Petits fruits Bulletin d information No 15 17 mai 2013 PUNAISE TERNE. Description. Identification



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Petits fruits Bulletin d information No 15 17 mai 2013 PUNAISE TERNE Identification Nom français : Punaise terne Nom latin : Lygus lineolaris Nom anglais : Tarnished plant bug Ordre : Hemiptera Famille : Miridae Adulte Photo : Bernard Drouin, MAPAQ Description L'adulte est un insecte piqueur-suceur d environ 6 mm de long, de couleur verdâtre, avec un écusson crème en forme de triangle sur le dos. L extrémité de ses ailes est membraneuse, translucide et foncée. Il fuit rapidement lorsqu il est dérangé. L'œuf est blanc, cylindrique, et il mesure environ 1,7 mm. La larve passe par 5 stades, mesure de 1 à 5 mm de long, est vert jaunâtre et possède une tête triangulaire avec des antennes composées de bandes brun pâle et brun foncé en alternance. Une glande odorante, formant une tache noire sur le haut du 3 e segment abdominal, est visible à partir du 3 e stade. À partir du 4 e stade, on observe des points noirs sur le dos et au 5 e stade les bourgeons alaires. La larve se déplace rapidement. 1 er stade larvaire 2 e stade larvaire 3 e stade larvaire 4 e stade larvaire 5 e stade larvaire Photos : Stades 1 à 4 : Fiche technique MAAO, Agdex 232/620, Stade 5 : MAPAQ Coordonnées du RAP : 200, chemin Sainte-Foy, 10 e étage, Québec (Québec) G1R 4X6 Téléphone : 418 380-2100, poste 3581 ou 3551 rap@mapaq.gouv.qc.ca www.agrireseau.qc.ca/rap

Ne pas confondre punaise et puceron Les premiers stades larvaires de la punaise terne sont souvent confondus avec les pucerons, à cause de leur couleur vert pâle et de leur dimension. La punaise terne n a pas de cornicules, «deux petits pics», à l extrémité de son abdomen. La punaise est très mobile et peut se déplacer plus rapidement que le puceron. Puceron avec cornicules (X) Photo : Agdex 232/620, MAAO Cycle vital La punaise terne compte trois générations par année au Québec. Elle hiberne au stade adulte dans les débris végétaux. Elle émerge dès la reprise de la végétation et, lorsque les températures sont autour de 8 C, elle envahit les fraisières et les framboisières. Après l accouplement, les femelles pondent leurs œufs dans les hampes florales et les boutons du fraisier, lorsque la température atteint 20 C. L éclosion se fait 7 à 10 jours plus tard, soit vers la mi-mai. La durée du stade larvaire est de 15 à 30 jours. Les larves et les adultes se nourrissent des boutons floraux et des fruits et peuvent être présents en même temps dans la culture, puisque les générations se chevauchent. À l automne, l adulte migre dans les débris au sol pour hiberner. Dommage Dans la culture de la fraise, les fruits atteints sont déformés et présentent des bouts durs. Les adultes et les larves s attaquent à la fraise, afin de se nourrir de ses akènes (graines sur le fruit) dès le début de sa formation (stade nouaison). L insecte empêche ainsi la croissance du réceptacle, ce qui entraîne des malformations du fruit en «face de chat». Le stade larvaire est le plus nuisible. Les dommages causés par cet insecte sont très importants au Québec. La punaise terne représente le principal insecte ravageur limitant la production de fraises biologiques. Dans la culture de la framboise, les punaises adultes et les larves piquent et aspirent les liquides des drupéoles qui s affaissent, brunissent et sèchent. On observe donc des drupéoles plus foncées avec un halo plus pâle autour. N. B. La punaise terne a une vaste gamme d'hôtes incluant plus de 350 espèces végétales. Elle se nourrit de plusieurs cultures commerciales, dont la pomme, le céleri, la framboise, la fraise, la tomate, la luzerne et le haricot. Photo : AAC Photos : Bernard Drouin, MAPAQ RAP Petits fruits 2013 Bulletin d information No 15, page 2

Ne pas confondre avec une mauvaise pollinisation La malformation des fraises peut se confondre avec une mauvaise pollinisation. Dans ce dernier cas, on observe de petits akènes à travers de plus gros, tandis que les dégâts de la punaise montrent des akènes de la même grosseur, même s ils sont regroupés. Le gel partiel des fleurs peut aussi causer des déformations de fruits. Dommage de punaise Mauvaise pollinisation Photos : Cynthia Rougoor, MAAO Dépistage Commencer le dépistage dès l apparition des premiers boutons verts et poursuivre jusqu à la fin de la récolte au moins deux fois par semaine, afin de repérer les jeunes larves de punaise en croissance. Les populations de larves sont au maximum lorsque les fraisières et les framboisières sont au stade de fruits. Durant les mois d août et de septembre, la pression des insectes est plus grande, surveiller de plus près les populations dans les fraises et les framboises d automne. Une méthode de dépistage utilisée au Québec est présentée dans le «Manuel de l observateur Petits fruits». Cette méthode est un guide pour le suivi de vos champs. Le seuil d intervention est utilisé afin de permettre au producteur d avoir le temps d entreprendre l application d un traitement insecticide, ou de le retarder pendant quelques jours advenant des conditions métrologiques défavorables. Le moment d appliquer un pesticide peut aussi être influencé par la gestion de production et le marché visé. Méthodologie Parcourir le champ en échantillonnant au hasard 100 hampes florales, selon un tracé en forme de «W» dont les extrémités sont situées à 3 mètres des bordures du champ. Frapper deux fois d un coup sec avec la main chaque hampe florale au-dessus d un récipient de couleur autre que verte ou blanche. Compter séparément les larves et les adultes tombés. Le décompte des larves est considéré dans le seuil d intervention et les adultes nous informent des activités de ponte à venir, donc des potentiels de dommages. Le seuil d intervention sécuritaire proposé est de 12 punaises (larves) par 100 hampes florales (0,12 larve/hampe florale) pour la fraise et la framboise. Mise en garde Par temps humide et venteux, on peut sous-estimer la population réelle des larves. Refaire une inspection après 1 ou 2 jours, surtout si la population dénombrée était proche du seuil d intervention. Bien différencier les larves de punaise des pucerons. La punaise se déplace rapidement, un peu sur le côté, tandis que les pucerons sont lents et possèdent deux cornicules à leur postérieur. RAP Petits fruits 2013 Bulletin d information No 15, page 3

Faire le dépistage par cultivar ou par champ. Le décompte et les dommages peuvent être différents sur les cultivars à floraison tardive. Souvent, plus la saison avance et que les températures chaudes sont présentes, plus les cultivars tardifs sont atteints. La punaise terne peut rapidement migrer vers un champ de fraise ou de framboise à partir d'une autre culture, comme un champ de luzerne. Soyez vigilant et ne négligez pas le dépistage. Saviez-vous que : Le seuil d importance économique est défini comme étant la plus petite densité de population susceptible de causer un dommage économique; la densité de population étant le nombre d insectes par unité d échantillonnage, par exemple le nombre de larves de punaise terne par hampe florale du fraisier. Le seuil de tolérance, aussi appelé le seuil d intervention, correspond à la densité de population à laquelle un traitement insecticide est appliqué afin d éviter que la population de l insecte ravageur ne s accroisse et n atteigne le niveau du seuil d importance économique. Les dommages que la punaise occasionne aux fraisiers sont de deux types : - Les pertes de rendements en poids : basé sur le rendement en poids seulement, le seuil d importance économique de la punaise terne a été estimé entre 0,95 et 0,99 larve par hampe florale du fraisier. - Les pertes de rendement en qualité des fruits : Ce type de dommage est d ordre esthétique (fruits à bout dur, malformation). Les dommages économiques sont perceptibles uniquement lorsque la densité de population est supérieure à 0,25 larve par hampe florale. Dans la pratique, il est recommandé d appliquer un traitement insecticide dès que le nombre de larves atteint ou dépasse 0,15 par hampe florale. Cette densité correspond au seuil d intervention pour le marché frais. Tiré de : Bostanian, N. J. et G. Mailloux. Comment décider de traiter ou de ne pas traiter contre la punaise terne dans les fraisières. A.C., 1986. Document utile : vous pouvez vous procurer le bon de commande du «Manuel de l Observateur Petits Fruits» sur le site Internet du MAPAQ. Ce guide inclut de l information sur le cycle de vie et le dépistage des principaux ravageurs et maladies du fraisier et du framboisier. Moyens de lutte Afin d éliminer ou de réduire les populations, on doit inclure de bonnes pratiques culturales au programme de lutte aux ravageurs. Lutte culturale et bonnes pratiques Éliminer les mauvaises herbes, surtout les dicotylédones, qui sont des hôtes intermédiaires favorisant l augmentation des populations endémiques de punaises ternes. Les mauvaises herbes préférées de cet insecte sont le pissenlit, la stellaire moyenne, le lierre terrestre et la verge d or, d où l importance d entretenir non seulement les champs, mais aussi leurs pourtours. Labourer le champ dès la dernière cueillette terminée, à la fin de la dernière année de production. Garder les parcelles de production pendant deux ans ou moins. Les dommages sont habituellement plus importants dans les plus anciennes fraisières. Choisir des sites avec des fossés et des abords de clôtures propres, à au moins 500 m d un champ de luzerne ou d un boisé, car ceux-ci sont particulièrement propices à l alimentation et à l hibernation des punaises ternes. RAP Petits fruits 2013 Bulletin d information No 15, page 4

Lutte chimique Pulvériser un insecticide quand le seuil d intervention est atteint. Attention à la toxicité de l insecticide! Alterner les groupes d insecticides pour empêcher l apparition de punaises ternes résistantes et les infestations d acariens. Utiliser des produits qui peuvent contrôler d autres insectes présents comme l anthonome ou le cercope des prés, afin de diminuer vos traitements. Pour connaître les insecticides homologués contre la punaise terne, consulter les guides de protection Fraisier ou Framboisier sur le site du CRAAQ. Références : Cermak, P. et G. M. Walker. La punaise terne : un ravageur important de la fraise. Agdex 232/620, MAAO, 1992. Rougoor, C. A. La punaise terne a été vue d un peu trop près dans la fraisière. Carnet horticole, MAAO, 2006. Lambert, L., G. Laplante, O. Carisse et C. Vincent. Maladies, ravageurs et organismes bénéfiques du fraisier, du framboisier et du bleuetier. CRAAQ, 2007. Aber, M. et collab. Manuel de l Observateur «Petits fruits». Groupe de travail Petits fruits. Texte rédigé par : Maryse Harnois, agronome, Direction régionale de l Outaouais, MAPAQ GROUPE D'EXPERTS EN PROTECTION DES PETITS FRUITS CHRISTIAN LACROIX, agronome Avertisseur Direction régionale Chaudière-Appalaches, MAPAQ Téléphone : 418 386-8116, poste 1536 Courriel : christian.lacroix@mapaq.gouv.qc.ca MARYSE HARNOIS, agronome Co-avertisseure Direction régionale de l Outaouais Téléphone : 819 986-8544, poste 2405 Courriel : maryse.harnois@mapaq.gouv.qc.ca Édition et mise en page : Louise Thériault, agronome et Marie-France Asselin, RAP Reproduction intégrale autorisée en mentionnant toujours la source du document : Réseau d avertissements phytosanitaires Bulletin d information No 15 Petits fruits 17 mai 2013 RAP Petits fruits 2013 Bulletin d information No 15, page 5