Edito Quel trait commun entre le post-partum à domicile et la tomothérapie? La sécurité du patient.



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Transcription:

La température du Centre Hospitalier Peltzer-La Tourelle de Verviers n 8 Novembre 2007 Edito Quel trait commun entre le post-partum à domicile et la tomothérapie? La sécurité du patient. La volonté du CHPLT est de répondre aux évolutions de société, aux demandes des personnes en offrant les meilleurs soins et services possibles dans un cadre de sécurité maximale. Le patient veut des résultats et des résultats sans courir de risque. Le post-partum à domicile, comme de plus en plus d'actes prestés en hôpital de jour, exige la création de structures qui peuvent intervenir rapidement au domicile au moindre problème. La tomothérapie, outre qu'elle augmente l'efficacité du traitement, permet surtout dans les tumeurs situées à proximité d'organes fragiles, comme dans les tumeurs de la tête et du cou, de fournir le traitement prescrit adéquat en respectant les tissus, les organes environnants. Gain d'efficacité et surtout gain de sécurité. Bien sûr, la sécurité a un prix et le CHPLT a fait de celle-ci une de ses priorités dans son plan stratégique, nous y reviendrons prochainement. Trop souvent encore on estime que la santé est un droit, on oublie que c'est nous qui en sommes les premiers responsables avec nos choix de vie. Vivre en bonne santé n'est pas une question de chance. Nous choisissons de manger sainement, de faire de l'exercice, d'avoir une hygiène correcte, des dents saines, de ne pas fumer, Deux acteurs ont un rôle primordial : le médecin détenteur d'un savoir et d'un potentiel de confiance et le monde politique décideur des orientations en matière de prévention (la Région) et de remboursement (le Fédéral). L'hôpital doit collaborer avec ces acteurs de santé notamment en étant promoteur des idées (hôpital sans tabac) mais surtout en offrant les moyens aux patients de changer de comportement (la consultation de tabacologie). La bonne santé du travailleur est un autre domaine où l'hôpital peut montrer l'exemple par son approche de gestion de son personnel comme nous le verrons dans la rubrique Opinions. La santé a un coût! Mais quelle rentabilité en terme de placement! Il faut oser en parler avec nos patients, expliquer cette rentabilité, expliquer les coûts cachés de la non-santé. A chacun de choisir. Le médecin n'est responsable ni du choix, ni du résultat! L'ouverture de la consultation d'implantologie me permet d'aborder ce sujet des coûts à charge du patient dans la rubrique "Synergies". Le médecin traitant est en première ligne pour répondre aux questions concernant ces techniques de pointe qui sont de plus en plus souvent mises partiellement ou en totalité à la charge de leurs patients. Il nous appartient de les informer correctement pour qu'ils puissent faire les choix éclairés. Claude Degauque, Directeur Médical

focus Améliorer encore le suivi de l accouchée dès sa sortie de l hôpital Depuis janvier 2007, la Maternité du CHPLT offre un nouveau service à ses parturientes. Des sages-femmes se rendent à domicile pour compléter et améliorer le suivi post-partum de l accouchée dès la sortie de l hôpital. Thermomètre n 8 - novembre 2007 - page deux Développer la qualité et le suivi de la prise en charge de la maman et du bébé Depuis longtemps déjà, l unité Maternité cherchait à développer la qualité et le suivi de la prise en charge de la maman et du bébé. C est dès la sortie de l hôpital, en rentrant chez eux, que les parents se posent des questions, souvent se tracassent, quelques fois même s angoissent face à cet état nouveau devenu le leur. En effet, dès la naissance de leur enfant, ils sont bombardés d informations qu ils ne sont pas forcément prêts à assimiler, l émotion prenant le pas sur tout le reste. De plus, ils ont parfois du mal à accorder leur confiance à un personnel soignant se relayant au gré des horaires donc trop interchangeable. Ce qu ils cherchent surtout c est une personne de référence! Pourtant dans la plupart des cas, les patientes sont pressées de rentrer à la maison. Elles désirent intégrer le plus vite possible leur nouveau-né dans le cocon familial et ramener une forme de stabilité fragilisée par leur éloignement. Diminuer le coût de l hospitalisation est pour certaines d entre-elles une priorité. Une approche multidisciplinaire de la mère et de l enfant Les acteurs de terrain (gynécologues, pédiatres, personnel paramédical) ont donc décidé d adopter leur accompagnement de la maman afin d en garantir la qualité, malgré le temps réduit du séjour en maternité. Dès l accouchement, le travail d équipe commence par un enseignement approfondi des soins au bébé. Gynécologue et pédiatre passent quotidiennement auprès de la mère et de l enfant. Cependant, l apprentissage s avère parfois plus difficile et la maîtrise plus lente à acquérir : allaitement maternel capricieux, baby-blues persistant ou encore mamans plus hésitantes en quête de soutien. Il est donc apparu que la création d un suivi de soins à domicile assuré par une sage-femme de l équipe hospitalière aiderait les parturientes à rentrer à la maison l esprit plus tranquille. Plusieurs options sont possibles : Un encadrement rapproché lors de retours précoces, 48 heures après l accouchement. Sont prévus : deux visites de la sage-femme au 3 ème et 5 ème jour et un examen pédiatrique supplémentaire entre le 7 ème et le 10 ème (à l hôpital). Ce départ rapide n est possible que si l accouchée et son bébé répondent à des critères précis émis par les gynécologues et les pédiatres (exemples : bébé né à 37 semaines de grossesse minimum dont l alimentation a bien démarré, absence de risque infectieux comme le portage du streptocoque B chez la mère). Pour les retours à partir du 4 ème jour, un seul passage de la sage-femme est envisagé. Ces dispositions peuvent être modifiées suivant les besoins. Et sur le terrain A domicile, la sage-femme prend le temps d écouter, de donner des informations, de rassurer la maman inquiète. Elle s assure de son bon rétablissement, vérifie l épisiotomie ou la suture de césarienne, prend des paramètres cliniques, réalise des contrôles sanguins, s enquiert de l allaitement maternel Au niveau du nouveau-né, elle surveille le poids, soigne le cordon ombilical, fait des prises de sang telles que le dépistage des maladies métaboliques ou le dosage de la bilirubine (ictère du nouveau-né) Elle peut contacter à tout moment le gynécologue ou le pédiatre si l état de la mère ou du bébé le nécessite. Les soins à domicile sont prodigués uniquement dans les jours suivant le retour de la maternité. Les médecins traitants, pédiatres, consultations de nourrissons gardent évidemment le tout premier rôle dans le suivi de la santé de la mère et de l enfant. Des débuts prometteurs! Ce nouveau service rencontre déjà un vif succès auprès des parturientes. En effet, sur les six premiers mois de cette année 2007, 223 patientes (sur 537 accouchements) ont reçu la visite de la sage-femme. Les sages-femmes sont également ravies d élargir leurs activités, d assurer des soins de qualité qu elles personnalisent dans le respect de la culture et de l environnement de chacun. En pratique, la sage-femme de garde est joignable au 0497/49.50.39. Les visites à domicile sont remboursées à 100% par les mutuelles (pour autant que la patiente soit en ordre de cotisations).

opinions Les Ressources Humaines dans le secteur hospitalier : trouver le juste équilibre Jadis dédié à des tâches essentiellement administratives, le service du Personnel est devenu un partenaire de gestion stratégique qui doit collaborer concrètement à la réalisation des objectifs globaux de l Institution. Le personnel (mille trois cents agents) représente une masse salariale annuelle avoisinant les cinquante millions d euros mais aussi un capital humain hétérogène aux compétences médicales, paramédicales, administratives et techniques qui centre ses préoccupations sur la qualité des soins à prodiguer aux patients. Le service du Personnel doit donc équilibrer ses démarches entre trois pôles d actions : l équilibre budgétaire de la masse salariale, l organisation administrative dans un cadre socio-juridique, le développement de procédures de gestion des ressources humaines transparentes. Pour mener ces défis, le service des Ressources Humaines abrite deux mondes. Le premier est celui de la gestion administrative et pécuniaire. Le second englobe la politique de recrutement, d accueil, de formation, d évaluation et de communication Le service est représenté au Conseil de Direction. Il doit prendre l initiative de la réflexion stratégique, mettre en place le suivi des décisions et accompagner les projets. Enfin, il doit être en phase avec l ensemble des intervenants de l Institution en dosant sans cesse les comportements d accompagnement et les attitudes plus fermes. Trouver le juste équilibre, Dans ce contexte, quelles doivent être les priorités prochaines? Il est essentiel de renforcer la performance de l organisation administrative avec à l appui un Règlement Général du Travail. Un nouveau logiciel permettra de gérer de façon plus optimale les aspects relatifs au temps de travail. En matière de Ressources Humaines, l amélioration des procédures de recrutement, les cartographies de compétences et d évaluation des agents devront être poursuivies. La formation du personnel devra également s intensifier. Le service reste bien évidemment impliqué dans la politique d accueil des nouveaux agents, la communication interne et la politique du "bien-être" en général. La réalisation de ces objectifs ne peut s envisager qu en développant les collaborations avec tous les acteurs de l institution. Guy Boutet, Responsable du service du Personnel et des Ressources Humaines Numéro utile : Guy Boutet : 087/21.26.06 La santé n'a pas de prix mais la médecine a un coût. synergies La politique en matière de santé publique dépend beaucoup plus de choix socio-économiques en matière de logement, d'emploi, de protection des travailleurs, des consommateurs, de vaccination, que de choix médicaux. Les décisions personnelles pour rester en bonne santé recouvrent de nombreux domaines de notre vie courante. La médecine a un coût pour la société et pour le patient. Le politique impose celui que la société devra supporter et celui qui incombera au patient. En clair, ce qui est remboursé et combien. A l'hôpital les frais à charge du patient sont clairement définis pour ce qui concerne la partie «hôtellerie» (hormis le supplément pour une chambre privée) et les différents services proposés (les frais divers sur la facture). Concernant les honoraires, suppléments en chambre privée et prestations non reprises dans la nomenclature, les montants à charge du patient sont proposés par le Conseil Médical au Gestionnaire et négociés au consensus. Ainsi au CHPLT, les hausses des suppléments d'honoraires sont passées de 100 à 110% en 1995, à 130% en 1998 et à 150% en 2005, chaque fois suite à une demande de moyens financiers supplémentaires du gestionnaire qui souhaitait une augmentation de la partie des honoraires médicaux qui lui sont rétrocédés. Pour mémoire, depuis deux ans, les suppléments d'honoraires ne sont dus qu'en chambre à un lit. Pour les prestations non reprises dans la nomenclature, le débat a également lieu au Conseil Médical. Un hôpital public peut-il proposer des prestations totalement à charge des patients? La chirurgie esthétique n'a jamais donné lieu à une telle réflexion, au contraire elle serait plutôt revendiquée comme un droit à... Peut-on refuser des techniques de pointe modernes sous prétexte qu'elles ne sont pas admises au remboursement? En termes de qualité de vie et de capital santé, une dentition correcte est un investissement hautement rentable. L'impantologie offre une réponse technique "intelligente" et se présente comme une alternative élégante et confortable aux solutions classiques. Le prix proposé, interpellant au premier abord, est un juste prix qui couvre un ensemble de services, de matériels et de structures hospitalières qui garantissent une fois encore la sécurité du patient. De même, la demande en consultations de diététique, psychologie et tabacologie est en augmentation croissante; ces consultations n'étant pas remboursées par l'inami, l'hôpital ne peut en assumer seul la charge financière, aussi une participation "limitée" est demandée aux patients. A chacun de faire ses choix de santé. Thermomètre n 8 - novembre 2007 - page trois

grand angle Le service de Radiothérapie : nouvelles technologies, nouveaux espoirs de guérison aussi Les origines de la radiothérapie remontent à la découverte des rayons X par Wilhelm Conrad Röntgen en 1895. Il s agit donc d une jeune spécialité, en comparaison de disciplines dont la connaissance remonte à l Egypte ancienne. Le manuscrit d Ebers datant de 1700 avant Jésus-Christ décrivait déjà des pathologies ophtalmologiques, internistiques et gynécologiques, et les remèdes correspondants. Ce «jeune âge» vaut à la radiothérapie d être méconnue et considérée avec inquiétude et suspicion. A tort La simulation : préparation au traitement Thermomètre n 8 - novembre 2007 - page quatre Une brève histoire de la radiobiologie La radiothérapie consiste à diriger sur la tumeur un rayonnement ionisant, dont les effets sur la cellule cancéreuse mènent à sa mort. La cellule cancéreuse échoue à réparer les dommages dus aux rayons, au contraire de la cellule saine dont les mécanismes de réparation sont intacts. Les effets sont d ordre physique (éjection d électron orbitaux), chimique (création de radicaux libres, cassure des brins d ADN) et biologique (réactions enzymatiques). Par leurs interactions avec les atomes des tissus irradiés, les particules chargées qui constituent le rayonnement perdent leur énergie. Mais elles ne subsistent pas dans le corps, de sorte que le patient traité n est ni «contaminé», ni radioactif et des évolutions techniques Dans les années cinquante sont apparus les appareils de «Cobalt». Ils produisaient des photons de faible énergie (1.6 MégaVolts), responsables d une irradiation importante de la «surface» du patient. Cela entraînait les effets secondaires auxquels la radiothérapie doit sa mauvaise réputation : brûlures, réactions cicatricielles et fibrotiques, télangiectasies. Depuis les années septante sont apparus les accélérateurs linéaires ou LinAcs. Encore en usage actuellement et capables de produire des photons de plus haute énergie (jusque 25 MégaVolts), ils atténuent grandement la toxicité des Cobalt. Au CHPLT, le Cobalt est un souvenir puisqu il a été remplacé par un LinAc en 1995 En simulation, première étape du traitement, le patient est placé dans une position stable, reproductible et confortable qui sera la sienne tout au long du traitement. Elle doit exposer adéquatement la zone à traiter (par exemple en plaçant les bras au-dessus de la tête dans un traitement de sein ou de poumon) et être bien supportée par le patient. Trois petits points de tatouage sont alors faits sur la peau du patient. Grâce à ces repères, son placement sera le même lors de chaque séance d irradiation, garantissant un ciblage correct du traitement. Un scanner de la région à traiter est réalisé en coupes fines. Le radiothérapeute dessine sur chacune d elles le volume (tumeur et ganglions) qu il veut irradier, et les organes qu il veut protéger. Planification et sécurité du traitement En étroite collaboration avec le physicien médical, le scanner est analysé par un logiciel informatique puissant appelé TPS («treatment planning system», ou système de planification) qui calcule la distribution des doses de rayons dans le patient. Le TPS garantit l absence de surdosages (avec un risque d effets secondaires) et de sous dosages (avec un risque de moindre efficacité) au volume devant être irradié, et la protection des organes sains. Le CHPLT a récemment acquis le nouveau logiciel XiO afin de se doter d'un instrument de calcul plus précis, rapide et fiable que nombre de TPS actuellement en usage.

La sécurité du traitement est une préoccupation fondamentale Le physicien médical en est le garant. Il contrôle quotidiennement que les rayonnements produits par les machines (LinAc et Tomothérapie) sont corrects. Il vérifie, pour chaque traitement prescrit à un patient, que les doses calculées par le TPS sont justes. Il mesure en temps réel les doses de rayons reçues par les patients, et ce à chaque séance (dosimétrie in vivo). Avant de recevoir son traitement, le patient a donc l assurance que celui-ci a été validé par le médecin radiothérapeute et le physicien médical, et que plusieurs «barrières de sécurité» ont été contrôlées. Les infirmières ont elles aussi une compétence particulière. Outre une formation en radioprotection et un long écolage en radiothérapie, elles ont été formées à l interprétation du scanner et à la fusion d images dans le cadre de la Tomothérapie. Elles assurent la délivrance adéquate de chaque séance de rayons. Et leur rôle est prépondérant dans l accueil et l accompagnement quotidien des patients et de leur famille. Elles sont aidées en cela par d autres collaborateurs paramédicaux, indispensables pour une prise en charge globale des patients : diététicienne, psychologue, assistante sociale, tabacologue et esthéticienne. Le traitement : radiothérapie classique ou IMRT? Depuis février 2007, notre appareil de Tomothérapie permet de délivrer des traitements d IMRT («intensity-modulated radiation therapy», ou irradiation d intensité modulée). Cette technique de haute précision s impose quand la tumeur est difficile à irradier sans menacer les organes sains avoisinants. La Tomothérapie est l appareil d IMRT le plus performant à ce jour, et a nécessité l écolage aux Etats- Unis de deux physiciens médicaux (Jerry Lubaki et Yassine Boukour) et de deux techniciens de maintenance (Ghislain Thelen et François Nondonfaz). Il permet de faire un scanner avant chaque séance de traitement, et garantit ainsi que les rayons soient délivrés à la tumeur avec une précision millimétrique et que l irradiation soit calibrée à la réponse tumorale. Chaque jour, le patient reçoit le traitement qui lui est le plus adapté. Il reste des indications de radiothérapie externe classique, lorsque la tumeur est aisément accessible comme pour les cancers du sein. En aucun cas la radiothérapie classique n est un moins bon traitement, à condition d utiliser un scanner dosimétrique et un TPS performant comme c est le cas dans notre service. La brachythérapie de prostate Introduite au CHPLT depuis deux ans, elle consiste à implanter sous rachianesthésie des grains d iode radioactifs dans la prostate. De la taille d un grain de riz, ils délivrent sur quelques millimètres un rayonnement qui traite la tumeur. En moyenne, il faut en implanter entre 60 et 80 pour irradier l ensemble de la prostate. Cette procédure prend moins de deux heures, et le patient peut quitter l hôpital dès le lendemain matin. Les avantages de la brachythérapie sont la qualité de vie des patients, et l efficacité équivalente à la chirurgie dans le cas de tumeurs précoces. Pour des tumeurs plus avancées, elle ne peut cependant pas remplacer une radiothérapie externe. Le service en quelques chiffres Le service de Radiothérapie du Centre Hospitalier Peltzer-La Tourelle traite 700 patients par an, et son activité ne cesse de croître. Au 31 août, cette activité a augmenté de près de 10% par rapport à l année dernière (2006). Septante patients reçoivent chaque jour un traitement. L'installation de la Tomothérapie a coûté 3,5 millions d euros. 5 mois de travaux ont été nécessaires pour réaménager les locaux. En conclusion La préoccupation centrale de l équipe (médecins, physiciens médicaux, infirmiers et techniciens) est de proposer à ses patients des traitements optimaux qui respectent au mieux leur qualité de vie. Les investissements dans les équipements de pointe que sont la Tomothérapie, le TPS XiO et la brachythérapie de prostate permettent d offrir aux patients une gamme de soins oncologiques complète et de grande qualité. Numéros utiles : Secrétariat (rendez-vous auprès des médecins et collaborateurs paramédicaux) : 087/21.24.22 Radiothérapeutes : Dr Anette Bretz : 087/21.25.57 Dr Olivier De Hertogh : 087/21.27.98 Dr Christine Lefebvre (Chef de service) : 087/21.24.24 Site web (pour de plus amples informations) : www.chplt.onconet.be Thermomètre n 8 - novembre 2007 - page cinq

duo d infos Du neuf au service Dentisterie : une consultation d implantologie Depuis quelques mois maintenant, le service de Dentisterie de l hôpital a ouvert une consultation d implantologie afin de développer cette spécialité qui offre aux patients de nouvelles perspectives dans le cadre de leur réhabilitation orale. La technique des implants dentaires existe depuis plus de 30 ans et est devenue une alternative incontournable aux prothèses amovibles classiques et aux bridges. Seuls des cas de résorption extrême au niveau des os des maxillaires et/ou un état de santé général déficient du patient, peuvent empêcher de recourir à cette solution pour remplacer une ou plusieurs dents ou pour stabiliser une prothèse. L implant dentaire est une vis en titane insérée dans l os, elle fait office de racine artificielle et aura la même fonction qu une racine naturelle pour tout type de réhabilitation. La pose d un implant implique une petite intervention qui se fait «au fauteuil» sous anesthésie locale, comme pour un simple soin ou une extraction. En cas de perte plus étendue, plusieurs implants sont nécessaires pour réaliser un bridge implanto porté. Mais ce qui peut vraiment changer la vie de beaucoup de patients, c est la stabilisation des prothèses complètes, surtout inférieures, grâce à un système de rétention style bouton pression ou barre rétentive. A partir de deux implants dans la mandibule, la prothèse complète sera calée et un confort inestimable sera apporté au patient. Au stade actuel des connaissances sur cette technique, le taux de succès est proche de 95 %. Le fait de ne pas proposer cette solution thérapeutique au patient est maintenant considéré comme une erreur professionnelle. Quels coûts? Les honoraires sont de 1500 euros pour une dent unitaire en porcelaine sur un implant et il faut compter plus ou moins 2000 euros pour deux implants avec un système de boutons pressions à la mandibule. Chaque cas nécessite une consultation afin de choisir la meilleure solution à chacun et pour ce faire vous pouvez prendre rendez-vous au service de Dentisterie. Numéro utile : Dr Frédéric Jolibois, implantologue : 087/21.22.10 Consultation le vendredi de 13 à 17h Le CHPLT s est équipé d un nouvel appareil de résonance magnétique (IRM) Thermomètre n 8 - novembre 2007 - page six A l exception de l aimant, l ancien appareil a été complètement remplacé. Cette nouvelle acquisition permet d améliorer la qualité de nombreux examens. C est notamment le cas pour les explorations vasculaires cérébrales avec et sans contraste, périphériques et rénales. Sur le plan cardiaque, l appareil permet une meilleure analyse morphologique du myocarde, de la fonction ventriculaire et de la quantification du flux. La possibilité de pouvoir réaliser des coupes fines apporte des éléments de diagnostic précieux dans les pathologies ostéo-articulaire et musculo-tendineuse. Enfin, le raccourcissement non négligeable du temps d examen augmente de façon sensible le confort du patient et permet, dans une certaine mesure, de réduire le délai des rendez-vous. Numéros utiles : Pour les patients ambulants : 087/21.23.36 (avec rappel possible) Pour les hospitalisés : 087/21.25.66 L équipe médicale se tient à votre disposition au 087/21.23.76 pour accepter les cas urgents dans les plus brefs délais.

La tabacologie : comment entrevoir un avenir sans fumée? un autre regard Alors que beaucoup pensent qu il suffit de volonté pour arrêter de fumer, la réalisation de ce projet s avère bien plus complexe et consiste souvent en l'aboutissement d'un lent mûrissement intérieur. C est la raison pour laquelle, le CHPLT a décidé de proposer une aide aux fumeurs en mettant en place une consultation de tabacologie. Ainsi, le centre d aide aux fumeurs au CHPLT offre l opportunité aux patients (hospitalisés ou externes) de rencontrer une tabacologue afin de mûrir leur réflexion, d obtenir des renseignements ou du soutien. Ensemble, ils prendront le temps d analyser le tabagisme, ses déterminants et ses dépendances mais aussi de considérer les motivations et les difficultés dans le but d envisager l arrêt au mieux. Ce défi exige l adaptation de la thérapeutique au cas par cas mais aussi, comme pour tout moment important d une vie, une préparation adéquate. La prise en charge consistera donc en un accompagnement individuel qui sera adapté au rythme et aux besoins de chacun. Selon ceux-ci, le patient pourra éventuellement être orienté vers un kinésithérapeute, un sophrologue, une diététicienne, un cardiologue, un pneumologue, un psychiatre ou vers un autre spécialiste si nécessaire. Mais, en tant que médecins ou professionnels de la santé, nous avons tous un rôle important à tenir dans la réflexion des patients, de par la confiance que ceux-ci vous portent, et ceci de manière simple et très brève. De multiples études ont, en effet, prouvé l efficacité d interpeller le patient fumeur sur son statut tabagique et de lui conseiller d arrêter tout en lui proposant de l aide («Fumez-vous? Je vous conseille d arrêter. Nous pouvons vous y aider.»). Faite de manière empathique et non culpabilisante, cette intervention de moins de 2 minutes offre un taux d arrêt supplémentaire de 2%. Plus concrètement, 50 conseils d arrêt permettent d aboutir à un arrêt supplémentaire sans rechute à un an. Ceci offre donc un rapport coût/efficacité des plus intéressants en médecine qu il est important de ne pas ignorer et qui devrait amener chaque professionnel de la santé à préconiser la cessation tabagique avec énergie dans sa pratique quotidienne. Il n est donc jamais trop tard pour cesser de fumer : le centre d aide aux fumeurs du CHPLT est là pour vous y aider et vous accompagner. Bon à savoir En hospitalisation, l intervention de la tabacologue de l Institution est gratuite. Pour les externes, l intervention à charge du patient est de 20 euros par heure. Les consultations sont gratuites pour les membres du personnel. Les mutuelles envisagent au cas par cas des remboursements partiels. Beaucoup de fausses croyances circulent quant à l arrêt du tabac Les cigarettes light ne sont légères que pour la conscience étant donné l effet d auto-titration. Souvent inconsciemment, le fumeur va adapter sa façon de fumer pour obtenir «son» taux de nicotine habituel : boucher les évents d aération, tirer plus intensément, plus fréquemment, Se limiter à quelques cigarettes, un effort injustement récompensé. Outre l effet d auto-titration, les risques sont souvent liés à la durée du tabagisme et non à la quantité. Ainsi, il vaut mieux avoir fumé 30cig/j pendant 10 ans que 10cig/j pendant 30 ans! En passant aux cigares et cigarillos, les risques persistent. Non seulement ceux-ci contiennent plus de CO mais, de plus, le fumeur dépendant ne sait pas fumer autrement qu en inhalant. Les cigarettes aux plantes ou sans nicotine, une bonne manière de se leurrer. Tous les autres toxiques sont présents en concentration importante et leur toxicité est aggravée car le fumeur en manque de nicotine va «tirer» davantage sur sa cigarette. Le tabac à rouler, meilleur marché mais offre un rendement en nicotine, CO et goudrons 3 à 6 fois supérieur! Si la mortalité est un effet reconnu du tabagisme, peu ont conscience de l importance de son taux. Voici le nombre de décès en 1995 en Belgique répartis en fonction de leur cause : 16 lors d accidents d avion 81 par empoisonnement 110 lors d incendies 169 par meurtres 221 du Sida 1500 dans les accidents de circulation 2150 par suicide 19400 dûs au tabagisme 2000 personnes décèdent à cause de tabagisme passif. Numéros utiles : Laurie Chitussi, tabacologue : 087/21.93.71. Pour prendre rendez-vous, contactez le secrétariat au 087/21.23.26 ou au 087/21.23.28 Thermomètre n 8 - novembre 2007 - page sept

7 au CHPLT Thermomètre n 8 - novembre 2007 - page huit C est à venir Le samedi 19 avril 2008 se déroulera une journée de gastro-entérologie dans le patio du CRF de 9 à 16 heures. Les thèmes abordés au cours de cette journée seront : les pathologies de l estomac (oesophagites, hémorragies digestives, ), les endoscopies, les pathologies du colon (Cröhn, RCUH, cancer, ) ainsi que la «vidéo capsule». Accréditations demandées. Pour plus d informations, vous pouvez contacter Claudine Luxen au 087/21.29.17. Bon à savoir Depuis juin dernier, le Conseil Médical se compose des membres suivants : Dr Eric Brohon, Président (087/21.28.56), anesthésiste Dr Laurent Dorthu, Vice-président, radiologue Dr Christian Hanssen, Trésorier, cardiologue Dr Anne-Marie Cayet, Secrétaire, anesthésiste Dr Georges Cornet, Secrétaire, néphrologue Dr Christian Delcour, Secrétaire, neurologue Dr Philippe Angenot, physiothérapeute Dr Gérard Boxho, cardiologue Dr Hassan Kalantari, hémato-oncologue Dr Didier Lamalle, ophtalmologue Dr Marc Magnée, cardiologue Dr Yves Périquet, chirurgien vasculaire Dr Jean-Luc Strivay, anesthésiste C est utile Enfin, après une longue période de travaux et quelques péripéties avec la barrière, le parking des médecins est de nouveau protégé par un accès sécurisé grâce à une carte à codes barres définissant les autorisations. Si vous n'avez pas reçu votre carte, nous nous en excusons et nous vous invitons à en faire la demande au Secrétariat de Direction du CHPLT : 087/21.26.24. Quelques chiffres Répartition par secteurs professionnels en ETP (Equivalent Temps Plein) Bienvenues Un feuillet interne est inséré dans ce numéro reprenant les médecins arrivés dernièrement au CHPLT Femmes Hommes Secteur administratif 143,94 50,39 Secteur soignant 503,96 76,80 Secteur paramédicaux 83,72 33,25 Secteur entretien sanitaire 105,74 1 Secteur ouvrier technique 0 23,59 Médecins en formation et pharmaciens 5 6 ETP (Equivalent Temps Plein) en activité 842,36 191,03 Christian Franckart, coordinateur qualité (087/21.26.53) Elodie Dechesne, psychologue aux Urgences dans le cadre de l Unité Médicopsychologique (087/21.28.45) Séverine Closset, psychologue dans le secteur oncologie dans le cadre de l Unité médico-psychologique (087/21.29.13) N.B.: hors médecins Les Talents Christine Boutet, agent des accueils et artiste polyvalente Christine Boutet a découvert l art il y a une vingtaine d années en approchant d abord la peinture sur soie pour ensuite explorer la céramique en même temps que la peinture sur porcelaine. Depuis 5 ans, cette artiste passionnée et polyvalente a ajouté une corde à son arc avec l aquarelle. Dans chacun de ces domaines, Christine Boutet cherche à allier technique, finesse du travail et sensibilité. Cette artiste touche à tout s inspire des paysages, des fleurs et des oiseaux. Des proches font régulièrement appel à elle pour concevoir un motif de carrelage, pour créer des abatjour ou encore peindre des foulards Et comme les amis de ses amis la sollicitent également, Christine a été amenée tout naturellement à travailler de plus en plus au point de se faire sa petite notoriété dans le monde de l art régional. C est en cours Afin de mieux répondre aux demandes et de réduire les délais d'attente, le site Peltzer offrira, début janvier 2008, de nouvelles consultations pour la réalisation des bilans sénologiques complets grâce à l'engagement supplémentaire d'une radiologue spécialisée en imagerie sénologique, le Dr Nathalie Veyret, et à l'acquisition d'un second appareil de mammographie digital et d échographie. Editeur responsable : C. Degauque, Directeur Médical. Ont collaboré à ce numéro : Ch. Boutet, G. Boutet, E. Brohon, L. Chitussi, S. Closset, B. Daron, E. Deschesne, O. De Hertogh et toute l équipe de la Radiothérapie, B. Fernandez, P. François, Ch. Franckart, H. Gilson, F. Jolibois, C. Lefebvre, G. Lising, C. Luxen, Ph. Magermans, Chr. Maréchal, F. Mouton, M. Muller, J. Schoffers, J. Tits.