Le droit à l image??? Dans ma propre philosophie, je peux parler de DROIT sans évoquer les DEVOIRS.. Vous me permettrez donc de vous en entretenir de prime abord avec cependant les nuances suivantes: Le DROIT à l image est associée au patient Les DEVOIRS sont associées au chirurgien.votre «patron» Vous serez porteuses du message.. Dr Jean-Pierre REYNAUD Chef de Pôle de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique Cabinet Branchet 1
La qualité des photos Avant de disposer des images des patients: Il faudra recueillir leur consentement: Cela fera l objet de 5 planches et d un échange questions/réponses Il faut exiger une QUALITE de photos exemplaire Cela fera l objet de 12 planches et de conseils Si c est conforme à la pratique de votre Cabinet, transmettez des félicitations Si non : transmettez les conseils Dr Jean-Pierre REYNAUD Chef de Pôle de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique Cabinet Branchet 2
LA PHOTO EN CHIRURGIE PLASTIQUE ET ESTHETIQUE PRINCIPES GENERAUX MATERIEL LA PRISE DE PHOTO L ARCHIVAGE: seulement évoqué Orateur suivant Dr Jean-Pierre REYNAUD Chef de Pôle de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique Cabinet Branchet 3
Les principes (1) Les photographies sont un élément MAJEUR et INDISPENSABLE de la consultation en chirurgie plastique et esthétique Document de travail Document médico-légal fondamental FAIT PARTIE INTEGRANTE DE L IMAGERIE MEDICALE Et doit être considéré comme tel dans le dossier médical au même titre que d autres imageries (echo, radios, scanner, IRM, etc ) D où l importance de la QUALITE! 4
Les principes (2) La «séance» photo est SYSTEMATIQUE A la première consultation (ne pas attendre la veille de l intervention (ou le matin!...) Aux consultations de suivi SURTOUT si complications ou problèmes On ne photographie pas uniquement dans le but de publier, mais POUR LE DOSSIER MEDICAL, et pour se défendre. 5
Le matériel (1) Bien évidemment numérique Inutile d avoir une résolution «de pointe» (fichiers trop lourds) 3,5 pixel suffisent si bon matériel Privilégier: La qualité de l electronique La qualité de l optique Organiser un «espace photo» là où se déroulent les Consultations 6
Le matériel (2) Les appareils: bonne électronique et bonne optique Les optiques: focale 100 de préference. Pas de téléobjectif Jamais de grand angle Idéal : Un appareil (qui peut être volumineux) pour la consultation Un appareil plus petit «à glisser dans la poche» qui suit partout La qualité des clichés pris par «smartphones» est maintenant excellente 7
Le matériel: technique (1) L espace photo Un fond unique pour tous clichés de consultation Préférer fond sombre Se tenir entre 1,50m et 2 m Utiliser ensuite le zoom Réglage spécial macro «fleur» 8
Le matériel: technique (2) Le fond. UNI Il faut impérativement éliminer tout «parasite» visuel: Poignées de porte.. Lavabos. Table d examen et accessoires. Tout ce qui peut distraire le regard de celui qui regarde (ou regardera) la photo 9
Le matériel: technique (3) Le fond. 10
Ce qu il faut éviter Mauvais cadrage Cadrages différents pre op/post op Photos pre-op en salle Présence de pièces vestimentaires Présence d objets permettant une identification: Bijoux Mèches de cheveux. 11
Ce qu il faut privilégier Pour chaque site ou zone anatomique: Clichés de face, de profil, 2 trois-quarts Plus des «incidences» spécifiques : Exemple : rhino = tête en hyper-extension type Blondeau.. Etablir un protocole (comme en imagerie radiologique) et l appliquer dans tous les cas 12
Le problème des clichés «corps nu» Il peut paraître délicat de demander aux patientes de se dénuder Mais le bon examen clinique Avec prise de mensurations Examen debout, couché..a déjà justifié un déshabillage approprié Bien expliquée, et motivée, il n y a pas d obstacle vrai à cette demande 13
A éviter! 14
Mauvais cadrage Trop loin Trop prés et téléobjectif A éviter! 15
Règles générales : DROIT A L IMAGE Avant toute diffusion publique (ou utilisation) d une photographie : Presse Site internet Télévision Revues Blogs Press-book Tous supports confondus : papier, numérique Le diffuseur (ou utilisateur) doit obtenir l autorisation expresse de la personne concernée La personne concernée peut s opposer à l utilisation de son image 16
DROIT A L IMAGE (en pratique 1) 1. Les photos DANS le dossier médical personnel en sont une partie importante et indissociable tant qu elles restent attachés à ce dossier..et donc liées au secret médical Aucun problème 2. Si l on doit utiliser les photos pour un contrôle quelconque ( Contrôle Médical): il vaut mieux en avertir la personne en expliquant que le but est de défendre ses intérêts 3. En justice : l expert DOIT faire signer une autorisation de joindre des photos à son rapport : même raisonnement 17
DROIT A L IMAGE (en pratique 2) Lorsque l on désire placer des photos dans «l espace public»: Publications (congrès et revues), Sites personnels, blogs, Press-book et films vidéos pour salle d attente, Il faut faire signer un document d autorisation Sur ce document il faut expressément mentionner : Le but précis (publication scientifique, site internet ) Le support (électronique, papier..) Une description des moyens destinés à limiter au maximum les possibilités d identification Un document trop généraliste peut être contesté! 18
CARACTERES D IDENTIFICATION 1. Photos de corps et membres sans face visible A priori peu de problèmes Mais.. On peut avoir affaire à des personnes agressives, donc: Eliminer tout élément vestimentaire (rappel ) Faire retirer (ou cacher) les bijoux «la médaille sur la nuque» Attention aux tatouages! Cas particulier où l utilisation de logiciels photo est licite : outil «gomme» ou «pinceau» 2. La face : Plus délicat.mais il y a des solutions 19
A la face L outil classique de la «gommette» sur les yeux est peu efficace pour dépersonnaliser complètement le sujet et peut être très gênant pour les clichés de chirurgie orbitopalpébrale. Idem pour le «flouttage» Il est possible d utiliser l outil «rectangle de sélection» et «couper» des logiciels photo : n utiliser qu un bandeau étage orbito-palpébral Mais il faut au départ une haute résolution pour ne pas avoir d altération après modification 20
En Congrès... Les outils destinés à rendre impossible l identification peuvent altérer la qualité pédagogique des clichés Faire préciser expressément qu ils ne seront pas utilisés lors du recueil de l autorisation Eviter la «régionalisation»! 21
INTERET CAPITAL ARCHIVAGE Logiciels spéciaux (photos liées au dossier médical) Plus simple et artisanal: photothèque personnelle identifiée Sous Power point Sous Publisher» Le système demande du travail mais permet de bien mémoriser les cas» 22
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OUTILS 24
Le dossier photographique est au chirurgien plasticien : Ce que l artériographie est au chirurgien vasculaire.. Ce que la radiographie du squelette est au chirurgien orthopédiste. Ce que l échographie est à l obstétricien.. Que penser d un collègue d une de ces spécialités qui opérerait sans imagerie? La photographie numérique est NOTRE outil! 25