1 -Notion de physiologie de base et influence de la pression sur l l organisme

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Transcription:

1 -Notion de physiologie de base et influence de la pression sur l l organisme Causes, symptôme, prévention et conduite à tenir pour l ensemble des accidents liés à la pression pouvant survenir dans le cadre de l autonomie l ou de l espace l lointain. 2 - Notion de physiologie et AZOTE & DECOMPRESSION Causes, symptôme, prévention et conduite à tenir pour l ensemble des accidents liés à l azote pouvant survenir dans le cadre de l autonomie l ou de l espace l lointain.

Causes, symptôme, prévention et conduite à tenir pour l ensemble des accidents liés à la pression pouvant survenir dans le cadre de l autonomie l ou de l espace l lointain. RAPPEL : Pression et loi de Boyle-Mariotte A -Pression : Eau et air, par leur masse et mouvements internes appliquent une "force". Intuitivement, on voit bien ce qu'est une force : toute action susceptible de modifier le mouvement. On dit aussi "poussée". Pour les fluides (liquides ou gaz), qui n'ont pas de volume délimité et ont tendance à se répandre, on parle de "pression". Pour une force exercée de manière uniforme et perpendiculairement à une surface, la pression est la force par unité de surface : P = F S

L'unité de mesure de la pression, en plongée, est le bar. Les différentes sources de pression subies par le plongeur sont : Pression atmosphérique C'est la pression exercée par l'ensemble de l'atmosphère. Au niveau de la mer, elle vaut 1 bar. Pression de l'eau ou hydrostatique Au fur et à mesure que l'on descend dans l'eau, la pression exercée par celle-ci augmente (de plus en plus de masse au-dessus de nous) : 1 bar tous les 10 mètres. Pression absolue C'est la somme de la pression atmosphérique et de la pression de l'eau à la profondeur considérée. Elle correspond à la pression totale subie par le plongeur

Loi de Boyle-Mariotte : La pression a un effet sur les gaz, qui sont compressibles, pas sur les liquides et les solides (incompressibles, mais qui transmettent la pression). Ainsi l'air que l'on respire, dans un volume clos et à température constante, se met à la pression environnante ou pression ambiante. Le volume de l'air que l'on respire varie donc au cours de la plongée lorsque la pression varie. La loi de Mariotte-Boyle dit que pour un système fermé et à température constante, le produit de la pression (P) par le volume (V) est constant. PV = Cste ou P1V1 = P2V2 Attention, les variations relatives de pression les plus importantes prennent place près de la surface : donc prudence!

Accidents de plongée dus àla pression : Les barotraumatismes Le corps humain comportent de nombreuses cavités naturelles remplies d'air. En plongée, le masque s'y ajoute. En cas de non équilibre avec la pression ambiante, lors des variations de pression, elles peuvent subir des dommages. Les barotraumatismes sont directement liés à la loi de Mariotte. Mécanisme général : Une cavité du corps ne communique plus avec l'extérieur : quand on descend, la pression augmente et le volume de l'air dans la cavité diminue (en attirant les parois souples), quand on remonte, la pression diminue et le volume de l'air dans la cavité augmente (forçant sur les tissus).

Causes et symptômes : -Barotraumatisme des dents Cause : L'air peut s'infiltrer tout doucement à l'intérieur d'un trou (mauvais plombage, carie) dans une dent pendant la plongée. En remontant, l'air se dilate, mais n'a pas le temps de s'échapper. Symptôme : On ressent une gêne, plus rarement une forte douleur au niveau du nerf.

PREVENTION : -avoir une bonne hygiène dentaire, -préciser au dentiste que l'on est plongeur, - si l'on ressent une douleur dans l'eau, la signaler au moniteur, qui vous fera redescendre un peu, puis remonter très lentement.

Placage de masque Cause : La pression augmentant à la descente, le volume d'air dans le masque diminue. La jupe du masque se déforme et le masque se rapproche du visage. La pression dans les capillaires sanguins autour et dans les yeux n'est plus compensée. Symptômes On ressent une gène, puis une douleur, une sensation d'aspiration ; peuvent venir des saignements de nez, l oeil devient rouge, puis "au beurre noir".

PREVENTION -ne pas trop serrer le masque, - souffler régulièrement par le nez dans masque durant la descente.

Barotraumatisme des sinus Cause : Les sinus sont des cavités creusées dans les os de la face et du crâne, qui communiquent avec les fosses nasales par des canaux très étroits, assurant l'équilibre de pression. Lorsque ces canaux sont bouchés, lorsque l'on est enrhumé (rhinite) ou dans le cas d'une déviation de la cloison nasale, l'équilibre ne se fait plus. Si cela arrive, à la descente, la pression augmentant, le volume d'air dans les sinus diminue et les muqueuses sont attirées vers l'intérieur. Au contraire, à la remontée, la pression décroît, le volume d'air dans les sinus augmente et les muqueuses sont écrasées. Symptômes : On ressent d'abord une gène, puis une douleur au front ou aux maxillaires, selon les sinus touchés ; viennent finalement des hémorragies.

PREVENTION -ne pas forcer à la descente, -ne pas plonger enrhumé, -si une douleur survient à la descente, prévenir le moniteur qui pourra arrêter la plongée, - si une douleur survient à la remontée, prévenir le moniteur qui ralentira la remontée.

Barotraumatisme des oreilles Cause : L'oreille est isolée de l'extérieur par une membrane souple, le tympan. Derrière le tympan, l'oreille moyenne est reliée aux fosses nasales par un minuscule conduit, la trompe d'eustache, assurant l'équilibre de pression. Lorsque la trompe d'eustache est obstruée, en cas de rhume par exemple, l'équilibre ne se fait plus. Dans ce cas, à la descente, la pression augmente du côté extérieur du tympan, mais pas du côté intérieur. Le tympan se déforme alors vers l'intérieur, éventuellement jusqu'à rupture. Symptômes : Dès 3 m, une douleur apparaît, puis vers 5m une douleur violente et plus bas, dans le cas d'une rupture, une hémorragie peut s'ajouter à la douleur.

PREVENTION : -ne pas plonger enrhumé, - à la descente uniquement, équilibrer les oreilles par une manoeuvrede Valsalva (se pincer le nez et souffler par le nez), -ne plus toucher à ses oreilles une fois arrivé au fond, -si une douleur survient à la remontée, prévenir le moniteur, qui vous fera redescendre un peu, puis remonter très lentement, -après la plongée, se rincer les oreilles à l'eau douce pour éviter les développements bactériens et les bouchons. - Éviter de se nettoyer les oreilles avec des coton-tige car ils repoussent bien souvent le cérumen au fond du conduit auditif au lieu de le sortir. Préférer un nettoyage avec une poire à eau!!!

Oreille moyenne Oreille interne Pavillon Tympan Fosses nasales Pression exercée par l eau Conduit auditif Pression exercée par la manœuvre de Valsalva Trompe d Eustache

Surpression pulmonaire La surpression pulmonaire est l'accident le plus grave et le plus dangereux en plongée. Il est susceptible d'arriver le plus fréquemment entre 0 et 10m, zone dans laquelle évoluent les débutants. Cause : Le plongeur respire de l'air à la pression ambiante, délivré par le détendeur. Il y a alors équipression entre la pression extérieure et la pression intérieure aux poumons. Lors de la remontée, si l'expiration est bloquée, la pression intérieure devient supérieure à la pression extérieure (qui diminue au fur et à mesure que l'on remonte) : le volume d'air dans les poumons augmente pour obtenir l'équipression. Or les poumons ne sont pas extensibles à l'infini à titre d exemple une alvéole pulmonaire ne supporte pas plus de 200 g de surpression avant d être endommagée!!!!!

Les causes de blocage de l'expiration peuvent être : blocage volontaire, blocage involontaire de la glotte, spasme consécutif à une irruption d'eau dans le nez ou la gorge, obstruction des bronches (asthme, bronchite ) détendeur mal réglé. Symptômes Selon l'avancée des atteintes, on ressent d'abord une douleur aux poumons, une difficulté à inspirer, puis à respirer, viennent la toux et des crachats sanguins, des emphysèmes sous-cutané (bulles d'air autour du cou), puis des troubles des sens, céphalées, convulsions, le tout pouvant aller jusqu'à l'arrêt respiratoire, puis cardiaque.

PREVENTION : -ne jamais faire de manœuvre de Valsalva à la remontée, - Bien expirer à la remontée, de manière générale, toujours respirer le plus normalement possible au cours d'une plongée. - En cas de remontée rapide, ne jamais bloquer sa respiration, penser à souffler le plus possible!!!!!

Causes, symptôme, Prévention et conduite à tenir pour l ensemble l des accidents liés à l azote pouvant survenir dans le cadre de l autonomie l ou de l espace l lointain.

1 1 Observation : que se passe-t-il en plongée au niveau du corps humain? 2 2 Comment ca marche? Physique : la dissolution des gaz Physiologie : les bulles d azoted

En plongée

L apparition de bulles I Après une exploration, le corps est saturé en azote (N2)...

L apparition de bulles II Cas 1 : remontée à la vitesse préconisée Remarque Quelques bulles sont présentes

L apparition de bulles III Cas 2 : remontée mal gérée, trop rapide Attention Trop de bulles : ACCIDENT!

Dissolution des gaz : Lorsque l on augmente la pression du gaz sur le liquide, du gaz se dissout dans le liquide Lorsque la pression du gaz sur le liquide diminue, le gaz précédemment dissous dans le liquide, reprend l état gazeux

Physiologie : les bulles d azote

Prévention et facteurs favorisants des ADD Facteurs favorisants avant la plongée Mauvaise condition physique générale => augmentation du nombre de bulles Obésité(les tissus graisseux captent facilement N2), âge physiologie de la femme : Ia femme enceinte (ne doit pas plonger!) Fatigue physique, manque de sommeil Tension nerveuse, stress, manque de motivation Alcool et médicaments Drogues Déshydratation Attention Nous ne sommes donc pas égaux devant la décompression!

Pendant la plongée

Facteurs favorisants pendant la plongée Profils à risque (multi-niveaux, yoyo... ) Non respect de la procédure de décompression d choisie (timer( + tables, ordinateur) Vitesse remontée e incorrecte (surface), paliers mal stabilisés, s, Valsalva trop forte Effort (1),, essoufflement => mauvaise ventilation, augmentation de N2 absorbé Froid => vasoconstriction, mauvaise ventilation (=> augmentation des paliers) (1) du par exemple à un mauvais lestage, un mauvais palmage, une mauvaise condition physique

Après s la plongée Facteurs favorisants après s la plongée Effort (2h) : mauvaise ventilation, bullage, risque shunts (FOP = 1/3 de la population) Plongée e (3 `a 4h) : éviter de trop rapprocher les plongées Apnée e (6h) : mauvaise élimination de l azotel Altitude (6 `a 12h) : éviter d autant d plus les remontées es rapides Avion (12 `a 24h) : équivalent `a une remontée e (pressurisation `a 0.8 bar soit l equivalent l de 2000 m) ; pas de problème pour les vols non pressurisées inférieurs `a 300 m

Symptômes et localisation I

Symptômes et localisation II Système nerveux : troubles de la vue, de la parole, perte du toucher, paralysie totale ou partielle (monoplégie, paraplégie, hémiplh miplégie, tétraplégie) Oreille interne : Vertiges, nausées Ostéo-articulaire : Douleurs aigües et localisées Autres : cutanées, respiratoire Attention Délai d apparition d de quelques minutes `a plusieurs jours Possibilité de combinaison de symptômes

Symptômes et localisation III

Conduite à tenir Protéger la victime, l allonger, la couvrir. La placer en position déclive ( pieds en hauteur ) Alerter moniteurs et Directeur de Plongée Le Directeur de Plongée, les moniteurs, ou les secours s occuperont de : Administrer oxygène à 100% (15l/mn) Alerter les secours (CROSS par VHF, SAMU ou Pompiers par téléphone mobile ou fixe) Faire boire eau ou jus fruits (1l) par petites prises : hydrater Proposer de l aspirine : 500 mg Envoyer au caisson hyperbare (recompression + O2!)

en Week-End Avant de plonger On se couche tôt le vendredi soir après s le boulot et la route On fait «modérément ment» la fête le samedi soir On ne fait pas la fête si on fait une plongée e profonde le lendemain Après s la plongée On se repose après s la plongée e ( on profite du trajet en bateau ) On fait des allers-retours retours à la voiture plutôt que de tout porter en une seule fois. On ne fait pas d efforts d poumons pleins (risque de shunts) On alerte l encadrant l si on sent que ca ne va pas Idem en plongée e en autonomie, on remonte et on alerte en surface. Pas de «recompression» On s hydrate... s avec de l eaul

Synthèse Du gaz (de l azote) se dissout dans le corps durant la plongée. Il faut l evacuer de façon contrôlée en respectant des procédures. Un plongeur N2 est un plongeur autonome dans l espace médian et doit être capable de définir la procédure de décompression de sa palanquée. Ce même plongeur N2 doit connaître les ADD, leurs symptômes, leur prévention ainsi que la conduite `a tenir en cas d accident.