Études épidémiologiques analytiques et biais
|
|
- Delphine Cousineau
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Master 1 «Conception, évaluation et gestion des essais thérapeutiques» Études épidémiologiques analytiques et biais Roxane Schaub Médecin de santé publique Octobre Objectifs pédagogiques Connaitre le déroulement pratique des études cas-témoin et des études de cohorte Savoir différencier une étude cas-témoin et une étude de cohorte (déroulement, organisation, avantages et inconvénients) Connaitre les différents types de biais, leurs origines, leurs conséquences et les moyens mis en œuvre pour les neutraliser 2
2 PLAN DU COURS Les biais Notion de biais Biais de sélection Biais de classement Biais de confusion Les études épidémiologiques analytiques Cohortes exposés-non exposés Études cas-témoin 3 Notion de biais Définition : erreur systématique qui fausse les résultats dans un sens donné. Attention à ne pas confondre avec : erreur aléatoire (fluctuation d échantillonnage qui débouche sur une imprécision) erreur dans une conclusion statistique (risques alpha et bêta ou manque de puissance) 3 types de biais selon leur cause Biais de sélection Biais de classement (ou de mesure, ou d information) Biais de confusion décrire un biais c est indiquer son origine son type son sens (surestimation ou sous-estimation) si possible son importance (négligeable, modéré, important) si possible 4
3 Notion de biais Précis et valide Peu précis mais valide (erreur aléatoire) Peu précis et non valide (erreur aléatoire et systématique) Précis mais non valide (erreur systématique) 5 Biais de sélection Définition : biais dans la constitution de l échantillon, qui va se retrouver non représentatif de la population cible pour des facteurs liés au problème étudié Peut survenir à différents moments et niveaux de l enquête Lors de la planification de l étude : biais de recrutement lors de la constitution de l échantillon car problème de représentativité de l échantillon Lieux (milieu hospitalier, milieu professionnel ) Mode de recrutement (bases de sondage) Biais d auto-sélection Population source non représentative de la population cible (non-pertinence des critères d inclusion ou d exclusion) Échantillon non représentatif de la population source (modalités de recrutement, perdus de vus) Lors du déroulement de l étude : perdus de vue (dans les enquêtes prospectives) Lors de l analyse des groupes : problème de comparabilité 6
4 Méthodes de contrôle des biais de sélection Contrôle lors de la planification de l étude Recrutement par tirage au sort (études observationnelles) Exemple : dans enquête cas-témoin, sélection des témoins adultes par tirage au sort sur les listes électorales Recrutement exhaustif Exemple : dans un essai clinique, inclusion systématique de tous les patients éligibles sur une période donnée Randomisation (études expérimentales) Relances afin d éviter les perdus de vue et les données manquantes 7 Méthodes de contrôle des biais de sélection Contrôle lors de l analyse des données Ajustement sur facteurs Exemple : ajustement sur les facteurs pronostiques déséquilibrés entre les groupes au début de l étude Analyse en intention de traiter (ITT) (essais cliniques) Définition : analyse de tous les sujets inclus dans leur groupe initial de randomisation Analyses de sensibilité Permettent de quantifier le biais de sélection 8
5 Biais de classement Définition : erreur systématique commise dans la définition ou la mesure de l exposition (ou facteur de risque) ou de la maladie (ou état de santé) Synonymes - biais d information - biais de mesure 9 Biais de classement Un biais de classement peut résulter de la méthode de mesure Outil : Changement de méthode diagnostique ou de mesure d exposition en cours d enquête Méthode de mesure inégale entre les groupes (surveillance + fréquente ou plus stricte) la subjectivité de l enquêteur Suggestion Question posée différemment si cas ou témoin Conscient ou pas la subjectivité de l enquêté Biais de mémorisation Refus de répondre Biais de minimisation (déni, culpabilité) Conscient ou pas 10
6 Méthodes de contrôle des biais de classement Contrôle lors de la planification de l étude Validité et fiabilité des mesures Choisir une mesure précise, exacte et reproductible Surtout si le critère est subjectif Sources d information multiples (dossier médical, médecin traitant ) Exemple : mesure de la qualité de vie à l aide d un questionnaire validé Standardisation des procédures Définition précise du facteur étudié et des critères de jugement Même procédé de recueil de mesure pour tous les sujets de l étude Évaluation / recueil des données en aveugle / en insu Enquête cas-témoin : évaluation de l'exposition en insu du statut malade / non malade Enquête de cohorte exposés non exposés : évaluation de la maladie en insu de l'exposition Essais cliniques : évaluation des critères de jugement en insu du traitement Résultat d'un examen diagnostique en insu du résultat du gold standard Formation des enquêteurs Pour une standardisation des procédures 11 Biais de confusion Définition : biais provoqué par un facteur de confusion interagissant avec le facteur de risque étudié dans l'étude du lien entre ce facteur et la maladie Un facteur F joue le rôle de facteur de confusion dans la relation entre E et M si dans la population cible si F est lié à E et à M F n est pas une conséquence de E La force de l association entre E et M est différente selon que l analyse est conduite de façon brute ou ajustée sur le facteur F (OR brut différent de OR ajusté) Exemple : le tabagisme peut être un facteur de confusion dans la relation entre la consommation d alcool et le risque de cancer du poumon 12
7 Biais de confusion Contrôle lors de la planification de l étude Restriction de la population d étude à certaines catégories Exemple : exclusion de patients atteints de bilharziose (facteur de risque connu de cancer de la vessie) dans une enquête étiologique sur le cancer de la vessie en Europe Appariement sur les facteurs de confusion de la maladie déjà connus Stratification sur le facteur de confusion au moment de la constitution des groupes : tirage au sort équilibré par strate 13 Biais de confusion Contrôle lors de l analyse des données Ajustement sur les facteurs de confusion On utilise des modèles multivariés qui donnent l'effet propre du facteur étudié indépendamment des autres co-variables entrées dans le modèle Attention: ceci nécessite d'avoir prévu dans le protocole de recueillir les facteurs de confusion potentiel Stratification 14
8 Etudes Expérimentales ou Observationnelles Intervention ou contrôle de l exposition Non Études observationnelles Oui Études expérimentales Étude descriptive Fréquence et répartition d un état de santé Enquêtes de prévalence Transversales uniques ou répétées Enquêtes d incidence (cohorte descriptive) Longitudinales Étude analytique / étiologique Recherche de facteurs de risque / facteurs pronostiques Enquête cas-témoins Rétrospective Enquête de cohorte exposés non exposés - Historique - Historico-prospective - Prospective Études d évaluation Evaluation diagnostique Essais thérapeutiques Eval. d une intervention en santé publique : Études avant/après Études ici/ailleurs Épidémiologie analytique Synonyme : étiologique Objet d étude : les causes et déterminants des maladies (ou états de santé) Cherche à mettre en évidence une association, un lien de cause à effet entre un facteur (une exposition) et une maladie (ou un état de santé) Repose sur des techniques de comparaison 2 grands types : l enquête exposé - non exposé (de cohorte) et l enquête cas témoins 16
9 Enquêtes de cohorte exposé-non exposé Cohorte en épidémiologie Ensemble d individus définis par certaines caractéristiques (géographique, d âge, de sexe, d exposition) qui vont être suivis à partir d un même moment (ex: étude EPIPAGE, cohorte d enfants prématurés nés en 1997 dans 9 régions françaises) Ce groupe d individus fait l objet d une surveillance prolongée afin de relever l apparition de facteurs de risque et/ou l apparition de signe clinique, de pathologie, de décès (EPIPAGE= devenir des enfants suivis jusqu à l âge de 10 ans) Différents types de cohortes prospective historique historico-prospective 17 Étude de cohorte exposé / non exposé prospective Exemple 1 : Lien entre radiations ionisantes et leucémie Un groupe de femmes traitées par radiothérapie pour traitement de cancers gynécologiques (E+) et un groupe sans radiothérapie (E-) Suivies chaque année pendant 10 ans pour étudier la survenue de leucémies (M) dans chaque groupe Étude de cohorte prospective Passé Présent Futur E = radiations ionisantes M = leucémies E+ E- M+ M- M+ M- 18
10 Étude de cohorte exposé / non exposé historique Exemple 2 : Étude dans la base de données de la sécurité sociale du lien entre exposition au Benfluorex (MEDIATOR ) (E) et survenue d une valvulopathie cardiaque (M) chez des patients diabétiques Étude de cohorte historique Passé Présent Futur E+ E- M+ M- M+ M- E = Benfluorex M = valvulopathie 19 Étude de cohorte exposé / non exposé historico-prospective Exemple 3 : Lien entre infection virale en début grossesse (E) et malformation (M) chez l enfant à la naissance. Interrogatoire rétrospectif des femmes au 3ème mois sur les éventuelles infections des 3 premiers mois Suivi prospectif des mères chaque mois du 4ème mois de grossesse jusqu à l accouchement et recherche de malformations chez les nouveau-nés Étude de cohorte historico-prospective Passé Présent Futur E = infection virale M = malformation E+ E- M+ M- M+ M- 20
11 Déroulement des enquêtes de cohorte exposés / non exposés Suivi Durée : en fonction du délai E/M (parfois long) La surveillance doit être identique dans les deux groupes (sinon risque de biais de classement) Perdus de vue : biais de sélection si le motif est lié au facteur étudié (ex : décès). Ils doivent être décrits et pris en compte dans l analyse. Les modifications au cours du temps de l exposition ou des méthodes diagnostiques peuvent entraîner des biais de mesure Recueil des données Standardisé Outils validés, enquêteurs formés au questionnaire de recueil Réalisé en insu (aveugle) de l état d exposition du sujet Sinon risque de biais de mesure 21 Mesures d association : Risque Relatif (RR) Ratio de risque, rapport de risque ou rapport du taux d incidence Rapport du risque de maladie chez les exposés sur le risque de maladie chez les non exposés exposé E+ non exposé E- malade M+ A C non malade M- B D RR = A/(A+B) / C/(C+D) Si RR = 1, le facteur ne constitue pas un risque Si RR > 1, le facteur constitue un risque Si RR < 1, le facteur est protecteur Attention le RR ne se calcule que dans les enquêtes de cohorte! 22
12 Biais dans les études de cohorte Recueil Exposition Recueil prospectif Facteurs de confusion Maladie Début enquête Inclusion Suivi Analyse Temps Biais de sélection si -Recrutement sans tirage au sort ou non exhaustif Biais de sélection si - Perdus de vue liés à exposition et/ou maladie Biais de classement si - Exposition subjective, non fiable, non valide, imprécise - L exposition ou sa mesure évolue - Recueil de la maladie pas en insu de l exposition - Critères diagnostiques subjectifs, imprécis, non fiables, ou évoluent (suivi long) - Suivi incomplet / pas assez long Biais de confusion si - Pas d ajustement sur facteurs de confusion 23 Avantages des études de cohorte Large éventail d investigations possible Pas ou peu de biais de mesure de l exposition (mesure précise, pas d information manquante) Données d incidences Meilleure estimation du risque (RR calculable et risque attribuable si cohorte ) 24
13 Inconvénients des études de cohorte Durée longue (plusieurs années) : biais de sélection important si beaucoup de perdus de vue! Organisation lourde Cout élevé Peu performante pour les maladies rares 25 Les études cas témoin Il s agit d une étude rétrospective Débute et se déroule après l apparition de la maladie Porte sur des informations sur l exposition recueillies à posteriori de l apparition de la maladie On comparera la fréquence de l exposition chez des malades (cas) et des non malades (témoins) 26
14 Déroulement des enquêtes cas-témoin Exposition (présente ou absente) Ε+ Ε Présence de la Maladie (chez les cas) Μ+ temps Ε+ Ε Μ Début et fin de l enquête Retour en arrière pour une reconstitution de l exposition 27 Sélection des cas et des témoins Critères d inclusion : Ensemble de critères qui définissent de façon précise les caractéristiques des sujets qui peuvent entrer dans une étude Critères de non inclusion : Ensemble des critères faisant que les sujets ne peuvent pas être inclus dans une étude (ou un essai) Critères de limitation de la sélection Attention : Ne pas confondre critère de non inclusion et critères d exclusion (critères d exclusion des participants après inclusion) 28
15 Sélection des cas Cas incidents, cas prévalents Il vaut mieux sélectionner des cas incidents Recueil rétrospectif Exposition Recueil Maladie Problèmes liés aux cas prévalents : Survie supérieure aux cas incidents biais de sélection Modification des habitudes de vie après diagnostic biais de mémorisation sur l exposition Date min recueil Début enquête Inclusion Analyse Temps Patient 1 Patient 2 Patient 3 Début enquête Inclusion Cas prévalent Cas prévalent Cas incident Temps 29 Sélection des témoins Sujets indemnes de la maladie étudiée et avec exposition représentative de celle de la population dont sont issus les cas (idéalement, ne diffèrent des cas que par la maladie et par l exposition) Sources habituelles Population générale : rechercher taux de participation fort pour éviter biais de sélection base de sélection et relances Si les cas proviennent d un registre témoins issus de la région d où proviennent les cas Sujets hospitalisés : si cas hospitalisés Éviter maladies avec facteurs de risque communs (qui comprennent le facteur d'exposition) avec ceux de la pathologie étudiée sinon biais de sélection Maladie requérant niveau technique équivalent recrutement proche 30
16 Mesures d association : Odds ratio (OR) Rapport de la cote d exposition chez les cas sur la cote d exposition chez les témoins exposés non exposés cas A C témoins B D OR = (A x D) / (B x C) Calculable dans les enquêtes de cohorte et les cas-témoin Interprétation plus difficile : l OR calculé dans une étude castémoins est assimilable à un risque relatif à condition que la prévalence de la maladie soit faible (< 10 %) : OR RR On ne connaît pas les incidences car le point de départ est le diagnostic de la maladie Pour la même raison, on ne peut pas calculer de RR 31 Sources de biais dans les études cas témoins Date min recueil Début enquête Recueil rétrospectif Inclusions Exposition Facteurs de confusion Recueil Maladie Analyse Temps Biais de classement car recueil rétrospectif (mémorisation) - Si exposition subjective, non fiable, non valide, imprécise - Si pas de standardisation du recueil - Si recueil de l exposition non en insu de la maladie Biais de sélection si - Critères diagnostiques non fiables, non valides, imprécis - Cas non représentatifs de la population des cas - Témoins non représentatifs de la population des témoins - Témoins non représentatifs (concernant l exposition) de la population d où sont issus les cas - Pas mêmes critères diagnostiques appliqués à tous les sujets Biais de confusion si - Pas d ajustement sur facteurs de confusion 32
17 Eviter les biais de sélection Définition des cas et des témoins Choisir des critères objectifs, fiables, précis pour définir le statut de cas ou de témoin S assurer de la représentatitivité Des cas sélectionnés par rapport aux cas généraux Des témoins sélectionnés par rapport aux témoins généraux Des témoins par rapport aux cas (comparabilité) Eviter les biais de classement : recueil des informations L exposition est-elle définie de façon précise? Est-elle objective, reproductible, valide? Idéalement questionnaire standardisé Critères objectifs Mesures quantifiées Le biais de mémorisation est-il majeur? Les informations concernant l exposition sont-elles recueillies Selon les mêmes procédures? Même procédé de recueil, même rythme de recueil, même définition des facteurs d exposition? Si plusieurs enquêteurs, formation? questionnaire standardisé +++ pas d info si investigateurs formés En insu du statut malade ou non du sujet? Si non en insu biais de classement possible 34
18 Neutraliser les facteurs de confusion Lors de la sélection des sujets Restriction de la population d étude Ex : Sujets sans bilharziose si recherche de FR de cancer de la vessie. Appariement sur facteurs de confusion connus ou potentiels : genre, âge, catégorie socioprofessionnelle Appariement par strate Appariement individuel Étude cas témoins appariée 35 Appariement Technique permettant de sélectionner pour chaque cas un ou plusieurs témoins présentant des caractéristiques communes (d âge ou de tranche d âge, de sexe ) Pour qu un facteur soit un facteur d appariement, il faut qu il soit en relation avec la maladie (facteur de risque ou protecteur), en relation avec l exposition (mais pas sa conséquence), qu il modifie la relation maladie facteur d exposition, et que l on ne veuille pas mesurer cet effet dans l étude 36
19 Appariement Avantages Réduit les biais de confusion Permet de se focaliser sur l exposition étudiée (odds ratio plus précis) Équilibre les effectifs des cas et des témoins pour chaque classe du facteur d appariement Inconvénients Difficulté pour trouver des témoins Possible biais de sélection (représentativité?) Ne pas apparier sur plus de 4 facteurs Impossibilité d étudier le facteur d appariement par la suite 37 Neutralisation des facteurs de confusion Lors de l analyse statistique Ajustement sur les facteurs de confusion Modèle multivarié +++ Objectif : étudier association entre facteur (E exposition) et phénomène (M maladie) en prenant en compte les facteurs de confusion potentiels Analyse stratifiée (si peu de facteurs de confusion, 1 ou 2) méthode de Mantel- Haenszel Standardisation 38
20 Avantages des études cas témoins Durée courte Organisation aisée (petite taille de l échantillon, utilisation de données existantes) Peu couteuse Possibilité d étudier plusieurs facteurs de risque Utilisable pour les maladies rares 39 Inconvénients des études cas-témoin Biais de sélection ++ Pb du choix des témoins Biais de classement +++ Pb de la qualité du recueil d information à postériori (mesure, mémorisation) Biais de confusion ++ Étude d une seule maladie à la fois Le risque relatif n est pas calculable (estimation par l odds ratio) Impossibilité de calculer les taux d incidence de la maladie 40
21 Comparaison cohorte/cas témoins Type (en général) Coût Rapidité d obtention des résultats Biais Maladie Indicateur Source : LAOUENAN Cédric Cohorte prospectif Élevé Longs, peu reproductibles + - Perdus de vue multiples fréquente RR Risque relatif (IC) Cas/témoins rétrospectif Faible + Rapides Reproductibles Témoins comparables au cas : biais sélection Mémorisation (rétrospectif) mesure unique maladie rare OR Odds Ratio (IC) 41 Note : différence entre association et causalité Il faut bien distinguer deux situations : L association caractérise un lien entre deux variables Exemple : l hypertension artérielle et l hypercholestérolémie peuvent être associées chez des sujets diabétiques. Pour autant l une n est pas la cause de l autre et vice versa. Établir la causalité nécessite de qualifier le lien qui existe entre deux variables. Les critères de Hill sont un support pour établir qu un des deux facteurs est la cause de l autre. Exemple : fumer du tabac est un facteur causal du cancer bronchique. 42
22 Critères de Hill : jugement de causalité Critères internes à l étude : Séquence dans le temps : l exposition à un agent présumé causal doit précéder l effet. Force de l association : plus la force de l association est grande, moins l association est susceptible d être expliquée par des phénomènes de confusion. Spécificité de la cause et de l effet : la relation est spécifique si la cause étudiée est présente chez tous les malades ou presque, et seulement chez eux, et ce pour cette seule maladie. Relation de type effet-dose entre l exposition et la fréquence de la maladie. Cohérence interne à l étude : elle est renforcée par une prise en compte la plus complète possible des facteurs de confusion et par la minimisation des biais de classement et de sélection. 43 Critères externes à l étude : cohérence avec les connaissances scientifiques acquises relevées dans la bibliographie Constance de l association et reproductibilité dans diverses situations (périodes, régions, populations différentes) Plausibilité biologique : existence d un mécanisme d action de l exposition sur la maladie, d autant plus si ce mécanisme a été envisagé indépendamment de l enquête. Cohérence avec les connaissances générales et les hypothèses qui ont conduit à la mise en œuvre de l enquête. Effet de l intervention : la diminution de l exposition entraîne une baisse de l incidence. 44
23 Quelques exercices pour fixer les notions principales 45 Exercice 1 Pour étudier l association entre l exposition aux champs électromagnétiques et la survenue de tumeurs cérébrales chez l adulte, une étude multicentrique a été menée. De 1994 à 1998, 410 cas de gliomes, 178 cas de méningiome, 90 cas de neurinome et 686 sujets indemnes de tumeur ont répondu à un auto questionnaire sur l utilisation d appareils électriques ménagers. Des données concernant les antécédents médicaux, l histoire professionnelle, l utilisation de téléphone portable et les autres facteurs de risque connus de tumeur cérébrale ont aussi été recueillies. 46
24 Que signifie multicentrique? De quel type d étude s agit-il? A quel type de biais peut-on s attendre? Comment peut on choisir les patients indemnes de façon à minimiser les biais? Les patients ont été recrutés dans différents centres, ici Boston, Phénix et Pittsburgh Étude cas témoins Biais de sélection des groupes : biais de recrutement, d auto sélection, de non réponse Biais de classement : biais de mémorisation concernant l exposition Biais de confusion? En appariant les témoins aux cas (par âge, par sexe ), de façon à diminuer les biais de confusion. 47 Exercice 2 Une étude a été réalisée dans l objectif d estimer l incidence des ré hospitalisations des personnes âgées et d identifier les facteurs de risque de ré hospitalisation. Pour cela, tous les patients (n=335) âgés de 75 ans et plus sortant entre le 1er mai 2001 et le 1er novembre 2001 de 2 services de gériatrie de Clermont-Ferrand pour retourner à leur domicile ont été inclus dans l étude. Un mois après la sortie, les sujets ou à défaut leur famille ont été contactés par un enquêteur afin de savoir s ils avaient été ré hospitalisés ou s ils étaient décédés au cours de la période de 1 mois écoulée depuis leur sortie de l hôpital. 48
25 De quel type d étude s agit il? Quels sont les avantages et les inconvénients de cette étude? Étude de cohorte prospective exposé non exposé Avantages : pas de biais de mesure de l exposition, pas d information manquante sur l exposition, calcul du RR Inconvénients : perdus de vue 49 Exercice 3 Pour étudier l association entre le délai préopératoire d une opération pour fracture de hanche (délai entre la fracture et l opération) et le risque de décès à 6 mois après l opération, on a repris en 1995 les dossiers hospitaliers de toutes les personnes âgées de 65 ans et plus, nées dans la ville de Québec, admises dans deux centres hospitaliers de la ville de Québec pour fracture de hanche entre le 1er avril 1987 et le 31 mars 1989 et opérés pour cette fracture. Les informations suivantes ont été recueillies dans les dossiers des patients : type de fracture et délai préopératoire. Les décès survenus pendant les 6 mois postopératoires ont été identifiés en consultant le registre des décès du Québec. 50
26 De quel type d étude s agit il? Quelle est l exposition étudiée? Quelle est la maladie étudiée? Étude de cohorte rétrospective : l exposition et la survenue de la maladie sont recueillies de manière rétrospective. L exposition étudiée est le délai préopératoire d une opération pour fracture de hanche. La maladie étudiée est le décès survenant dans les 6 premiers mois postopératoires. 51 Exercice 4 Pour étudier l association entre exposition aux pesticides et la survenue de cancer du sein, femmes d agriculteurs de l Iowa et de Caroline du nord sans antécédent de cancer ont été recrutées entre 1994 et Les informations sur l état de santé des sujets et l exposition aux pesticides tout au long de la vie ont été recueillies à l inclusion à l aide d auto questionnaires. En 2000, 309 cas incidents de cancer du sein ont été identifiés à l aide de registres de population. 52
27 De quel type d étude s agit il? Etude de cohorte historico-prospective : l exposition est recueillie de manière rétrospective, la survenue de la maladie est recueillie de manière prospective. 53
METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES
Enseignement du Deuxième Cycle des Etudes Médicales Faculté de Médecine de Toulouse Purpan et Toulouse Rangueil Module I «Apprentissage de l exercice médical» Coordonnateurs Pr Alain Grand Pr Daniel Rougé
Plus en détailDocteur José LABARERE
UE7 - Santé Société Humanité Risques sanitaires Chapitre 3 : Epidémiologie étiologique Docteur José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.
Plus en détailItem 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve
Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes
Plus en détailCancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes
Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données
Plus en détailSurveillance épidémiologique de la mortalité et investigation d agrégats spatio-temporels en entreprise PRINCIPES GÉNÉRAUX ET DONNÉES NÉCESSAIRES
Surveillance épidémiologique de la mortalité et investigation d agrégats spatio-temporels en entreprise PRINCIPES GÉNÉRAUX ET DONNÉES NÉCESSAIRES et investigation d agrégats spatio-temporels en entreprise
Plus en détailPrincipe d un test statistique
Biostatistiques Principe d un test statistique Professeur Jean-Luc BOSSON PCEM2 - Année universitaire 2012/2013 Faculté de Médecine de Grenoble (UJF) - Tous droits réservés. Objectifs pédagogiques Comprendre
Plus en détailadmission aux urgences
Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission
Plus en détailMÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ
MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ GUIDE DE FORMATION AUX MÉTHODES DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE D E U X I È M E É D I T I O N ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ Bureau régional du
Plus en détailLa survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation
La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation PAR Alireza MOGHADDAM TUTEUR : Guy HÉDELIN Laboratoire d Épidémiologie et de Santé publique, EA 80 Faculté de Médecine de Strasbourg
Plus en détailChapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE
UE4 : Biostatistiques Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Introduction
Plus en détailLIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86
LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT
Plus en détailObjectifs pédagogiques Lecture critique d article
Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire
Plus en détailGUIDE DE LECTURE CRITIQUE D'UN ARTICLE MEDICAL ORIGINAL (LCA)
GUIDE DE LECTURE CRITIQUE D'UN ARTICLE MEDICAL ORIGINAL (LCA) Coordinateurs : B. GOICHOT et N. MEYER Faculté de Médecine de Strasbourg Septembre 2011 PLAN L épreuve de lecture critique d article original
Plus en détailprise en charge paramédicale dans une unité de soins
Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en
Plus en détailLECTURE CRITIQUE 1 ER PAS
1 LECTURE CRITIQUE D UN ARTICLE SCIENTIFIQUE 1 ER PAS FORUM PCI 20,05,14 MJ Thévenin / Inf. EPIAS/ SMPH BUTS ET ORGANISATION DE LA PRÉSENTATION Utiliser une grille de lecture critique d un article Comprendre
Plus en détailadmission directe du patient en UNV ou en USINV
Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission
Plus en détailL axe 5 du Cancéropole Nord Ouest
L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société
Plus en détailSUIVI MÉDICAL DU DIABÈTE CHEZ LES ASSURÉS DE LA MGEN
SUIVI MÉDICAL DU DIABÈTE CHEZ LES ASSURÉS DE LA MGEN K. Cosker, C. Sevilla-Dedieu, F. Gilbert, P. Lapie-Legouis, R. Cecchi-Tenerini Fondation d entreprise MGEN pour la santé publique 1 Contexte Les différents
Plus en détailTests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique»
Tests de comparaison de moyennes Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique» Test de Z ou de l écart réduit Le test de Z : comparer des paramètres en testant leurs différences
Plus en détailPROGRAMME (Susceptible de modifications)
Page 1 sur 8 PROGRAMME (Susceptible de modifications) Partie 1 : Méthodes des revues systématiques Mercredi 29 mai 2013 Introduction, présentation du cours et des participants Rappel des principes et des
Plus en détailprise en charge médicale dans une unité de soins
Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en
Plus en détail23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement
23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23.1. Critères de jugement binaires Plusieurs mesures (indices) sont utilisables pour quantifier l effet traitement lors de l utilisation d
Plus en détailÉTAT DES LIEUX. Niveau de preuve et gradation des recommandations de bonne pratique
ÉTAT DES LIEUX Niveau de preuve et gradation des recommandations de bonne pratique Avril 2013 Les recommandations et leur synthèse sont téléchargeables sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service
Plus en détailCohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement
TITRE DU CONSORTIUM : Cohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement RESPONSABLES : Alexis Descatha, UMS 011, Villejuif ; Yves Roquelaure, LEEST, Angers ; Bradley Evanoff,
Plus en détailI - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE
I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais
Plus en détailÉvaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement
Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement DIU HTA François Gueyffier Service de pharmacologie clinique UMR CNRS 5558 CIC 201, LYON francois.gueyffier@chu-lyon.fr
Plus en détailSOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5
SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 2.1. ETUDES REALISEES PAR LES SERVICES DES CAISSES D ASSURANCE MALADIE 5 2.2. ANALYSE DE LA LITTERATURE 5 2.3. ANALYSE DES VENTES 6 2.4. COMPARAISONS
Plus en détailSupplément du BDK 24 : Aide à la recherche bibliographique
Supplément du BDK 24 : Aide à la recherche bibliographique 1- Introduction 2- Les différentes études 3- Les bases de données 4- Comment chercher un article 5- Lecture critique d article Rédaction : Antoine
Plus en détailLes conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012
Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012 Faire avancer la sûreté nucléaire Jean-René Jourdain Paris, 28 février 2012 Comment évaluer les conséquences
Plus en détailSéminaire du Pôle Santé
1 Séminaire du Pôle Santé Les télésoins à domicile au Québec représentent-ils une solution économiquement viable? Guy Paré, Ph.D., MSRC Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en technologies de
Plus en détailSurveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône
Santé travail Maladies chroniques et traumatismes Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Étude du syndrome du canal carpien opéré 2008-2009 Septembre 2011 F. Sillam 1,
Plus en détailProjet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer
DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de
Plus en détailDocument d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité
Document d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité Février 2013 1 Liste de contrôle des essais de non-infériorité N o Liste de contrôle (les clients peuvent se servir de cette
Plus en détailSURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE DES TMS EN ENTREPRISES : LES RESULTATS DU SUIVI A TROIS ANS DE LA COHORTE COSALI
SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE DES TMS EN ENTREPRISES : LES RESULTATS DU SUIVI A TROIS ANS DE LA COHORTE COSALI Elise CHIRON 1, Yves ROQUELAURE 1, Catherine HA 2, Annie TOURANCHET 3, Annette LECLERC 4, Marcel
Plus en détailAPS résumé partie III
1 APS résumé partie III Les outils d évaluation de l activité physique Le but est de quantifier/ évaluer les activités physiques habituelles (non-structurées).on a plusieurs méthodes : - Indirectes (subjectives)
Plus en détailConstruction de bases biométriques pour l assurance dépendance. SCOR inform - Novembre 2012
Construction de bases biométriques pour l assurance dépendance SCOR inform - Novembre 2012 Construction de bases biométriques pour l assurance dépendance Auteur Laure de Montesquieu Responsable Centre
Plus en détailLa recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux
La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux Marc Beaumont, kinésithérapeute - 5ème journée inter régionale GIRCI - Tours, 3 juin 2015 Qu est ce que la recherche clinique? «une
Plus en détailRecommandations pour le troisième Plan Cancer
RAPPORT À LA MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ ET À LA MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE Recommandations pour le troisième Plan Cancer PROFESSEUR JEAN-PAUL VERNANT JUILLET
Plus en détailFondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre
Fondation PremUp Mieux naître pour mieux vivre Une fondation de coopération scientifique initiée par les pouvoirs publics en 2007 6 membres fondateurs : L Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, l Inserm,
Plus en détailEVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines
EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet
Plus en détailRecherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines
18. Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines KARILA LAURENT - APPRENTISSAGE DE L EXERCICE MÉDICAL + Objectifs
Plus en détailN o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20
RÉVISION DE SURPRIME Nom : Prénom : Date de naissance : - - Année Mois Jour N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à
Plus en détailAssurances vie et accident facultatives sur mesure
Assurances vie et accident facultatives sur mesure Programme de prélèvement bancaire Police collective 21000-21999 et 78001 Offerte par l Association des hôpitaux de l Ontario Cette assurance est émise
Plus en détailEvaluation générale de la qualité des données par âge et sexe
Analyse démographique pour la prise des décisions. Tendances, et inégalités de mortalité et de fécondité en Afrique francophone : les outils en ligne de l UNFPA / UIESP pour l'estimation démographique.
Plus en détailASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE
ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE Instructions Merci : de répondre complètement à toutes les questions, d écrire lisiblement, de signer et dater
Plus en détailStatistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon
Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Bernard Fortin Mars 2014 Source: Comité consultatif de la Société canadienne du cancer : Statistiques canadiennes sur le cancer 2013. Toronto
Plus en détail{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014
Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA
Plus en détailLe niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france
Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france Jean-Paul Guthmann, Pierre Chauvin, Yann Le Strat, Marion Soler,
Plus en détailL obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon
L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît
Plus en détailCONSTRUIRE UNE QUESTION ET ELABORER UN QUESTIONNAIRE?
Déchets : outils et exemples pour agir Fiche méthode n 3 www.optigede.ademe.fr CONSTRUIRE UNE ET ELABORER UN NAIRE? Origine et objectif de la fiche : Les retours d expérience des collectivités locales
Plus en détailEtude Elfe, Le de de e v nir de 20 000 en a f n a t n s
Etude Elfe, Le devenir de 20 000 enfants Le projet ELFE I Quelques informations sur le projet ELFE Objectifs scientifiques Echantillon des enfants ELFE Outils de communication Perspectives du déroulement
Plus en détailLa nouvelle planification de l échantillonnage
La nouvelle planification de l échantillonnage Pierre-Arnaud Pendoli Division Sondages Plan de la présentation Rappel sur le Recensement de la population (RP) en continu Description de la base de sondage
Plus en détailDéveloppement de systèmes de surveillance en entreprise à l Institut de Veille Sanitaire
Développement de systèmes de surveillance en entreprise à l Institut de Veille Sanitaire JL Marchand E Imbernon M Goldberg (Département Santé Travail) Présentation / rappels Département Santé Travail de
Plus en détailFiche qualité relative à l enquête Santé et Itinéraire Professionnel 2010 (SIP) Carte d identité de l enquête
Fiche qualité relative à Santé et Itinéraire Professionnel 2010 (SIP) Nom Années de Périodicité Panel (suivi d échantillon) Services concepteurs Service réalisant Sujets principaux traités dans Carte d
Plus en détailGTSS GLOBAL TOBACCO SURVEILLANCE SYSTEM
GTSS GLOBAL TOBACCO SURVEILLANCE SYSTEM Questions sur le tabagisme à utiliser dans les enquêtes Sous-ensemble de questions essentielles tirées de l enquête mondiale sur le tabagisme chez les adultes (GATS)
Plus en détailPourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé.
Si plus des trois quarts des personnes se disent gênées par la fumée des autres, les risques liés au tabagisme passif restent largement sous-estimés : les non-fumeurs sont seulement 15 % à craindre, pour
Plus en détailTABLE DES MATIÈRES. PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats. Pierre Dagnelie
PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats Pierre Dagnelie TABLE DES MATIÈRES 2012 Presses agronomiques de Gembloux pressesagro.gembloux@ulg.ac.be www.pressesagro.be
Plus en détailDemande de règlement d invalidité de longue durée
Régime d assurance pour les cadres de gestion de la Fonction publique Demande de règlement d invalidité de longue durée Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. Police collective n
Plus en détailExposé n 5: Bases IMS, Thalès Quel apport pour la sécurité d emploi des médicaments?
5 avril 2011 «Pharmaco-épidémiologie» Exposé n 5: Bases IMS, Thalès Quel apport pour la sécurité d emploi des médicaments? Dr Philippe Tcheng Vice-Président Affaires Publiques et Gouvernementales France
Plus en détailvie 50+ Une solution avantageuse et abordable
assurance vie 50+ Une solution avantageuse et abordable Si vous pensez qu il est trop tard pour souscrire une assurance vie, lisez ceci Ce n est pas parce que vous avez plus de 50 ans qu il est trop tard
Plus en détailTélé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :
Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé
Plus en détailChapitre 3 : INFERENCE
Chapitre 3 : INFERENCE 3.1 L ÉCHANTILLONNAGE 3.1.1 Introduction 3.1.2 L échantillonnage aléatoire 3.1.3 Estimation ponctuelle 3.1.4 Distributions d échantillonnage 3.1.5 Intervalles de probabilité L échantillonnage
Plus en détailCentre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37
Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37 Les CAP français en 2009 Réponse téléphonique Toxicovigilance Flesch Françoise QU EST CE QU UN CENTRE ANTIPOISON Art D.711-9-1 1 (Décret
Plus en détailPrécarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne
O B S E R V A T O I R E R E G I O N A L D E L A S A N T E D E M I D I - P Y R E N E E S Précarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne Novembre 2007 SYSTEME
Plus en détailBIG DATA : PASSER D UNE ANALYSE DE CORRÉLATION
BIG DATA : PASSER D UNE ANALYSE DE CORRÉLATION À UNE INTERPRÉTATION CAUSALE Arthur Charpentier Professeur d actuariat à l Université du Québec, Montréal Amadou Diogo Barry Chercheur à l Institut de santé
Plus en détailObservatoire Valaisan de la Santé
Observatoire Valaisan de la Santé 02 Sommaire Un Observatoire de la santé pour décider 03 - Un outil indispensable pour piloter le système de santé 03 Une création par étapes 04 Organisation et Mission
Plus en détailASSURANCES. Revue de la littérature
ASSURANCES Revue de la littérature Il n existe actuellement pas d étude spécifique française sur l impact problématique du cancer au niveau des assurances pour les adolescents et jeunes adultes (AJA, 15/24
Plus en détailValeur ajoutée relative basée sur les comparaisons indirectes Giens 2008, TR 5
Valeur ajoutée relative basée sur les comparaisons indirectes Giens 2008, TR 5 Claire Le Jeunne Bertrand Xerri Cécile Rey-Coquais Jean-Michel Joubert Jean Delonca Martine Pigeon Michel Lièvre Patricia
Plus en détailProgramme d assurance-invalidité de courte durée
Programme d assurance-invalidité de courte durée Votre trousse de six pages Aperçu Le Programme d assurance-invalidité de courte durée (PAICD) assure un traitement uniforme pour tous les employés lorsqu
Plus en détailLE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE.
LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. Synthèse des travaux réalisés 1. Problématique La question D7 du plan d exécution du Programme National de Recherches
Plus en détailEvaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés
Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés Evaluations de la survie sans progression et du contrôle locoregional comme critère de substitution
Plus en détailInterprétation des résultats d études observationnelles
Interprétation des résultats d études observationnelles DESC Pathologie Infectieuse et Tropicale Module Épidémiologie, Prévention (hors vaccinologie) Sarah Tubiana 17/04/2014 CIC, hôpital Bichat Claude
Plus en détailObjectifs et Modalités. Présentation : Dr M. Hours, INRETS
Objectifs et Modalités Présentation : Dr M. Hours, INRETS Objectifs du projet Identifier les facteurs pronostiques de handicap et/ou de mauvaise réinsertion des victimes d accidents de la circulation Sous-
Plus en détailArthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes
Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault
Plus en détailDr Marie-Pierre CRESTA. Agence de la biomédecine SRA Sud-Est/Océan Indien. Juin 2014
Dr Marie-Pierre CRESTA Agence de la biomédecine SRA Sud-Est/Océan Indien Juin 2014 Que savoir en tant que citoyen? Les LBE La greffe, ça marche Que savoir en tant que professionnel? Pénurie, contexte épidémiologique
Plus en détailObjet : Radiofréquences émises par les compteurs intelligents : position des directeurs régionaux de santé publique du Québec
Le 5 décembre 2013 Objet : Radiofréquences émises par les compteurs intelligents : position des directeurs régionaux de santé publique du Québec Vous retrouverez ci-dessous la position des directeurs régionaux
Plus en détailDemande de règlement au titre de l assurance invalidité hypothécaire Assurance-crédit Contrat n o 51007
Demande de règlement au titre de l assurance invalidité hypothécaire Assurance-crédit Contrat n o 51007 Représentant de BMO Banque de Montréal Prénom Nom de famille Timbre de la succursale domiciliataire
Plus en détailDon d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper
Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale
Plus en détailOUVERTURE ET MISE EN PLACE
OUVERTURE ET MISE EN PLACE Estelle Marcault 20/01/2012 URC PARIS NORD 1 Ouverture et mise en place Trois types de visites/ réunions peuvent avoir lieu : Visite de sélection Réunion investigateur Visite
Plus en détailRNV3P Recherche de pathologies émergentes
EPSP Ecole Doctorale Ingénierie Santé Cognition Environnement RNV3P Recherche de pathologies émergentes V Bonneterre, L Faisandier, DJ Bicout, R De Gaudemaris pour les membres du RNV3P Laboratoire Environnement
Plus en détailEvidence-based medicine en français
Evidence-based medicine en français MÉDECINE FACTUELLE (Office de la langue française) Médecine fondée sur des faits démontrés Médecine fondée sur des preuves Médecine fondée sur des données probantes
Plus en détailConférence de Presse 11/09/2013. «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg»
Conférence de Presse 11/09/2013 «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg» La Santé Périnatale au Luxembourg Etat des lieux Présentation de deux rapports : Surveillance de la Santé
Plus en détail1. Les types d enquêtes
La conduite d une enquête par questionnaire La conception d un questionnaire ne doit pas être réalisée de façon hasardeuse. Elle suit une méthodologie stricte qui permet d atteindre des résultats utilisables
Plus en détailCE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT
CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT Sommaire Comment se fait la recherche sur un nouveau médicament? (page 1) A quoi sert la recherche sur un nouveau médicament? (page
Plus en détailLecture critique d article. Bio statistiques. Dr MARC CUGGIA MCU-PH Laboratoire d informatique médicale EA-3888
Lecture critique d article Rappels Bio statistiques Dr MARC CUGGIA MCU-PH Laboratoire d informatique médicale EA-3888 Plan du cours Rappels fondamentaux Statistiques descriptives Notions de tests statistiques
Plus en détailPlan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or
Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence
Plus en détailPREUVE D ASSURABILITÉ DESCRIPTION DE LA PROTECTION
PREUVE D ASSURABILITÉ DESCRIPTION DE LA PROTECTION La présente demande d assurance comprend deux formulaires : Preuve d assurabilité Description de la protection et Questionnaire relatif aux renseignements
Plus en détailStructure typique d un protocole de recherche. Préparé par Johanne Desrosiers dans le cadre d une formation au réseau FORMSAV
Structure typique d un protocole de recherche Préparé par Johanne Desrosiers dans le cadre d une formation au réseau FORMSAV Introduction Planification et développement d une proposition de recherche Étape
Plus en détailPartie 1. Principes. Karmela Krleža-Jerić, An-Wen Chan, Kay Dickersin, Ida Sim, Jeremy Grimshaw, Christian Gluud, for the Ottawa GroupT 1
Déclaration d Ottawa sur l enregistrement des essais d interventions de santé: Proposition pour l enregistrement international d informations relatives au protocole et de résultats des essais réalisés
Plus en détailmédicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.
DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) interroge ses membres sur plusieurs aspects touchant leur pratique professionnelle à l aide de sondages, de groupes de
Plus en détailLe dépistage du cancer du sein par mammographie dans la population générale
Le dépistage du cancer du sein par mammographie dans la population générale Mars 1999 Étude d évaluation technologique Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés
Plus en détailRévision des descriptions génériques Comment monter un dossier?
DISPOSITIFS MEDICAUX Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier? Guide pour le dossier déposé par les fabricants/distributeurs Adopté en séance de la CEPP* le 13 juillet 2005 *CEPP
Plus en détailÉtude des nouveaux cas de maladies professionnelles pulmonaires reliées à l exposition à l amiante au Québec : 1988-2003
Étude des nouveaux cas de maladies professionnelles pulmonaires reliées à l exposition à l amiante au Québec : 1988-2003 INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Étude des nouveaux cas de maladies
Plus en détailL impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU
L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU Michèle WOLF, MCU-PH, Direction de la qualité, de la coordination des risques et des relations avec les usagers,
Plus en détaild évaluation Objectifs Processus d élaboration
Présentation du Programme pancanadien d évaluation Le Programme pancanadien d évaluation (PPCE) représente le plus récent engagement du Conseil des ministres de l Éducation du Canada (CMEC) pour renseigner
Plus en détailgalités s sociales de cancer chez les travailleurs
Inégalit galités s sociales de cancer chez les travailleurs Annie Thébaud baud-mony INSERM/GISCOP93, Université Paris13 Rencontres francophones internationales sur les inégalit galités s sociales et de
Plus en détailLA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat
JFR 2007 LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat Xavier Heymans Avocat à la Cour de Bordeaux www.heymans-avocat.com INTRODUCTION Rejet de la fatalité Socialisation du risque Responsabilisation
Plus en détailA. Protocole de recherche (ainsi que l abrégé en langue française)
Commission d'éthique cantonale (VD) de la recherche sur l'être humain Av. de Chailly, 23, 1012 Lausanne Courriel : secretariat.cer@vd.ch 5.12.2013/mz Recommandations pour la soumission d un dossier Tous
Plus en détailÉvaluations aléatoires : Comment tirer au sort?
Évaluations aléatoires : Comment tirer au sort? William Parienté Université Catholique de Louvain J-PAL Europe povertyactionlab.org Plan de la semaine 1. Pourquoi évaluer? 2. Comment mesurer l impact?
Plus en détailLa prise en charge de votre artérite des membres inférieurs
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre
Plus en détail