Malin Franck 1 Bibliographie Titre Messages des médias. Auteur(s) ABASTADO Claude Éditeur Cédic Collection Coll. Textes & non textes Mots clefs Linguistique, Sémiologie. Revue Divers Photocopies Lu/non lu Lu Année 1980 Table des matières : Notes de lecture : Avant propos p. 9 (les médias) «Ils ont opéré une des mutations les plus importantes de l'histoire de l'humanité : ils ont produit une nouvelle forme de connaissance : la culture mosaïque ; ils sont en train de modifier nos manières de penser et de sentir ; ils changent nos catégories mentales.» p. 10 «Les messages des médias n'offrent jamais une information désintéressée. Ceux qui les produisent appellent parfois le public : "la cible" ; ils cherchent à le convaincre, plus encore à le séduire et à le mettre en condition [...] La parole sociale est un tout foisonnant mais cohérent ; il y a unité de "l'ordre du discours".» p. 13 «L'étude des messages des médias apporte un savoir-faire et un savoir : une plus grande maîtrise de tous les langages de la communication, une plus grande conscience de l'esprit de notre temps.» 1 re partie : Médias & société I] COMMUNICATION & INFORMATION 1. L'UNIVERS DE LA COMMUNICATION p. 18 «Les techniques permettent d'entrer en relation avec des réalités éloignées dans l'espace ou dans le temps. Les informations reçues s'intègrent au savoir, à la culture, sans qu'il y ait contact direct : on n'assiste pas au spectacle, on ne participe pas à l'évènement ; on passe par des canaux de communication ; or des messages ne sont pas le réel. D'autre part on doit s'en remettre à un intermédiaire témoin, commentateur qui choisit et filtre les informations en fonction de sa sensibilité et de ses convictions. Cette expérience par procuration, dite "expérience vicariale" réduit l'individu au rôle de récepteur : connaître, voir, entendre.» 2. LA THEORIE DE LA COMMUNICATION p. 20-21 Austin (J.L) => les actes de langage (actes de paroles)énoncés constatifs = décrivent une situationénoncés performatifs = valeur sémantique & pragmatique
Malin Franck 2 p. 21 «Bien que la pragmatique de la parole ne soit pas toujours aussi flagrante, on peut cependant percevoir, dans toute proposition, trois actes simultanés : un acte locutoire (une information, une constatation), un acte illocutoire (l'accomplissement d'une action), un acte perlocutoire (l'intention de modifier, à terme et indirectement, une situation).» 3. LES FACTEURS DE LA COMMUNICATION p. 23 «Lorsque les interlocuteurs sont des êtres humains, la communication tient compte de leur relation hiérarchique qui peut dépendre de l'âge, du sexe, de la caste ou de la classe sociale, de la situation économique ou professionnelle, etc.» déchiffrement d'1 texte variable selon le lecteur p. 24 «Le mode progressif ou global de la réception répond à des habitudess & à l'éducation.» mass média => auditeur "moyen" p. 25 «Un code est un ensemble de signes & le système des règles selon lesquelles ces signes se combinent ; c'est une structure sémantique & syntaxique.» p. 26 «Pour que la communication s'établisse, il faut que l'émetteur & le destinataire maîtrisent également le code ; il importe donc que leurs champs culturels coïncident ; sinon la communication n'est que partielle, ou elle est nulle. La réception (la perception) d'un message n'entraîne pas toujours sa compréhension.» p. 26 «Ainsi le code iconique a des effets que ne permet pas la parole parce que l'image donne toutes ses informations simultanément» (p. 27) Une traduction est toujours un compromis. => Traduttore, traditore 4. MESURE DE L'INFORMATION (p. 29) l'information est la réduct d'incertitude(p30) économie, bruit, redondance II] MESSAGES & MEDIAS 1. "L'ORDRE DU DISCOURS" (p34) les critères de vérité ne sont pas universels => ds 1 groupe & 1 temps donné p35 «Pour être reçu, il faut qu'un discours s'accorde aux catégories de l'épistémé de l'époque.» 2. LES MEDIAS (p35) liés aux pouvoirs & aux institutions ; (p36) & institution eux-mêmes => communicat unidirectionnelle
Malin Franck 3 3. PAROLE & POUVOIR (p39) les médias instrument d'1 pouvoir => appareil idéologique (p40) tte institut répressive & idéologique (p41) idéologie = syst de pensées non cohérent & non explicite p 41 «L'idéologie est la représentation fantasmée d'une situation historique ; c'est un rapport imaginaire des hommes à leurs conditions d'existence, un système global d'interprétation du réel.» p 42 «L'idéologie dominante n'est pas l'idéologie de la classe dominante ; elle mêle, dans des proportions variables, des fragments d'idéologie de toutes les tendances qui composent une formation sociale» 4. LA CULTURE DE MASSE p 42 «La culture ne se réduit pas à la somme des connaissances que nous apportent les vieilles pierres, les livres & les spectacles qui nous entourent ; elle est faite aussi de croyances, de coutumes, d'une sensibilité ; elle est à la fois un savoir & une manière d'être.» (p. 43) cf A. Moles culture mosaïque => fragmentées => culturèmesles mass médias s'appuient sur les mythes & archétypes de la société 5. CLASSEMENT DES MESSAGES (p. 45) 1 même message ds 2 catégories permet 2 interprétat du même fait III] LA GALAXIE GUTENBERG 1. LES AFFICHES pubs ou propagandes 2. LES QUOTIDIENS (p. 59) le commentaire oriente le lecteur ds sa connaissance d'1 événement & crée un groupe ayant le même pt de vue ; il n'y a que des journaux d'opinion 3. LES PERIODIQUES 4. LES LIVRES IV] LA GALAXIE MARCONI 1. SONS & IMAGES 2. LA RADIO 3. LA TELEVISION
Malin Franck 4 V] DOMAINES SEMIOTIQUES 2 e partie : L'analyse des messages 1. SITUATION HISTORIQUE - Philosophie du langage - Les fondateurs : logiciens & linguistes (p104) cf Peirce => l'icône participe de l'objet dont elle est le signe ; l'indice implique une relation d'efficacité ; le symbole se fonde sur une convention de sens arbitraire ou non (p105) Morris, 3 relat sémiotique : la syntaxe, relation formelle des signes entre eux ; la sémantique, relation des signes aux objets auxquels ils s'appliquent ; la pragmatique, relation des signes à ceux qui en usent. - Mise en place des recherches sémiotiques - Sémiotique ou sémiologie? 2. ORIENTATIONS SEMIOTIQUES p 109 «G. Mounin reprend des thèses d'é. Buyssens & de L. Prieto. La sémiologie, selon É. Buyssens, étudie les moyens utilisés pour influencer autrui & reconnus comme tels par celui qu'on veut influencer (1943, p11).» p 110 «En fait la spécificité d'une science tient à sa méthode, non au domaine du réel qu'elle investit. La sémiotique s'occupe des faits qu'elle étudie en tant que système de signes ; & sa démarche, toujours, s'assimile à une lecture.» (p. 111) le gestuel = le kinésique ; la distance = la proxémique VI] MODELES SEMIOTIQUES 1. LES SYSTEMES DE SIGNES Indice, signal, icône, symbole p. 114 «Un code est l'ensemble des lois qui régissent un système de signes, &, par extension, ce système lui-même. Chaque système comporte un nombre fini de signes & des règles de combinatoire.» p. 115 «A la langue s'oppose la parole. La langue est le système abstrait qui rend possible la parole ; c'est la compétence langagière d'un groupe social. La parole est "l'acte individuel" de langage ; c'est une performance concrète & chaque fois unique. Langue & parole n'existent que dans le procès dialectique qui les unit ; la langue impose sa forme aux discours réalisés & ceux-ci modèlent la forme de la langue.» signifiant VS signifié / principe de commutat pour les phonèmes / substance & forme / double articulat / syntagmatique (in praesentia) VS paradigmatique (in absentia) 2. DE LA LINGUISTIQUE A LA SEMIOTIQUE 3. SEMIOTIQUE, SEMANALYSE p 122 «L'objet de la sémiotique étant, non la langue-structure, mais des messages- événements, non une compétence, mais des performances, les concepts de la linguistique ne suffisent pas.» 1 discours => plusieurs niveaux de sens
Malin Franck 5 - la situat de communicat : l'énonciat (cf p124-125)=> distance/modalisat /transparence /tension/ les déictiques (je, tu)/ verbes énonciatifs (dire, croire,penser, savoir)/ temps & modes verbaux p. 126 «Si, au niveau du signe produit, leur distinction est nécessaire, en revanche, au niveau de la production des signes, dans le procès de signification comme jeu de différences, le signifié est toujours déjà en position de signifiant, le signifiant est en situation de générateur de sens.» l'intertextualité => le texte & son contexte = absorpt & transformat d'autres textes VII] MESSAGES ECRITS 1. ANALYSE DE CONTENUS p. 129 «L'analyse de contenu veut éviter la subjectivité de l'explication de textes. Elle s'affirme comme une description objective, systématique & si possible quantitative des discours ; elle s'en tient à leurs contenus manifestes ; elle fait porter son investigation sur la totalité du corpus étudié ; elle fait abstaction de tout ce qui est connu en dehors du message sur les interlocuteurs & sur la situation de communication.» (p131) fréquences des items, leurs associat, leurs opposit, leurs permutat p 136 «Ainsi un horoscope n'apporte pas, contrairement à ce qu'il affiche, des informations sur l'avenir, mais des conseils & des modèles d'identification, une morale concrète & des images pour rêver. Il ne prédit rien ; il prescrit.» Ds les études d'opinion il faut déterminer : les invariants, la situat des émetteurs, les destinataires p 141 «La publicité exploite "l'esprit du temps" pour transformer un produit de consommation en objet de désir ; elle ajoute à ses qualités propres des valeurs mythiques ; acquérir leproduit, c'est du même coup posséder ces valeurs.» 2. STRATEGIES DISCURSIVES p 145 «Les messages des médias visent à convaincre ou séduire, influencer, mettre en condition, rendre docile, imposer des idées, des conduites, des réflexes : la fonction conative y est dominante & constamment sensible.» 3. CONDITIONNEMENT DE LA PERCEPTION 4. ETUDE : LE FAIT DIVERS p 162 «Culturellement un fait divers transgresse une norme : c'est un forfait ou un exploit.» 5. SUGGESTIONS DE TRAVAUX VIII] MESSAGES ORAUX 1. LES FORMES DE LA COMMUNICATION ORALE 2. LES VALEUR DE LA VOIX 3. STRUCTURE DES MESSAGES ORAUX 4. SUGGESTIONS DE TRAVAUX
Malin Franck 6 IX] RECITS p 179 «L'histoire est un contenu de discours qui s'organise selon des règles fixes, une "grammaire" des récits ; la narration est une stratégie de communication qui soulève tous les problèmes de l'énonciation.» 1. L'HISTOIRE (p183) l'économie de l'histoire => circulat d'objets de valeur 2. LA NARRATION la narrat = pragamtique d'1 récit 3. SUGGESTIONS DE TRAVAUX X] IMAGES 1. LE MYTHE D'UNE CIVILISATION DE L'IMAGE p 200 «La saturation entraîne, comme réaction de défense, la cécité & la surdité.» 2. L'ILLUSION D'ANALOGIE (p201) l'iconicité => quest de degré (cf A. Moles) p 203 «En outre les informations reçues sont interprétées ; reconnaître implique d'abord de connaître. La perception met en jeu l'éducation, la mémoire personnelle & la tradition culturelle.» p 203 «A la limite, reconnaître des objets, c'est pouvoir les nommer ; le développement de la perception va de pair avec l'apprentissage du langage.» p 204 «Chaque culture a ses règles de représentation iconique.» p 204 «Le postulat analogique bloque l'étude des images sur l'idée de degrés de ressemblance. La sémiotique écarte ce postulat, considère les images, non comme des simulacres, mais comme des messages & interprète la ressemblance comme un effet de lecture.» 3. LA REPRESENTATION signe iconique = 1 él graphique (Sa) & 1 sens (Sé) 4. LES COULEURS couleurs d'émission (la lumière) / couleurs d'absorption (les objets)couleurs primaires = rouge/jaune/bleucouleurs secondaires = orange (rouge+jaune)/vert (jaune+bleu)/violet (bleu+rouge) 5. LA LECTURE 6. CODES DU DESSIN 7. CODES PHOTOGRAPHIQUES 8. SUGGESTIONS DE TRAVAUX
Malin Franck 7 XI] MESSAGES MIXTES 1. RELATIONS INTERSEMIOTIQUES 2. EFFETS D'INTERPRETANCE 3. REDONDANCE, CONTRASTE, COMPLEMENTARITE 4. CONTAMINATION p 230 «En entrant dans les vignettes, le texte des bandes dessinées devient lui aussi dessin. Les paroles des bulles sont dotées par leur graphie, de sèmes d'oralité (ton, accent, intensité, durée). Les bruits sont des motifs de l'image. La graphie d'un mot peut mimer la forme de l'objet qu'il désigne. Une image peut remplacer un mot dans une phrase, dans la bulle d'une vignette. Cette substitution devient un jeu d'homonymies dans le rébus.» 5. ETUDE : LE ROMAN PHOTO6. NOTES SUR LA BANDE DESSINEE (p240) souvent 1 signe singularise 1 personnage & facilite la lisibilité des imagesle mvts par effet stromboscopique (ex : +sieurs bras) p 241 «Divers signes sont devenus des symboles spécifiques du mouvement : traits marquant la position antérieure d'un personnage ou d'un objet ; traits indiquant, comme un sillage, sa trajectoire ; nuage, derrière un personnage ou un véhicule.» (p244) 1 dessin par page => lecture tabulaire = le regard se promène ds l'image (p247) Avec la BD : onomatopées/ponctuat /idéogrammes/intensité des sons/bruits propres à ce mode d'expression ; ex : les bruits ont des graphies évolutivesrelat textes & images ; scénario autour d'1 héros 7. SUGGESTIONS DE TRAVAUX