Les Français et le pouvoir d achat



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Transcription:

Contacts CSA Pôle Opinion Corporate : Jérôme Sainte-Marie, Directeur général adjoint Yves-Marie Cann, Directeur d études Les Français et le pouvoir d achat Sondage CSA pour Cofidis Septembre 2012

Sommaire Fiche technique p 3 Principaux enseignements p 4 I La définition du pouvoir d achat p 7 II La perception sur l état et l évolution de son pouvoir d achat p 9 III L évolution des prix et des comportements en matière de dépenses p 12 IV La fréquence des découverts bancaires p 17-2 -

Fiche technique du baromètre Baromètre exclusif CSA / COFIDIS réalisé en ligne du 28 au 30 août 2012. Echantillon national représentatif de 1002 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d après la méthode des quotas (sexe, âge et profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d agglomération. - 3 -

Principaux enseignements - 4 -

Principaux enseignements (1/3) Alors que seuls 33% des Français étaient optimistes fin août pour l avenir de leur pays*, ceux-ci ne semblent guère plus optimistes pour l avenir de leur pouvoir d achat si l on en croit les résultats du sondage réalisé par l institut CSA pour Cofidis : plus d un Français sur deux anticipent une dégradation de celui-ci dans les 12 prochains mois, après une année déjà jugée difficile sur le sujet. Un pouvoir d achat jugé en majorité tout juste correct et en danger de dégradation Si la signification exacte du terme «pouvoir d achat» n est connue que par une courte majorité des Français (54%, mais 76% chez les 18-24 ans), cela ne les empêche pas d exprimer (après rappel de la définition exacte) un avis sur la situation de celui-ci à l heure de la rentrée. Interrogés sur leur pouvoir d achat, la majorité d entre eux (57%) l estiment «correct mais sans plus», seuls 7% le considèrent «élevé» alors qu un tiers (34%) le jugent «faible». Ces perceptions varient toutefois fortement au sein de la population : si les cadres sont plus nombreux en proportion à juger leur pouvoir d achat élevé (24% au lieu de 8% en moyenne), c est l inverse pour les catégories populaires puisque 45% d entre elles qualifient leur pouvoir d achat comme faible. Les personnes âgées de 65 ans et plus ainsi que les salariés de l Etat ou d une entreprise publique sont quant à eux ceux qui estiment le plus fréquemment leur pouvoir d achat «correct mais sans plus». Le constat apparaît encore plus alarmant si l on sonde les Français sur l évolution passée et future de leur pouvoir d achat, le pessimisme prévalant alors très nettement chez ces derniers. 59% des Français estiment ainsi que leur pouvoir d achat a plutôt diminué ces 12 derniers mois, 32% qu il est resté stable et seulement 8% qu il a plutôt augmenté. Les 50-64 ans, souvent victimes des restructurations sur le marché de l emploi ou pâtissant d une baisse de revenus avec l entrée en retraite, sont les plus alarmistes puisque 68% d entre eux ont perçu une baisse, tout comme 66% des employés. A l opposé, seuls les cadres (18% au lieu de 8% en moyenne) et les résidents de l agglomération parisienne (14%) sont un peu plus nombreux que les autres à avoir constaté une hausse. Selon les personnes interrogées, cette dégradation perçue ne devrait pas se résorber dans les prochains mois : 55% anticipent une nouvelle baisse de pouvoir d achat dans les 12 mois à venir, 33% voyant une stabilisation et seulement 9% une hausse. Fait intéressant, ce sont cette fois les retraités, dont les pensions sont pourtant indexées sur l inflation, les plus inquiets de la future dégradation de leur pouvoir d achat (70% au lieu de 55% en moyenne) ainsi que les personnes percevant déjà leur pouvoir d achat comme faible (60%) tandis que les cadres (26% au lieu de 9%) et les 18-24 ans (23%) sont les plus optimistes pour l avenir et que 44% des salariés de l Etat pronostiquent quant à eux une stabilisation de leur pouvoir d achat (au lieu de 33% en moyenne). * Baromètre CSA du moral des Français, enquête réalisée les 29 et 30 août 2012. - 5 -

Principaux enseignements (2/3) Des prix perçus à la hausse presque partout entraînant des adaptations dans les comportements de consommation des Français Ces jugements s expliquent par la perception d une hausse généralisée des prix au cours des derniers mois. Les Français répondent en majorité que les prix ont augmenté dans presque tous les postes de dépense testés, cette perception étant même très largement majoritaire pour ce qui relève de l énergie (88% des Français ont perçu une hausse au cours des 12 derniers mois), l alimentation (83%), les transports (78%) et la santé / les assurances (78%). Quand aux loyers et à l immobilier, poste de dépense majeur dans le budget des Français, deux répondants sur trois (65%) considèrent que les prix ont eux aussi plutôt augmenté, une tendance ayant forcément un impact négatif sur le pouvoir d achat des Français. Au final, seules les télécommunications échappent à ce constat négatif, probablement en raison d un fort dumping sur les prix depuis quelques mois en raison de l entrée d un nouvel opérateur sur le marché : 25% des Français perçoivent une baisse et 40% une stabilité des prix, «seuls» 33% estimant que les prix ont augmenté ces 12 derniers mois. Face à cette hausse des prix affectant le pouvoir d achat de chacun, les Français s adaptent de différentes façons. Lorsqu ils sont confrontés à des difficultés à boucler leur budget en fin de mois, un Français sur deux puise dans son épargne personnelle (50%), une solution plus particulièrement privilégiée par les Français les plus aisés (68% des cadres) ou par les retraités (56%) disposant souvent d une épargne plus conséquente. A l opposé de la solution du recours à l épargne, un Français sur trois (34%) se dit contraint de changer ses habitudes de consommation pour boucler ses fins de mois, cette solution étant notamment développée chez les catégories populaires (40%) ou chez les étudiants (42%), les moins en capacité d épargner de façon suffisante pour amortir ces problèmes. Enfin, une minorité non négligeable de Français déclarent solliciter un crédit pour parer à leurs besoins (7% au global et jusqu à 19% parmi les personnes se déclarant à découvert tous les mois) ou faire appel à son entourage (7%, jusqu à 15% parmi les 18-24 ans). Quant aux postes de dépenses les plus affectés en cas de besoin d économies, ce sont les loisirs qui sont assez logiquement les premiers sacrifiés (cités en première réponse par 47% des Français, 74% au total), devant l habillement (61% au total) ou l équipement de maison (52% au total). Sont donc impactées en premier lieu les dépenses d agrément ou celles pouvant être reportées à plus tard. Il est toutefois également intéressant de constater qu en quatrième position arrive l alimentation, en partie sacrifiée pour 16% des Français, ce taux (élevé) s élevant même à 25% chez les 18-24 ans et 22% chez les ouvriers. Il existe donc une proportion importante de Français, parmi les plus jeunes et au sein des couches populaires, obligés de sacrifier l essentiel pour faire face aux fins de mois difficiles. - 6 -

Principaux enseignements (3/3) La situation du pouvoir d achat semble aussi avoir des conséquences sur les projets de dépense à long-terme des Français. Si 54% d entre eux déclarent avoir en tête un futur projet nécessitant des dépenses importantes, seuls 17% se disent sûrs de le réaliser au cours des douze prochains mois, 22% envisageant de le reporter et 15% pensant devoir l annuler. Près d un Français sur deux (43%) n envisage quant à lui aucun projet, un taux logiquement assez important chez les retraités (55%) tandis que les cadres (68%) ou les jeunes actifs (65% des 25-34 ans) sont les plus nombreux en proportion à avoir au moins un projet (au lieu de 54% en moyenne), qu ils soient certains de le mener à bien ou pas. Un Français sur deux à découvert au moins une fois par an Dernier indicateur essentiel de la situation financière des Français : la fréquence de découvert bancaire. Interrogés sur ce point, près d un Français sur deux déclarent se retrouver à découvert au moins une fois par an, un sur cinq (21%) déclarant même l être tous les mois. Parmi ces personnes constamment obligées de jongler avec leur budget on retrouve les 35-49 ans, le cœur des actifs (30%), ainsi que les catégories populaires (30%) et les Français estimant leur pouvoir d achat faible (36%). Encore plus intéressant, même les cadres sont 26% à déclarer être tous les mois à découvert, preuve que les difficultés financières ne se limitent pas aux foyers les plus défavorisés. A l opposé, 49% des Français déclarent tout de même n être jamais à découvert ou moins d une fois par an, parmi lesquelles une forte proportion de personnes de âgées 65 ans et plus (69%), sans doute favorisées par leur épargne, ou de résidents de l agglomération parisienne (56%), au niveau de vie généralement plus élevé que dans le reste de la France. L enquête de l institut CSA pour Codifis dessine donc une France empreinte d un fort pessimiste quant à l évolution de son niveau de vie et devant composer fréquemment avec des difficultés financières. Face à ce phénomène, les Français cherchent aujourd hui de nouvelles solutions pour boucler leurs fins de mois, l épargne ne suffisant plus pour une grande partie d entre eux, de nouveaux moyens (adaptation de sa consommation, recours au crédit, entraide familiale) émergeant pour combler ces manques. - 7 -

I. La définition du pouvoir d achat - 8 -

La notion de pouvoir d achat suscite une certaine confusion chez les Français QUESTION - Entre ces deux propositions, comment définiriez-vous le pouvoir d achat? Le pouvoir d achat d un ménage, c est? (En %) NSP 4% - 18-24 ans : 76% L ensemble de ses revenus, toutes ressources confondues (salaires, rentes, prestations sociales, etc.) 42% - 65 ans et plus : 52% La quantité de biens et de services que l on peut acheter avec ses revenus 54% - 9 -

II. La perception de l état et de l évolution de son pouvoir d achat - 10 -

Près de six Français sur dix jugent leur pouvoir d achat correct, mais CLIQUEZ plus d un POUR quart le MODIFIER qualifie de faible LE STYLE DU TITRE QUESTION - Le pouvoir d achat d un individu ou d un ménage est la quantité de biens et de services qui peuvent être achetés avec leurs revenus. Vous-même, diriez-vous que vous avez un pouvoir d achat? (En %) S/T FAIBLE 34% Très faible 7% NSPP 1% Très élevé 2% Plutôt élevé 6% S/T ÉLEVÉ 8% - Cadres : 24% -18 à 24 ans : 50% - CSP - : 45% - Nord-ouest : 45% - Salariés du privé: 41% Plutôt faible 27% Correct mais sans plus 57% - 65 ans et plus : 74% - Professions intermédiaires : 68% - Salarié d une entreprise publique: 65% - Salariés de l Etat : 62% - 11 -

Une majorité de Français ont le sentiment que leur pouvoir d achat a diminué au cours CLIQUEZ de l année POUR écoulée MODIFIER et qu il baissera LE STYLE encore DU dans TITRE les prochains mois QUESTION - Au cours des 12 derniers mois, diriez-vous que votre pouvoir d achat? (En %) Ne se prononcent pas 1% A plutôt augmenté 8% - Cadres : 18% - Agglomération parisienne : 14% QUESTION - Et au cours des 12 prochains mois, diriez-vous que votre pouvoir d achat va? - Cadres : 26% (En %) - 18-24 ans : 23% Ne se prononcent pas 3% Plutôt augmenter 9% A plutôt diminué 59% Est resté stable 32% Plutôt diminuer 55% Rester stable 33% -50 à 64 ans : 68% - Nord-ouest : 67% - Employés : 66% - Communes rurales : 65% -Retraités : 70% - Pouvoir d achat perçu faible : 60% - Salariés de l Etat : 44% - Professions intermédiaires : 42% - 12 -

III. L évolution des prix et comportements en matière de dépenses - 13 -

La perception d une hausse des prix l emporte dans tous les secteurs à l exception de celui des télécommunications QUESTION - Au cours des douze derniers mois, diriez-vous que les prix ont plutôt augmenté, plutôt diminué ou sont restés stables pour chacun des postes suivants? (En %) L énergie (gaz, électricité, etc.) 88 8 2 2 L'alimentation 83 11 5 1 Les transports (bus, train, voiture) 78 11 4 7 La santé et les assurances 78 15 4 3 Les loyers / L'immobilier 65 23 4 8 L'équipement de la maison 52 33 10 5 Les loisirs (livres, cinéma, théâtre, concerts) 51 36 7 6 L'habillement 48 40 9 3 Les télécommunications : téléphone, internet 33 40 25 2 Ont plutôt augmenté Sont restés stables Ont plutôt diminué NSP - 14 -

Un Français sur deux puise dans son épargne personnelle en cas de dépenses imprévues, un tiers modifie pour ses habitudes de consommation QUESTION - Comment faites-vous en cas de dépenses imprévues ou de difficulté à boucler votre budget en fin de mois? (En %) Vous puisez dans votre épargne personnelle 50 - Cadres : 68% - Professions intermédiaires: 59% - Retraités : 56% Vous changez vos habitudes de consommation 34 - Elèves / Etudiants: 42% -Pouvoir d achat faible : 40% - CSP- : 40% Vous sollicitez un crédit 7 - A découvert tous les mois : 19% Vous faites appel à votre entourage (amis, famille) 7-18-24 ans : 15% Ne se prononcent pas 2-15 -

Les Français sacrifient en premier les dépenses d agrément et celles pouvant être reportées à plus tard QUESTION - En cas de besoin, quelles dépenses réduisez-vous en priorité pour faire des économies? (En %) Les loisirs (livres, cinéma, théâtre, concerts) L'habillement L'équipement de la maison L'alimentation Les transports (bus, train, voiture) L'énergie (gaz, électricité, etc.) Les télécommunications : téléphone, internet La santé et les assurances Rien de tout cela Ne se prononcent pas 7 2 2 1 2 0 0 5 4 5 7 10 14 14 16 21 47 52 61 74 En Premier Total des réponses - 16 -

Si plus un Français sur deux a un projet nécessitant des dépenses importantes pour l année à venir, moins d un sur cinq est certain de le réaliser QUESTION - Au cours des douze prochains mois, prévoyez-vous d entreprendre un projet nécessitant des dépenses importantes (achat de voiture ou d équipement électroménager, mariage, vacances, travaux au sein votre logement, etc.)? (En %) Oui, et vous êtes-certain de le / les réaliser 17 Oui, mais vous pourriez le / les reporter à plus tard 22 ST OUI 54% Oui, mais vous pourriez le / les annuler 15 - Cadres : 68% - 25-34 ans : 65% -18-24 ans : 60% Vous n avez aucun projet en particulier 43 - Retraités : 55% Ne se prononcent pas 3-17 -

IV. La fréquence des découverts bancaires - 18 -

Si une majorité de Français est rarement à découvert en fin de mois, plus CLIQUEZ d un individu POUR sur cinq MODIFIER l est tous les LE mois STYLE DU TITRE QUESTION - Vous personnellement, vous arrive-t-il d'être à découvert sur votre compte courant en fin de mois? Vous diriez... (En %) Ne se prononcent pas 3% - 35 à 49 ans : 30% -CSP - : 30% - Pouvoir d achat faible: 36% Tous les mois 21% Moins souvent ou jamais 49% Tous les deux à trois mois 13% Au moins une fois par an 48% - 65 ans et plus : 69% - Agglomération parisienne: 56% Une à deux fois par an 14% - 19 -