Aleurodes de serres (Trialeurodus vaporiorum)

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Transcription:

Aleurodes de serres (Trialeurodus vaporiorum) Métamorphose : Complete. Appareil Buccal : Piqueur & Suceur. Dommages : Affaiblissement, transmission de virus, fumagine (champignon qui apparait suite aux sécrétions des insectes). Nombre de générations par année : 10-12 (Cycle d environ 5 semaines). Stade pour hibernation : Aucun (Insecte de serre, n hiberne pas dans un climat Canadien). Conditions pour développement : Chaleur, serres, espèces sensibles. Nettoyage des plants atteints. Insecticides à faible impacte. Guêpe parasite (Encarsia formosa) qui affecte 80% de la colonie (la larve devient noire). Punaise prédatrice très polyphage (Macrolophus Caliginosus).

Thrips (heliothrips haemorroidalis) Métamorphose : Femelle : Complete & Male : Incomplète. Les femelles sont parthénogéniques. Appareil Buccal : Piqueur & Suceur (abrasif). Dommages : Frottant et en égratignant les tissus végétaux qui laisse sortir la sève qu'ils suçent par la suite. Ceci a pour effet de provoquer l'apparition de taches pâles et argentées due a la toxine et la déformation des points de croissance due a la transmission de virus. Nombre de générations par année : 1 génération au deux semaines (plus ou moins 18). Stade pour hibernation : et les larve a température chaude. Conditions pour développement : Chaleur, secheresse, espèces sensibles (Cactaceae, Orchidaceae). Nettoyage des plants atteints. Maintenir une humidité conséquente. Inspection des plants entrant dans la zone de culture. Insecticides à faible impact (Savon insecticide).

Cochenille Farineuse (Pseudocus adenidum) Métamorphose : Femelle : Complete & Male : Incomplète. Appareil Buccal : Piqueur & Suceur. Dommages : Affaiblissement, virus, fumagine (champignon qui apparait suite aux sécrétions des insectes). Nombre de générations par année : 10-12 (Cycle d environ 5 semaines). Stade pour hibernation : Aucun (Insecte Tropical, n hiberne pas dans un climat Canadien). Conditions pour développement : Chaleur, serres, espèces sensibles (Cactaceae, Orchidaceae). Nettoyage des plants atteints. Isolation des plants atteins (Insectes peu mobiles donc peu de dispersion). Inspection des plants entrant dans la zone de culture. Insecticides à faible impacte. Alcool a friction sur coton tige et nettoyage manuel. Utilisation du BOTANIGUARD (Champignon parasite : Beauvaria). Ne pas confondre avec la larve de la Coccinelle prédatrice ci-dessus.

Cochenille Floconeuse (Pulvinaria innumerabilis) Métamorphose : Femelle : Complete & Male : Incomplète. Appareil Buccal : Piqueur & Suceur. Dommages : Affaiblissement (Population faible). Nombre de générations par année : 1. Stade pour hibernation : Femelle fécondée. Conditions pour développement : Espèces sensibles (Fruitiers, Érables). Huile de Dormance en extérieur. Isolation des plants atteins (Insectes peu mobiles donc peu de dispersion). Huile de Dormance en extérieur. Couper les parties atteintes.

Cochenille des aiguilles du pin (Chionaspis pinifoliae) Métamorphose : Incomplète. Appareil Buccal : Piqueur & Suceur. Dommages : Affaiblissement, Esthétisme. Nombre de générations par année : 2. Stade pour hibernation : Les œufs hibernent sur les aiguilles & Femelle fécondée. Conditions pour développement : Espèces sensibles (Pins). Huile de Dormance au Printemps. Varier les cultures. Insecticide faible impacte (Vulnérabilité mi-mai à mi-aout). Couper les parties atteintes.

Cochenille virgule (Lepidosaf ulmi) Métamorphose : Femelle : Complete & Male : Incomplète. Appareil Buccal : Piqueur & Suceur. Dommages : Affaiblissement. Nombre de générations par année : 1. Stade pour hibernation : Femelle fécondée & œufs. Conditions pour développement : Espèces sensibles (Pommiers). Huile de Dormance au Printemps. Varier les cultures et quarantaine si possible. Insecticide faible impacte (Vulnérabilité mi-mai à mi-aout). Couper les parties atteintes.

Kermes (Kermisidae) Métamorphose : Femelle : Complete & Male : Incomplète. Appareil Buccal : Piqueur & Suceur. Dommages : Affaiblissement, virus, fumagine (champignon qui apparait suite aux sécrétions des insectes). Nombre de générations par année : 10-12 (Cycle d environ 5 semaines). Stade pour hibernation : Cf. cochenille. Conditions pour développement : Cf. cochenille. Nettoyage des plants atteints. Isolation des plants atteins (Insectes peu mobiles donc peu de dispersion). Inspection des plants entrant dans la zone de culture. Insecticides à faible impacte. Alcool a friction sur coton tige et nettoyage manuel. Utilisation du BOTANIGUARD (Champignon parasite : Beauvaria).

Puceron vert du pêcher (Mysus persicae) Reconnaissable par ses cornicules. Métamorphose : Femelle : Complete & Male : Incomplète. Appareil Buccal : Piqueur & Suceur. Dommages : Affaiblissement, virus, déformation, colonisation des jeunes pousses. Nombre de générations par année : Grand nombre (Multiplication rapide par parthénogenèse). Stade pour hibernation : Œufs dans les débris. Conditions pour développement : Jeunes pousses, espèces sensibles (Pêchers). Éliminer les fourmis. Huile de Dormance au printemps. Insecticides à faible impacte. Savon insecticide. Parasites (Aphidius matricariae)

Puceron vert lanigere Puceron Balai de sorciere CYCLE DE VIE DU PUCERON

Punaise terne (Ligus lineolaris) Reconnaissable par le croisement des ailes qui forme un triangle et thorax couleur bronze. Métamorphose : Incomplète. Appareil Buccal : Piqueur & Suceur. Dommages : Virus, déformation, ponte dans les pédoncules. Nombre de générations par année : 2-3. Stade pour hibernation : Adultes dans les débris. Conditions pour développement : Cultures légumières et fruitières. Espacer et diversifier les cultures. Incorporer au sol les déchets végétaux (Développement plus lent de la colonie). Insecticides à faible impacte (Huile de neem, Endall, savon a haute pression). Auxiliaires envisageables.

Punaise velue (blisus leucopterus) Métamorphose : Incomplète. Reconnaissable par le croisement des ailes qui forme un triangle. Appareil Buccal : Piqueur & Suceur. Dommages : Virus, déformation, ponte dans les pédoncules. Nombre de générations par année : 2-3. Stade pour hibernation : Adultes dans les débris. Conditions pour développement : Cultures légumières et fruitières. Espacer et diversifier les cultures. Incorporer au sol les déchets végétaux (Développement plus lent de la colonie). Insecticides à faible impacte (Huile de neem, Endall, savon a haute pression). Auxiliaires envisageables.

ACARIENS

Tétraniques a deux pointes (Tetranicus urticae) Métamorphose : Incomplète. Appareil Buccal : Piqueur & Suceur. Dommages : Petites toiles, piqures, jaunissement. Nombre de générations par année : 6-8 & 10-15 en serre (Parthénogenèse, 75% de femelles). Stade pour hibernation : Femelle fécondée (qui devient rouge). Conditions pour développement : Chaleur, serres, espèces sensibles. Vaporisation foliaire. Insecticides à faible impacte acaricide. Huile de dormance. Parasite Persimilis (Phytoseiulus persimilis).

Phytopte (Eryofyes sp.) Métamorphose : Incomplète. Appareil Buccal : Piqueur & Suceur. Dommages : Galligène (ou gallicole), esthétisme. Nombre de générations par année : 4. Stade pour hibernation : Adulte dans les écorces et ramaux. Conditions pour développement : Espèces sensibles (Erables, tilleuls, frênes). Varier les cultures. Huile de dormance si persistant et si autres ravageurs. Les dommages sont uniquement esthétiques, donc pas besoins de traitement.

GALLICOLES Cécidomyie du Fevier (Dasineura gleditchiae) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Renflement de la fleur ou des fruits, a traiter quand la feuille est encore verte, car l insecte pond a l intérieur, il y a brunissement, et l insecte continu de coloniser l arbre. Nombre de générations par année : 1 a 3. Stade pour hibernation : Femelle Adulte a la base des arbres. Conditions pour développement : Espèces sensibles (Févier, Poirier). Diversifier les cultures. Couper les parties atteintes. Insecticide de synthèse (SUCESS).

COLÉOPTERES

Agrile du bouleau (Agrilus anxius) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Reconnaissable par son thorax couleur bronze. Dommages : Bloque le système vasculaire entre le bois et l écorce, la larve creuse des galeries car la ponte est sous l ecorce. Nombre de générations par année : 1 sur 2 ans. Stade pour hibernation : Larve sur 2 ans. Conditions pour développement : Espèces sensibles (Bouleau affaibli). Diversifier les cultures. Couper les parties atteintes sur développement sur une branche. Insecticide sur les adultes au Printemps.

Altise (Alticinae) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Mange les feuilles. Nombre de générations par année : 2. Stade pour hibernation : Adultes dans la terre et résidus de cultures. Conditions pour développement : Résidus de cultures, temps sec et hiver doux. Diversifier les cultures et cultivars résistants. Fertiliser rapidement pour développer rapidement la résistance des cultures. Insecticide sur les adultes au Printemps (INSECTIGONE : a base d algues). Roténone (Insecticide botanique de la fleur du même nom, se décompose en 48h).

Doryphore de la patate (Leptinotarsa decemlineata) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Mange les feuilles. Nombre de générations par année : 1 (peu aller jusqu'à 2). Stade pour hibernation : Adultes à 20-25cm sous la terre. Conditions pour développement : Espèces sensibles (Pomme de terre). Diversifier les cultures et cultivars résistants. Compagnonnage avec ail, orties, haricots. Bug Juice après la cueillette (diffuse de phéromone de peur) Savon insecticide. Roténone (Insecticide botanique de la fleur du même nom, se décompose en 48h).

Hanneton commun (phyllophaga anxia) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Larve (Ver blanc) mange les racines. Nombre de générations par année : 1 sur 3 ans. Stade pour hibernation : Larves dans les sols. Conditions pour développement : Gazon ras, sols humides. Diminuer les sources lumineuses. Laisser un gazon long. Nématodes parasites.

Hanneton européen (amphimallon majalis) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Larve (Ver blanc) mange les racines. Nombre de générations par année : 1. Stade pour hibernation : Larves dans les sols. Conditions pour développement : Gazon ras, sols humides. Diminuer les sources lumineuses. Laisser un gazon long. Nématodes parasites.

Charançon (Curculiondae) Le terme charançon ou balanin est un nom vernaculaire donné à plusieurs espèces d'insectes. Ce sont tous des insectes ravageurs de l'ordre des coléoptères, répartis dans plusieurs genres de la famille des Curculionidés. Il y aurait entre 50 000 et 200 000 espèces de charançons à la surface de la Terre [1]. Ce terme désigne aussi parfois de façon générique d'autres insectes de la même famille comme par exemple les rhynchites, bruches, otiorhynques ou cigariers. Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur.

Scolyte de l orme (hylurgopinus rufipes) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Larve creusent des galeries (sillons verticaux), véhicule le champignon qui cause la maladie hollandaise de l orme. Nombre de générations par année : 2. Stade pour hibernation : Adultes (ou larve) sous l écorce. Conditions pour développement : Ponte dans les ormes malade et alimentation dans les ormes sains, d où transmission du champignon pathogène. Orme résistant (Orme chinois) Éliminer les sites de ponte potentiels. Insecticide en traitement au printemps a la base de l arbre et sur la totalité de l arbre (Malathion).

Scolyte européen (scolytus multistriatus) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Larve creusent des galeries (sillons horizontaux), véhicule le champignon qui cause la maladie hollandaise de l orme. Nombre de générations par année : 1. Stade pour hibernation : Adultes (ou larve) sous l écorce. Conditions pour développement : Ponte dans les ormes malade et alimentation dans les ormes sains, d où transmission du champignon pathogène. Orme résistant (Orme chinois) Éliminer les sites de ponte potentiels. Insecticide en traitement au printemps et sur la totalité de l arbre (Malathion).

Taupin (melanotus similis) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Larve (ver fil de fer) mangent les racines. Nombre de générations par année : 1 sur 2 a 5 ans. Stade pour hibernation : Larves et Adultes dans le sol. Conditions pour développement : Gazons et potagers. Rotation des cultures. Incorporer les débris de cultures. Limiter l apport de nourriture (labour, détourbage, etc ). Une rondelle de patate crue les attire pour le dépistage. Insecticide en traitement au printemps (Diazinon).

LÉPIDOPTERES

Arpenteuse de Bruce (operophtera bruceata) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Larves phytophages. Nombre de générations par année : 1. Stade pour hibernation : œufs. Reconnaissable car femelles sans ailes. Conditions pour développement : Femelle pont dans les crevasses, espèces sensibles (Peuplier, Hetre, Faux Tremble). Étaler de la résine de conifères sur 20cm a la base de l arbre. BugJuice avec chenilles malades pour diffuser la maladie. BT au printemps si chenilles exposées (non systémique).

Livrée d Amérique (malacosoma americanum) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Larves phytophages (Chenilles à tente), défoliation complète, photosynthèse diminuée par les tentes. Nombre de générations par année : 1. Stade pour hibernation : œufs. Conditions pour développement : Espèces sensibles (Cerisier, Prunier, Pommier). Couper parties infectées. BT a forte pression pour nettoyer les toiles (non systémique). Appelée aussi chenille a tente.

Enrouleuse (ou Tordeuse) (tortricidae) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Larves phytophages et enroule la feuille autour d elle-même. Nombre de générations par année : 1. Stade pour hibernation : Œufs ou larve en cocon de soie. Conditions pour développement : Espèces sensibles (Feuillus). Couper parties infectées. Abris à oiseaux. Insecticide systémique.

Mineuse (gracillariidae et autres familles) Petite mineuse du Bouleau (Indigène au Québec). Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Larves phytophages et creuse des sillons sous la cuticule, nécrose et excréments. Nombre de générations par année : 2 a 4. Stade pour hibernation : Larve dans un cocon au sol. Conditions pour développement : Espèces sensibles (Bouleau). Couper parties infectées. Cultivars résistants. Diversifier les cultures Insecticide systémique car pas en surface au printemps (Sygon).

Squeletteuse du bouleau (bucculatrix canadensisella) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Larves phytophages et creuse entre les nervures, nécrose et excréments. Nombre de générations par année : 1. Stade pour hibernation : Pupe. Conditions pour développement : Espèces sensibles. Couper parties infectées. Variable suivant Coléoptères ou Lépidoptères. Insecticide systémique car pas en surface au printemps (Sévin).

Tordeuse des bourgeons de l épinette (choristoneura fumiferana) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Larves phytophages lient les aiguilles des jeunes pousses avec de la soie. Nombre de générations par année : 1. Stade pour hibernation : Larves dans les cônes et crevasses en cocon. Conditions pour développement : Espèces sensibles (Épinette, Sapin Baumier). Couper les parties atteintes. Diversifier les plantations. BT spécifique aux chenilles.

Piéride du choux (artogeia rapae) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Larves phytophages, et excréments. Nombre de générations par année : 2-3. Stade pour hibernation : Chrysalide. Conditions pour développement : Espèces sensibles (Choux, autres crucifères). Association de plantes aromatiques répulsives (Ail, lavande, drageons de tomates). BT en pulvérisation.

Sésie du lilas (podosesia syringae) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Ressemble à une guêpe. Dommages : Larves creusent des galeries, perceurs de bois. Nombre de générations par année : 1. Stade pour hibernation : Larve. Conditions pour développement : Espèces sensibles (Lilas, Frênes affaiblis). Maintenir la vigueur des plantations en fertilisant et irrigant. Garder du bois sain par une bonne taille. Couper parties atteintes. Insecticide de synthèse (Dursban).

Carpocapse de la pomme (cydia pomonella) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Larves creusent dans la pomme jusqu au pépins, sciures et éxcréments.. Nombre de générations par année : 1 a 2. Stade pour hibernation : Pupe soyeuse dans l écorce. Conditions pour développement : Espèces sensibles (Pommiers, Rosaceae). Couper les parties atteintes. Déloger manuellement les pupes. Abris a oiseaux et chauves souris. Planter couvre sol (Trèfle, Marguerite). Roténone. BugJuice. Guepe parasite (Trichogrammes).

Ver gris moissonneur (euxoa sp.) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Larves mangent la base des plantules et les feuilles (actif la nuit). Nombre de générations par année : 1. Stade pour hibernation : Œufs dans les débris. Conditions pour développement : Potager. Barrières physiques protégeant les plantules. Isoler débris de cultures. Abris a oiseaux et chauves souris. BT en fin de soirée.

DIPTERES

Mouche de la pomme (Rhagoletis pomonella) Métamorphose : Complète. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Ponte sur les tissus et les larves creusent le fruit. Grosse déformations et importants dommages aux fruits. Nombre de générations par année : 1. Stade pour hibernation : Pupe au sol. Conditions pour développement : Espèces sensibles (Pommiers, Rosaceae). Ramasser et couper fruit atteints. Diversifier les cultures (éviter les rosacées) Pomme rouge engluée au printemps (dizaine par arbre). Insecticide ou Roténone.

Mouche du rivage (Scatella sp.) & Mouches de Terreau (Bradysia impatiens) Introduction Les mouches des terreaux et les mouches des rivages sont de petites mouches noirâtres qu'on aperçoit souvent à proximité du substrat dans les cultures de serre. Ces mouches sont souvent classées parmi les ennemis des cultures parce qu'elles peuvent faciliter la propagation et la transmission de maladies des racines chez tous les légumes et toutes les cultures ornementales de serre, et qu'elles peuvent nuire à l'apparence des cultures ornementales. Description et Cycle Biologique La mouche des terreaux adulte, de couleur gris noir, mesure environ 3-4 mm de long et possède de longues pattes, des antennes filiformes et de grands yeux composés qui se rejoignent à la base des antennes. L'adulte fait penser à un petit maringouin (figure 1). Comme il vole peu, on le voit souvent au repos, à la surface du substrat. La femelle, vit une dizaine de jours et pond quelque 150 œufs blancs et ovales dans la matière organique du milieu de culture. Ces derniers éclosent en 2-7 jours, selon la température, pour donner place à des larves blanches de 4-6 mm de long. Les larves ont 12 segments abdominaux et une tête noire luisante caractéristique (figure 2). Les larves se nourrissent pendant 5-14 jours avant d'amorcer leur pupaison. Les adultes émergent des pupes après 4-6 jours. Comme les autres insectes, les mouches des terreaux sont plus actives et se développent plus rapidement quand il fait chaud. Le cycle biologique complet se déroule sur 21 jours à 24 C et à 38 jours à 16 C. Les mouches des rivages adultes ont à peu près la même taille que les mouches des terreaux, mais ressemblent plutôt à de petites mouches domestiques, du fait de leur corps trapu et foncé, de leurs antennes courtes qui semblent cassantes et de leurs courtes pattes (figure 3). Elles volent mieux que les mouches des terreaux et possèdent cinq taches claires sur les ailes. Les mouches des rivages adultes préfèrent des conditions plus humides que les mouches des terreaux, de sorte qu'on les trouve souvent sous les banquettes et dans les endroits où l'eau stagne. Les femelles pondent leurs œufs sur des algues ou sur des substrats humides. Les larves, qui éclosent en 2-3 jours, vont du crème au brun (figure 4) et sont dépourvues de capsule céphalaire. Elles se nourrissent d'algues et de micro-organismes présents dans le substrat pendant les 3-6 jours qui précèdent la pupaison. Celle-ci dure 4-5 jours, puis les adultes émergent. Aux températures qui règnent dans les serres, une génération complète de mouches des rivages s'échelonne sur 9-14 jours. En général, les adultes et les larves se nourrissent d'algues. Cependant, les larves peuvent se nourrir de racines infectées par des champignons.

Dommages Aux stades immatures, les mouches des terreaux se nourrissent généralement de matière organique en décomposition, de champignons terricoles et d'algues. Elles peuvent aussi s'attaquer directement aux cultures en se nourrissant des radicelles, des poils absorbants et de la base des tiges tendres. Elles peuvent nuire à toutes les cultures de serre. Elles causent également des dommages indirects en offrant aux organismes pathogènes des points d'entrée dans les racines. Les mouches des terreaux peuvent elles-mêmes transmettre des maladies. Par exemple, les spores résistantes de Pythium que les larves ingèrent peuvent rester dans le tube digestif des larves jusqu'à ce que celles-ci atteignent le stade adulte volant. Des études indiquent que les adultes de la mouche des terreaux peuvent disséminer des spores de champignons pathogènes comme Pythium et Rhizoctonia (figure 5) en volant vers des végétaux non infectés et en y excrétant les spores. Les mouches adultes peuvent aussi disséminer des champignons, notamment Fusarium et Verticillium, dont les spores sont accrochées à leurs pattes et à leur corps. Les substrats organiques comme la mousse de tourbe et la fibre de coco favorisent la reproduction des mouches des terreaux. FIGURE 1. Mouche des terreaux adulte sur une plaquette encollée. Noter la longueur des pattes et des antennes. FIGURE 3. Adulte de la mouche des rivages. Noter ses antennes très courtes, son corps trapu et la présence de taches claires sur ses ailes. FIGURE 2. Larve de mouche des terreaux. FIGURE 4. Larve de mouche des rivages.

Par comparaison, les mouches des rivages aux stades immatures sont semi-aquatiques et se nourrissent principalement d'algues plutôt que de cultures. Toutefois, comme elles se nourrissent aussi de racines infectées par des champignons, elles peuvent propager des maladies si les spores qu'elles ingèrent restent viables dans leur tube digestif jusqu'à ce qu'elles parviennent au stade adulte. Des recherches indiquent que les mouches des rivages peuvent être infectées par des spores de Pythium, qu'elles peuvent disséminer un peu de la même façon que le font les mouches des terreaux. Les mouches des rivages peuvent également nuire à l'apparence des cultures ornementales par la présence des excréments qu'elles laissent sur les feuilles et les fleurs. Stratégies de Lutte La lutte peut être difficile à cause du stade que les mouches passent hors du sol, des générations qui se chevauchent constamment et de leurs cycles biologiques courts. Pour éviter les problèmes associés à ces mouches, ne pas tarder à mettre en place des mesures de lutte. Les stratégies employées reposent sur la surveillance et des méthodes culturales. Tandis que les agents de lutte biologique peuvent procurer efficacement une maîtrise temporaire des mouches des terreaux, l'efficacité de bon nombre d'entre eux contre les mouches des rivages est incertaine. Dépistage Des plaquettes jaunes encollées placées à l'endroit habituel au haut du feuillage permettent de déceler la présence des mouches. Toutefois, pour un dépistage précoce et une plus grande efficacité des pièges, il vaut mieux les placer à l'horizontale à la base des plants. Afin d'évaluer la gravité de l'infestation par les larves de la mouche des terreaux, placer des tranches de pommes de terre crues à la surface du substrat et les examiner à la loupe après 24 heures (figure 6). Stratégies de lutte générales L'idéal est de prévenir l'établissement de ces mouches dans la serre en mettant en pratique de bonnes mesures d'hygiène et en soignant le drainage de manière à éviter la formation de flaques d'eau et d'algues. Pour prévenir la formation d'algues, empêcher le plus possible la lumière d'atteindre la surface du substrat.

Lutte biologique Plusieurs agents de lutte biologique vendus sur le marché peuvent servir à combattre les populations de mouches des terreaux. Ils comprennent l'insecticide bactérien Bacillus thuringiensis subsp. israelensis, le nématode parasite Steinernema feltiae, l'acarien prédateur Hypoaspis spp., et le coléoptère prédateur Atheta coriaria, de la famille des Staphylins. Comme ces agents de lutte ont surtout été évalués relativement à leur efficacité contre les larves de la mouche des terreaux, il se peut qu'ils ne soient pas aussi efficaces contre les larves de la mouche des rivages. Il existe par ailleurs plusieurs agents de lutte biologique qui ne sont pas offerts sur le marché, mais qui sont souvent présents à l'état naturel dans les serres où l'on a réduit l'usage des pesticides. Mentionnons Coenosia attenuata, une mouche prédatrice qui s'attaque à la fois aux mouches des terreaux et aux mouches des rivages, Synacra et Hexacola neoscatellae, deux guêpes parasites qui s'attaquent respectivement aux mouches des terreaux et aux mouches des rivages. Voici quelques notes sur l'utilisation des agents de lutte biologique. Bacillus thuringiensis subsp. israelensis (Bti) : Bti produit deux sortes de spores, l'une qui est active, l'autre qui produit des protéines de réserve, plus précisément des protéines cristallisées ou cristaux de protéines toxiques. Une fois que ces spores sont ingérées par la larve, le ph alcalin du tube digestif facilite la libération des cristaux toxiques. Ceux-ci détruisent les parois de l'intestin de l'insecte laissant les spores actives s'introduire dans le courant sanguin. L'insecte meurt d'un empoisonnement du sang. Dans les 24 heures qui suivent l'ingestion de Bti, les larves de mouches des terreaux cessent de s'alimenter et deviennent léthargiques. La mort survient 1-7 jours après l'ingestion. Cette bactérie ne tue pas au contact et n'est efficace que contre les individus du stade larvaire qui ont ingéré des Bti. Des études montrent que ce sont les jeunes stades larvaires de la mouche des terreaux qui sont plus sensibles, ce qui oblige à multiplier les traitements pour obtenir des résultats. Les adultes ne se nourrissent pas de ces spores et sont par conséquent épargnés par les traitements. Lorsqu'on utilise cette bactérie, on doit s'assurer que le ph de l'eau servant au mélange est neutre ou légèrement acide (limite supérieure de ph de 7,0). L'ajout d'eau alcaline ou de toute autre substance qui élève le ph rend le traitement inefficace. Steinernema feltiae : Ce nématode peut assurer une maîtrise plus rapide de la mouche des terreaux que les autres agents de lutte biologique. Les pupes ne sont par contre pas aussi sensibles aux attaques du nématode que les stades larvaires. Les nématodes envahissent les larves de mouches des terreaux par leurs orifices (bouche, anus et pores respiratoires appelés stigmates).

Une fois à l'intérieur de l'insecte, ils libèrent une bactérie (Xenorhabdus spp.) présente dans leur tube digestif. Les bactéries se multiplient à l'intérieur de l'insecte, entraînant sa mort dans les 48 heures. Les nématodes peuvent alors théoriquement se développer en se nourrissant de l'intérieur de la larve (figure 8). Toutefois, la mouche des terreaux est peut-être trop petite pour permettre aux nématodes de s'y reproduire. Pour de meilleurs résultats, faire le traitement en fin de journée afin d'éviter l'assèchement des nématodes et leur exposition aux rayons du soleil. Une application en soirée réduit aussi les risques que les nématodes soient entraînés hors du substrat par les arrosages de solution fertilisante effectués durant la journée, surtout dans la laine de roche. Des études montrent que ces nématodes se déplacent très facilement à travers la laine de roche et qu'en moins de deux semaines après le traitement, la majorité se retrouve dans le bas du substrat. Les nématodes sont surtout efficaces quant la température et le ph de l'eau utilisée pour le mélange sont les mêmes que ceux qui sont nécessaires pour assurer une croissance optimale de la culture. Faire les applications chaque semaine pendant plusieurs semaines, selon l'intensité de l'infestation. FIGURE 8. Le nématode Steinernema feltiae peut se révéler un allié efficace contre les mouches des terreaux. Hypoaspis : Ce prédateur est un acarien vivant dans le sol (figure 9) qui se nourrit surtout des jeunes larves de la mouche des terreaux, très peu de ses œufs et probablement pas du tout de ses pupes. Il n'entre pas en diapause mais devient inactif si les températures du substrat descendent sous les 15 C. Si ce prédateur est libéré quand la culture est au stade de plantule, faire un second lâcher après le repiquage dans la serre principale quand on est sûr qu'il y trouvera suffisamment de nourriture pour survivre. Il vaut mieux faire les lâchers de ce prédateur avant que les populations de mouches des terreaux ne soient établies. L'avantage d'utiliser ce prédateur est qu'il fournit une maîtrise pendant toute la saison et qu'il se nourrit également d'autres petits insectes vivant dans le substrat, notamment les collemboles et les thrips au stade de pupes.

FIGURE 9. L'acarien prédateur Hypoaspis se nourrit d'organismes terricoles comme les larves de mouches des terreaux et autres ennemis comme les thrips au stade de pupes. Atheta coriaria (staphylin) : Ce coléoptère est un auxiliaire de lutte relativement nouveau dans l'arsenal des agents de lutte biologique destinés à combattre les mouches des terreaux. Des études de laboratoire indiquent qu'il est prometteur comme agent de lutte biologique contre les mouches des terreaux et les mouches des rivages. L'adulte est un petit coléoptère noir de 3-4 mm de long (figure 10). Les larves passent par trois stades larvaires; elles vont du blanc au tout début à jaune-brun à la toute fin. Au stade adulte et à tous les stades larvaires, ce coléoptère est prédateur. Le staphylin est très actif. Il s'établit facilement et se propage rapidement à toute la serre. Il n'est pas rare qu'il s'établisse naturellement et que les populations résidentes maintiennent une présence permanente. Les tranches de pommes de terre servant à surveiller les larves de mouches des terreaux sont également très efficaces dans le dépistage des staphylins adultes et de leurs larves. FIGURE 10. Le staphylin Atheta coriaria est un prédateur terricole qui se nourrit des œufs et des larves des mouches des terreaux et des mouches des rivages.

Coenosia attenuata Mouche prédatrice grisâtre de la même famille que la mouche domestique (figure 11). Elle est plus grosse que la mouche des rivages. Au stade adulte, elle se nourrit d'autres insectes volants qu'elle capture en plein vol. Elle se nourrit de mouches des terreaux et de mouches des rivages, mais également d'autres insectes volants comme la mineuse et, dans une moindre mesure, l'aleurode. Les larves de Coenosia vivent dans le sol et sont des prédateurs généralistes d'autres organismes terricoles tels que les larves de mouches des terreaux et de mouches des rivages. FIGURE 11. Coenosia attenuata est une mouche prédatrice, dont l'adulte se nourrit d'insectes volants comme les mouches des terreaux et les mouches des rivages, et dont la larve se nourrit d'organismes terricoles. La photo permet de comparer la taille d'une mouche des rivages, à gauche, à celle du prédateur Coesnosia, à droite. Synacra Guêpe parasite qui pond ses œufs dans les larves de la mouche des terreaux. Les guêpes se développent et émergent des pupes de mouches de terreaux. La guêpe adulte a à peu près la même taille que la mouche des terreaux, mais possède la taille effilée et l'abdomen long et effilé caractéristiques des guêpes (figure 12). Même si son efficacité à combattre les populations de mouches des terreaux n'a pas été documentée, on observe souvent de grands nombres de cet agent de lutte biologique sur les plaquettes encollées dans les serres. FIGURE 12. Synacra est une guêpe parasite qui pond ses œufs dans les larves de la mouche des terreaux.

Hexacola neoscatellae Guêpe parasite qui se nourrit de mouches des rivages (figure 13). Elle est plus petite que la mouche des rivages. On peut la voir en grand nombre sur les plaquettes jaunes encollées dans les serres où l'on trouve des populations résidentes de la mouche des rivages. Elle est noire et a l'abdomen presque sphérique, ce qui contraste avec l'abdomen plus allongé de Synacra (figure 14). FIGURE 13. Hexacola neoscatellae est une guêpe parasite qui pond ses œufs dans les larves de la mouche des rivages. Lutte chimique FIGURE 14. Comparaison de la taille de Synacra (à gauche) à celle de Hexacola (à droite). Les pesticides employés pour lutter contre les mouches des terreaux visent les individus des stades larvaires vivant dans le substrat. Pour un maximum d'efficacité, on effectue les traitements au début du cycle de production de la culture, soit au moment où les populations de mouches des terreaux sont souvent les plus grandes. Plus la culture avance, plus le substrat s'assèche rapidement et moins le système racinaire est vulnérable aux dommages causés par l'alimentation des larves. Il existe plusieurs pesticides qui sont homologués pour lutter contre les mouches des terreaux et les mouches des rivages, dont certains sont compatibles avec des programmes de lutte biologique.

Autres Ordres Collemboles (Décomposeur de matière organique : saprophages) L organe qui lui permet de sauter se nomme : Furca ou Furcula. Métamorphose : Amétaboles. L'insecte qui sort de l'œuf a une forme identique à celle de l'adulte, en plus petit, et sans organes génitaux fonctionnels Les collemboles comptent parmi les rares insectes qui subissent des mues tout au long de leur vie, même une fois adultes.. Appareil Buccal : Broyeur. Dommages : Pas de dommage aux plantes tant qu il y a de la matière organique, ou que la colonie est restreinte. Si surpopulation, dommages aux racines. Nombre de générations par année : 1. Stade pour hibernation : Ne sais pas. Conditions pour développement : Humidité créant des algues, matiere organique. Cf. MOUCHE DE TERREAU P.73 du cours. Eau savonneuse au sol (2.5ml pour 4 litres d eau).

Perce oreilles (Forficula auricularia) (Saprophages) Métamorphose : Incomplète. Appareil Buccal : Broyeur. Les pinces s appellent des Cerques. Dommages : Pas de dommage aux plantes tant qu il y a de la matière organique, ou que la colonie est restreinte. Si surpopulation, dommages aux racines et aux semis. Nombre de générations par année : 1 a 2. Stade pour hibernation : Adultes ou oeufs au sol. Conditions pour développement : Cachettes, ombres, débris organiques. Eliminer débris organiques et cachettes potentielles. Poules. Faire un abris pour dépister et concentrer la colonie. Eau savonneuse au sol (2.5ml pour 4 litres d eau). Abris a Perces oreilles (et coccinelles).

Autres Ravageurs Mulot (Campagnol) Protection physique. Eviter de planter et semer en automne. Introduire ou favoriser la présence de prédateurs. Rodenticide a l automne, car herbivore en été et très nuisible en hiver. Rodenticide botanique : Scille rouge.