Atelier 1: Création d un d. de prise en charge du pied diabétique. Objectifs

Documents pareils
Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Prépration cutanée de l opéré

AIDE À LA PRESCRIPTION ET A L UTILISATION DES PANSEMENTS DISPONIBLES À LA PUI

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents

Après l intervention des varices. Informations et conseils sur les suites du traitement. Réponses aux questions fréquemment posées

La plaque composite nora Lunatec combi

CENTRE DU DIABETE CLINIQUE SAINT-JEAN. Centre de traitement multidisciplinaire pour personnes diabétiques

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Prise en charge des fractures du fémur par enclouage intra-médullaire

A. Bourgeois SMIT. CHRU de Montpellier

L arthrose, ses maux si on en parlait!

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire

Tout sur les nouvelles cotations des perfusions

Les Infections Associées aux Soins

LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE

Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale

La prise en charge de votre spondylarthrite

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

et l utilisation des traitements biologiques

Collection Soins infirmiers

LES SOINS D HYGIENE l hygiène bucco dentaire. Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015

PREPARATION DU PATIENT POUR UNE CHIRURGIE. Marcelle Haddad

TARIF. Travaux en technique Orthopédique de chaussures. Tarif UV MV IV. Mise en vigueur: Etat:

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

Programme cantonal Diabète une réponse de santé publique au service des patients

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Modules optionnels. Passer à l acte en implantologie

Maintien. Maintien et Immobilisation

Programme de réhabilitation respiratoire

La reprise de la vie active


TenderWet active, le pansement irrigo-absorbant unique pour une détersion active!

«Actualités et aspects pratiques de l antisepsie»

Développez vos compétences et votre savoir-faire avec les Formations Continues du CFPP Programme

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Lecture critique. Maîtrise de la diffusion de la résistance aux antibiotiques l hôpital : le rôle de l hygiène hospitalière D. Lepelletier, N.

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1

PSDP et usage des pénicillines - ESAC

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

gale - Brochure d information -

MUTUELLE DE NATIXIS. l adhésion du salarié au régime est obligatoire, comme par le passé, celle de ses ayants-droit éventuels est facultative ;

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

A.V.C. Solutions aux séquelles neurologiques du membre inférieur et supérieur. d ATTELLES NEURO - ORTHOPÉDIQUES

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN

Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES,

Strasbourg. Pré-programme. Appel à communication. Date limite d envoi : 5 septembre 2011

Hygiène Bucco Dentaire en EHPAD. 1 ère Réunion du groupe de travail régional «Espace Le Bien Vieillir» Angers Le 19 Janvier 2012

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R à R et R à du code de la santé publique.

o Non o Non o Oui o Non

LA PROTHESE TOTALE DE GENOU

Les formes cliniques. Maxime Breban

Notre système. Immunitaire

CAS CLINIQUES. Technologie

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

BAS DE COMPRESSION. Catalogue Bas de compression 2013/2014. Motion is Life :

STOP à la Transmission des microorganismes!

admission aux urgences

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA

Infection par le VIH/sida et travail

prise en charge médicale dans une unité de soins

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars Psoriasis. Rapport du Secrétariat

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Livret de Présentation (Extrait du livret des patients distribué à leur accueil)

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Guide. Chirurgie d un jour. Enfant (moins de 14 ans) HÔPITAL DE MARIA RÉVISÉ NOVEMBRE 2006

LE FINANCEMENT. MSPD Eric Fretillere Conseil Régional de l Ordre des Médecins d Aquitaine CDOM 47Page 1

Orthèses Pied / Cheville

Complément à la circulaire DH/EO 2 n du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

des banques pour la recherche

PROCÉDURE. Code : PR-DSI

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai PEC Modules complémentaires santé

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

ANNEXE N 1 AU REGLEMENT MUTUALISTE DE LA MUTUELLE FAMILIALE DES CHEMINOTS DE FRANCE N

Information au patient

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

C. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B.

Recommandations pour la chirurgie de la CATARACTE en ambulatoire

Prévention des escarres

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Vous allez être opéré du coeur

Les anomalies des pieds des bébés

ACSI. Association Centre de santé Infirmier. 53 rue de la marine Penmarc h : : cdspen29@wanadoo.

Transcription:

Atelier 1: Création d un d réseau r de prise en charge du pied diabétique Objectifs Pr Agnès Heurtier-Hartemann, Endocrinologie Hôpital Pitié-Salpétrière, Paris Dr Eric Senneville, Maladies Infectieuses Hôpital Gustave Dron, Tourcoing 1. La classification du pied à risque 2. La classification actuelle de la gravité du pied diabétique 3. Évaluation des complications vasculaires et neuropathiques du pied diabétique 4. Examens microbiologiques adaptés s pour le diagnostic des ostéites du pied diabétique 5. Recommandations de pratique clinique dans le domaine de l infection l du pied diabétique 6. Élaboration d un d dossier de suivi des patients diabétiques porteurs d une d complication infectieuse du pied JNI 2007, Dijon

Grade 1 Pas de signe d infection

Grade 2 Infection de la plaie: au moins 2 parmi les éléments suivants,, sans signe de sepsis gonflement augmentation de la chaleur locale douleur érythème d au moins 0,5-2 2 cm autour de la plaie présence de pus Autres causes éliminées (goutte,, Charcot aigu, angiodermite nécrotique,, fracture)

Grade 3 Erythème > 2 cm plus un des éléments du grade 2 OU Infection touchant les structures profondes (abcès, ostéite ite, arthrite, fasciite) ET Absence de signe de sepsis

Grade 4 Plaie infectée (tout type) avec au moins 2 parmi: température > 38 ou < 36 C pouls > 90 /min fréquence respiratoire > 20 /min PaCO 2 < 32 mmhg leucocytes > 12.000 or < 4.000/ mm 3

Classification PEDIS Grade 1 Grade 2 Grade 3 Grade 4 Ischémie Normal Ischémie non critique Ischémie critique Superficie de la lésionl Profondeur de la lésionl Superficielle Profonde Os ou articulation Infection Aucune Légère Modérée Sepsis Sensibilité Intacte Neuropathie

Évolution des patients selon le grade PEDIS Lavery et al., CID 2007

L ostéite du pied diabétique: prise en charge problématique avec «les antibiotiques» taux d éd échec fréquence des récidives r le «tout chirurgical» débridement quasi systématique chirurgie conservatrice voire amputation «préventive» tendance actuelle plus de confiance dans les «nouveaux» antibiotiques stratégies médico-chirurgicaleschirurgicales reste à préciser : quelles stratégies pour quels patients?

MÉTHODES DE PRÉLÈVEMENT 1) Ecouvillonnage superficiel de la plaie - moins fiable des techniques - pas de méthodologie validée - éviter l écouvillonnage des bords de la plaie Recueil de de la la totalité de de la la flore flore commensale - pas de possibilité de recherche de bactéries anaérobies

2) Curetage-écouvillonnage de la lésion l ulcérée raclage de la base du l ulcl ulcère avec un scalpel ou une curette + spécifique que l él écouvillonnage superficiel pot stérile milieu de transport pour culture anaérobie

3) Aspiration à l aiguille d une d lésion l collectée à travers la plaie (aiguille ou cathéter ter souple) en passant par peau saine après s désinfection d cutanée aspiration à l aiguille (+/- sérum physiologique) adresser directement la seringue sans bulle d air d et fermée e hermétiquement au laboratoire Intéressant en cas d ostd ostéite? (Kessler( Kessler, Diab Med 2006)

4) Biopsie tissulaire à privilégier si lésions l profondes (ostéites+++) si possible biopsies multiples (2-3) pot stérile (+/- sérum physiologique) étude microbiologique et anatomo-pathologique

Corrélation prél.. profond/superficiel Références N pts Méthodes % concordance Lavery,, 1995 36 tissus profonds / biopsie osseuse 36 Slater, 2004 60 écouvillons / tissus profonds (62) Kessler,, 2006 21 écouvillons / tissus profonds 19 Senneville, 2006 76 écouvillons / biopsie osseuse 17

Corrélation prél.. profond/superficiel (% des cas oùo les bactéries des PP sont isolées des PS) 62% 69% 65% 30%??? 68% Sapico RID, 1984; Lavery JBJS 1995; Slater Diabet Med, 2004; Kessler Diabet Med, 2006, Senneville CID, 2006

Concordance prèl.. profond / superficiel: Influence de l espl espèce bactérienne Mackowiak JAMA,, 1978 Senneville CID,, 2006 Globale 43% 22,5% Staphylocoque doré 78% 42,8% Entérobact robactériesries 29% 28,5% Streptocoques 15% 25,8%

Photos : Dr Eric Beltrand, Chirurgie Orthopédique CH Tourcoing

Biopsie osseuse au quotidien Difficile à obtenir Chirurgien orthopédiste ou radiologue Motivation, entraînement nement Manque de données sur le bénéfice b pour le patient Problèmes d organisation, d coût, mauvaise réputation S oppose aux habitudes thérapeutiques (Pyostacine +Oflocet, Dalacine +Ciflox )

Bactériologie des pieds diabétiques infectés Espèces bactériennes N (%) Cocci à Gram + - entérocoques - S. aureus - streptocoque B Bacilles à Gram - entérobact robactériesries - P. aeruginosa Anaérobies - CGP - CGN - BGP - BGN Total (N Bact Bactéries / N ptsn pts) 297 (41.6) 48 (6.7) 147 (20.6) 46 (6.4) 118 (16.5) 72 (10.1) 23 (3.2) 299 (41.8) 136 (19.0) 41 (5.9) 42 (5.7) 80 (11.2) 714 (2.49 / 1.41) Lipsky, Lancet 2005

Microbiologie des PDI Espèces bactériennes N (%) Cocci à Gram + - entérocoques - S. aureus - streptocoque B Bacilles à Gram - entérobact robactériesries - P. aeruginosa Total (N Bact Bactéries / N ptsn pts) 297 (71.6) 48 (11.6) 147 (35.4) 46 (11.1) 118 (28.4) 72 (17.3) 23 (5.5) 415 (2.49 / 1.41) Lipsky, Lancet 2005

Corrélation clinico-microbiologique? - Sévérité de l infection superficie Allergies ATCD ATB Tares Préférences patient cocci à Gram positif aérobies Artérite Wagner 1 2 3 + nombre de germes et diversité anaérobies profondeur bacilles àgram négatif 4 5 van der Meer, Diabet Med 1996

Microbiologie des PDI: BMR Espèces bactériennes N (%) Cocci à Gram + - entérocoques - S. aureus - streptocoque B Bacilles à Gram - entérobact robactériesries - P. aeruginosa Total (N Bact Bactéries / N ptsn pts) 297 (71.6) 48 (11.6) 147 (35.4) 46 (11.1) 118 (28.4) 72 (17.3) 23 (5.5) 415 (2.49 / 1.41) 58.2 % Lipsky, Lancet 2005

BMR 102 patients avec infection du pied, période p de 3 ans rétrospectivement 73/102 patients avec une culture positive et 104 isolats 42 BMR identifiés s de 36 patients 62 bactéries non MR isolées chez les 37 autres patients Facteurs de risque de BMR: hospitalisation itérative pour la même lésion l (p=.000) antibiothérapie antérieure (p=.002) durée e de l antibiothl antibiothérapie antérieure (p=.0001) ostéite (p=.001) Kandemir, J Infect 2007

BMR: facteurs de risque et évolution Suivi cohorte 180 pts 18% (32) BMR Pas de différence démographiques d entre BMR+ et BMR- Seules différences: ATCD d hospitalisationd pour la même lésion l 21/32 vs 48/148, p=.0008) Ostéite associée e (22/32 vs 71/148, p=.025) Évolution Suivi de 75 pts : BMR non associé à un retard de cicatrisation (p=.71) Hartemann-Heurtier, Diabet Med 2004

Antibiothérapie de 1 è re ligne

Antibiothérapie : les grandes lignes Lésions superficielles et récentes r : spectre court couvrant les cocci aérobies à Gram positif Lésions chroniques profondes et complexes : couverture des BGN lésions nécrotiques n et ou malodorantes : couverture des anaérobies stricts Traitement par voie IV ou orale : selon la sévérits rité du sepsis En l absence l de données documentées es : couverture des BMR selon la sévérité du sepsis La durée e du traitement antibiotique doit être programmée à l avance (1 à 3 semaines pour les infections peau/parties molles) et non pas jusqu à cicatrisation

Rôle pathogène de certaines espèces? Espèces bactériennes Enterococcus faecalis Succés clinique Ertapénème 13/15 (86.7%) Eradication microb. 10/12 (83.3%) Pipéra ra-tazocilline Succés clinique 7/9 (77.8%) Eradication microb. 12/16 (75.0%) Staphylococcus aureus 75/90 (83.3%) 68/77 (88.3%) 57/70 (81.4%) 62/79 (78.5%) Entérobact robactériesries 36/42 (85.7%) 39/41 (95.1%) 26/31 (83.9%) 26/33 (78.8%) P. aeruginosa 15/18 (83.3%) 10/13 (76.9%) 7/10 (70.0%) 7/10 (70.0%) Finegoldia magna 34/38 (89.5%) 37/38 (97.4%) 24/27 (88.9%) 24/27 (88.9%) Lipsky, Lancet 2005

Élaboration d un d dossier de suivi des patients diabétiques porteurs d une d complication infectieuse du pied LIVRET DE SUIVI DES PLAIES DU PIED DES PATIENTS DIABETIQUES Appartenant à M

Livret de liaison des soins des pieds du patient diabétique Voici le livret de suivi des plaies des pieds de M. Vous y trouverez : Les coordonnées du personnel du service. Vous pourrez ainsi les joindre facilement en cas de besoin. Un protocole commun des principes de réalisation r des pansements chez les patients diabétiques Il a été élaboré avec les médecins m du service chargé du suivi des plaies du pied diabétique. Il a pour but de favoriser la cohérence des soins, donnés à la personne, à domicile et lors des consultations de suivi à l hôpital. Il sert de référence r rence à l infirmière re de consultation pour la réalisation r des pansements. Un support de communication. Il vous sera ainsi communiqué à chaque consultation de suivi dans notre service les informations concernant les soins réalisr alisés s ainsi que la date du prochain rendez-vous. Vous y trouverez aussi un espace vous permettant de consigner vos s observations concernant l él évolution des plaies et les conditions de vies du domicile (respect du port de la chaussure de décharge, d hygiène etc ). L équipe soignante

Contrat patient-soignant pour le suivi des plaies des patients. Ce document concerne : qui va bénéficier b d'un suivi de son pansement à domicile. En accord avec le médecin m référent, r rent, le Docteur.. Nous nous engageons réciproquement r à respecter les conditions suivantes. Le patient Reconnaît t être informé(e) de son suivi à domicile : - Photographie de son pansement. - Pansement réalisr alisé au domicile par une infirmière re libérale. - Visite d une d infirmière re coordinatrice pour la livraison du matériel et le suivi du pansement. Les soignants S'engagent à assurer une confidentialité des documents concernant le patient. S'engage à assurer une permanence téléphonique t. S'engage à un suivi en consultation. Date : Signature du patient : Signature du médecin m référent r rent : Signature de l infirmil infirmière re :

Vous êtes pris en charge par qui s engage s à organiser la coordination de vos soins entre le centre hospitalier de Tourcoing et votre domicile tant au niveau administratif que matériel. Les soins restent à la charge de votre infirmière re libérale afin de préserver vos relations... assure la coordination médicom dico-technique et l installation l du matériel indispensable à votre traitement entre le centre référent r rent et le réseau r de ville (infirmière re libérale, médecin m généralisteg raliste ). ). La qualité de la prise en charge de vos soins est garantie par l intervention l de professionnels de terrain dans le respect de la prescription médicale. m Au même titre que votre médecin m ou votre infirmière, re, est assujetti à une nomenclature de la SécuritS curité Sociale. Médecin Prescripteur :..... Diabétologue :........ Infirmière(s) re(s) référente(s) : Médecin traitant :....... Cabinet infirmier :....... Laboratoire d analyses d médicales m :.. Pédicure/Podologue :.. Tel :

LES PETITS CONSEILS QUI EVITENT DE GROS SOUCIS La toilette des pieds Elle doit être quotidienne et être effectuée e au savon de Marseille, de préférence rence sous la douche. Les bains sont donc à éviter. Vérifier la température de l eau l avec le coude car vous ne sentez pas toujours très s bien la température. Attention à ne pas le prolonger car la peau ramollie, pas de trempage supérieur à 5 minutes. Après s la toilette, séchez s bien entre chaque orteil pour éviter les mycoses. Profiter du moment de la toilette pour vérifier v l absence l de plaie (car vous ne la sentiriez pas forcement!) en vous aidant éventuellement d un d miroir pour voir sous les pieds. La coupe d onglesd La coupe d ongles d doit être faite par un professionnel, pédicure p podologue, qui enlèvera également les callosités. s. N enlevez jamais les callosités s vous-même, vous pourriez vous blesser sérieusement. s Vous pouvez cependant les râper doucement avec une râpe émeri et les graisser. Les callosités s doivent être enlevées es car elles peuvent évoluer vers des lésions l plus graves. Ils est important de graisser vos pieds s ils s sont secs (et ils le sont le plus souvent) en évitant les espaces entre les orteils qui doivent rester secs. Les chaussures Choisissez les de préférence rence en cuir. Elles doivent être achetées es en fin de journée e quand les pieds sont gonflés. Avant de les essayer, passer la main à l intérieur pour vérifier v qu aucune couture ne peut vous blesser. La hauteur du talon, proscrire les hauts talons. Les chaussures à lacets (ou velcro) sont réglables r en largeur et donc à privilégier. L avant de la chaussure doit être suffisamment large, haut et souple pour que les orteils ne frottent pas. Faite vérifier v votre pointure, le pied déformd formé est souvent plus long qu initialement : les diabétiques achètent souvent des chaussures trop petites, cependant, il faut veiller à ce que le pied ne flotte pas dans la chaussure. Une nouvelle paire de chaussures doit être portée e progressivement (1h le 1er jour, 2h le 2ème 2 jour ) ) en vérifiant v qu elles ne provoquent pas d irritation. d Les chaussures doivent être changées au minimum tous les ans.

Les chaussons Ils sont indispensables car vous ne devez jamais marcher pieds nus. Les mules sont à éviter car elles provoquent une crispation des orteils (orteils( en marteau) et des callosités s aux talons. Les chaussettes Vous devez toujours en porter (jamais pieds nus dans la chaussure). Les matières naturelles sont à conseiller mais des chaussettes de type tennis peuvent également convenir. Pensez à mettre les coutures à l extérieur et portez une paire propre par jour. Les orthèses plantaires Si vous devez porter des semelles orthopédiques : Celles-ci sont maintenant moulées es sur votre pied et réalisr alisées en matériau lavable. Elles doivent être changées une fois par an. Tout comme les chaussures, elles doivent être e mises progressivement. Pieds froids Surtout n utilisez n pas de bouillotte, et n approchez n pas vos pieds d une d source de chaleur. Conduite à tenir en cas de plaie Nettoyez à l eau et au savon. Mettre une compresse et la maintenir avec une petite bande. Consultez votre médecin. m N utilisez : - ni antibiotiques locaux - ni produits colorés s (éosine,( mercurochromes).

PROTOCOLE DES PRINCIPES DE REALISATION DES PANSEMENTS CHEZ LES PATIENTS DIABETIQUES Maintenir l humiditl humidité naturelle du milieu ou aider à la rétablir. r Noter la situation, la taille, éventuellement à l aide d un d calque et l aspect de la plaie; Evaluer régulir gulièrement l évolution locale. Faire un lavage de pieds, de moins de 5 minutes, à l eau et au savon doux des pieds et nettoyer la plaie au sérum physiologique. Débrider manuellement tous les tissus fibrineux après s : En fonction du stade de la plaie on choisira d appliquer d : > Un hydrogel > Un alginate > Un charbon activé > Un hydrocéllulaire > Une interface grasse neutre > Un acide hyaluronique (voir tableau récapitulatif) Penser à protéger les berges de la plaie avec de l aloplastine si nécessaire. Fermer à l aide de compresses sèches et une bande; ; Il faut éviter tout adhésif sur la peau. Rechercher des lésions controlatérales rales et les zones de frottements dues à un mauvais chaussage. Graisser la peau périphérique. Encourager la décharge si elle a été prescrite.

Suivi et évolution du pied Nom :.... Prénom :.. Date de débutd de la plaie : Date de visite :.. Localisation :... Cause de la plaie :... Taille et stade de la plaie : Longueur :..cm Largeur :.cm Profondeur : cm Contact osseux oui non Surface : cm 2 Phase de cicatrisation : Nécrose Fibrine Bourgeonnant Hyper bourgeonnant Epidermisation Pourtour de la plaie : Sain Inflammatoire Hyperkératose ratose Macération Odeur : Sans odeur Légère odeur Odeur nauséabonde abonde Douleur lors des soins : Aucune Modérée Importante Antalgique avant les soins Evolution : Pas d éd évolution Aggravation légèrel Légère amélioration Aggravation importante Importante amélioration Protocole mis en place : Sérum physiologique :. Hydrocellulaire :.. Hydrogels : Alginate :.. Charbon actif : Autre : Hydrocolloide :. Interface grasse :.. Antibiothérapie :.. Depuis le :. Radiographie : Oui Non Résultat :... Décharge : Type : Botte plâtrée Barouk Ransart Alité strict Autre : Observance : Nulle Complète Incomplète Observations : Date prochain rendez vous Infirmière re :

Création d un d centre de soins L équipe avant le réseaur commence «petit» s étoffe progressivement Au moins un médecin m et une IDE Pédicure-podologue,, réér ééducateur fonctionnel Orthopédiste, chirurgien vasculaire Infectiologue,, microbiologiste Se faire connaître +++ Après s l enthousiasme l et le doute, le succès s et le surmenage

Le centre L ensemble de l organisation l des soins est centré par le patient Ressenti du patient difficile Disponibilité des soignants Éducation permanente du patient Impliquer l entourage l Relation de partenariat avec le médecin m généraliste +++ Objectifs du centre adaptés s aux possibilités Réseaux inter-établissements tablissements de soins