VADEMECUM GRAMMATICAL UNE NOUVELLE TERMINOLOGIE GRAMMATICALE : ABECEDAIRE

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VADEMECUM GRAMMATICAL Code couleur : Cycle 3 et Cycle 4 UNE NOUVELLE TERMINOLOGIE GRAMMATICALE : ABECEDAIRE Les mots suivis d un astérisque (*) ne sont pas à apprendre par les élèves. Les passages en italique sont un ajout personnel. ADJECTIF : Notion d accord systématique de l adjectif avec son support. Les fonctions de l adjectif n apparaissent plus dans la terminologie grammaticale (on repère l adjectif qui appartient au GN et celui qui appartient au GV) Observation des marques du genre et du nombre entendues et écrites. ADVERBE APPOSITION : ou construction détachée. Certaines grammaires considèrent que l apposition est une prédicaton secondaire*. Définition : http://www.lelivrescolaire.fr/#!manuel/38/francais-4e/chapitre/382/fiches-degrammaire/page/692773/l-apposition/lecon A voir en relation avec la ponctuation (analyse du rôle syntaxique des signes de ponctuation et utilisation de ces signes à bon escient.) Accord de l'adjectif et du participe passé en position détachée. ASPECT (VERBAL) : En contexte (de lecture ou d'écriture), mise en évidence des valeurs aspectuelles des temps et des verbes et sensibilisation aux effets produits (la terminologie concernant l'aspect n'a pas à être apprise par les élèves). Mise en évidence du lien entre le temps employé et le sens (valeurs aspectuelles) Approfondissement de la valeur aspectuelle des temps à partir d'observations et de comparaisons : opposition entre temps simples et temps composés (non accompli/ accompli*) ; opposition entre temps qui embrassent ou non l'action dans sa totalité (borné/non borné* : «elle lut une page/elle lisait une page»). Observation de l'incidence de la valeur aspectuelle des temps sur leurs emplois (premier plan/arrière-plan*). Principaux emplois des différents modes. ATTRIBUT DU SUJET : Il appartient au prédicat, non supprimable, non déplaçable, pronominalisable en «le, l» sans transfert du genre et du nombre. Comparer COD et attribut du S : «Les nymphes portent leurs belles tuniques > Les nymphes les portent.» vs «Les nymphes sont belles > Les nymphes le sont.» L attribut du sujet et l accord du participe passé après l auxiliaire «être» sont mis sur le même plan. Ils maitrisent les propriétés de l'attribut du sujet. AUXILIAIRE COMPLÉMENT DE L ADJECTIF COMPLÉMENT DU NOM (COMPLÈTE LE NOM) : Repérage du complément du nom COMPLÉMENT DE PHRASE (COMPLÈTE LA PHRASE) OU COMP CIRCONSTANCIEL Repérage des compléments de phrase (supprimables, déplaçables et non pronominalisables) Indicateurs de temps et de lieu, de relations logiques

COMPLÉMENT DU VERBE (COMPLÈTE LE VERBE ET APPARTIENT AU GROUPE VERBAL) : Le complément du verbe regroupe : COD, COI, COS et compléments essentiels (de lieu, de prix, de masse compléments dits de «quantité»). Dans une certaine mesure, il permet de résoudre le problème des compléments circonstanciels intraprédicatifs ou extraprédicatifs. Comme le complément circonstanciel, le CC intraprédicatif précise les circonstances de l'accomplissement du procès, mais d'un point de vue syntaxique il se comporte différemment puisqu'il est un élément du groupe verbal (il ne porte pas sur toute la phrase). Ex : Il parle doucement. Le CC intégré est un adverbe (La négation souligne la portée du CC : «il ne parle pas doucement» ne signifie pas «il ne parle pas» mais «il parle *pas doucement» = «il parle normalement») Ex : Il fera comme il voudra. Le CC intégré est une prop sub circonstancielle (idem : «il ne fera pas comme il voudra» ne sgnifie pas «il ne fera rien»). Repérage des compléments du verbe (non supprimables, non déplaçables en début de phrase et pronominalisables). COMPOSITION/DÉRIVATION : la dérivation consiste à adjoindre un préfixe ou un suffixe sur un radical sans que ces éléments soient autonomes dans la langue vs la composition consiste à créer un nouveau mot à partir de deux composants séparables (voir : http://www.linguistes.com/mots/flexion.html) Flexion : Lexème 1 + Morphème = Lexème 1 Dérivation : Lexème 1 + Morphème = Lexème 2 Composition : Lexème 1 + Lexème 2 = Lexème 3 6 È Dérivation et composition, explications sur la graphie des mots, établissement de séries de mots (en lien avec la lecture et l'écriture). Découverte des bases latines et grecques, dérivation et composition à partir d'éléments latins ou grecs, repérage des mots appartenant au vocabulaire savant, construction de séries lexicales RADICAL PRÉFIXE : il modifie le sémantisme du radical. SUFFIXE : il modifie le sémantisme et influe sur la catégorie grammaticale Dérivation et composition, étymologie et néologie, graphie des mots, notamment à partir d'éléments latins et grecs ou empruntés aux langues étrangères ; mise en évidence de changements de catégorie syntaxique induits par la dérivation (déménager/déménagement ; beau/beauté...) et de leurs incidences orthographiques. CONJONCTIONS DE COORDINATION CONJONCTIONS DE SUBORDINATION COORDINATION DÉTERMINANT : Voir aussi «pronoms» pour le cycle 4. ARTICLE DÉFINI ARTICLE INDÉFINI,

ARTICLE PARTITIF DÉTERMINANT DÉMONSTRATIF DÉTERMINANT INDÉFINI DÉTERMINANT INTERROGATIF DÉTERMINANT NUMÉRAL DÉTERMINANT POSSESSIF Document de travail sur le programme de langue 2016 FORMES DE PHRASE : (ACTIVE / PASSIVE ; IMPERSONNELLE ; EMPHATIQUE) La phrase passive : elle inverse la place du sujet et du complément du verbe. Par voie de conséquence, elle inverse la relation prédicative. L emphase : elle repose sur trois procédés : l extraction* (c est. que, c est. qui ; c est ; voici ; voilà) ; la dislocation* (le détachement) en tête ou fin de phrase d un élément repris par un pronom ; l accent d insistance* (à l oral). L extraction induit un effet de focalisation : l élément inséré dans ou après le présentatif est considéré comme l élément nouveau de la phrase. La dislocation induit un effet de thématisation : l élément détaché apparaît comme le thème de la phrase. «En ce qui concerne, quant à, pour ce qui est de» sont des formes particulières de détachement qui permettent l opposition à un élément précédent. La phrase pseudo-clivée (ce que/ce qui., c est.) combine l extraction et la dislocation. Le 1 er élément introduit par «ce que/ ce qui» est considéré comme présupposé et l élément qui suit «c est» comme l information nouvelle. (Ex : Ce qui m'étonne, c'est l'absence de Jérôme.) La phrase impersonnelle : elle met l accent sur le procès verbal*, au détriment du sujet de la phrase. Certains grammairiens considèrent en effet que la phrase impersonnelle n a pas de thème* («sujet de la phrase» au sens logique) et ne comporte qu un prédicat. Identification des types et des formes de phrase. Reconnaissance des formes actives/passives et de leurs valeurs sémantiques ; permutations pour marquer l'insistance ou l'emphase ; présentatifs; valeur sémantique de la phrase impersonnelle. Construction du passif + analyse des effets de sens HOMONYMIE : Ce travail commence au cycle 3, le terme «homonymie» apparaît au cycle 4. INTERJECTIONS JUXTAPOSITION : Analyse du rôle syntaxique des signes de ponctuation et utilisation de ces signes à bon escient (voir notamment «Apposition») MODALISATION : Le terme renvoie ici aux modalités d énoncé selon la GMF de Riegel, Pellat et Rioul. On distingue les modalités épistémiques* (de l ordre du vrai / faux) et les modalités axiologiques* (de l ordre du bien /mal). Repérage et interprétation des marques de modalisation (usage modal du conditionnel, verbes modaux : devoir, pouvoir..., adverbes de modalisation) MODE CONDITIONNEL MODE IMPÉRATIF

MODE INDICATIF NOM (GROUPE NOMINAL) : 6 È : Notion de groupe nominal et accords au sein du groupe nominal. Observation des marques du genre et du nombre entendues et écrites. Relations de sens : établissement de séries de mots, catégorisation (termes génériques/spécifiques), champ lexical (ensemble de mots se rapportant à une même idée) Accord dans le groupe nominal complexe (avec plusieurs noms, plusieurs adjectifs, une relative, des déterminants comme tout, chaque, leur...). Groupements de mots par champ lexical et par champ sémantique (on appelle champ sémantique l'ensemble des significations d'un mot, à rapprocher de la notion de «polysémie») et maitrise de leur classement par degré d'intensité et de généralité. Nuances et glissements de sens, expressions figées, construction des verbes et variations de sens. Approche de la variation à travers le repérage de différentes manières d'exprimer une même idée ou une idée nouvelle : évolution du sens des mots selon les époques, néologie, emprunts ; variation en fonction du lieu, du contexte, du moyen de communication. POLYSÉMIE : Ce travail commence au cycle 3, le terme «polysémie» apparaît au cycle 4. PHRASE : 6 È Mise en évidence de la cohérence sémantique de la phrase : de quoi on parle et ce qu'on en dit, à quoi on peut rajouter des compléments de phrase facultatifs. 5-4-3 È Travail sur la notion d acceptabilité. PHRASE SIMPLE : 6 È Mise en évidence des groupes syntaxiques : le sujet de la phrase ; le prédicat de la phrase ; le complément de phrase. 5-4-3 È Analyse des constituants de la phrase simple en constituants obligatoires (sujet, prédicat) et facultatifs (complément de phrase) / Identification des groupes syntaxiques: leurs constituants et leurs fonctions./ Identification des classes de mots et mise en évidence de leurs propriétés. PHRASE COMPLEXE : 6 È : Distinction phrase simple-phrase complexe à partir du repérage des verbes conjugués. Identification des constituants de la phrase complexe (par analogie avec les constituants de la phrase simple). PHRASE NON-VERBALE PONCTUATION : Fonction prosodique, sémantique, syntaxique de la ponctuation. PRÉDICAT DE LA PHRASE. Ce qu'on dit du sujet (très souvent un groupe verbal formé du verbe et des compléments du verbe s'il en a) PRÉPOSITIONS PROGRESSION THÉMATIQUE : http://fifracol.perso.sfr.fr/go/synth_gram_texte/progress_themat.htm On distingue la progression à thème constant, à thème linéaire ou à thème éclaté.

PRONOMS : PRONOM DÉMONSTRATIF PRONOM INDÉFINI PRONOM INTERROGATIF PRONOM PERSONNEL PRONOM POSSESSIF PRONOM RELATIF Document de travail sur le programme de langue 2016 6 È : Observation des marques du genre et du nombre entendues et écrites. Mise en relation des pronoms démonstratifs, possessifs, interrogatifs et exclamatifs et des déterminants correspondants. Identification et utilisation des éléments linguistiques de cohésion textuelle : substituts nominaux et pronoms de reprise ; procédés de désignation et de caractérisation, rôle des déterminants indéfinis et définis. Identification des phénomènes orthographiques qui ne se limitent pas à la phrase, en particulier incidences orthographiques sur les pronoms de reprise sujet et complément (il, elle, leur). SITUATION D ÉNONCIATION : Repérage des éléments déictiques* d un texte vs les renvois endophoriques*. Identification et interprétation des éléments de la situation d énonciation : qui parle à qui? où? quand? (marques de personne, de lieu et de temps) ; prise en compte de la situation d'énonciation dans la production d écrits ; phénomènes d'accord en relation avec l'énonciation (je, tu). Observation, reconnaissance et utilisation de paroles rapportées, directement ou indirectement ; repérage des indices qui signalent le doute, ou la certitude dans les propos rapportés ou de la part de celui qui rapporte les propos (voir «Modalisation»). SUBORDINATION SUBORDONNÉE CONJONCTIVE SUBORDONNÉE INTERROGATIVE INDIRECTE SUBORDONNÉE RELATIVE SYNONYMIE : Ce travail commence au cycle 3, le terme «synonymie» apparaît au cycle 4. SUJET DE LA PHRASE : Le sujet de la phrase est le pendant grammatical du prédicat. TEMPS SIMPLES : PRÉSENT, IMPARFAIT, PASSÉ SIMPLE, FUTUR 6 È : Ils identifient les marques du temps (imparfait - futur - présent du mode conditionnel - passé simple). Ils comprennent le fonctionnement du plus-que-parfait par l'association avant tout du verbe avoir à l'imparfait et d'un participe passé. Ils poursuivent la mémorisation des verbes fréquents (être, avoir, aller, faire, dire, prendre, pouvoir, voir, devoir, vouloir) à l'imparfait, au futur, au présent, au présent du mode conditionnel, à l'impératif et aux 3e personnes du passé simple.

Formation des temps simples : systématisation des règles d'engendrement des formes verbales aux différents temps simples à partir du radical du participe présent et/ou de la connaissance des bases verbales. Construction des temps composés ; connaissance des formes du participe passé des verbes (é, i, u et formes avec consonne finale). Formes du passé simple et du subjonctif présent des verbes fréquents (être, avoir, aller, faire, dire, prendre, pouvoir, voir, devoir, vouloir, savoir, falloir, valoir ; verbes à infinitif en -er) ; présent, imparfait, futur, présent du mode conditionnel, impératif de verbes moins fréquents. système des temps (grammaire textuelle) TEMPS COMPOSÉS : Accord du participe passé avec être (à rapprocher de l'adjectif) et avec avoir (cas du COD antéposé) - cas simples. TYPES DE PHRASE : Identification des types et des formes de phrase. DÉCLARATIF INTERROGATIF INJONCTIF EXCLAMATIF VERBE : Observation des marques du genre et du nombre entendues et écrites. 6 È : Reconnaissance du verbe (utilisation de plusieurs procédures). Mise en évidence du lien sens-syntaxe : place et rôle du verbe, constructions verbales, compléments du verbe et groupe verbal. Morphologie verbale écrite en appui sur les régularités et la décomposition du verbe (radicalmarques de temps- marques de personne) ; distinction temps simples/temps composés. Mémorisation des verbes fréquents (être, avoir, aller, faire, dire, prendre, pouvoir, voir, devoir, vouloir) et des verbes dont l'infinitif est en -er à l'imparfait, au futur, au présent, au présent du mode conditionnel, à l'impératif et aux 3es personnes du passé simple. Approche de l'aspect verbal (valeurs des temps) Accord du verbe dans les cas complexes (donneur d'accord éloigné du verbe, avec plusieurs noms, avec plusieurs personnes, pronom relatif, collectif ou distributif, indiquant une quantité, présence d'un pronom ou d'un autre groupe syntaxique entre le donneur d'accord et le verbe...). Accord du participe passé avec être (à rapprocher de l'adjectif) et avec avoir (cas du COD antéposé) - cas simples. Identification des verbes à construction directe et à construction indirecte, des verbes à plusieurs compléments ; mise en évidence des constructions par la pronominalisation ; analyse du sens des verbes en fonction de leur construction. Identification des verbes à construction directe et à construction indirecte, des verbes à plusieurs compléments ; mise en évidence des constructions par la pronominalisation ; analyse du sens des verbes en fonction de leur construction.

Document de travail sur le programme de langue 2016 Identification des verbes pronominaux. RADICAL (DU VERBE) : Morphologie verbale écrite en appui sur les régularités et la décomposition du verbe (radicalmarques de temps- marques de personne) Systématisation des règles d'engendrement des formes verbales aux différents temps simples à partir du radical du participe présent et/ou de la connaissance des bases verbales. MARQUE DU TEMPS : Identification des principaux temps et modes. MARQUE DE PERSONNE : 6 È : Ils différencient le groupe nominal singulier qui renvoie à une pluralité sémantique (tout le monde) et ils gèrent les accords en genre et en nombre au sein de groupes nominaux avec des compléments du nom (le chien des voisins, les chiens du voisin...). Ils identifient le sujet (soit un groupe nominal - un pronom - un nom propre - un infinitif) et gèrent l'accord en personne avec le verbe. Accord du verbe dans les cas complexes (donneur d'accord éloigné du verbe, avec plusieurs noms, avec plusieurs personnes, pronom relatif, collectif ou distributif, indiquant une quantité, présence d'un pronom ou d'un autre groupe syntaxique entre le donneur d'accord et le verbe...). CONSTRUCTION PRONOMINALE : La nouvelle terminologie ne distingue plus verbes essentiellement pronominaux et construction pronominale Identification des verbes pronominaux.

Les manipulations grammaticales : Comment faire? Pour quoi faire? Les manipulations grammaticales Elles reposent sur le fait que l énoncé peut être manipulé sur l axe paradigmatique ou sur l axe syntagmatique. Elles sont en nombre restreint : 1. La suppression / l effacement : on retire de l énoncé un mot ou un groupe de mots pour vérifier la validité de l énoncé qui subsiste. L effacement permet de repérer un élément essentiel de la phrase (sujet, prédicat) ou d un groupe. 2. Le déplacement : on déplace un mot ou un groupe de mots. Cela permet de vérifier la mobilité d un groupe (le complément de phrase par exemple) ou, au contraire, la dépendance d un mot/groupe de mots à un autre. 3. La pronominalisation : la transformation d un mot ou groupe de mots en pronom permet d' identifier les limites du groupe de mots et la fonction grammaticale. 4. Le remplacement sur l axe paradigmatique : il permet de définir la classe d un mot ou d un groupe de mots, de vérifier l orthographe d une terminaison verbale. 5. L extraction (c est. qui) permet de repérer le sujet d un verbe conjugué. 6. L encadrement par «ne. pas» permet de repérer le verbe conjugué et le prédicat de la phrase. Elle est très utile pour différencier un complément de phrase d'un élément du prédicat. Exemple : Il roule vite. «vite» est un élément du prédicat, c'est sur cette information que porte la négation dans «il ne roule pas vite» (qui ne signifie pas «il ne roule pas»). Pour quoi faire? Des exemples d activités concrètes. Activité 1 Fleurs d'encre 3è p 364 (leçon sur les expansions du nom) 1. Pour chaque GN, dites quel est le nom que l'adjectif complète. Le sens est-il le même? 2. Faites une phrase qui rende compte de la différence de sens. Une tasse de café chaud / une tasse de café, chaude Un train à vapeur, blanc / un train à vapeur blanche Une poule d'élevage japonais / une poule d'élevage, japonaise Un groupe d'élèves, comique / un groupe d'élèves comiques Activité 2 Fleurs d'encre 3è p 326-327 (le champ sémantique des verbes) 1. Quel est le sens du verbe «boire» dans la phrase 1? Supprimez le COD : le verbe a-t-il changé de sens? 2. Même démarche dans la phrase 2. Conclure : dans quelle phrase le verbe a-t-il un sens figuré? Valérie boit un verre de lait de vache. Camille boit les paroles de son cousin.