Cartographie Acteurs locaux à réunir autour de cette thématique des formations Agroforestieres
DES ENJEUX CONVERGENTS Agriculture Une aubaine pour la faune sauvage Constat : On observe trop souvent une séparation nette entre les systèmes de production agricole et de préservation des ressources (biodiversité, eau, sol,.. ). L'enjeu est d'améliorer la productivité de ces systèmes en réintroduisant l'arbre là où il est nécessaire, via le développement de nouveaux modèles de production (Agroforesterie, TCS,...) en lien avec les politiques européennes (PAC) comme locales. Un gain en surface écologique Si l on considère uniquement les lignes d arbres en agroforesterie avec leurs bandes enherbées, le gain de surface bénéfique pour la faune sauvage peut atteindre 6-7 % à l échelle de la parcelle. Si on élargit à la végétation des bords de champs, bandes végétalisées, haies et couverts végétaux, le bénéfice est énorme. Davantage de floraisons et de fructifications Dans les paysages agricoles, la présence de formations arborées et herbacées est une aubaine pour les pollinisateurs et notamment l abeille. Les haies et les arbres agroforestiers, grâce à leur bonne exposition à la lumière, présentent des floraisons et des fructifications beaucoup plus importantes que les arbres en forêt. La diversité des essences qui composent les formations agroforestières (aubépine, prunellier, églantier, rosiers sauvages, cornouiller, ronce, etc.), associées aux herbacées, offre à la faune saune sauvage nectars, pollens et fruits au cours des saisons, de la fin de l hiver (saule et noisetier), jusqu à l automne (lierre). Une production de biomasse complémentaire La présence sur l exploitation agricole de diverses formations arborées (haies, alignement d essences précieuses, arbres têtards) participe à la diversification des productions : bois d oeuvre, bois énergie, bois raméal fragmenté, fourrage, dont l exploitation va s étaler dans le temps grâce aux diverses classes d âges des arbres. Des outils de récolte et de valorisation qui évoluent Des travaux sont en cours pour faire évoluer le machinisme et permettre la taille et la récolte simultanée des branches, notamment dans une optique de valorisation à grande échelle. Rivières Constat : La qualité tant biologique que physico-chimique des cours d eau est souvent peu satisfaisante. Alors que l on connaît le rôle primordial de la ripisylve dans le fonctionnement de ces écosystèmes, on estime que près de la moitié des cours d eau ne présente pas de ligneux. Le développement d une végétation arborée en bordure de cours d eau, complémentaire aux bandes enherbées, doit être encouragée. De même que sa valorisation économique. Voiries et réseaux divers Constat : Les bords de voiries représentent un formidable potentiel de végétalisation : 3200 km2 d accotement sur le territoire français, soit une surface comparable à celle des parcs nationaux. Aujourd hui ces espaces sont des zones sur lesquelles on observe des pertes de matière (biomasse) avec des coûts d entretien conséquents. L objectif est de de rendre ces zones productives en termes de biomasse mais également de biodiversité, dans une logique de valorisation de la ressource et d instauration de continuités écologiques.
L ARBRE ET LA HAIE CHAMPÊTRES - Des processus complémentaires Des plantations Régénération naturelle Gestion de l existant
Des plantations en milieux agricoles et «urbanisés» réalisées selon une logique de connexion des espaces et d articulation paysagère Haie en bord de propriété : intégration du bâti et connexion avec l existant Haie en bas de pente pour freiner les flux d eau Haie en bord de lotissement communal : intégration du bâti et connexion avec l existant Intégration paysagère d un batiment agricole Haies sur parcellaire agricole Haies plantées par particuliers Haies plantées par la commune
CARTOGRAPHIE DES ÉLÉMENTS AGROFORESTIERS : Comment et avec qui? Une cartographie basée pour le moment sur des travaux de digitalisation, et qui sera idéalement automatisée et basée sur la télédetection. Un consortium de partenaires qui se retrouvent autour de cette couche arborée : => des structures accompagnant le développement de la faune sauvage (chasseurs, naturalistes, pêcheurs,...) => des institutions chargées de préserver l environnement et la biodiversité => des institutions ou structures agricoles et forestières (coopératives, CUMA, CA, etc.) => des gestionnaires des bords de voirie => des gestionnaires des bords de cours d eau et de bassins-versants => des associations ou citoyens impliqués dans la préservation et la dynamique de leur territoire (randonnée, paysage, etc.) => des structures gérant la mise en place de la conditionnalité PAC (bandes végétalisées, etc.) => des structures de Recherche et Développement travaillant notamment sur les technologies spatiales.
CREATION D'UNE COUCHE DES ELEMENTS AGROFORESTIERS : QUELS ENJEUX? L'exploitation agricole Respect de la conditionnalité: Mise en place de bandes tampon + Particularités topographiques Directive Nitrates : Obligation de bandes végétalisées le long de tous les cours d'eau (si dérogation à la couverture du sol en zones argileuses) Enjeux agronomiques et techniques (Perte de sols et de matière organique, auxiliaires, protection climatique, ) Valorisation de la biomasse arborée et diversification des revenus Future certification environnementale des exploitations Le bassin versant La collectivité territoriale Directive Cadre sur l'eau : Rétablir la qualité des eaux et équilibre du cours d'eau d ici 2015 Mise en place de la Trame Verte et Bleue (TVB) Gestion coûteuse des dégâts liés aux coulées de boues et traitement des eaux Énergies renouvelables à développer Stockage du carbone (évaluation de la biomasse) Enjeu touristique : Qualité du paysage Phasage chantiers : gestion des trames vertes en bord de voiries et de cours d eau Le département Mise en place de la TVB Directive nitrate : 2/3 du Gers concerné Des secteurs en ZSCE visà-vis de l'érosion Energies renouvelables à développer Stockage du Carbone (évaluation de la biomasse) Enjeu touristique : Qualité du paysage Phasage des chantiers : gestion des trames vertes La région Mise en place de la Trame Verte et Bleue Adaptation régionale de la stratégie nationale pour la biodiversité, du plan climat, Enjeu touristique : Qualité du paysage Nécessité de créer une donnée cartographique pour: Manque de lisibilité quant à l'existant arboré en place Sous-estimation du chevelu hydrographique et de sa végétation. Dans le Gers, sous-estimation à hauteur de 30 % environ - 40 % des cours d'eau non équipés de protections végétales Mise en exergue du rôle fondamental de la biodiversité ordinaire et notamment des haies, dans l'équilibre des systèmes (cf récente expertise scientifique de l'inra "Agriculture et Biodiversité : valoriser les synergies") Localiser et quantifier le réseau arboré à toutes les échelles du territoire et le mettre en regard avec les enjeux identifiés (Eau Biodiversité - Energie - Tourisme - Respect des réglementations,...) de manière à mieux cibler les priorités d'interventions et les adapter à chaque contexte. Apporter davantage d'efficacité aux projets d'aménagement, grâce à un nouvel outil d'analyse Créer un nouveau support pédagogique et de communication Mutualiser, valoriser et enrichir les données cartographiques existantes et les compétences à travers des partenariats (Recherche / Praticiens de terrain / Institutions)
UN OUTIL DE GESTION ET DE COMMUNICATION UTILE A TOUS LOCALISER QUANTIFIER Localiser géographiquement et caractériser chaque haie et parcelle d agroforesterie plantée : Année de plantation, longueur, nbre d arbres, densités, essences, morphologie, etc. Mais aussi localiser et quantifier l existant arboré : haies anciennes, ripisylves, sections en cours de régénération naturelle. => Permet d évaluer la production de biomasse potentielle => Permet de mieux organiser la gestion des travaux à réaliser => Permet de vérifier la satisfaction des objectifs liés à la conditionnalité (quantité d arbres, positionnement / cours d eau) Croiser les données cartographiques existantes pour : => faire des analyses thématiques, => évaluer le niveau de connexion entre les milieux, => vérifier la protection des cours d eau et des zones dites sensibles, => calculer la taille du maillage arboré, => planifier les travaux d entretien de la végétation, => etc. PLANIFIER