A la mémoire de notre mère, Marie Paule Cassou. Ses enfants Jordi, Galdric et Pauline.



Documents pareils
Information au patient

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

Le guide du bon usage des médicaments

UNITÉ 5. Écris les noms des parties du corps indiquées dans les dessins. Bon Courage! Vol. 2

Unité 4 : En forme? Comment est ton visage?

Je les ai entendus frapper. C était l aube. Les deux gendarmes se tenaient derrière la porte. J ai ouvert et je leur ai proposé d entrer.

LA PERTE DE CONSCIENCE

JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE!

Mademoiselle J affabule et les chasseurs de rêves Ou l aventure intergalactique d un train de banlieue à l heure de pointe

French 2 Quiz lecons 17, 18, 19 Mme. Perrichon

La hernie discale Votre dos au jour le jour...

V3 - LE PASSE COMPOSE

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va?

Exercices pour renforcer les muscles abdominaux après l accouchement

«L amour érige des ponts là où il n y en a pas.»

La sternotomie. Conseils à suivre après votre intervention

La migraine : quelle prise de tête!

UNE CHIRURGIE D UN JOUR POUR VOTRE ENFANT

Les jours de la semaine

6Des lunettes pour ceux qui en ont besoin

Insuffisance cardiaque

Guide à l intention des patients et des familles. Le don d un rein.

La mort imminente à domicile

livret d accueil s ervice d o ncologie vous informer, c est aussi notre rôle

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. Elle a pris connaissance de la procédure judiciaire. Elle a entendu M. D.M., ainsi que M. E.P., officier de police judiciaire.

AVERTISSEMENT. Ce texte a été téléchargé depuis le site. Ce texte est protégé par les droits d auteur.

TOUS MALADES! (Texte de M.-A. Ard) - Le Médecin :

1 La scintigraphie myocardique au Persantin ou Mibi Persantin

1. La famille d accueil de Nadja est composée de combien de personnes? 2. Un membre de la famille de Mme Millet n est pas Français. Qui est-ce?

Le passé composé. J ai trouvé 100 F dans la rue. Il est parti à 5 h 00.

Un danger vous guette Soyez vigilant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

Carnet de Liaison Année scolaire :... /... Nom :... Prénom :... Classe :...

le livret de Bébé nageur avec la complicité de bébé.

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

LE SOMMEIL: TRAITEMENT DE L'INSOMNIE

Descripteur global Interaction orale générale

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral

DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers)

Migraine et mal de tête : des "casse-tête"

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Rapport de fin de séjour Mobilité en formation :

Auxiliaire avoir au présent + participe passé

LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES

3.3. Techniques d installation. 3.3 Installation à bord du VSL. Quand Installation du patient à bord du Véhicule Sanitaire Léger.

S ickness Impact Profile (SIP)

PRÉPARATION AU TEST! CULTURE INTERNATIONAL CLUB

Appliquez-vous ces 4 éléments pour travailler plus efficacement?

La planification familiale

Décidezvous. Sinon, vos proches devront le faire pour vous. Informations sur le don d organes, de tissus et de cellules en cas de décès.

LE SUCCÈS EN TOUTE SIMPLICITÉ 7 JOURS POUR ORGANISER VOTRE PREMIÈRE DÉMONSTRATION LIFEWAVE CORSENTIALS

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. La Commission a entendu Mme M.R., sa fille, Mme M.K., ainsi que MM. S.A., capitaine de police, et S.C., brigadier-chef.

Le 31 octobre 2011, un Renault Trafic emprunte tranquillement et furtivement des petits chemins détournés, de la commune du Bugey.

Prenez soin de votre dos. Informations et astuces contre les douleurs lombaires

EXEMPLE DE CONTRAT DE TRAVAIL ENTRE PARENTS ET ASSISTANTES MATERNELLES

IFAS 11 décembre janvier M. BLOT Ergothérapeute. CHU de NIMES

I. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE

Prévention des chutes. Un guide à l intention des patients et leur famille

Citizenship Language Pack For Migrants in Europe - Extended FRANÇAIS. Cours m ultim édia de langue et de culture pour m igrants.

Loin de mes yeux. Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière

Information aux patients et à leurs proches. Espace médiation. Lieu d écoute et de dialogue pour les patients et leurs proches

«Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA

ENQUÊTE NATIONALE SUR LA PLACE DES PARENTS À L HÔPITAL

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

va être opéré d un hypospadias

LE Module 04 : SOMMEIL Module 04 :

SOUFFREZ-VOUS D UN TROUBLE BIPOLAIRE?

Conseils. pour les enfants, les adolescents et les adultes atteints de TDAH

Questionnaire santé et soins médicaux pour les moins de 16 ans

COLLABORATEURS CLINIQUES

UN REVENU QUOI QU IL ARRIVE

RESTAURATION SCOLAIRE

LEARNING BY EAR. Sécurité routière EPISODE 7: «Le port du casque à moto»

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques

Scénario de ronde d une veilleuse avec tablette.

OLIVER L ENFANT QUI ENTENDAIT MAL

hôpital handicap Santé mutuelle aide médicale d urgence médecin de garde carte SIS maison médicale pharmacie planning familial

23. Le discours rapporté au passé

Questionnaire pour les enseignant(e)s

RÈGLEMENT INTÉRIEUR. RESTAURATION SCOLAIRE Année scolaire 2014/2015

PAR VOTRE MEDECIN! «FUN», LES CIGARETTES RECOMMANDÉES NOUVELLE PERCÉE MÉDICALE!

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS

ACSI. Association Centre de santé Infirmier. 53 rue de la marine Penmarc h : : cdspen29@wanadoo.

C est votre santé Impliquez-vous

MALAKOFF MÉDÉRIC ASSISTANCE

Un test Pap pourrait vous sauver la vie

de hanche Votre chirurgien vous a posé une prothèse de hanche...

Unité 1. Au jour le jour

Après votre chirurgie à la rétine

Comment sont vos cheveux?

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture

déclarations d assurabilité en cas d accident (invalidité ou soins hospitaliers)

DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR

RESTAURATION SCOLAIRE REGLEMENT INTERIEUR

Transcription:

A la mémoire de notre mère, Marie Paule Cassou. Ses enfants Jordi, Galdric et Pauline. Monsieur, Je vous remercie de m avoir accordé du temps et souhaitais revenir sur notre terrible histoire afin que celleci serve à alerter l opinion sur le traitement réservé aux malades psychiatriques. Notre mère, Marie Paule, était bipolaire. Jusque-là rien de dramatique, la maladie était bien gérée et acceptée. Notre mère a commencé à se sentir très mal le week-end du 3 mars, elle pensait avoir une «gastro» car elle avait très mal à la tête, se «vidée» et était alitée tout le weekend end. Dans la nuit du 4 au 5 Mars, elle s est levée pour se rendre aux toilettes et a perdu connaissance. Les pompiers sont venus la chercher, elle ne sentait plus sa jambe (je récite ce que m avait expliqué ma mère), elle avait toujours mal à la tête, à la nuque. Elle a signalé aux pompiers qu elle était bipolaire pour qu on lui fasse suivre ses médicaments et pensant que cela pouvait avoir une importance Arrivée aux Urgences de Perpignan, la situation ne semblant pas très alarmante, elle a passé certains examens et est ressortit en titubant toujours avec de forts maux de tête avec un traitement pour les infections urinaires! Fait très troublant, elle avait peine à marcher et se tenir debout mais elle est rentrée tant bien que mal plutôt mal d ailleurs, à la maison. Sa tête la faisant toujours autant souffrir, ainsi que son visage, nous sommes allé lui acheter une minerve pour la soulagée. Elle verra son médecin traitant le mercredi qui se fiera au diagnostic des Urgences. Notre mère ayant exercé un métier difficile, il pensa qu elle souffrait peut être d arthrose Le jeudi, toujours aussi mal, je ne réussirais pas à avoir une discussion de plus d une minute avec elle. Très bizarre et vraiment pas habituel. Notre mère était toujours conviviale et très attentionnée envers ses enfants. Le vendredi, m a famille était en alerte car ma mère ne répondait plus à nos demandes, elle était figée, incohérente, ses pieds ne bougeaient plus, ses mains étaient très raides. Prit de panique face à cette terrible situation, nous pensons de suite qu elle fait un AVC, c est déjà arrivé dans la famille, nous appelons le SAMU. Le Samu nous envoie une ambulance, venant de Banyuls sur mer (à plus de 30 minutes d où nous vivons!) et non les pompiers! Ses constantes vitales sont prises : 18.1 de tension, pupilles dilatées Mon frère alerte bien le Samu, les ambulanciers, qu il pense que c est un AVC. Ceci confirme, il semble que ce sont les mêmes signes! A son arrivée aux Urgences de Perpignan, notre mère est mise dans un box, mon frère et son épouse arrive à son chevet. Elle s est urinée 2 fois dessus, personne ne la change, l infirmière montre son agacement, mon frère est obligé de la changée! Elle est incohérente, répond mal aux questions Nous devions avoir l avis d un psychiatre et d un neurologue Nous n aurons eu que l avis du psychiatre! (Cela nous ne le découvrirons qu après son décès!).

On nous explique qu elle fait une rechute de sa maladie, que c est complexe mais que ça arrive : en gros elle est restée perché! Cela nous paraît fou mais n étant pas médecins, nous les croyons. Ils décident de faire interner notre mère en psychiatrie. Apparemment, elle ferait semblant d être paralysée. ( Parfois elle arrivait à bouger, elle essayer de faire ce que les médecins lui demandait, tout simplement ) Nous acceptons leur diagnostic tout en leur montrant que nous sommes dubitatifs, que nous pensons que c est un AVC et que d habitude nous sommes capables de détecter ses rechutes Arrivée en psychiatrie, à Thuir, elle n y restera que quelques heures. En effet,, elle ne peut pas marcher et est très faible, son hémicorps droit présente des faiblesses, elle a du mal à parler. Après avoir récupérer son dossier médical, nous avons lu noir sur blanc que le motif d hospitalisation en psychiatrie, donnait pas les Urgences est : Admise pour des pertes d équilibre et des bizarreries!!! Et non, notre mère n était pas en crise!!!! C est le responsable de la psychiatrie qui a indiqué aux Urgences que les symptômes qu elle avait, n avaient pas de lien avec sa pathologie, que ça relevait de la neurologie. Pour faire court, le neurologue lui a finalement fait passer un scanner pour prouver qu elle n avait rien. Verdict : Rupture d anévrisme! Le bon diagnostic tombe enfin! Mais 5 jours après sa chute! Elle sera transportée d urgence en hélicoptère sur Montpellier, pour être opérée. Voilà ce qu ils nous ont expliqués : «Bein en fait, on ne savait pas si c était de vrais maux c était trop difficile à détecter avec sa maladie» Nous avons demandé pourquoi ne pas avoir fait un scanner le 1 er jour ou avant qu ils l envoient en psychiatrie? Apparemment les signes n étaient pas assez prononcés et se cofondés avec sa maladie. C est la dernière fois que nous reverrons notre mère vivante. Elle sera opérée et décédera après une semaine de coma. Que dire de tout cela? Chaque jour nous découvrons avec quelle négligence elle a été traitée. Nous avons rencontrés les responsables des Urgences, on nous a seulement dit que notre mère avait fait preuve de malchance dans leur service! On nous a quand même envoyé les factures à régler. Il est nécessaire de préciser : facture de son transport malheureux, aller/retour, vers l hôpital psychiatrique Nous sommes face à des personnes qui ne réalisent plus que la vie des hommes c est précieux et qu on ne peut pas parler à des personnes qui vivent un drame comme si on commander une pizza! On nous écoute mais on ne nous entend pas! C est grave! A combien de personne est ce déjà arrivé? C est très alarmant pour tous! Notre histoire peut être la vôtre ou celle d un ami alors aidez-nous à stopper cela! Un grand merci à l association pour leur réactivité et merci de nous défendre! Pauline, Galdric et Jordi DANYACH.

Annexe1: Compte rendu de l entretien du 18 décembre 2013 à l Hôpital de Perpignan. Participants : Hôpital : M Blénet : chef du service des Urgences, M Vuillermet (je crois) adjoint de M Blénet. Famille de la victime : Jordi Danyach, Galdric Danyach, Pauline Danyach les enfants et seuls héritiers de Mme Cassou. Mlle Froleau Johanna et Emilie Ribeiro, les compagnes de mes frères. Heure du rdv : 11H Durée de l entretien : 1H30 Nous souhaitions rencontrer les responsables du service des urgences afin de savoir pourquoi le diagnostic n a pas été fait dans les temps et pourquoi ils n ont détectés la rupture d anévrisme dès les lundi 4 mars 2013, Pourquoi l avoir envoyer en service psychiatrique? A-t-elle vu un neurologue avant d être envoyée en HP à Thuir? Que s est-il passé réellement? Les réponses que nous avons obtenues n étaient pas claires. -Sur le retard de diagnostic je leur ai demandé pourquoi le vendredi 8 mars il n avait pas fait le lien avec la venue de ma mère le lundi 4 mars? Ils nous expliquer qu à l époque la gestion des patients n était malheureusement pas informatisé et qu il n était pas possible de voir qu elle était déjà venue. -Concernant le diagnostic sur une rechute de sa maladie et son envoi en psychiatrie, est ce que notre mère a vu un neurologue avant d être envoyée en psychiatrie? Non, car par rapport au lundi son état ne justifier pas la venue d un neurologue (J ai répondu qu il n en savait rien puisqu ils n avaient pas fait le lien avec le lundi ) -Concernant une annotation de la psychiatre sur l état de ma mère, il est écrit : semble parasiter par ses pensées Je leur ai demander ce que cela voulait dire car c était un jugement, un apriori. Ils m ont répondu qu ils n étaient pas psychiatres et qu ils ne savaient pas ce que cela voulait dire. -M Vuillermet nous a dit qu il fallait toujours venir aux urgences à 9H05 plutôt qu à neuf heures moins cinq et vous savez pourquoi? Car à 8H55 le médecin a fini sa garde aux Urgences, qu il est fatigué et que son diagnostic sera plus dur. Tandis qu à 9H05, le médecin a fait une bonne nuit et il sera en forme pour sa journée - Toujours M Vuillermet, nous lui avons dit que nous pensions que notre mère a été catalogué Bipolaire et que personne s est «fait chier» à la soigner. Il nous a raconté une histoire sur un toxicomane : «Je vais vous raconter ce qu il m est arrivé l été dernier, un mec, un toxicomane vient aux urgences, il se plains de mal au ventre et me réclame une piqûre de morphine. Il est dans un box, il gueule dès que j ouvre la porte pour le voir, je referme, il s arrête, je le fait 2 ou 3 fois il faut savoir que ce mec a déjà vu 3 médecins dans différents hôpitaux, je me dis qu il vient nous faire chier. Comme je rentre de congés, je suis de bonne humeur, je croise mon ami du scanner et je lui dit : Fais-moi un scanner de l abdomen à ce mec

sinon on va en avoir pour la journée. Et là, les résultats : il a une artère dans l abdomen rompu, il décède 48h après. Vous en concluez quoi?» Nous avons éclaté de rire et lui avons dit : Qu il l avait catalogué Toxicomane et qu il ne voulait pas le soigner au début mais vu qu il était de bonne humeur il a fait son travail! Et que notre mère aurait dû faire la «cassosse» pour avoir le droit d être soigner et que oui, ils l ont catalogué! Il nous a dit qu on n avait rien comprit -Dans un nouveau monologue de M Vuillermet, Mlle Ribeiro lui indique avoir vu et entendu une infirmière parler à une patiente qui avait des points à la tête et la prendre pour un scanner pendant que ma mère patienté dans son box. Pourquoi lui faire un scanner quand elle est debout à fumer sa clope et que Mme Cassou ne bouge plus sur un Lit? M Vuillermet nous réponds que quand il y a perte de connaissance avec un possible traumatisme crânien il faut faire un scanner dans les 6 heures. C est le cas de ma mère qui a eu une PCI dès le lundi, c est écrit sur le rapport des pompiers de Collioure dès le 4 mars, elle a subi un choc en tombant et n a pas eu de scanner mais un traitement pour infection urinaire! -Nous leur avons demandé où était le rapport fait entre l ambulance et le Samu le 8 Mars, quand nous avons décidé d envoyer notre mère aux urgences au vu de son état grave, car sur ce rapport il est indiqué de notre mère a 18.9 de tension, les pupilles dilatées et ne bouge pas. Ils nous ont dit qu il n avait rien sur ça. Qu ils nous avaient tout transmit. Je leur ai dit que comme par hasard, le papier le plus important ne leur était pas parvenu et que c était bizarre! (Après quelques recherches, j ai pu appeler le Samu qui m a confirmé avoir la bande enregistrée de cette fameuse discussion et du bilan, c est une certaine Carrière Julie, médecin du Samu qui était en ligne avec l ambulance VSL Corbelli Philippe (c est M Corbelli qui m a donné cette information). M Verdier, la personne que j ai eu en ligne au Samu, m a demandé d adresser un courrier pour formaliser ma demande auprès de M Rouvet, le directeur de l hôpital. M Blénet nous a donc menti sur cette journée) Bref, voici un aperçu de ce qui a était dit, nous n avons eu aucune réponse claire, ils nous ont dit que notre mère avait fait preuve de malchance dans son parcours aux Urgences. Effectivement nous leur avons rappelé qu elle était morte! Nous leur avons indiqué vouloir une enquête car nous croyons que notre mère a bien était catalogué Bipolaire et n a pas était soigné correctement. Ils l ont clairement prise pour un simulatrice, ils l ont laissé crever comme un chien, il n y a pas d autre mots! A savoir qu un médecin nous avait dit à mon frère et moi le samedi 9 mars avant que ma mère ne soit transportée à Montpellier qu ils ne savaient pas si c était de vrais maux! Si vous avez des précisions, n hésitez pas à m appeler au 06.31.63.47.66. Merci beaucoup.

Le lundi 4 Mars : Annexe2: Déroulement de l hospitalisation de Mme Cassou Marie Paule. - Après avoir passé le weekend couché, se plaignant de douleur au ventre, maux de tête, vomissement. Elle pensait avoir une crise de foie. - Evanouissement dans la salle de bain vers 5h du matin, se cognant fortement le dos contre le lavabo. - M Danyach Éric l a relevée, inconsciente et a appelé les pompiers. - A son réveil, elle a signalé qu elle ne sentait plus sa jambe droite et a indiqué aux pompiers qu elle était Bipolaire. - Elle a donc été conduite aux urgences par les pompiers de Collioure. - Vers 14h, M Danyach Éric, Mme Coll Catherine sa sœur, Danyach Jordi son fils et Mlle Ribeiro Emilie sont allés la chercher aux Urgences de Perpignan. - Aucuns d entre eux n a vu de médecins, ma mère sortait seule des urgences, elle avait du mal à marcher et toujours mal à la tête. - Selon Mme Cassou, ils lui ont fait des exams des cervicales. - Elle ressort avec un traitement pour infections urinaires. - Ordonnance détenue, pas signée. - De retour au domicile, Mme Cassou vomit, se plains toujours de maux de tête et de mal à la nuque. - Jordi et Emilie sont allés chercher une minerve afin de soulager sa douleur à la nuque. Le mercredi 6 Mars : - Se plaignant toujours de ces douleurs à la tête, au visage et à la nuque, elle consulte à son domicile le docteur Sinotte, médecin traitant de la famille depuis des années. - Après lui avoir fait des examens, il lui prescrit du Dafalgan, et un autre médicament pour les cervicales. Selon lui elle aurait une poussée d arthrose dans le cou suite au travail qu elle a effectué. (Tri de Mimosa dans un hangar). - Elle a indiqué au docteur Sinotte les examens que l hôpital lui a fait. Le Jeudi 7 Mars : - Mlle Danyach Pauline, sa fille, l a appelé pour avoir des nouvelles. - Elle a remarqué que sa mère avait du mal à parler. - Mme Cassou a vomit dans la nuit du 7 au 8 Mars. Le Vendredi 8 Mars : - Appel à Mme Coll de Pauline pour lui signaler que son état est préoccupant et qu il faudrait aller la voir. - Vers 17h, Mme Coll a appelé Jordi pour lui signaler que Mme Cassou ne répondait pas aux questions, qu elle était confuse, elle répétait : «Ma puce, ma Puce», des mots incohérents. Elle a bu un verre de lait

- Elle était assise, nous devions la tenir pour ne pas qu elle bascule, son regard était dans le vide. Elle bougeait ses orteils de temps en temps et clignait des yeux. - Jordi a appelé les pompiers qui nous ont envoyé une ambulance. - A 18h15, l ambulance est arrivée. - Tension relevée : 18.9, pupilles dilatées, pieds froids. - Au moment de la lever, perte d équilibre. - Départ pour les urgences de Perpignan à 18h45. - Jordi et Emilie suivent les urgences. - Mme Cassou est placée dans un box. Une infirmière a indiqué à Jordi que c était peut-être un AVC et qu elle avait le côté droit paralysé. - Mme Cassou s est urinée dessus. - Un médecin est venu vers 22h indiqué à Jordi que c était sûrement plus psychiatrique qu un AVC dû à sa Bipolarité. Ils attendaient les avis du psychiatre et du neurologue. - Vers 1h du matin, l infirmière a appelé Jordi pour lui dire que c était psychiatrique et qu ils souhaitaient l hospitaliser sur THUIR. Ils leur fallait un accord d hospitalisation. - Nous avons donné notre accord pensant que notre mère avait vu un neurologue et un psychiatre. - Arrivée sur THUIR vers 3h25 du matin. (le samedi 9 Mars). Le samedi 9 Mars : - Mme Cassou est à l hôpital de Thuir. - Elle aurait été lavée, une infirmière s est aperçue qu elle ne bougeait pas son bras. - Le psychiatre l a renvoyée aux urgences de Perpignan après son auscultation pour plus d examens. - Vers 14h une infirmière nous a prévenue qu elle repartait aux urgences. - Jordi et Pauline, les enfants, arrivent aux urgences vers 15H. Attendent 1h avant de voir leur mère dans le box. - A 16h, nous pouvons entrer dans le box, notre mère est allongée, très rouge, perfusée. - Elle ne répond que par oui. Ele ne bouge plus sa jambe gauche et essai de bouger sa jambe droite. Sa main droite est paralysée. Elle soufflait beaucoup. - A 1èh une infirmière est venue chercher Mme Cassou. Ils l ont mise dans une autre pièce, ils nous ont dit d attendre, qu on viendrait nous chercher après. - Mme Cassou était installée sur un lit, beaucoup de monde s activaient autour d elle (environ 1à personnes. - Ils nous ont indiqué qu elle faisait une rupture d anévrisme et qu ils l a transportait en hélicoptère à Montpellier. - Le neurologue nous a à peine parlé (-1 minute). - C est une dame brune, petite, médecin du Samu (?) qui nous a dit :» Avec sa maladie, le diagnostic de la rupture d anévrisme était trop difficile on se savait pas si c était de vrais maux» - Nous avons demandé : «Vous ne lui avez pas fait de scanner depuis lundi?»

- Elle nous a répondu : «Non, le diagnostic était trop difficile, on ne l a pas fait, ça n était pas nécessaire à ce moment-là» - Ils l ont préparé et notre mère est partie sur Montpellier. - Opération vers 21h à Montpellier. - Le médecin qui l a opéré m a posé plusieurs questions : antécédents de la famille - Il m a demandé quand elle avait eu son scanner et m a fait répéter plusieurs fois : «Vous me dites qu elle n a pas eu de scanner depuis lundi!?» - Fin de l opération vers minuit et demi : pronostic vital très engagé et lourdes séquelles à prévoir si elle réveille. Notre mère est restée dans le coma pendant 1 semaine et elle est décédée le 17 Mars à 15h.