Le château de Castelnaud et la ville médiévale de Sarlat Jeudi 20 mai 2010 Classes de cinquième Nom : Prénom : Classe : Note : Observations : 20
Organisation de la journée Matin. Départ du collège à 7 h30 Arrivée au château de Castelnaud à 10H. Visite du château (10 h 30) : Visite guidée de l extérieur du château Démonstration d un tir au trébuchet Visite libre de l intérieur du château (musée de la guerre au Moyen-Âge) PIQUE-NIQUE Après-midi. Visite libre de Sarlat : jeu de piste à compléter Arrivée au collège prévue à 18h30 Itinéraire A : B : C : Quelle est la distance à vol d oiseau entre Angoulême et Sarlat?.
L organisation des châteaux-forts A l aide de la liste ci-dessous, retrouvez le nom des différentes parties d un château-fort : Echauguette, merlon, créneau, donjon, pont levis, enceinte extérieure, fossé, meurtrière, hourd, basse cour, chemin de ronde, tour d artillerie, Le château de Castelnaud Castelnaud, ou plutôt Castelnau, le château neuf, est certainement fondé au XIIe siècle. Propriété du seigneur cathare Bernard de Casnac au début du XIIIe siècle, il est pris par Simon de Montfort en 1214, lors de la croisade contre les Albigeois. Un nouveau château est alors reconstruit. Le donjon et la courtine datent de cette époque. Pendant la Guerre de Cent Ans, le château est souvent dans le camp anglais. Les Français l emportent définitivement en 1442, après un siège ordonné par le roi Charles VII. Le conflit terminé, le château est restitué aux Caumont, propriétaires depuis 1368. Ils renforcent le dispositif défensif : l enceinte basse et la nouvelle barbacane sont équipées de canonnières, la tour d artillerie est édifiée. De nouveaux corps de logis sont aménagés pour améliorer le confort de la forteresse médiévale. Malgré tout, les Caumont quittent Castelnaud pour vivre dans leur nouveau château aux Milandes. Pendant les guerres de Religion, le château est confié au capitaine Geoffroy de Vivans, surnommé le batailleur, né à Castelnaud. A cette période, le château n est pas attaqué. Au XVIIe, le château est rarement occupé. Abandonné à la Révolution. Il ne cesse alors de se dégrader et sert même de carrière de pierre au XIXe siècle. Classé Monument Historique en 1966, il a depuis fait l'objet de campagnes de restaurations spectaculaires, et accueille depuis 1985 «le Musée de la Guerre au Moyen Âge».
Les étapes de construction du château de Castelnaud 1 10 8 2 7 9 3 4 6 5 Retrouvez les différentes parties du château de Castelnaud sur la photo : 1 :. 2 :. 3 :. 4 :. 5 :. 6 :. 7 :. 8 :. 9 :. 10 :
Les instruments de défense et de siège La grande arbalète à tour : Cette arbalète géante installée à un poste fixe est utilisée par les défenseurs d une place forte. L avantage de l engin réside dans sa précision et la portée du tir : 300 m pour un carreau d un mètre! L arbrier original, construit en 1336, est conservé au musée de Quedlembourg (Allemagne). La perrière et la bricole : La perrière et la bricole sont des machines à traction : des hommes tiraient sur des cordes pour faire basculer le bras et lancer des pierres. Considérées davantage comme des engins de défense, elles étaient très efficaces contre les charges de chevaliers! Les reconstitutions ont démontré qu'un boulet d'un kilo atteint sa cible à 140 km/h. Pour augmenter les performances de tir, les ingénieurs du Moyen Âge inventent des machines plus puissantes pouvant être actionnées par la force mécanique, telles que le mangonneau à roues de carrier et le trébuchet. Le mangonneau :Apparu vers la fin du XIIe siècle, cet engin dispose d'un contrepoids fixe de plusieurs tonnes. Les ingénieurs n'ont pas encore compris les avantages du poids articulé qui équipera plus tard les trébuchets. Ainsi faut-il des efforts considérables pour rabattre le mât! Le trébuchet : Faisant également partie de l'artillerie à contrepoids, cet engin a été utilisé jusqu'au XVIe siècle. Malgré une cadence de tir faible, un à deux tirs à l'heure, il s'agit de la plus puissante machine du Moyen Âge! Véritable arme de dissuasion, elle a fait capituler de nombreuses places à sa simple vue! La bombarde : C'est au début du XIVe siècle que sont mises au point les premières armes à poudre. Leur manipulation est très délicate. Il faut attendre qu'elles refroidissent avant de les recharger, ce qui ralentit leur cadence de tir : pas plus d'un tir à l'heure Beffroi : Tour d'assaut d'au moins 9 mètres de haut (sa taille dépend de la hauteur de l'enceinte assiégée) comportant un pont-levis à son sommet. Ce peut être une forteresse roulante, abritant une centaine d'archers sur plusieurs étages. Cet engin, sur roues, peut être amené au pied des murailles par un système de mouflage. Le bélier est une lourde masse qui enfonce les portes de bois ou les murailles de pierre. Les coups sont donnés par un mouvement de va-et-vient. Pour s'avancer jusqu'aux portes ou aux murailles, les assaillants s'abritaient sous une construction mobile, recouverte de matériaux peu inflammables, appelé chat ou chatte. C'est l'ensemble du bélier à l'abri d'une chatte qui est ici présenté. A l aide des textes ci-dessus et de la visite guidée, retrouvez le nom des armes de défense et de siège ci-dessous.
Les instruments de défense et de siège.......
L armement des combattants L'épée est l'arme essentielle de l'armement médiéval. Sa lame est conçue pour trancher et parer. A la fin du Moyen Âge, une nouvelle génération d épées est conçue pour percer la cotte de mailles ou pour s introduire entre les pièces d une armure. Quant aux armes de choc, elles agissent autant par leur effet de masse que par leur tranchant ou leur pointe. Les armes d hast permettent aux piétons de couper les jarrets des chevaux, de passer entre les plates des armures ou encore de faucher et piquer les cavaliers. La dague sert d arme d appoint. L arbalète plus précise et plus puissante que l arc est une arme aux effets meurtriers : son emploi devait être exclusivement réservé au combat contre les infidèles. Elle s est néanmoins répandue partout et les armuriers ont toujours cherché à l améliorer. Son arc, devenu trop puissant (il pouvait atteindre 1000 livres!), doit alors être armé à l aide d un treuil puis, à la fin XVe siècle, à l aide d un système encore plus performant : le cric ou cranequin. Trop lourde et trop lente pour la chasse, l arbalète à cric est remplacée par une arbalète plus légère, pouvant s armer à la main, l arbalète à jalet. L équipement défensif des combattants La défense de corps évolue énormément du XIe au XVIe siècle : du XIe au XIIIe siècle, la protection de l homme d armes est assurée par une cotte de mailles. La tête est protégée par une coiffe de mailles, le camail. Au XIVe siècle, le perfectionnement des armes contribue à la transformation de l équipement défensif : des «plates» de fer forgé sont fixées sur la cotte de mailles. Ces «cottes de plates» sont elles-mêmes progressivement remplacées par des plastrons. La défense de tête est améliorée : le heaume, protection lourde et inconfortable, est remplacé par un casque à visière. Au XVe siècle se généralise le port du harnois. Entièrement articulé et ajusté au cavalier, il le protège de pied en cap. Son usage se poursuit jusqu au milieu du XVIIe siècle. La défense de corps reflète alors davantage des goûts esthétiques personnels, comme l illustre la finition de l armure dite maximilienne. Retrouvez le nom exact des armes et des équipements défensifs ci-dessous. Les armes tranchantes. Les armes de choc.
Les arbalètes.... Les armes d hast. A quoi servaient ces armes?
Les armes défensives...... Source : http://www.castelnaud.com/fr/
Visite de la ville médiévale de Sarlat Dans quelle région et quel département se situe Sarlat? Se situe-t-elle dans le Périgord noir, blanc ou vert? Retrouvez le nom du monument et son siècle ou le nom de la rue