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Transcription:

Auteurs : M. Robaszkiewicz, A.-M. Bouvier, V. Bouvier Description de la localisation étudiée Intestin grêle CIM-O-3 Correspondance en CIM-O-2 Correspondance en CIM-O-1 Correspondance en CIM-10 Topographie C17.0 à C17.9 C17.0 à C17.9 152.0 à 152.9 C17.0 à C17.9 Morphologie Toutes, sauf tumeurs hématologiques ; comportement tumoral /3 Les cancers de l intestin grêle se caractérisent habituellement par une grande diversité des types histologiques. Il s agit le plus souvent d adénocarcinomes, de tumeurs endocrines ou de sarcomes. Incidence Le cancer de l intestin grêle est un cancer rare. C est le moins fréquent des cancers digestifs. Cette rareté explique que l épidémiologie des cancers de l intestin grêle soit mal connue. La France apparaît comme une zone à risque moyen de cancer de l intestin grêle : les taux d incidence standardisés sur la population mondiale, observés dans les départements français couverts par un registre des cancers pour la période 2008-2011, variaient entre 0,7 et 2,0 pour 100 000 chez l homme et entre 0,3 et 1,2 pour 100 000 chez la femme [1]. Population d étude Cette étude a porté sur 1 370 cas pour l analyse sur la période 2005-2010 et sur 1 961 cas pour l analyse des tendances 1989-2010. Remarque En raison d un nombre de cas et/ou de décès insuffisants (ou de leur répartition dans le temps), certains indicateurs n ont pu être produits (survie nette selon l âge par exemple) et certains tableaux/figures sont incomplets ou absents. Survie sur la période la plus récente (2005-2010) Survie observée et survie nette La survie observée et la survie nette 5 ans après le diagnostic étaient respectivement de 47 % et 52 % (tableau 1). Variation selon le sexe et l âge La survie nette à 5 ans était de 53 % chez les hommes et de 51 % chez les femmes (tableau 1). Après standardisation, la survie nette à 5 ans était de 53 % chez les hommes et 56 % chez les femmes (tableau 2). En observant les résultats par tranches d âge, la survie était meilleure chez les femmes par rapport aux hommes pour les moins de 65 ans (tableau 4), La survie nette diminuait avec l âge passant de 70 % à 5 ans chez les sujets de moins de 55 ans à 33 % pour les sujets de 75 ans et plus (tableau 3, figure 1). Cette diminution était plus importante chez les femmes que chez les hommes (tableau 4). Globalement, l excès de mortalité était maximal immédiatement après le diagnostic puis diminuait rapidement pendant la première année. Au-delà, il continuait à décroître faiblement pour approcher 0,05 à 5 ans. Cet excès de mortalité initial était important chez les sujets âgés, et faible voire absent chez les sujets jeunes (figure 2). Références [1] Francim, Hospices civils de Lyon, Institut de veille sanitaire, Institut national du cancer. Incidence observée dans les départements couverts par les registres Francim entre 1978-1982 et 2008-2011 [Internet]. Saint-Maurice : Institut de veille sanitaire [consulté le 07/08/15]. Disponible à partir de l URL : http:// www.invs.sante.fr/applications/cancers/francim2015/default.htm. p. 90 / Survie des personnes atteintes de cancer en France métropolitaine, 1989-2013. Partie 1 Tumeurs solides

Tendances de la survie nette sur l ensemble de la période (1989-2010) Sur l ensemble de la période, la survie observée et la survie nette à 10 ans étaient respectivement de 29 % et 36 % (tableau 5). Après standardisation, la survie nette à 10 ans était de 37 % (tableau 6). Tendances globales La survie nette à 1 an s améliorait au cours du temps passant de 70 % pour les cas diagnostiqués en 1989-1993 à 76 % pour les cas diagnostiqués en 2005-2010 (tableau 5). Après standardisation, les chiffres correspondants étaient de 70 % et 78 % (tableau 6). La survie nette à 5 ans s améliorait elle aussi passant de 44 % pour les cas diagnostiqués en 1989-1993 à 53 % pour les cas diagnostiqués en 2005-2010 (tableau 5). Après standardisation, les chiffres correspondants étaient de 44 % et 55 % (tableau 6). La survie nette à 10 ans restait stable : elle était de 34 % pour les cas diagnostiqués en 1989-1993 et de 33 % pour les cas diagnostiqués en 1999-2004 (tableau 5). Après standardisation, les chiffres correspondants étaient de 34 % et 35 % (tableau 6). Tendances selon l âge On n observait pas de tendances significativement différentes selon les classes d âge (tableau 7). Survie à 15 ans chez les personnes âgées de moins de 75 ans La survie nette à 15 ans, pour les cas diagnostiqués en 1989-1998, variait entre 45 % et 33 % selon l âge (tableau 8). Commentaires Les cancers de l intestin grêle représentent un groupe hétérogène de tumeurs. Ils sont souvent découverts à un stade avancé car ils sont révélés par des signes peu spécifiques entraînant ainsi un retard diagnostique. Leur pronostic varie de manière importante avec le type histologique. L incidence des tumeurs d origine épithéliale, dont l adénocarcinome est le type principal, est croissante. Selon l étude RARECARE menée entre 1995 et 2002, le nombre de nouveaux cas diagnostiqués chaque année en Europe était estimé à 3 595. La survie relative à 5 ans des cancers d origine épithéliale varie entre 33 % en Europe continentale et en Europe du sud, et 20 % en Europe de l est [2]. Après résection chirurgicale, le facteur pronostique principal est l envahissement ganglionnaire. La chimiothérapie adjuvante semble apporter un bénéfice en termes de survie bien que cela ne soit pas formellement démontré par des études randomisées. L incidence des tumeurs neuroendocrines digestives a régulièrement augmenté au cours des quatre dernières décennies à la fois en Europe et aux États-Unis. L augmentation d incidence est toutefois plus faible pour les tumeurs neuroendocrines de l intestin grêle que pour celles de l estomac ou du rectum. Dans l étude EUROCARE menée sur les cas diagnostiqués en 1985-1995, la survie relative à 5 ans variait entre 55 % (Europe de l Est) et 65 % (Europe continentale) [3]. Les autres types histologiques sont plus rares et correspondent aux lymphomes et aux sarcomes, bien que dans cette catégorie, l incidence des tumeurs stromales d individualisation plus récente ait été sous estimée. Il est difficile d interpréter les variations temporelles du pronostic des cancers de l intestin grêle du fait de leur hétérogénéité. Il est possible que les variations de survie puissent s expliquer par des différences de proportion de stades avancés au moment du diagnostic ou par des différences de proportions de chacun des types histologiques. [2] Faivre J, Trama A, De Angelis R, Elferink M, Siesling S, Audisio R, et al. Incidence, prevalence and survival of patients with rare epithelial digestive cancers diagnosed in Europe in 1995-2002. Eur J Cancer 2012;48:1417-24. [3] Lepage C, Ciccolallo L, De Angelis R, Bouvier AM, Faivre J, Gatta G. European disparities in malignant digestive endocrine tumours survival. Int J Cancer 2010;126:2928-34. Survie des personnes atteintes de cancer en France métropolitaine, 1989-2013. Partie 1 Tumeurs solides / p. 91

SURVIE À 1, 3 ET 5 ANS DES PERSONNES DIAGNOSTIQUÉES ENTRE 2005 ET 2010 (TOUS REGISTRES) I Tableau 1 I Survie observée et nette (%) à 1, 3 et 5 ans selon le sexe [IC à 95 %] observée nette observée nette observée nette Homme 73 [70-76] 75 [72-79] 55 [51-59] 59 [56-64] 46 [43-50] 53 [48-57] Femme 73 [70-77] 75 [71-78] 56 [52-60] 60 [56-64] 47 [43-51] 51 [46-56] Tous 73 [71-75] 75 [73-77] 55 [53-58] 60 [57-63] 47 [44-50] 52 [49-55] I Tableau 2 I Survie nette standardisée (%) à 1, 3 et 5 ans selon le sexe [IC à 95 %] Homme 76 [73-79] 60 [57-64] 53 [49-58] Femme 78 [75-81] 64 [60-68] 56 [52-61] Tous 77 [75-79] 62 [59-65] 54 [51-58] I Tableau 3 I Survie observée et nette (%) à 1, 3 et 5 ans selon l âge [IC à 95 %] observée nette observée nette observée nette [15;55[ 92 [88-95] 92 [88-96] 76 [70-82] 77 [71-83] 69 [63-76] 70 [64-77] [55;65[ 84 [80-88] 85 [81-89] 69 [64-74] 71 [66-77] 61 [55-67] 64 [58-71] [65;75[ 75 [71-80] 76 [72-81] 61 [55-66] 64 [58-69] 52 [47-58] 57 [51-64] [75;++[ 58 [53-62] 61 [57-66] 35 [32-40] 43 [38-48] 25 [21-29] 33 [28-40] Tous 73 [71-75] 75 [73-77] 55 [53-58] 60 [57-63] 47 [44-50] 52 [49-55] I Tableau 4 I Survie nette (%) à 1, 3 et 5 ans selon l âge, chez l homme et chez la femme [IC à 95 %] Homme Femme Homme Femme Homme Femme [15;55[ 91 [86-96] 93 [88-99] 71[63-80] 84 [77-92] 64 [56-74] 79 [70-89] [55;65[ 83 [78-89] 87 [81-93] 69 [62-77] 74 [67-82] 62 [54-71] 68 [59-77] [65;75[ 75 [69-81] 78 [72-86] 62 [55-69] 66 [58-75] 56 [48-65] 58 [50-68] [75;++[ 62 [55-69] 60 [54-67] 45 [38-53] 41 [35-49] 37 [29-47] 30 [23-39] Tous 75 [72-79] 75 [71-78] 59 [56-64] 60 [56-64] 53 [48-57] 51 [46-56] p. 92 / Survie des personnes atteintes de cancer en France métropolitaine, 1989-2013. Partie 1 Tumeurs solides

I Figure 1 I Survie nette selon l âge en fonction du temps depuis le diagnostic I Figure 2 I Taux de mortalité en excès en fonction du temps depuis le diagnostic, tous âges et par classe d âge Le taux est exprimé en nombre de décès pour une personne-année. Pour une interprétation correcte de ces figures, il est impératif de se référer au paragraphe «Point particulier : les figures des taux de mortalité en excès» du chapitre «Présentation des résultats et guide de lecture» (p. 28-29). Survie des personnes atteintes de cancer en France métropolitaine, 1989-2013. Partie 1 Tumeurs solides / p. 93

TENDANCES DE LA SURVIE À 1, 5 ET 10 ANS POUR LES PERSONNES DIAGNOSTIQUÉES ENTRE 1989 ET 2010 (RESTRICTION AUX REGISTRES COUVRANT L ENSEMBLE DE LA PÉRIODE 1989-2010) I Tableau 5 I Survie observée et nette (%) à 1, 5 et 10 ans par période de diagnostic [IC à 95 %] observée nette observée nette observée nette 1989-1993 68 [63-74] 70 [65-76] 38 [33-44] 44 [38-52] 27 [22-33] 34 [27-43] 1994-1998 61 [57-66] 64 [59-69] 36 [31-41] 40 [35-46] 26 [22-31] 32 [27-38] 1999-2004 70 [66-74] 72 [68-76] 41 [38-46] 47 [43-52] 26 [23-30] 33 [28-40] 2005-2010 75 [71-78] 76 [73-80] 48 [44-52] 53 [48-58] ND ND Toutes périodes 70 [68-72] 72 [70-74] 42 [40-44] 47 [45-50] 29 [26-31] 36 [32-39] ND : Non disponible. I Tableau 6 I Survie nette standardisée (%) à 1, 5 et 10 ans selon le sexe par période de diagnostic [IC à 95 %] Tous sexes 1989-1993 70 [65-76] 44 [38-51] 34 [27-41] 1994-1998 64 [59-69] 40 [36-46] 33 [28-39] 1999-2004 74 [70-77] 48 [44-53] 35 [30-41] 2005-2010 78 [75-81] 55 [51-59] ND Toutes périodes 73 [71-75] 48 [46-51] 37 [34-40] ND : Non disponible. Non présenté par sexe du fait d effectifs trop faibles pour la standardisation. I Tableau 7 I Survie nette (%) à 1, 5 et 10 ans selon l âge par période de diagnostic [IC à 95 %] Âge [15;55[ 1989-1993 83 [74-94] 63 [51-78] 50 [38-66] 1994-1998 76 [67-86] 58 [48-71] 54 [43-67] 1999-2004 82 [74-90] 52 [43-63] 46 [36-57] 2005-2010 91 [86-97] 70 [61-80] ND Toutes périodes 84 [80-88] 61 [56-66] 53 [47-60] Âge [55;65[ 1989-1993 73 [63-84] 53 [42-66] 48 [37-63] 1994-1998 70 [61-81] 42 [33-55] 39 [29-52] 1999-2004 84 [76-92] 58 [48-69] 43 [33-56] 2005-2010 87 [82-93] 70 [62-78] ND Toutes périodes 80 [76-84] 59 [54-64] 50 [44-56] p. 94 / Survie des personnes atteintes de cancer en France métropolitaine, 1989-2013. Partie 1 Tumeurs solides

I Tableau 7 I Suite Survie nette (%) à 1, 5 et 10 ans selon l âge par période de diagnostic [IC à 95 %] Âge [65;75[ 1989-1993 81 [72-90] 37 [27-50] 30 [20-45] 1994-1998 67 [59-76] 45 [36-56] 32 [24-45] 1999-2004 78 [72-85] 50 [43-59] 34 [26-44] 2005-2010 77 [70-83] 53 [45-63] ND Toutes périodes 76 [72-79] 48 [44-53] 34 [29-40] Âge [75;++[ 1989-1993 49 [38-62] 32 [21-51] 15 [6-41] 1994-1998 48 [39-58] 22 [15-35] 14 [7-28] 1999-2004 56 [48-64] 36 [28-46] 23 [13-39] 2005-2010 63 [57-70] 35 [27-44] ND Toutes périodes 56 [52-61] 33 [28-38] 19 [13-27] ND : Non disponible. SURVIE À 1, 5, 10 ET 15 ANS DES PERSONNES DE MOINS DE 75 ANS DIAGNOSTIQUÉES ENTRE 1989 ET 1998 (RESTRICTION AUX REGISTRES COUVRANT L ENSEMBLE DE LA PÉRIODE 1989-2010) I Tableau 8 I Survie nette (%) à long terme selon l âge (âge <75 ans) [IC à 95 %] 15 ans Âge [15;55[ 1989-1998 79 [72-86] 60 [52-69] 52 [44-62] 45 [36-55] Âge [55;65[ 1989-1998 71 [65-79] 47 [40-56] 43 [35-53] 38 [30-49] Âge [65;75[ 1989-1998 73 [67-79] 42 [35-50] 31 [24-40] 33 [24-45] Survie des personnes atteintes de cancer en France métropolitaine, 1989-2013. Partie 1 Tumeurs solides / p. 95