Canton de Genève - Communiqué de presse



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Transcription:

TRADUCTION POUR INFORMATION cette traduction est destinée à faciliter la compréhension de notre communiqué en langue anglaise publié sur notre site http://www.standardandpoors.com et est fournie à titre d'information uniquement. S&P confirme la note 'AA-' du Canton de Genève. La perspective est stable. PARIS, le 5 décembre 2014. Standard & Poor's confirme la note de référence à long terme 'AA-' du Canton de Genève. La perspective est stable. L'affirmation de la note du Canton de Genève reflète le cadre institutionnel «extrêmement prévisible et favorable» des cantons suisses, ainsi qu'une économie genevoise très forte dans un contexte international. La note tient également compte d'une gouvernance et une gestion financières «fortes». La note incorpore également une flexibilité budgétaire et des performances budgétaires «moyennes» ainsi que des engagements hors-bilan «modérés». Par ailleurs, la note reflète la position de liquidité du Canton que nous jugeons «adéquate», notamment en raison de son accès important à la liquidité externe. Toutefois, la note reste contrainte par un endettement consolidé «très élevé», notamment en raison d'engagements importants au titre des caisses de pensions publiques. La note à long terme du Canton est équivalente à son profil individuel de crédit que nous évaluons à 'aa-'. Le Canton de Genève bénéficie d'un tissu économique riche et diversifié avec un produit intérieur brut par habitant, très élevé en comparaison internationale, s'établissant à près de 104 657 Francs suisses en 2013. Bien que la croissance du PIB genevois ait récemment ralenti en lien avec ce qui est constaté au niveau national (voir : «Swiss Confederation 'AAA/A-1+' Ratings Affirmed; Outlook Stable» publié le 21 novembre 2014), l'économie genevoise continue de bénéficier d'un climat économique favorable comme le prouve le fait que la croissance de l'économie genevoise ait été supérieure à la moyenne suisse au cours des dernières années. Dans un contexte de pressions internationales croissantes sur les sociétés holdings et auxiliaires pouvant constituer des facteurs de risques à moyen terme, le Conseil fédéral a annoncé un projet de réforme des forfaits cantonaux pour les entreprises. Cette réforme pourrait affecter les finances du Canton en induisant une réduction de la pression fiscale sur les entreprises qui conduirait à une perte de recettes pouvant atteindre jusqu'à 500 millions de Francs suisses. Nous comprenons que cette réforme n'entrerait en vigueur qu'après 2018, et elle n'est pas intégrée à ce stade dans nos scénarios de prospective financière. En effet, nous ne disposons pas à l'heure actuelle d'éléments nous permettant d'apprécier son impact financier final pour le Canton, y compris les éventuelles mesures compensatoires de la Confédération. Cependant, au regard du cadre institutionnel «extrêmement prévisible et favorable» des cantons suisses, nous considérons que cette réforme serait mise en place de façon progressive et négociée, notamment en ce qui concerne une éventuelle compensation fédérale pour les réductions d'impôts accordées par les cantons aux 05 décembre 2014 1

entreprises. Face à cette contrainte, nous estimons que le Canton de Genève dispose d'une gouvernance et d'une gestion financière «fortes». L'exécutif cantonal a renouvelé son engagement de contrôle de l'endettement et a défini des mesures destinées à améliorer le résultat de fonctionnement. Par ailleurs, le Canton fait preuve, selon nous, d'une gestion de la dette et de la trésorerie prudente. Dans notre scénario central, nous considérons que le Canton de Genève affichera des performances budgétaires moyennes entre 2014 et 2016. Nous anticipons une baisse progressive du taux de marge brute à 3,1% en 2016 (2,2% dans notre précédent scénario central de Juin 2014) contre 4,4% en 2013. En effet, comparé à notre précédent scénario central, nous nous attendons à des recettes fiscales moins dynamiques (dans un contexte de perspectives de croissance du PIB moins élevées qu'anticipées dans notre précédent scénario central) et à dynamisme accru des dépenses d'aide sociale et de santé. Notre scénario central incorpore également une absence de versements de dividendes de la part de la Banque Nationale Suisse (BNS). Cependant, des dépenses liées à la péréquation inter-cantonale (RPT) moins élevées qu'attendues et des mesures prises pour limiter la croissance des dépenses de fonctionnement, notamment des dépenses de personnel, devraient en limiter l'impact. Reflétant l'ajustement attendu par le Canton, nous estimons que les dépenses d'investissement devraient s'établir à un niveau significatif de 778 millions de Francs suisses en 2014 (incluant un nouvel apport en numéraire à la caisse de pension pour 146 millions de Francs suisses) puis diminuer à 674 millions de Francs suisses entre 2015 et 2016 (contre 740 millions de Francs suisses attendus dans notre précédent scénario central). Cet ajustement, couplé à une légère baisse de la marge brute, devrait permettre au Canton d'afficher des besoins de fonctionnement représentant 5% des recettes totales entre 2014 et 2016 (contre 6% dans notre précédent scénario central). Sous l'effet des besoins de financement et, dans une moindre mesure, de besoins en fonds de roulement, nous estimons que la dette consolidée du Canton, déjà élevée en comparaison internationale à 152% des recettes de fonctionnement fin 2013, devrait croître pour atteindre 168% à fin 2016. Les engagements non financés au titre des caisses de pensions publiques cantonales, très élevés en comparaison internationale, représentent 105% des recettes de fonctionnement à fin 2013 et devraient rester significatifs dans les années à venir. Nous considérons que les engagements hors bilan du Canton sont «modérés», et sont notamment liés à la participation du Canton dans la Banque Cantonale de Genève (BCGE ; A+/Stable/A-1) dont il reste le premier actionnaire. Nous estimons que le Canton dispose d'une flexibilité budgétaire modérée. Alors que les investissements ne représenteraient que 8,5% des dépenses totales entre 2014 et 2016, les dépenses de fonctionnement sont largement rigides, consistant principalement en des dépenses de personnel, d'aides sociales et allocations ainsi que des subventions à des satellites dans le domaine de la santé et des transports. Comme les autres Cantons suisses, Genève dispose d'un pouvoir discrétionnaire important en ce qui concerne ses taux d'imposition. Mais nous estimons qu'en pratique le Canton a des marges de manœuvre réduites sur les recettes fiscales. En effet, à la nécessité d'approbation du peuple sur un éventuel relèvement des taux s'ajoute le fait que Genève, compte tenu de la nature des entreprises présentes sur son territoire est particulièrement sensible à la concurrence fiscale. 05 décembre 2014 2

Liquidité Standard & Poor's juge «adéquate» la situation de liquidité du Canton. Ceci reflète notre anticipation d'une couverture du service de la dette au cours des douze prochains mois à hauteur de plus 50% par les lignes de trésorerie du Canton. Il dispose actuellement de lignes de crédit contractualisées atteignant 0,88 milliard de Francs suisses (auprès de 5 contreparties bancaires) et de lignes de crédit non contractualisées auprès de la BCGE et de la Confédération Helvétique pour 0,4 milliard de Francs suisses. Nous estimons que le Canton dispose d'un accès important à la liquidité externe du fait d'un recours régulier aux marchés de capitaux (à travers des émissions obligataires privées et publiques) et de facilités de trésorerie significatives. Perspective : Stable La perspective stable reflète notre scénario central selon lequel le Canton maintiendra une performance budgétaire moyenne et limitera son recours à l'emprunt d'ici 2016. Dans notre scénario optimiste, une action positive sur la note pourrait être envisagée si le Canton parvenait, de manière structurelle, à améliorer ses performances budgétaires de manière telle que sa situation de trésorerie s'en verrait renforcée. A l'inverse, nous pourrions abaisser la note dans notre scénario pessimiste, en cas de marges brutes négatives et d'accroissement structurel des déficits de financement après investissement, conduisant à une augmentation significative de son encours de dette. Nous pourrions également revoir à la baisse notre appréciation de la gouvernance et de la gestion financières du Canton. Ces deux derniers scénarios ne sont toutefois pas privilégiés à ce stade. Contact presse Josy Soussan, Paris +33 (0)1 44 20 67 08 josy.soussan@standardandpoors.com Contacts analytiques Laurent Niederberger, Paris Bertrand de Dianous, Paris Statistiques financières Tableau 1 Statistiques financières du Canton de Genève (scénario central) (En millions de Francs suisses) 2012 2013 2014 (SC) 2015 (SC) 2016 (SC) Recettes de fonctionnement 7 842 7 796 7 832 7 909 8 024 Dépenses de fonctionnement 7 268 7 453 7 583 7 645 7 772 05 décembre 2014 3

Tableau 1 Statistiques financières du Canton de Genève (scénario central) (cont.) (En millions de Francs suisses) 2012 2013 2014 (SC) 2015 (SC) 2016 (SC) Épargne brute 575 343 249 264 252 Épargne brute (% recettes de fonctionnement) 7,3% 4,4% 3,2% 3,3% 3,1% Recettes d'investissement 42 82 59 57 65 Dépenses d'investissement 718 1 215 778 639 708 Solde de financement après investissements -101-790 -470-319 -391 Solde de financement après investissements (% recettes totales) -1,3% -10,0% -6,0% -4,0% -4,8% Remboursement du capital de la dette 1 047 1 061 853 600 700 Emprunts nouveaux 1 711 1 933 1 323 919 1 091 Solde final 563 82 0 0 0 Dette directe en fin d'année 11 867 12 741 13 511 14 030 14 521 Dette directe (% recettes de fonctionnement) 151% 163% 173% 177% 181% Dette consolidée en fin d'année 12 568 13 370 14 159 14 697 15 208 Dette consolidée (% des recettes de fonctionnement consolidées) 143% 152% 160% 165% 168% Charges d'intérêt (% recettes de fonctionnement) 3,1% 2,9% 3,3% 3,4% 3,5% Service de la dette (% recettes de fonctionnement) 16% 17% 14% 11% 12% SC - projections du scénario central de Standard & Poor's Source: Comptes 2012-2013 du Canton retraités par Standard & Poor's; projections Standard & Poor's 2014-2016 Statistiques socio-économiques Tableau 2 Statistiques économiques du Canton de Genève 2009 2010 2011 2012 2013 Population 457 628 463 919 466 918 470 512 476 006 Taux de chômage* (%) 7,2 6,5 5,4 5,3 5,6 PIB (nominal) par habitant (en Francs Suisses) 100 857 104 166 103 495 104 018 104 657 Taux de croissance réel du PIB (%) -3,4 4,1 0,3 1,5 2,2 Source: OCSTAT, OSS. * au 31/12 de chaque année Scores Publiés Tableau 3 Synthèse des scores pour le Canton de Genève* Cadre institutionnel Economie Gouvernance et gestion financières Flexibilité Budgétaire Performances Budgétaires Liquidité Extrèmement Prévisible et équilibré Très Forte Fortes Moyenne Moyennes Adéquate 05 décembre 2014 4

Tableau 3 Synthèse des scores pour le Canton de Genève* (cont.) Dette Engagements Hors-Bilan Très Elevée Modérés *Les notes de Standard & Poor's sur les collectivités locales sont fondées sur l'analyse de huit principaux facteurs listés dans le tableau ci-dessus, conformément a notre méthodologie. La partie A de notre méthodologie "Methodology For Rating Non-US Local And Regional Governments" publiée le 30 juin 2014 indique comment ces huits facteurs sont utilisés pour aboutir à la notation. Statistiques : Suisse Swiss Confederation 'AAA/A-1+' Ratings Affirmed; Outlook Stable, Nov. 21, 2014 Méthodologie et rapports associés Methodology For Rating Non-U.S. Local And Regional Governments, Jun. 30, 2014 Methodology And Assumptions For Analyzing The Liquidity Of Non-U.S. Local And Regional Governments And Related Entities And For Rating Their Commercial Paper Programs, Oct. 15, 2009 International Local And Regional Governments Default And Transition Study: 2012 Saw Defaults Spike, March 28, 2013 Institutional Framework Assessments For International Local And Regional Governments, Jan. 13, 2014 Conformément à nos procédures et politiques en vigueur, le comité de notation était composé d'analystes habilités à voter dans le cadre de ce comité, suffisamment expérimentés pour posséder le niveau approprié de connaissance et de compréhension de la méthodologie applicable (voir rubrique «Méthodologies et rapports associés» ci-dessus). Au début du comité, le président a confirmé que les informations fournies au comité par l'analyste principal avaient été transmises dans les délais impartis et s'avéraient suffisantes pour que les membres du comité prennent une décision éclairée. Après une introduction par l'analyste principal et la présentation de sa recommandation, le comité a débattu des facteurs clés de notation et des problématiques en jeu conformément aux critères applicables. Les facteurs de risque quantitatifs et qualitatifs ont été présentés et débattus à la lumière des résultats passés et des prévisions. L'appréciation des facteurs clés de notation par le comité est reflétée dans le tableau 1 «Synthèse des scores» publié ci-dessus. Le président s'est assuré que chaque membre du comité ait l'opportunité d'exprimer son opinion. Le président ou un analyste désigné par lui a revu le projet de communiqué de presse pour s'assurer de sa conformité avec les décisions prises par le comité. L'opinion et les décisions du comité de notation sont résumées dans les rubriques «Synthèse» et «Perspective» du présent communiqué de presse. 05 décembre 2014 5

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