Sommeil - douleur - stress
Rôle du sommeil?
inconnu privations : chez des sujets volontaires, entraîne peu de symptômes. Privations prolongées : plusieurs nuits de suite, irritabilité, confusion mentale, difficultés d'élocution, troubles de l'équilibre. À la longue, fatigue intense, aucune perturbation physique importante, en dehors d'une légère baisse de température. Remarque : si l on reste éveillé volontairement, on ne rattrape pas le sommeil perdu : exple : nuit blanche : pas de grand sommeil de rattrapage, juste qqs heures de plus, ou sieste. Le sommeil semble avoir a une fonction de récupération qui s'effectue principalement pendant la phase de sommeil lent profond. Mais surtout vrai pour le cerveau (préfrontal). Pour les autres organes, le repos en veille semble plus récupérateur que le sommeil. pourquoi
Physiologie du sommeil Comment
stades Phase EEG Eveil repos Beta (13-20Hz) Alpha (8-12Hz) Sommeil léger Sommeil profond Sommeil paradoxal Stade I Stade II Alpha Theta (3,5-7,5Hz) 2-7Hz, fuseaux (7-14Hz), complexe K (0,6Hz)=1/3 cycle 10% 50% Non REM Stade III Delta (1-4Hz) 10-20% Stade IV Delta REM Theta (3,5-7,5Hz) Beta (>15Hz) 20-25% Phases du sommeil activité EEG
hypot anté Ny ret T TC inf
Principaux médicaments Benzodiazépines: GABA Hypnotiques GABA Métabolisme de la sérotonine (5HT): augmentent les taux de la 5HT extracellulaire, renforcent l action sur le centre anti-éveil tricycliques: amytriptiline Laroxyl, Inhibiteurs spécifiques de recapture de la 5HT Prozac (fluoxétine), Deroxat (paroxétine)
Stade 1-2 fuseaux Éveil - présommeil Compl. K 0 0,6 7 14 Theta Beta 3,5 7,5 13 20 REM Hz Sommeil profond 1 4 Delta 8 12 Alpha stades Phase EEG Eveil repos Beta (13-20Hz) Alpha (8-12Hz) Sommeil léger Sommeil profond Sommeil paradoxal Stade I Stade II Alpha Theta (3,5-7,5Hz) 2-7Hz, fuseaux (7-14Hz), complexe K (0,6Hz)=1/3 cycle 10% 50% Non REM Stade III Delta (1-4Hz) 10-20% Stade IV Delta REM Theta (3,5-7,5Hz) Beta (>15Hz) 20-25% Éveil: ondes rapides, neurones non synchronisés Sommeil profond: ondes lentes (faible amplitude, basse fréquente), neurones synchronisés Sommeil paradoxal: rythmes rapides, désynchronisés
Rêves surtout REM tous les stades,
Classification internationale des troubles du sommeil : (1) Thorpy MJ, International Classification of sleep disorders : diagnostic and coding manual. 1990) Dyssomnies : Patients souffrant d insomnie ou de somnolence fréquente Insomnie Narcolepsie Syndrome d apnée du sommeil Mouvements périodiques des membres Ronflements Alimentation nocturne En rapport avec le rythme circadien (jetlag, travail nocturne) Douleur chronique Parasomnies Somnambulisme terreurs nocturnes Soliloques nocturne Bruxisme nocturne
Classification internationale des troubles du sommeil : (2) Thorpy MJ, International Classification of sleep disorders : diagnostic and coding manual. 1990) Mouvements périodiques des membres Ronflements Enurésie nocturne Troubles du sommeil paradoxal Cauchemars Déglutition nocturne anormale Troubles du sommeil associés à d autres troubles Alcoolisme Parkinson Reflux gastro-oesophagien nocturne Syndrome d étouffement
Anxiété = facteur important des troubles du sommeil Douleur chronique = risque élevé de mauvais sommeil
Stress
Stress: activation de l axe cortico-surrénalien Libération par l hypophyse d ACTH qui fait libérer par les cortico-surrénales du cortisol. En parallèle: système sympathique libère adrénaline Adrénaline: augmente fréq. cardiaque, pression artérielle et T Cortisol: maintient l homéostasie, atténue les effets du stress
Stress aigu Stress-induced-depression En cas de stress intense (exple, animal en cage empêché de bouger au moment du réveil pour la nourriture) Sécrétion d adrénaline, de cortisol et de serotonine (5HT) Puis l animal s endort environ 30 min après et on observe: Augmentation importante du sommeil paradoxal (+ de 50%) Et plus faible du sommeil lent (10%) Le sommeil paradoxal pourrait donc servir à atténuer les effets négatifs du stress. Si stress faible, pas de modification apparente du sommeil
Stress aigu
Stress chronique Chez l homme: difficile d assembler les pièces du puzzle Répétition du stress : voie vers la dépression Augmentation des taux de cortisol (associé au stress chronique et à 60-70% des dépressions) qui entraîne une inhibition des neurones à 5HT qui activent habituellement le centre anti-éveil. Personnes déprimées dorment moins bien Pas de repos réparateur Pas d atténuation du stress par le sommeil?
Cortisol Stress chronique
Douleur
Douleur aiguë: 50 à 90% des patients se plaignent de mauvais sommeil consécutif à la douleur - Expérimentalement, injection de serum hypertonique à des sujets sains jeunes comparé à une stimulation non douloureuse: entraîne des changements d état de sommeil et éveils plus fréquents Douleur chronique: influences bidirectionnelles: - Nuit à mauvais sommeil: suivie svt d une douleur plus intense - Jour à douleur intense svt suivie d un mauvais sommeil
- Douloureux chroniques: pas de changement du tps global de sommeil / contrôles - Mais : apparition de patterns d activité cyclique (PAC) - micro-éveils (3-10s) : activation musculaire, cardiaque et cérébrale - éveils (>15s), parfois conscients, - changements de niveau de sommeil - si ces PAC sont trop fréquents : sommeil de moins bonne qualité, moins réparateur -Exple: fibromyalgie: pas de diminution de la fréquence cardiaque observée normalement dans les stades 3 et 4 non REM
Attitude clinique? Understanding and managing the interaction between Sleep and Pain : an update for the dentist. Brousseau et al. J Can Dent Assoc 2003; 69(7) 437-42
Étape 1: Recherche d un trouble du sommeil primaire Dyssomnies, Parasomnies, Mouvements périodiques (cf classification) Consulter un médecin ou un centre du sommeil si nécessaire Si pas de trouble primaire, étape 2
Étape 2: évaluer «l hygiène de sommeil» Évaluer: - environnement du sommeil (obscurité, calme..) - rythmes du sommeil (heures coucher, lever, travail nocturne ) - habitudes de vie (exercice intense, fumeurs, café, alcool, médicaments
Étape 3: établir des stratégies comportementales et cognitives Exple: - routines horaires - éviter les stimuli intenses et stressants le soir (discussions, travail ) - techniques comportementales:(rituels, calme intérieur ) Relaxation, méditation, imagerie mentale hypnose -Stratégies cognitives «positivisme, relativisme»
Étape 4: traitement pharmacologiques Traitements à court terme: Antalgiques: seuls ou combinés à un hypnotique - Ibuprofène, Aspirine, Paracétamol - Paracétamol + benzodiazépine
Troubles légers (Sédatif -Myorelaxant) (en début de soirée pour éviter les somnolences matinales) Benzodiazépines - Clonazepam (Rivotril, 0.5mg, courte durée, dépendance), Tetrazépam (Myolastan 25mg-100mg) - Antalgiques (paracétamol, aspirine, ibuprofène) + benzodiazépine si douleur forte Hypnotiques (action GABA) Benzodiazépines - Triazolam (Halcion 0.125 dosages supérieurs retirés du marché: amnésies) action courte 1/2vie 3h - Temazepam (Normison, 10 à 20mg) action intermédiaire (1/2 vie 10h) - Cyclopyrrolones - Zopiclone (5 à 7.5mg) (Imovane) (1/2 vie 5-7h) -Imidazopyridines -Zolpidem (Stilnox) 5-10mg au coucher (1/2vie 2-3h)
Effets indésirables (benzodiazépines) risque de dépendance et potentialisation alcool Peuvent également aggraver les pbs d apnée du sommeil Inhibiteurs de recapture de la 5HT (prozac par exple): peuvent augmenter les mouvements pdt sommeil comme le bruxisme ou des membres Mais améliorent également l humeur, donc atténuent les effets de la douleur
Troubles plus sévères (consulter un médecin) Antidépresseurs sédatifs antalgiques -amytriptyline (Laroxyl 5 à 50mg) le soir avant 20h -Trazodone (pragmarel) 150mg antalgiques- antiépileptiques -Gabapentine (Neurontin), codeine, morphine (Temgesic)
Autres hypnotiques Barbituriques (optanox, butobarbital ) Tricycliques (amitryptiline, Laroxyl) Phénothiazine (théralène, donormyl, Nopron)
Remèdes Valériane Lavande Sulfate de glucosamine
Narcolepsie : différents symptômes: endormissements brusques, éveillé dans un corps endormi, REM en période de veille Apnée du sommeil: obstruction totale des VAS pendant qqs sec ou min, jusqu à 100fs/nuit