L organisation sociale des Hyme nopte res Figure 1 Enregistrement vide o montrant les diffe rentes castes chez l abeille a miel Apis melifera. Voici une traduction des commentaires : Il est possible d identifier la reine par la taille de son abdomen, qui est plus grand que celui d une ouvrie re ou d un bourdon. Au sein de la ruche, elle se fraie en ge ne ral un chemin direct a travers ses conge ne res alors que les bourdons et les ouvrie res ont tendance a se marcher dessus. Cependant, la reine peut tout de me me e tre difficile a observer. Pour la rendre plus facile a trouver, les apiculteurs marquent souvent son thorax avec une tache de peinture. La couleur utilise e indique son anne e de naissance et donc son a ge. La reine peut pondre jusqu a 2000 œufs par jour et vivre jusqu a cinq ans. Mais, apre s deux ans sa productivite baisse et il donc conseille de remplacer la reine de chaque ruche tous les deux ans. Les ouvrie res sont les plus nombreuses dans la ruche. Elles sont les plus petites de la ruche mais, comme leur nom l indique, elles assurent la majorite du travail. En moyenne, elles vivent entre 35 et 45 jours. Enfin, il y a les bourdons. Ils constituent une pourcentage relativement faible de la population de la colonie, entre 2000 et 6000 individus. 1
Figure 2 Enregistrement vidéo montrant les différentes castes chez une fourmi champignonniste. Voici une traduction des commentaires : Il existe une division du travail entre les femelles ouvrières et cela se traduit physiquement. Ces fourmis sont toutes des fourmis champignonnistes. Les plus petites travaillent à l intérieur de la ville géante comme jardinières. Celles de taille intermediaire sont des transporteuses et les plus grandes sont les ouvrières qui coupent les feuilles. L odeur de la reine géante diffuse dans toute la colonie. Elle informe les ouvrières sur la santé de leur reine. Tant que le parfum royal est fort, les ouvrières restent steriles et ne produisent pas leurs propres œufs. Les signaux chimiques controlent une grande partie de la vie chez les fourmis, notamment l envol des adultes ailés reproducteurs. L émergence de l état fourmilière est difficile à prédire. Ceci est un film rare, réalisé par un biologiste il y a 25 ans, des mˆales et femelles champignonnistes émergeant. Les mˆales apparaissent en premier. Ce ne sont vraiment que des machines à sperme volantes. Les femelles émergent après les mˆales. Ce sont des reines vierges. 2
Figure 3 Jeune reine de gue pe poliste Polistes dominula en train de construire son nid. Chez cette espe ces, seules les reines fe conde es passent l hiver et mettent ensuite un mois, au printemps, a construire le nid et fibres ve ge tales et de salive (1 5) qui servira de point de de part a la nouvelle colonie. Les premiers œufs e clos donnent des ouvrie res (6). Plus tard dans la saison des ma les sont produits et peuvent s envoler avec certaines ouvrie res qui deviennent alors fe condes. A la fin de l e te, seules des ouvrie res fe condes (gynes) et des ma les sont produits. 3
Attacks Dominance Figure 4 Interactions entre femelles chez l espèce de fourmis sans reine Dinoponera quadriceps. Bien que toutes les femelles soient fecondes chez cette espèce, une seule se reproduit (la gamergate). Un jeu de dominance s exerce via des interactions physiques (exemples à gauche). Le tableau à droite recense les interactions entre 6 individus (numérotés et classés par ordre de dominance : 16, 96, 92, 12, 39 et 22). La convention de construction du tableau est que l individu noté en ligne est actif (i.e. attaque ) l individu noté en colonne. 4
Genotype de la mère Génotype des filles (Nombre d invididus) b s b s c s c s b s b s c s c s (4) b s c s b s b s c s c s b s b s c s c s (6) b s c s b f b s c s c s (3) b f b s c f c s (1) Génotype déduit du(des) père(s) b f c s b f c f b s b s c s c s b s b s c s c s (5) b s c s b f b s c f c s (1) b f c f b s b s c s c s b s b s c s c s (7) b s c s b f b s c s c s (2) b s b s c f c s (3) b f c s b s c f b f b s c s c s b s b s c s c s (1) b s c s b f b s c s c s (2) Table 1 Analyse génotypique chez la guḙpe sociale Ropalidia marginata. Cinq colonies sont suivies et les reines ainsi que certaines de leurs filles sont génotypées à deux loci (b et c). Ces deux loci sont polymorphes et présentent deux allèles (s et f) 5