ENBRIDGE INC. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 31 décembre 2013



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ENBRIDGE INC. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 31 décembre 2013

RAPPORT DE LA DIRECTION Aux actionnaires d Enbridge Inc. Information financière La direction d Enbridge Inc. (la «société») est responsable des états financiers consolidés ci-joints. Les états financiers consolidés ont été dressés selon les principes comptables généralement reconnus des États-Unis (les «PCGR des États-Unis») et ils comprennent forcément des montants qui reflètent le jugement et les meilleures estimations de la direction. Le conseil d administration et ses comités sont responsables de tous les aspects de la gouvernance d entreprise. Le comité d audit, des finances et des risques du conseil («CAFRC»), composé d administrateurs qui ne sont pas liés à la société, est expressément tenu de s assurer que la direction s acquitte de ses responsabilités en matière de présentation de l information financière et de contrôle interne. Le CAFRC rencontre la direction, les auditeurs internes et les auditeurs indépendants pour passer en revue les états financiers consolidés et le contrôle interne à l égard de l information financière. Le CAFRC soumet ses conclusions à l examen du conseil d administration, qui approuve les états financiers consolidés avant leur diffusion auprès des actionnaires. Contrôle interne à l égard de l information financière La direction est également responsable d établir et de maintenir un contrôle interne adéquat à l égard de l information financière. Le contrôle interne à l égard de l information financière comprend des politiques et procédés qui visent à faciliter la préparation d information pertinente, fiable et opportune, à dresser des états financiers consolidés à des fins de présentation de l information financière conformément aux PCGR des États-Unis et à fournir une assurance raisonnable que les biens sont protégés. La direction a procédé à une appréciation de l efficacité du contrôle interne de la société à l égard de l information financière au 31 décembre 2013 en se fondant sur les critères établis dans le rapport intitulé Internal Control Integrated Framework (1992) publié par le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission. Selon cette appréciation, la direction a conclu que la société maintenait un contrôle interne efficace à l égard de l information financière en date du 31 décembre 2013. PricewaterhouseCoopers s.r.l./s.e.n.c.r.l., cabinet d auditeurs indépendants nommés par les actionnaires de la société, effectue un examen des états financiers consolidés conformément aux normes comptables généralement reconnues du Canada et aux normes du Public Company Accounting Oversight Board (États-Unis). («signé») («signé») Al Monaco J. Richard Bird Président et chef de la direction Vice-président de groupe et chef des finances Le 14 février 2014 1

Rapport de l auditeur indépendant Aux actionnaires d Enbridge Inc. Nous avons effectué des audits intégrés des états financiers consolidés de 2013 et 2012 d Enbridge Inc. et de son contrôle interne à l égard de l information financière au 31 décembre 2013 et un audit de états financiers consolidés de 2011. Nos opinions, qui s appuient sur nos audits, sont présentées ci-après. Rapport sur les états financiers consolidés Nous avons effectué l audit des états financiers consolidés ci-joints d Enbridge Inc., qui comprennent les états consolidés de la situation financière aux 31 décembre 2013 et 31 décembre 2012 et les états consolidés des résultats, du résultat global, des variations des capitaux propres et des flux de trésorerie pour chacun des trois exercices compris dans la période close le 31 décembre 2013, ainsi que les notes complémentaires, lesquelles comprennent un résumé des principales méthodes comptables et d autres informations explicatives. Responsabilité de la direction pour les états financiers consolidés La direction est responsable de la préparation et de la présentation fidèle de ces états financiers consolidés conformément aux principes comptables généralement reconnus des États-Unis d Amérique, ainsi que du contrôle interne qu elle considère comme nécessaire pour permettre la préparation d états financiers consolidés exempts d anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d erreurs. Responsabilité de l auditeur Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur les états financiers consolidés, sur la base de nos audits. Nous avons effectué nos audits selon les normes d audit généralement reconnues du Canada et les normes établies par le Public Company Accounting Oversight Board (États-Unis). Ces normes requièrent que nous planifiions et réalisions l audit de façon à obtenir l assurance raisonnable que les états financiers consolidés ne comportent pas d anomalies significatives. Les normes d audit généralement reconnues du Canada requièrent également que nous nous conformions aux règles de déontologie. Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants par sondages concernant les montants et les informations fournis dans les états financiers consolidés. Le choix des procédures relève du jugement de l auditeur, et notamment de son évaluation des risques que les états financiers consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d erreurs. Dans l évaluation de ces risques, l auditeur prend en considération le contrôle interne de la société portant sur la préparation et la présentation fidèle des états financiers consolidés afin de concevoir des procédures d audit appropriées aux circonstances. Un audit comporte également l appréciation du caractère approprié des principes et des méthodes comptables retenus et du caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l appréciation de la présentation d ensemble des états financiers consolidés. PricewaterhouseCoopers LLP/s.r.l./s.e.n.c.r.l. 111 5 Avenue SW, Suite 3100, Calgary, Alberta, Canada T2P 5L3 Tél. : +1 403 509 7500, Télec. : +1 403 781 1825, www.pwc.com/ca/fr «PwC» s entend de PricewaterhouseCoopers LLP/s.r.l./s.e.n.c.r.l., une société à responsabilité limitée de l Ontario. 2

Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus dans le cadre de nos audits sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion d audit sur les états financiers consolidés. Opinion À notre avis, les états financiers consolidés donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière d Enbridge Inc. aux 31 décembre 2013 et 31 décembre 2012, ainsi que des résultats de son exploitation et de ses flux de trésorerie pour chacun des trois exercices compris dans la période close le 31 décembre 2013, conformément aux principes comptables généralement reconnus des États-Unis d Amérique. Rapport sur le contrôle interne à l égard de l information financière Nous avons également audité le rapport sur le contrôle interne à l égard de l information financière d Enbridge Inc. au 31 décembre 2013 en nous fondant sur les critères établis dans le rapport «Internal Control Integrated Framework (1992)» publié par le Committee of Sponsoring Organizations (COSO) de la Treadway Commission. Responsabilité de la direction pour le contrôle interne à l égard de l information financière La direction de la société est responsable du maintien d un contrôle interne efficace à l égard de l information financière et de l appréciation qu elle fait de l efficacité du contrôle interne à l égard de l information financière, qui est incluse dans le Rapport de la direction sur le contrôle interne à l égard de l information financière ci-joint. Responsabilité de l auditeur Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur le contrôle interne de la société à l égard de l information financière en nous fondant sur notre audit. Notre audit du contrôle interne à l égard de l information financière a été effectué conformément aux normes établies par le Public Company Accounting Oversight Board (États-Unis). Ces normes exigent que l audit soit planifié et exécuté de manière à fournir l assurance raisonnable qu un contrôle interne efficace à l égard de l information financière était maintenu, à tous les égards importants. Un audit du contrôle interne à l égard de l information financière comprend l acquisition d une compréhension du contrôle interne à l égard de l information financière, l appréciation du risque de faiblesse importante, la mise en œuvre de tests et l évaluation de l efficacité de la conception et du fonctionnement du contrôle interne, en fonction de notre appréciation du risque, ainsi que la mise en œuvre d autres procédés que nous jugeons nécessaires dans les circonstances. Nous estimons que notre audit constitue un fondement raisonnable pour l expression de notre opinion d audit sur le contrôle interne à l égard de l information financière. 3

Définition du contrôle interne à l égard de l information financière Le contrôle interne à l égard de l information financière d une société est le processus visant à fournir une assurance raisonnable que l information financière est fiable et que les états financiers ont été établis, aux fins de la publication de l information financière, conformément aux principes comptables généralement reconnus. Le contrôle interne à l égard de l information financière d une société s entend des politiques et procédures qui : i) concernent la tenue de comptes suffisamment détaillés qui donnent une image fidèle des opérations et des cessions d actifs de la société; ii) fournissent une assurance raisonnable que les opérations sont enregistrées comme il se doit pour établir les états financiers conformément aux principes comptables généralement reconnus et que les encaissements et décaissements de la société ne sont faits qu avec l autorisation de la direction et du conseil d administration de la société; iii) fournissent une assurance raisonnable que toute acquisition, utilisation ou cession non autorisée des actifs de la société qui pourrait avoir une incidence importante sur les états financiers est soit interdite, soit détectée à temps. Limites inhérentes En raison des limites qui lui sont inhérentes, il se peut que le contrôle interne à l égard de l information financière ne permette pas de prévenir ou de détecter certaines inexactitudes. De plus, toute projection du résultat d une évaluation de son efficacité sur des périodes futures est exposée au risque que les contrôles deviennent inadéquats en raison de changements de situation ou que le niveau de respect des politiques ou des procédures diminue. Opinion À notre avis, Enbridge Inc. maintenait, à tous les égards importants, un contrôle interne efficace à l égard de l information financière au 31 décembre 2013 selon les critères établis dans le rapport «Internal Control Integrated Framework (1992)» publié par le COSO. Comptables agréés Calgary (Alberta) Canada Le 14 février 2014 4

ÉTATS CONSOLIDÉS DES RÉSULTATS Exercices clos les 31 décembre 2013 2012 2011 (en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Produits d exploitation Ventes de marchandises 26 039 18 494 20 374 Ventes liées à la distribution de gaz 2 265 1 910 1 906 Transport et autres services 4 614 4 256 4 509 32 918 24 660 26 789 Charges Coûts des marchandises 25 222 17 959 19 627 Coûts liés à la distribution de gaz 1 585 1 220 1 281 Exploitation et administration 3 014 2 739 2 259 Amortissement 1 370 1 236 1 147 Coûts environnementaux, déduction faite des recouvrements (note 29) 362 (88) (116) 31 553 23 066 24 198 1 365 1 594 2 591 Quote-part du résultat des satellites (note 12) 330 195 233 Autres produits (charges) (note 26) (135) 238 116 Charge d intérêts (note 17) (947) (841) (928) 613 1 186 2 012 Impôts sur les bénéfices (note 24) (123) (171) (523) Bénéfice des activités poursuivies 490 1 015 1 489 Activités abandonnées (note 10) Bénéfice (perte) des activités abandonnées avant impôts sur les bénéfices 6 (123) (9) (Charge) économie d impôts sur les bénéfices des activités abandonnées (2) 44 3 Bénéfice (perte) des activités abandonnées 4 (79) (6) Bénéfice avant perte extraordinaire 494 936 1 483 Perte extraordinaire, déduction faite des impôts (note 6) - - (262) Bénéfice 494 936 1 221 (Bénéfice) perte attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle et aux participations ne donnant pas le contrôle rachetables 135 (229) (407) Bénéfice attribuable à Enbridge Inc. 629 707 814 Dividendes sur les actions privilégiées (183) (105) (13) Bénéfice attribuable aux porteurs d actions ordinaires d Enbridge Inc. 446 602 801 Bénéfice attribuable aux porteurs d actions ordinaires d Enbridge Inc. Bénéfice des activités poursuivies 442 681 1 069 Bénéfice (perte) des activités abandonnées, déduction faite des impôts 4 (79) (6) Perte extraordinaire, déduction faite des impôts (note 6) - - (262) 446 602 801 Bénéfice par action ordinaire attribuable aux porteurs d actions ordinaires d Enbridge Inc. (note 20) Activités poursuivies 0,55 0,88 1,43 Activités abandonnées - (0,10) (0,01) Élément extraordinaire - - (0,35) 0,55 0,78 1,07 Bénéfice dilué par action ordinaire attribuable aux porteurs d actions ordinaires d Enbridge Inc. (note 20) Activités poursuivies 0,55 0,87 1,40 Activités abandonnées - (0,10) (0,01) Élément extraordinaire - - (0,34) 0,55 0,77 1,05 Les notes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. 5

ÉTATS CONSOLIDÉS DU RÉSULTAT GLOBAL Exercices clos les 31 décembre 2013 2012 2011 Bénéfice 494 936 1 221 Autres éléments du résultat global, déduction faite des impôts Variation des gains (pertes) non réalisés sur les couvertures de flux de trésorerie 697 (176) (582) Variation des gains (pertes) non réalisés sur les couvertures d investissement net (96) 13 (19) Autres éléments du résultat global des satellites 11 2 (17) Reclassement dans le résultat des couvertures de flux de trésorerie réalisées 72 7 14 Reclassement dans le résultat des couvertures de flux de trésorerie non réalisées 39 20 12 Reclassement dans le résultat des montants au titre de l amortissement des prestations de retraite et des avantages complémentaires de retraite 27 18 21 Gains (pertes) actuariels sur les régimes de retraite et les avantages complémentaires de retraite 114 (56) (165) Variation de l écart de conversion 710 (158) 144 Autres éléments du résultat global 1 574 (330) (592) Résultat global 2 068 606 629 Résultat global attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle et aux participations ne donnant pas le contrôle rachetables (276) (165) (327) Résultat global attribuable à Enbridge Inc. 1 792 441 302 Dividendes sur les actions privilégiées (183) (105) (13) Résultat global attribuable aux porteurs d actions ordinaires d Enbridge Inc. 1 609 336 289 Les notes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. 6

ÉTATS CONSOLIDÉS DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES Exercices clos les 31 décembre 2013 2012 2011 (en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Actions privilégiées (note 20) Solde au début de l exercice 3 707 1 056 125 Émission d actions privilégiées 1 434 2 651 931 Solde à la fin de l exercice 5 141 3 707 1 056 Actions ordinaires (note 20) Solde au début de l exercice 4 732 3 969 3 683 Émission d actions ordinaires 582 388 - Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions 361 297 229 Actions émises à l exercice d options sur actions 69 78 57 Solde à la fin de l exercice 5 744 4 732 3 969 Surplus d apport Solde au début de l exercice 522 242 131 Rémunération à base d actions 28 26 18 Options exercées (17) (17) (7) Émission d actions autodétenues (note 12) 208 236 - Gains de dilution et autres gains 5 35 100 Solde à la fin de l exercice 746 522 242 Bénéfices non répartis Solde au début de l exercice 3 173 3 643 3 729 Bénéfice attribuable à Enbridge Inc. 629 707 814 Dividendes sur les actions privilégiées (183) (105) (13) Dividendes déclarés sur les actions ordinaires (1 035) (895) (759) Dividendes versés sur la participation croisée 19 20 25 Ajustement de la valeur de rachat attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle rachetables (note 19) (53) (197) (153) Solde à la fin de l exercice 2 550 3 173 3 643 Cumul des autres éléments du résultat global (note 22) Solde au début de l exercice (1 762) (1 496) (984) Autres éléments du résultat global attribuables aux porteurs d actions ordinaires d Enbridge Inc. 1 163 (266) (512) Solde à la fin de l exercice (599) (1 762) (1 496) Participation croisée (note 12) Solde au début de l exercice (126) (187) (154) Émission d actions autodétenues 40 61 - Acquisition de satellites - - (33) Solde à la fin de l exercice (86) (126) (187) Total des capitaux propres d Enbridge Inc. 13 496 10 246 7 227 Participations ne donnant pas le contrôle (note 19) Solde au début de l exercice 3 258 3 141 2 424 Bénéfice (perte) attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle (111) 241 416 Autres éléments du résultat global attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle, déduction faite des impôts Variation des gains (pertes) non réalisés sur les couvertures de flux de trésorerie 166 (39) (84) Variation de l écart de conversion 223 (60) 66 Reclassement dans le résultat des couvertures de flux de trésorerie réalisées 4 23 (63) Reclassement dans le résultat des couvertures de flux de trésorerie non réalisées 14 13 4 407 (63) (77) Résultat global attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle 296 178 339 Distributions (468) (421) (355) Apports 922 382 735 Gains de dilution - 6 22 Acquisitions (note 7) - (25) (27) Autres 6 (3) 3 Solde à la fin de l exercice 4 014 3 258 3 141 Total des capitaux propres 17 510 13 504 10 368 Dividendes payés par action ordinaire 1,26 1,13 0,98 Les notes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. 7

.ÉTATS CONSOLIDÉS DES FLUX DE TRÉSORERIE Exercices clos les 31 décembre 2013 2012 2011 Activités d exploitation Bénéfice 494 936 1 221 (Bénéfice) perte des activités abandonnées (4) 79 6 Amortissement 1 370 1 236 1 147 Impôts sur les bénéfices reportés (note 24) 131 3 365 Variation des (gains) pertes non réalisés sur les instruments dérivés, montant net 1 262 665 (73) Excédent des distributions en trésorerie par rapport à la quote-part du bénéfice des satellites 355 439 102 Radiation d actif réglementaire (note 6) - - 262 Pertes de valeur 6 39 11 Autres (9) 109 11 Variation de l actif et du passif réglementaires (11) 44 38 Variation des passifs environnementaux, déduction faite des recouvrements (note 29) 148 (26) (118) Variation de l actif et du passif d exploitation (note 27) (409) (660) 401 Rentrées de trésorerie liées aux activités poursuivies 3 333 2 864 3 373 Rentrées (sorties) de trésorerie liées aux activités abandonnées (note 10) 8 10 (2) 3 341 2 874 3 371 Activités d investissement Nouvelles immobilisations corporelles (8 235) (5 194) (3 527) Placements à long terme (1 018) (531) (1 515) Acquisition d actifs incorporels (212) (163) (154) Acquisitions, déduction faite de la trésorerie acquise (note 7) - (340) (33) Prêts à des sociétés affiliées, montant net 8 8 7 Produit tiré de la vente de placements et d actifs nets 41 18 - Subvention gouvernementale - - 145 Variation de la trésorerie soumise à restrictions (15) (2) (2) (9 431) (6 204) (5 079) Activités de financement Variation nette de la dette bancaire et des emprunts à court terme (350) 412 224 Variation nette des billets de trésorerie et des prélèvements sur les facilités de crédit 1 562 (294) (630) Variation nette du financement du projet Southern Lights (5) (13) (62) Émissions de débentures et de billets à moyen terme 2 845 2 199 1 604 Remboursements sur les débentures et les billets à moyen terme (660) (349) (234) Remboursement de dette acquise - (160) - Apports des participations ne donnant pas le contrôle 922 448 873 Distributions aux participations ne donnant pas le contrôle (468) (421) (355) Apports des participations ne donnant pas le contrôle rachetables 92 213 210 Distributions aux participations ne donnant pas le contrôle rachetables (72) (49) (35) Émission d actions privilégiées 1 428 2 634 926 Émission d actions ordinaires 628 465 46 Dividendes sur les actions privilégiées (178) (93) (7) Dividendes sur les actions ordinaires (674) (597) (530) 5 070 4 395 2 030 Incidence de la conversion de la trésorerie et des équivalents libellés en devises 20 (12) 25 Augmentation (diminution) de la trésorerie et des équivalents (1 000) 1 053 347 Trésorerie et équivalents au début de l exercice 1 776 723 376 Trésorerie et équivalents à la fin de l exercice 776 1 776 723 Trésorerie et équivalents liés aux activités abandonnées (20) - - Trésorerie et équivalents liés aux activités poursuivies 756 1 776 723 Informations supplémentaires sur les flux de trésorerie Impôts sur les bénéfices (reçus) payés 107 267 (28) Intérêts payés 1 097 988 955 Les notes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. 8

ÉTATS CONSOLIDÉS DE LA SITUATION FINANCIÈRE 31 décembre 2013 2012 (en millions de dollars canadiens; nombre d actions en millions) Actif Actif à court terme Trésorerie et équivalents 756 1 776 Trésorerie soumise à restrictions 34 19 Comptes débiteurs et autres créances (note 8) 4 956 4 014 Montants à recevoir de sociétés affiliées 65 12 Stocks (note 9) 1 115 779 Actifs détenus en vue de la vente (note 10) 24-6 950 6 600 Immobilisations corporelles, montant net (note 10) 42 279 33 318 Placements à long terme (note 12) 4 212 3 175 Montants reportés et autres actifs (note 13) 2 662 2 461 Actifs incorporels, montant net (note 14) 1 004 817 Écart d acquisition (note 15) 445 419 Impôts sur les bénéfices reportés (note 24) 16 10 57 568 46 800 Passif et capitaux propres Passif à court terme Dette bancaire 338 479 Emprunts à court terme (note 17) 374 583 Comptes créditeurs et autres dettes (note 16) 6 664 5 052 Montants à payer à des sociétés affiliées 46 - Intérêts à payer 228 196 Passifs environnementaux (note 29) 260 107 Partie à court terme de la dette à long terme (note 17) 2 811 652 Passifs détenus en vue de la vente (note 10) 7-10 728 7 069 Dette à long terme (note 17) 22 357 20 203 Autres passifs à long terme (note 18) 2 938 2 541 Impôts sur les bénéfices reportés (note 24) 2 925 2 483 Passifs détenus en vue de la vente (note 10) 57-39 005 32 296 Engagements et éventualités (note 29) Participations ne donnant pas le contrôle rachetables (note 19) 1 053 1 000 Capitaux propres Capital-actions (note 20) Actions privilégiées 5 141 3 707 Actions ordinaires (831 et 805 actions en circulation aux 31 décembre 2013 et 2012, respectivement) 5 744 4 732 Surplus d apport 746 522 Bénéfices non répartis 2 550 3 173 Cumul des autres éléments du résultat global (note 22) (599) (1 762) Participation croisée (note 12) (86) (126) Total des capitaux propres d Enbridge Inc. 13 496 10 246 Participations ne donnant pas le contrôle (note 19) 4 014 3 258 17 510 13 504 57 568 46 800 Les notes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. Approuvé par le conseil d administration, «signé» «signé» David A. Arledge Président du conseil David A. Leslie Administrateur 9

NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 1. DESCRIPTION DES ACTIVITÉS EN GÉNÉRAL Enbridge Inc. («Enbridge» ou la «société») est une société cotée en bourse du secteur du transport et de la distribution d énergie. La société exerce ses activités dans les cinq secteurs d activité suivants : Oléoducs, Distribution de gaz, Gazoducs, traitement et services énergétiques, Placements à titre de promoteur et Activités non sectorielles. Ces secteurs sont les unités fonctionnelles stratégiques que la haute direction a établies dans le but de permettre à la société d atteindre ses objectifs à long terme plus facilement, d aider à la prise de décisions en matière d affectation des ressources et d évaluer le rendement de l exploitation. OLÉODUCS Le secteur Oléoducs comprend l exploitation des pipelines et de terminaux de transport public et contractuel de pétrole brut, de liquides de gaz naturel («LGN») et de produits raffinés, principalement au Canada et aux États-Unis, y compris le réseau principal au Canada, le réseau régional des sables bitumineux, le pipeline Southern Lights, le pipeline Seaway, le pipeline Spearhead, les pipelines d amenée et autres pipelines. DISTRIBUTION DE GAZ Le secteur Distribution de gaz englobe les activités des entreprises de services publics de gaz naturel de la société, dont la majeure partie est exercée par Enbridge Gas Distribution Inc. («EGD»), qui fournit des services aux clients résidentiels, commerciaux et industriels, principalement du centre et de l est de l Ontario et du nord de l État de New York. Ce secteur comprend également les activités de distribution de gaz naturel au Québec et au Nouveau-Brunswick. GAZODUCS, TRAITEMENT ET SERVICES ÉNERGÉTIQUES Le secteur Gazoducs, traitement et services énergétiques comprend des participations dans des gazoducs, des installations de collecte et de traitement du gaz naturel et les entreprises de services énergétiques de la société, ainsi que ses installations d énergie renouvelable et de transport. Les participations de la société dans des gazoducs comprennent celles dans le tronçon américain du réseau Alliance («Alliance Pipeline US»), dans le pipeline Vector («Vector») et dans un réseau de pipelines de collecte et de transport dans le golfe du Mexique. Les participations dans des activités de traitement du gaz naturel comprennent la participation de la société dans Aux Sable, qui exerce des activités de fractionnement et d extraction du gaz naturel situées près du terminal du réseau Alliance («Alliance»). Les entreprises de services énergétiques exercent des activités de commercialisation de marchandises, des services de logistique et d approvisionnement de raffinerie et gèrent les volumes de la société ayant fait l objet d un engagement sur Alliance, Vector et d autres réseaux pipeliniers. PLACEMENTS À TITRE DE PROMOTEUR Le secteur Placements à titre de promoteur comprend la participation de 20,6 % (21,8 % en 2012) dans Enbridge Energy Partners, L.P. («EEP»), la participation de 66,7 % (66,7 % en 2012) d Enbridge dans le tronçon américain du projet Alberta Clipper par l intermédiaire d EEP et d Enbridge Energy, Limited Partnership et une participation économique totale de 67,3 % (67,7 % en 2012) dans Enbridge Income Fund (le «fonds»), participation détenue directement et indirectement par l entremise d Enbridge Income Fund Holdings Inc. («ENF»). Enbridge, par l intermédiaire de ses filiales, gère les activités courantes de ces entités. Elle est en outre chargée de rechercher et d évaluer les occasions d affaires qui se présentent à celles-ci, notamment les occasions de croissance interne et d acquisition. EEP transporte du pétrole brut et d autres hydrocarbures liquides par des pipelines de transporteurs publics et d amenée, notamment le réseau pipelinier Lakehead (le «réseau de Lakehead»), qui est la portion américaine du réseau principal d Enbridge, et transporte, collecte, transforme et commercialise du gaz naturel et des LGN. Les principales activités du fonds consistent en des activités de production d énergie renouvelable, ainsi que de transport et de stockage de pétrole brut et de liquides dans l Ouest canadien et en une participation de 50 % dans le tronçon canadien du réseau Alliance («Alliance Pipeline Canada»). 10

ACTIVITÉS NON SECTORIELLES Le secteur Activités non sectorielles se compose de la participation de la société dans Noverco Inc. («Noverco»), des activités d expansion de nouvelles entreprises, des placements non sectoriels à des fins générales et des frais de financement non attribués aux secteurs d activité. 2. SOMMAIRE DES PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES Les présents états financiers consolidés ont été dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus des États-Unis (les «PCGR des États-Unis»). Sauf indication contraire, les montants sont exprimés en dollars canadiens. La société adopte les PCGR des États-Unis à titre de principal référentiel d information financière depuis le 1 er janvier 2012 avec retraitement des périodes comparatives. En tant que société inscrite à la Securities and Exchange Commission («SEC»), la société est autorisée à recourir aux PCGR des États-Unis afin de remplir ses obligations d information continue au Canada et aux États-Unis. MODE DE PRÉSENTATION ET UTILISATION D ESTIMATIONS Afin de dresser les états financiers selon les PCGR des États-Unis, la direction doit faire des estimations et formuler des hypothèses qui ont une incidence sur les montants présentés au titre des actifs et des passifs, des produits et des charges ainsi que sur les informations fournies par voie de notes dans les états financiers consolidés sur les actifs et passifs éventuels. Les principales estimations et hypothèses retenues dans la préparation des états financiers consolidés portent notamment sur les éléments suivants : la valeur comptable des actifs et passifs réglementaires (note 6); les produits d exploitation non facturés (note 8); la provision pour créances douteuses (note 8); les taux d amortissement et la valeur comptable des immobilisations corporelles (note 10); les taux d amortissement des actifs incorporels (note 14); l évaluation de l écart d acquisition (note 15); l évaluation de la rémunération à base d actions (note 21); la juste valeur des instruments financiers (note 23); les provisions pour impôts sur les bénéfices (note 24); les hypothèses utilisées dans l évaluation des obligations au titre des prestations de retraite et des avantages complémentaires de retraite («ACR») (note 25); les engagements et éventualités (note 29); la juste valeur des obligations liées à la mise hors service d immobilisations («OMHS») et l estimation des pertes liées aux obligations de remise en état (note 29). Les résultats réels pourraient différer de ces estimations. PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION Les états financiers consolidés comprennent les comptes d Enbridge, ceux de ses filiales ainsi que ceux d une entité à détenteurs de droits variables («EDDV») dont la société est le principal bénéficiaire. Les états financiers consolidés comprennent également les comptes de toute société en commandite dont la société est le commandité et dont, d après tous les faits et circonstances pertinents, elle détient le contrôle. Pour certains placements sur les actifs et les passifs desquels la société conserve une participation indivise, Enbridge comptabilise sa quote-part des actifs, des passifs, des produits et des charges. Tous les comptes réciproques et transactions intersociétés importants sont éliminés à la consolidation. Les participations dans des filiales représentées par d autres parties qui ne contrôlent pas l entité sont présentées dans les états financiers consolidés à titre d activités et de soldes attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle et aux participations ne donnant pas le contrôle rachetables. Les participations et les entités sur lesquelles la société exerce une influence notable sont comptabilisées à la valeur de consolidation. RÉGLEMENTATION Certaines des activités de la société sont régies par divers organismes, y compris l Office national de l énergie («ONÉ»), la Federal Energy Regulatory Commission («FERC»), l Alberta Energy Regulator, la Commission de l énergie et des services publics du Nouveau-Brunswick («CÉSP») et la Commission de l énergie de l Ontario («CÉO»). Les organismes de réglementation régissent divers aspects, notamment la construction, la tarification et les pratiques de tarification sous-jacentes ainsi que les ententes de tarification avec les clients. L incidence économique des mesures prises par un organisme de réglementation donné devant être prise en compte, il se peut que le moment choisi pour constater certains produits et certaines charges dans le cadre de ces activités diffère de celui qui aurait autrement 11

été prévu en vertu des PCGR des États-Unis pour des entités exerçant des activités à tarifs non réglementés. Les actifs réglementaires correspondent aux montants que la société compte recouvrer, au moyen des tarifs, auprès des clients au cours de périodes futures. Les passifs réglementaires correspondent aux montants que la société compte rembourser, au moyen des tarifs, aux clients au cours de périodes futures. Les actifs réglementaires à long terme sont inscrits au poste «Montants reportés et autres actifs» et les actifs réglementaires à court terme, au poste «Comptes débiteurs et autres créances». Les passifs réglementaires à long terme sont inscrits au poste «Autres passifs à long terme» et les passifs réglementaires à court terme, au poste «Comptes créditeurs et autres dettes». Si la société prend connaissance d un événement indiquant une perte de valeur éventuelle, les actifs réglementaires font l objet d un test de dépréciation. La comptabilisation des actifs et des passifs réglementaires est fondée sur les mesures prises ou devant être prises par l organisme de réglementation. Le moment et le montant du recouvrement ou du règlement des soldes réglementaires peuvent différer sensiblement de ceux qui sont enregistrés si les mesures prises par l organisme de réglementation diffèrent de celles auxquelles la société s attend. En l absence de réglementation tarifaire, la société ne comptabiliserait pas, en règle générale, d actifs ou de passifs réglementaires. L incidence sur le résultat devrait être comptabilisée dans l exercice au cours duquel les charges sont engagées ou les produits sont gagnés. Un actif ou un passif réglementaire est comptabilisé au titre des impôts reportés lorsque l on s attend à ce que les montants soient recouvrés ou réglés par le biais de taux futurs approuvés par les organismes de réglementation. La provision pour les fonds utilisés pendant la construction est prise en compte dans le coût des immobilisations corporelles, et elle est amortie sur les périodes futures comme partie intégrante du coût total de l actif correspondant. Cette provision comprend une composante intérêts et, si l organisme de réglementation l approuve, une composante liée au coût des capitaux propres, lesquelles sont toutes deux capitalisées en fonction des taux établis par entente réglementaire. En l absence d une réglementation tarifaire, la société capitaliserait la composante intérêts à un taux de capitalisation fondé sur son coût d emprunt, alors que la composante capitaux propres capitalisés, les résultats connexes établis pour la période de construction et l amortissement ultérieur ne seraient pas comptabilisés. Dans le cas de certaines activités réglementées visées par les indications des PCGR des États-Unis portant sur les programmes d application progressive des tarifs, les taux d amortissement négociés recouvrés par le biais des droits de transport peuvent être inférieurs à la charge d amortissement calculée conformément aux PCGR des États-Unis pendant les premières années des contrats à long terme mais recouvrée au cours de périodes ultérieures lorsque les droits excèdent l amortissement. La charge d amortissement sur de tels actifs est comptabilisée conformément aux PCGR des États-Unis et aucun actif réglementaire reporté n est constaté (note 4). Sur approbation de l organisme de réglementation, EGD et certaines entreprises de distribution capitalisent un pourcentage de certaines charges d exploitation. Ces entreprises sont autorisées à amortir ces coûts capitalisés et à obtenir un rendement sur la valeur comptable nette de ces coûts capitalisés pour les exercices futurs. Si les mesures prises par l organisme de réglementation diffèrent des attentes de la société, le moment et le montant du recouvrement ou du règlement des coûts capitalisés pourraient différer sensiblement de ceux qui ont été comptabilisés. En l absence de réglementation tarifaire, ces coûts pourraient être imputés en partie aux résultats de l exercice. CONSTATATION DES PRODUITS D EXPLOITATION Les produits d exploitation des secteurs non réglementés sont inscrits lorsque les produits ont été livrés ou les services fournis, que le montant des produits d exploitation peut être évalué de façon fiable et que le recouvrement est raisonnablement assuré. La solvabilité des clients est évaluée avant la signature du contrat et pendant toute la durée du contrat. Certains produits d exploitation du secteur Oléoducs sont constatés conformément aux modalités de contrats de livraison plutôt que selon les droits encaissés. Les contrats d expédition ferme à long terme, aux termes desquels les expéditeurs sont tenus de payer des montants fixes proportionnels sur la durée du contrat, peu importe les volumes expédiés, peuvent être assortis de droits de rattrapage. Les expéditeurs accumulent des droits de rattrapage lorsque les engagements minimaux quant au volume ne sont pas utilisés au cours de la période visée, mais dans 12

certaines circonstances, ils peuvent servir à annuler des excédents au cours de périodes futures, sous réserve des périodes d échéance. La société comptabilise les produits associés aux droits de rattrapage à la première des dates suivantes : lorsque le volume de rattrapage est expédié, lorsque les droits de rattrapage expirent ou lorsqu il est établi que la probabilité que l expéditeur utilise les droits de rattrapage est faible. Quant aux secteurs à tarifs réglementés, les produits d exploitation sont constatés conformément aux ententes sous-jacentes approuvées par les organismes de réglementation. Depuis le 1 er juillet 2011, les résultats du réseau principal au Canada (hormis les canalisations 8 et 9) sont régis par l entente de tarification concurrentielle («ETC»), selon laquelle les produits d exploitation sont comptabilisés lorsque les services sont fournis. À cette date, la société a abandonné l application prospective de la comptabilisation des tarifs réglementés pour ces actifs, sauf pour ce qui est des impôts exigibles, visés par une ordonnance tarifaire particulière. En ce qui concerne les activités à tarifs réglementés des entreprises de services publics du secteur Distribution de gaz, les produits d exploitation sont constatés conformément à la structure tarifaire sousjacente décrétée par l organisme de réglementation. Les produits d exploitation tirés des services publics de distribution de gaz sont comptabilisés d après les relevés réguliers des compteurs et selon l estimation qui est faite de la consommation des clients entre leur dernier relevé des compteurs et la fin de la période. Les estimations se fondent sur les antécédents de consommation et le nombre de degrés-jours de chauffage atteint. Le nombre de degrés-jours de chauffage est une mesure du froid et constitue une indication des volumes de gaz naturel nécessaires pour le chauffage dans la zone visée par la franchise de distribution de la société. En ce qui concerne les activités liées au gaz naturel et à la commercialisation, une estimation des produits d exploitation et des coûts des marchandises pour le mois de décembre est incluse dans les états consolidés des résultats de chaque exercice d après les meilleures données disponibles sur les volumes et les prix des marchandises livrées et reçues. INSTRUMENTS DÉRIVÉS ET COUVERTURE Instruments dérivés non admissibles Les instruments dérivés non admissibles sont principalement utilisés à titre de couverture économique de l exposition des résultats aux fluctuations des taux de change, des taux d intérêt et des prix des marchandises. Ils sont évalués à la juste valeur, et les variations de la juste valeur sont comptabilisées à l état des résultats dans les produits tirés du transport et des autres services, dans les coûts des marchandises, dans les charges d exploitation et d administration, dans les autres produits (charges) et dans les charges d intérêts. Instruments dérivés désignés comme éléments constitutifs d une relation de couverture admissible La société a recours à des instruments financiers dérivés pour atténuer son exposition à des variations du prix des marchandises, des taux de change, des taux d intérêt et de certains frais de rémunération liée au cours de son action. La comptabilité de couverture est facultative. Pour l appliquer, la société doit documenter les relations de couverture et vérifier régulièrement si les éléments de couverture sont efficaces pour compenser les variations de la juste valeur ou des flux de trésorerie des éléments couverts sous-jacents. La société présente l incidence des éléments de couverture sur le résultat avec les opérations de couverture. Les instruments dérivés désignés comme éléments constitutifs d une relation de couverture admissible sont classés comme couvertures de flux de trésorerie, couvertures de juste valeur et couvertures d investissement net. Couvertures de flux de trésorerie La société a recours à des couvertures de flux de trésorerie pour gérer son exposition à des variations du prix des marchandises, des taux de change, des taux d intérêt et de certains frais de rémunération liée au cours de son action. La partie efficace des variations de la juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie est inscrite dans les autres éléments du résultat global, puis reclassée dans l état des résultats lorsque l élément couvert a une incidence sur le résultat. Toute partie inefficace des couvertures est portée au résultat de la période. 13

Si un instrument dérivé désigné comme couverture de flux de trésorerie cesse d être efficace ou s il est liquidé, la comptabilité de couverture prend fin, et les gains ou pertes à cette date sont reportés dans les autres éléments du résultat global et sont comptabilisés en même temps que l opération connexe. S il devient improbable qu une opération prévue couverte se réalise, les gains ou pertes sont immédiatement comptabilisés en résultat. Les gains ou pertes ultérieurs attribuables à des instruments dérivés à l égard desquels la société a cessé d appliquer la comptabilité de couverture sont portés aux résultats de la période au cours de laquelle ils surviennent. Couvertures de juste valeur La société peut avoir recours à des couvertures de juste valeur pour couvrir ses positions à l égard des marchandises ou couvrir la juste valeur d instruments de créance. Les variations de la juste valeur d instruments de couverture sont portées aux résultats avec celles de la juste valeur des actifs ou passifs ainsi couverts et désignés comme faisant partie intégrante de la relation de couverture. Si une couverture de juste valeur est abandonnée ou cesse d être efficace, l actif ou le passif couvert qui, autrement, devrait être comptabilisé au coût ou au coût après amortissement, cesse d être mesuré à la juste valeur, et l ajustement cumulatif (en fonction de la juste valeur) de la valeur comptable de l élément couvert est comptabilisé dans les résultats sur la durée de vie restante de cet élément. La société n avait pas de couverture de juste valeur aux 31 décembre 2013 et 2012. Couvertures d investissement net La société a recours à des couvertures d investissement net pour gérer son exposition à des variations de la valeur comptable des placements dans des établissements étrangers libellés en dollars américains. La partie efficace des variations de la juste valeur de l instrument de couverture est inscrite dans les autres éléments du résultat global. Toute partie inefficace est portée aux résultats de la période. Les montants comptabilisés dans le cumul des autres éléments du résultat global sont portés aux résultats lorsqu il y a réduction du placement net couvert par suite de la cession d un établissement étranger. Classement des instruments dérivés La société inscrit aux états consolidés de la situation financière la juste valeur de marché des instruments dérivés dans l actif ou le passif à court terme ou à long terme, selon le moment où ces instruments sont réglés et où les flux de trésorerie connexes sont générés. La part de la juste valeur liée aux flux de trésorerie générés après plus d un an est classée dans les éléments à long terme. Les rentrées et les sorties de trésorerie liées à des instruments dérivés sont classées en tant qu activités d exploitation dans les états consolidés des flux de trésorerie. Compensation au bilan Les actifs et passifs découlant d instruments dérivés peuvent être compensés aux états consolidés de la situation financière lorsque la société a le droit juridique exécutoire de compensation ou qu elle a l intention de procéder au règlement de ces instruments pour le montant net. Coûts de transactions Les coûts de transactions sont des coûts supplémentaires directement liés à l acquisition d un actif financier ou à l émission d un passif financier. La société engage des coûts de transactions principalement à l émission de titres de créance et les classe dans les montants reportés et autres actifs. Ces coûts sont amortis selon la méthode de l intérêt effectif sur la durée de la dette connexe. PARTICIPATIONS DANS DES SATELLITES Les participations dans des satellites sur lesquelles la société exerce une influence notable mais qui ne lui donnent pas le contrôle sont comptabilisées selon la méthode de la comptabilisation à la valeur de consolidation. Les participations dans des satellites sont évaluées initialement au coût ajusté pour tenir compte de la quote-part de la société dans les bénéfices non répartis ou la perte des satellites. Les participations dans des satellites sont augmentées du montant des apports aux satellites et diminuées du montant des distributions reçues des satellites. Dans la mesure où un satellite entreprend des mesures qui sont nécessaires pour amorcer les principales activités prévues, la société inscrit à l actif le coût financier de sa participation pour la période. 14

AUTRES PLACEMENTS Généralement, la société classe dans les autres placements ses placements dans des entités sur lesquelles elle n exerce pas une influence notable et qui ne sont pas négociés sur un marché. Ces autres placements sont comptabilisés au coût. Les actifs financiers compris dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à la juste valeur, et ne sont pas réévalués ultérieurement. Tout placement qui est négocié sur un marché actif est classé dans les placements disponibles à la vente et évalué à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global. Les dividendes reçus au titre des placements comptabilisés au coût sont constatés dans l état des résultats lorsque le droit de recevoir le paiement est établi. PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE Les participations ne donnant pas le contrôle représentent les participations attribuables à des tiers dans certaines filiales consolidées, sociétés en commandite et EDDV. La participation que la société ne détient pas est présentée comme participation ne donnant pas le contrôle sous la rubrique «Capitaux propres» des états consolidés de la situation financière, et les participations ne donnant pas le contrôle rachetables sont présentées aux états consolidés de la situation financière entre le passif à long terme et les capitaux propres. Les porteurs de participations ne donnant pas le contrôle du fonds ont l option de faire racheter leurs parts de fiducie du fonds contre de la trésorerie, sous réserve de certaines limites. Les participations ne donnant pas le contrôle rachetables sont comptabilisées à la valeur de rachat maximale des parts de fiducie détenues par des tiers, établie en fonction du prix de marché des actions ordinaires d ENF. Chaque trimestre, les variations de la valeur de rachat estimative sont débitées ou créditées aux bénéfices non répartis. IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES La société utilise la méthode axée sur le bilan. Les actifs et passifs d impôts reportés sont calculés en tenant compte des écarts temporaires entre la valeur fiscale et la valeur comptable des actifs et des passifs. Selon cette méthode, les actifs et passifs d impôts reportés sont mesurés au taux d imposition censé s appliquer au moment de la résorption des écarts. Les intérêts et les pénalités d ordre fiscal sont pris en compte dans les impôts sur les bénéfices. OPÉRATIONS EN DEVISES ET CONVERSION DES DEVISES Les opérations en devises désignent les opérations dont les montants sont libellés dans une monnaie autre que celle du principal environnement économique dans lequel évolue la société ou une filiale présentant l information financière, monnaie qu on appelle la monnaie fonctionnelle. Les opérations libellées en devises sont converties dans la monnaie fonctionnelle au taux de change en vigueur à la date de l opération. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle au taux de change en vigueur à la date du bilan. Les gains et pertes de change découlant de la conversion des actifs et passifs monétaires sont comptabilisés dans les états consolidés des résultats de la période au cours de laquelle ils surviennent. Les gains et pertes de change découlant de la conversion des monnaies fonctionnelles des établissements étrangers dans la monnaie de présentation de la société, soit le dollar canadien, sont portés à l écart de conversion dans le cumul des autres éléments du résultat global et sont comptabilisés en résultat après la vente de l établissement étranger. Les actifs et les passifs sont convertis au taux de change en vigueur à la date du bilan, et les produits et les charges le sont aux taux de change mensuels moyens. TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS La trésorerie et les équivalents comprennent les placements à court terme dont l échéance à l achat est d au plus trois mois. TRÉSORERIE SOUMISE À RESTRICTIONS La trésorerie et les équivalents qui, conformément à des ententes avec des clients, sont soumis à des restrictions en ce qui concerne les prélèvements ou l usage sont présentés dans le compte «Trésorerie soumise à restrictions» aux états consolidés de la situation financière. 15

PRÊTS ET CRÉANCES Les billets à long terme à recevoir de sociétés affiliées sont évalués au coût après amortissement, établi selon la méthode du taux d intérêt effectif, déduction faite de toute perte de valeur comptabilisée. Les comptes débiteurs et autres créances sont évalués au coût. PROVISION POUR CRÉANCES DOUTEUSES La provision pour créances douteuses est déterminée d après l historique de recouvrement. Lorsque la société considère qu il est improbable que d autres mesures de recouvrement se révèlent fructueuses, la provision pour créances douteuses est imputée aux comptes débiteurs irrécouvrables. STOCKS Les stocks comprennent du gaz naturel en stockage détenu par EGD et du pétrole brut et du gaz naturel détenus essentiellement par des entreprises de services énergétiques. Le gaz naturel en stockage détenu par EGD est inscrit aux prix trimestriels approuvés par la CÉO dans le cadre de la détermination des tarifs de distribution. Le coût réel du gaz acheté peut différer du prix approuvé par la CÉO. La différence entre le prix approuvé et le coût réel du gaz acheté est reportée en tant que passif devant faire l objet d un remboursement futur ou en tant qu actif visé par un recouvrement, selon les modalités approuvées par la CÉO. Le stock des autres marchandises est comptabilisé au coût, déterminé selon la méthode du coût moyen pondéré, ou à la valeur de marché si celle-ci est inférieure. À leur sortie, les autres marchandises sont comptabilisées dans le compte «Coûts des marchandises» aux états consolidés des résultats, en fonction du coût moyen pondéré des stocks, compte tenu de tout ajustement comptabilisé afin de ramener les stocks à leur valeur de marché. IMMOBILISATIONS CORPORELLES Les immobilisations sont comptabilisées au coût historique. Les dépenses se rapportant aux projets de construction et d expansion, aux grands travaux de rénovation et aux améliorations sont capitalisées. Les frais d entretien et de réparation sont passés en charges à mesure qu ils sont engagés. Les dépenses se rapportant au développement d un projet sont capitalisées si elles sont censées rapporter un avantage futur. La société capitalise les intérêts engagés pendant la construction d actifs à tarifs non réglementés. Pour les actifs à tarifs réglementés, la provision pour les fonds utilisés pendant la construction est portée au coût des immobilisations corporelles et amortie sur les périodes futures comme une composante du coût total de l actif en question. La provision pour les fonds utilisés pendant la construction comprend une composante intérêts et, si elle est approuvée par l organisme de réglementation, une composante coût des capitaux propres. La société utilise deux méthodes d amortissement principales. L amortissement des actifs distincts est généralement calculé selon la méthode de l amortissement linéaire sur la durée de vie utile estimative de ces actifs dès leur mise en service. Pour les groupes d actifs fortement homogènes dont la durée de vie utile est comparable, la méthode de comptabilisation de mise en commun des immobilisations corporelles est appliquée, selon laquelle les actifs similaires sont regroupés et amortis comme un seul groupe. Lorsque ces actifs sont mis hors service ou autrement cédés, les gains et les pertes ne sont pas pris en compte dans les résultats, mais ils sont comptabilisés à titre d ajustement de l amortissement cumulé. MONTANTS REPORTÉS ET AUTRES ACTIFS Les montants reportés et autres actifs comprennent principalement les coûts dont le recouvrement au moyen de tarifs futurs a été ou sera probablement autorisé par les organismes de réglementation. Ces coûts comprennent les impôts reportés, les créances en vertu de contrats de livraison à long terme, les instruments financiers dérivés et les frais de financement reportés. Les frais de financement reportés sont amortis selon la méthode du taux d intérêt effectif sur la durée de la dette connexe et sont comptabilisés dans la charge d intérêts. ACTIFS INCORPORELS Les actifs incorporels sont principalement constitués des contrats de transport ou d achat d électricité à long terme, d occasions d approvisionnement liées au gaz naturel et de certains coûts liés aux logiciels. Les occasions d approvisionnement liées au gaz naturel sont des occasions de croissance, identifiées lors de l acquisition, que recèlent les zones productives de gaz où se trouvent certains des gazoducs d EEP. La société inscrit à l actif les coûts engagés au stade du développement des applications des 16

projets logiciels à usage interne. Les actifs incorporels sont amortis selon la méthode de l amortissement linéaire sur leur durée prévue, à partir du moment où ces actifs sont prêts à être utilisés. ÉCART D ACQUISITION Dans le cadre d une acquisition d entreprise, l écart d acquisition correspond à l excédent du coût d acquisition sur la juste valeur des actifs nets identifiables acquis. La valeur comptable de l écart d acquisition, qui n est pas amortie, fait l objet d un test de dépréciation annuellement, ou plus souvent s il survient des événements ou des changements de circonstances qui indiquent que la valeur comptable de l écart d acquisition peut s être dépréciée. Pour les besoins des tests de dépréciation, les unités d exploitation correspondent aux entreprises faisant partie d un secteur d exploitation. La société a l option d évaluer en premier lieu des facteurs qualitatifs pour déterminer s il y a lieu de soumettre l écart d acquisition au test de dépréciation en deux étapes. Si ce test est réalisé, la première étape consiste à déterminer la juste valeur des unités d exploitation de la société, y compris l écart d acquisition, et à comparer ces justes valeurs à la valeur comptable de chaque unité d exploitation. Si la valeur comptable d une unité d exploitation, y compris l écart d acquisition qui lui est attribué, dépasse sa juste valeur, la perte de valeur de l écart d acquisition correspond à l excédent de la valeur comptable de l écart d acquisition attribué à l unité d exploitation sur la juste valeur implicite de l écart d acquisition, compte tenu de la juste valeur des actifs et des passifs de l unité d exploitation. DÉPRÉCIATION La société examine la valeur comptable de ses actifs à long terme lorsque des événements ou des changements de circonstances le justifient. S il est établi que la valeur comptable d un actif dépasse les flux de trésorerie non actualisés prévus, elle est ramenée à la juste valeur. En ce qui a trait aux placements dans des titres de créance et des titres de participation, la société détermine à la date du bilan si des éléments probants objectifs indiquent qu un actif financier a subi une dépréciation. Pour ce faire, elle effectue une analyse quantitative et qualitative des facteurs qui influent sur son investissement. Lorsque les éléments probants indiquent une dépréciation, la société évalue en interne les flux de trésorerie actualisés prévus au moyen de données observables sur le marché et détermine si la perte de valeur est durable. Le cas échéant, une perte de valeur est comptabilisée dans les résultats, une réduction compensatoire étant imputée à la valeur comptable de l actif. En ce qui a trait aux autres actifs financiers, la société les soumet à un test de dépréciation lorsque le recouvrement en temps opportun n est plus raisonnablement assuré. Lorsqu un élément probant indique une dépréciation, la société ramène la valeur de l actif financier à sa valeur de réalisation estimative, établie selon la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs prévus. OBLIGATIONS LIÉES À LA MISE HORS SERVICE D IMMOBILISATIONS Les OMHS qui ont trait à la mise hors service d actifs à long terme sont évaluées à la juste valeur et comptabilisées dans les autres passifs à long terme dans la période au cours de laquelle ils peuvent être déterminés raisonnablement. La juste valeur avoisine le coût qu un tiers facturerait pour exécuter les tâches nécessaires à la mise hors service de ces immobilisations. Les OMHS sont ajoutées à la valeur comptable de l immobilisation connexe et amorties sur la durée de vie utile de l immobilisation. Le passif connexe augmente en raison de l écoulement du temps, un montant correspondant à l augmentation étant passé en charges, et ce passif diminue en fonction des frais réellement engagés pour le démantèlement et la remise en état des lieux. Les estimations des coûts de mise hors service de la société peuvent varier à la suite de changements apportés aux estimations de coûts et aux exigences réglementaires. Pour la majorité des actifs de la société, il n est pas possible de faire une estimation raisonnable des OMHS, le calendrier et l ampleur de la mise hors service des immobilisations ne pouvant être déterminés. PRESTATIONS DE RETRAITE ET AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE RETRAITE La société offre des régimes de retraite à prestations déterminées et à cotisations déterminées. Le coût des régimes de retraite à prestations déterminées est établi au moyen de méthodes actuarielles, et les régimes sont capitalisés par les cotisations, lesquelles sont établies selon la méthode de répartition 17

des prestations, qui tient compte des hypothèses les plus probables formulées par la direction quant à l évolution future des niveaux de salaire, à l augmentation d autres coûts, à l âge de départ à la retraite des salariés et à d autres facteurs actuariels, notamment les taux d actualisation et de mortalité. Pour les régimes de retraite offerts par les secteurs Oléoducs et Distribution de gaz (collectivement, les «régimes canadiens»), en 2013, la société a adopté de nouvelles hypothèses sur les taux de mortalité pour l évaluation de l obligation au titre des prestations constituées au 31 décembre 2013. En effet, elle est passée des tables de mortalité publiées par le passé par l Institut canadien des actuaires aux tables de mortalité révisées proposées. La société détermine les taux d actualisation en fonction des taux des obligations à long terme de qualité supérieure de sociétés dont les échéances correspondent plus au moins au calendrier des paiements futurs prévus aux termes de chacun des régimes de la société. Durant l exercice clos le 31 décembre 2012, la société a raffiné sa méthode de détermination des taux d actualisation de ses régimes canadiens, et plus particulièrement, en améliorant sa façon d estimer les écarts entre les taux applicables aux obligations à long terme. La charge de retraite est passée en résultat et comprend les éléments suivants : le coût des prestations de retraite pour services rendus au cours de l exercice par les salariés; l amortissement du coût des services passés et des modifications des régimes selon la méthode de l amortissement linéaire, sur la durée résiduelle moyenne prévue de service du groupe de salariés actifs qui participent aux régimes; le coût financier des obligations au titre des régimes de retraite; le rendement prévu de l actif des caisses de retraite; l amortissement de l excédent des gains et pertes actuariels nets cumulatifs non comptabilisés sur 10 % du plus élevé des obligations au titre des prestations constituées ou de la juste valeur de l actif des régimes, sur la durée résiduelle moyenne prévue de service du groupe de salariés actifs qui participent aux régimes. Les gains et pertes actuariels découlent de la différence entre le taux de rendement réel et le taux de rendement prévu des actifs du régime pour la période ou des changements apportés aux hypothèses actuarielles utilisées pour évaluer l obligation au titre des prestations constituées, notamment les taux d actualisation, les changements du nombre des effectifs ou l indexation des salaires compte tenu de l inflation. Les actifs des régimes de retraite sont évalués à la juste valeur. Le rendement prévu des actifs des régimes est déterminé au moyen de valeurs liées au marché et d hypothèses concernant la composition des portefeuilles de placement de ces régimes. Les valeurs liées au marché correspondent au rendement estimatif des placements selon les moyennes historiques à long terme pour des actifs similaires. Les cotisations de la société aux régimes à cotisations déterminées sont passées en charges lorsqu elles sont versées. En plus de rentes de retraite, la société offre des ACR, y compris un régime collectif d assurance médicale et d assurance-vie aux retraités admissibles, à leur conjoint et à leurs personnes à charge admissibles. Le coût de ces avantages est comptabilisé pendant les années de service des salariés. La situation de surcapitalisation ou de sous-capitalisation de régimes de retraite à prestations déterminées ou d ACR est comptabilisée aux postes «Montants reportés et autres actifs» ou «Autres passifs à long terme», respectivement, dans les états consolidés de la situation financière. La situation de capitalisation d un régime correspond à la différence entre la juste valeur des actifs du régime et l obligation au titre des prestations projetées du régime. Tout gain ou perte actuariel non comptabilisé et tout coût des services passés ou crédit dégagé au cours de la période sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global, déduction faite des impôts. Certaines des entreprises de services publics réglementées de la société prévoient recouvrer leurs charges de retraite par le biais des tarifs futurs et, par conséquent, ont inscrit un actif réglementaire correspondant dans la mesure où un tel recouvrement est présumé probable. Pour les exercices ouverts avant 2012, aucun actif réglementaire lié à l obligation au titre des ACR d EGD n avait été inscrit, étant donné que le recouvrement des coûts par le biais des tarifs n était pas probable. À compter de 2012, conformément à une ordonnance tarifaire particulière permettant à EGD de recouvrer des coûts liés aux ACR établis selon la méthode de la comptabilité d exercice par le biais des tarifs, un actif réglementaire 18

correspondant a été comptabilisé. En l absence d une réglementation tarifaire, les soldes réglementaires ne seraient pas comptabilisés, et les coûts de retraite et des ACR seraient passés en résultat et dans les autres éléments du résultat global selon la méthode de la comptabilité d exercice. RÉMUNÉRATION À BASE D ACTIONS Les options d achat d actions incitatives («OAAI») attribuées sont inscrites à la juste valeur. Selon la méthode de la juste valeur, la charge de rémunération est évaluée à la date de l attribution en fonction de la juste valeur des OAAI attribuées qui est calculée selon la méthode de Black-Scholes-Merton et est comptabilisée selon la méthode de l amortissement linéaire sur la période d acquisition des droits ou sur la période devant s écouler jusqu à l admissibilité à la retraite anticipée, selon la plus courte des deux, et un montant correspondant est porté au crédit du surplus d apport. Ce montant est ensuite viré au capitalactions à l exercice des options. Les options d achat d actions fondées sur le rendement («OAAR») attribuées sont comptabilisées selon la méthode de la juste valeur. Selon cette méthode, la charge de rémunération est évaluée à la date d attribution en fonction de la juste valeur des OAAR attribuées qui est calculée selon le modèle d évaluation de l option barrière de Bloomberg et comptabilisée sur la période d acquisition des droits, un montant correspondant étant porté au crédit du surplus d apport. Les options peuvent être exercées lorsque les cibles de rendement et les exigences relatives au délai d acquisition des droits sont atteintes. Les soldes du surplus d apport sont virés au capital-actions à l exercice des options. Les droits rattachés aux unités d actions fondées sur le rendement («UAFR») et aux unités d actions restreintes («UAR») sont réglés en trésorerie, ce passif étant réévalué à chaque période. Les droits visant les UAFR sont acquis après trois ans et ceux des UAR le sont après 35 mois. Pendant le délai d acquisition, une charge de rémunération est comptabilisée en fonction du nombre d unités en cours et du cours des actions de la société, et un montant compensatoire est porté aux comptes créditeurs et autres dettes ou aux autres passifs à long terme. La valeur des UAFR dépend aussi du rendement de la société par rapport à des cibles de rendement établies dans le cadre du régime. ENGAGEMENTS, ÉVENTUALITÉS ET PASSIFS ENVIRONNEMENTAUX La société passe en charges ou inscrit à l actif, selon le cas, les dépenses engagées au titre de la conformité à la réglementation en matière environnementale se rapportant à ses activités passées ou actuelles. La société passe en charges les coûts engagés au titre des mesures de décontamination prises à l égard des dommages environnementaux causés par ses activités passées qui ne profitent pas à des périodes futures en prévenant ou en éliminant la contamination ultérieure. La société comptabilise des passifs au titre des questions environnementales lorsque des évaluations indiquent que les mesures correctives sont probables et que les coûts peuvent faire l objet d une estimation raisonnable. Les estimations relatives aux passifs environnementaux se fondent sur les données disponibles, les technologies existantes et les lois et règlements en vigueur actuellement, et tiennent compte des effets probables de l inflation et d autres facteurs. Ces montants tiennent également compte de l expérience en matière de décontamination des sites, de l expérience d autres sociétés en matière de nettoyage et des données publiées par des organismes publics. Les estimations de la société pourraient être modifiées au cours des périodes futures en fonction des coûts réels ou de nouvelles informations, et elles sont inscrites à leur valeur non actualisée aux postes «Passifs environnementaux» et «Autres passifs à long terme» des états consolidés de la situation financière. La possibilité d engager des frais supplémentaires liés aux passifs environnementaux existe toujours compte tenu des écarts de l une ou de l ensemble des catégories décrites précédemment, notamment en raison de la modification ou de la mise à jour des exigences des organismes de réglementation ou en raison des amendes et des pénalités ainsi que des dépenses associés aux litiges et au règlement des demandes d indemnisation. La société évalue les recouvrements au titre de la couverture d assurance séparément du passif et, lorsqu un recouvrement est probable, elle comptabilise et présente un actif séparément du passif connexe dans les états consolidés de la situation financière. Des passifs sont comptabilisés au titre d autres engagements et éventualités lorsque, après avoir analysé entièrement les informations auxquelles elle a accès, la société détermine soit qu un actif s est probablement déprécié, soit qu un passif a probablement été engagé, et que le montant de la perte de valeur ou de la perte peut faire l objet d une estimation raisonnable. Lorsqu une fourchette de pertes 19