Main courante contre plainte pour

Documents pareils
EN FRANÇAIS FACILE! #18. - page page page 6 - «ouvrir l espace par des actes» wax, bazin et cours de français. septembre / octobre 2013

Le droit d espérer. Didier Chastagnier

Des Montpellierrais qui font bouger les lignes

Guide d accompagnement à l intention des intervenants

Maison du droit et de la médiation

«En avant les p tits gars» Chanté Par Fragson Mais que chantait-on en Décembre 1913, à quelques mois du déclenchement de la grande tragédie?

> Mettre une croix dans les cases correspondantes Répondre aux deux consignes

Mise en œuvre d'un dispositif de vidéosurveillance nocturne du cœur de ville

La réduction du temps de travail

Ça bouge au Canada : Le parc national de Banff

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse

Paris. Classes et séjours de découvertes Année scolaire 2015/2016. Résidence internationale de Paris. Paris 1 re découverte (2 jours/1 nuit)

Square Patriarche et place Jean-Jaurès À PARTIR DE 11 h

FICHIER KISH Opinions de la personne Kish sur la vie associative

CENTRE DES ARCHIVES DU MONDE DU TRAVAIL. FONDS ROBERT SERRURIER, Militant du Mouvement de libération ouvrière, puis Culture et Liberté

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. La Commission a entendu Mme M.R., sa fille, Mme M.K., ainsi que MM. S.A., capitaine de police, et S.C., brigadier-chef.

Séminaire 3 jours. Premier Jour

LIVRET DU JEUNE FOOTBALLEUR

Tiken Jah Fakoly : Je dis non!

de l office de tourisme 1/12

1. La famille d accueil de Nadja est composée de combien de personnes? 2. Un membre de la famille de Mme Millet n est pas Français. Qui est-ce?

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc

Compréhension de lecture

dossier 66 vivre le Territoire

Questionnaire eevm. échange école ville montagne.

C était la guerre des tranchées

Consultation publique

Statuts : Etoile Saint Amandoise.

Communiqué de presse gratuit : écrire, publier et diffuser gratuitement son communiqué de presse.

Débat d orientations budgétaires Conseil municipal du 4 novembre 2013

PLAN STRATÉGIQUE DE L AFANB

LA JEUNESSE. l es sen LA VILLE QUI NOUS RESSEMBLE, LA VILLE QUI NOUS RASSEMBLE

A la découverte du Service jeunesse Edition

10h-13h Tour de table / Accompagnement de projet Intervenants: Alaa Homsi (Club international des Jeunes à Paris)

Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant. Texte de la comédie musicale. Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques

RESTAURATION SCOLAIRE REGLEMENT INTERIEUR

REGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE de la COMMUNE de LINXE

«Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA

N 0. Trait d Union. Edito. Juillet Trimestriel Le journal de l EPAG

Observatoire Orange Terrafemina vague 14. La ville connectée. Sondage de l institut CSA

L Ardèche en fauteuil roulant Visite en side-car. Par Kornelia et Michel, juin 2011

La téléassistance en questions

Charte de protection des mineurs

mission Le conflit des «gars de Lapalme»,

LA SCENE MEDIATIQUE AU MOYEN-ORIENT

REGLEMENT INTERIEUR TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

«ENFANTS ET INTERNET» BAROMETRE 2011 de l opération nationale de sensibilisation :

Association Ensemble pour les jeunes du 13, Complexe sportif du Val de l Arc Direction des Sports Chemins des Infirmeries Aix en Provence.

Service de presse novembre 2014

Auriol : le service public de la Restauration scolaire

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie)

DECOUVRIR PARTAGER Et SE FAIRE PLAISIR

UNE EXPÉRIENCE INOUBLIABLE!

LE PREMIER MAGAZINE GRATUIT INTERCULTUREL

Terre&Nature, c est chaque jeudi plus de lecteurs fidèles par nature.

Les rendez-vous à ne pas manquer en novembre! - 9 au 29 novembre : Chantier participatif autour du projet «Eléonore», Niort (79)

Janvier lun. mar. mer. jeu. ven. sam. dim.

Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici».

27 janvier 2015 Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l Humanité

casino DINARD N 10 : Décembre Janvier - Février 2015

La petite poule qui voulait voir la mer

Restaurant La Fontaine

MON LIVRET DE MINIBASKETTEUR

Mairie de SAINT DIDIER SOUS RIVERIE Téléphone : Télécopie : MARCHE PUBLIC DE FOURNITURES COURANTES ET SERVICES

LESPORT ÊTRE VIGILANT POUR PRÉSERVER

TÂCHE 1 - INTERACTION FICHE Nº 1

Maréchal Ardans-Vilain. Denis. "Nos priorités : la jeunesse, la solidarité et le développement économique." Programme. Michel Petiot.

START. EVENTs CONCIERGERIE. «Plus de temps a perdre, TOUT EST SOUS CONTRôLE» START CONCIERGERIE.

PROJET INTER LA TESTE 2016

Service Municipal d Accueil Postscolaire

«Source» - Elena PAROUCHEVA, installation monumentale, Amnéville-les-Thermes, Concours Européen Supélec Sciences et Technologies dans l'art Européen

Épreuve de Compréhension orale

Descripteur global Interaction orale générale

Vignes-Benettes Grandchamp

Sécurité Routière. réalisation programme

LES 14 & 15 JUIN 2014

Loin de mes yeux. Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière

) Découvrez les métiers de la Justice. Informez-vous sur

BULLETIN OFFICIEL DE LA COMMUNE DE BESANÇON

Ensemble, soutenons le Bleuet de France!

édition janvier 2015 les horaires Z.I. Ouest / Stade Rennais Saint-Saëns / La Poterie

P.A.R.A.D.S. PÔLES D ACCUEIL EN RÉSEAU POUR L ACCÈS AUX DROITS SOCIAUX

Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015

Prochaine rencontre: jeudi 15 mai, 10h00/12h00 Maison des Habitants Centre-ville - 2 rue du Vieux Temple - Grenoble

VIVRE OU SURVIVRE, TELLE EST LA QUESTION

Bilan de la concertation sur le PEDT

APPEL À CANDIDATURES

DOSSIER de présentation

La politique marseillaise en faveur des Seniors

LES MOSAIQUES DU CREDIT AGRICOLE

Votre commission des Jeunes

STATUTS DE CONTACT PARIS ILE-DE-FRANCE

Des cours de cuisine...chez nous, dans notre atelier? Des cours de cuisine...chez vous, dans votre cuisine?

Activités Bureau des Guides

Compte rendu : Bourse Explora Sup

Le restaurant scolaire est ouvert le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 12H05 à 13 H30 : Article 2 : ACCES AU RESTAURANT

La plateforme de micro-dons du CCFD-Terre solidaire

PRÉPARATION AU TEST! CULTURE INTERNATIONAL CLUB

Ce rêve est devenu réalité.

Transcription:

10 ans après les émeutes Sous l intitulé «Ma banlieue n est pas un problème. Elle est la solution», la Ville organise trois jours de rencontres autour de ces révoltes urbaines parties de Clichy-sous-Bois en 2005. p.5 N 1057 1,00 Du 21 au 27 octobre 2015 Réfugiés dans un tunnel Ils sont une centaine d Afghans à avoir trouvé un abri dans une bouche de sortie de secours du tunnel du Landy qui relie Saint-Denis à la Porte de la Chapelle. Le JSD a rencontré ces hommes. Reportage. p.7 Kery James en live p.14 Le rappeur, invité phare du Festival hip-hop et des cultures urbaines, a choisi de se produire en acoustique samedi salle de la Légion-d honneur. nathanael Mergui Au coin de la Une Confusion à l IUT Main courante contre plainte pour dénonciation calomnieuse L IUT de Saint-Denis continue de faire les choux gras des rubriques faits divers. Vendredi, le directeur, Samuel Mayol, est taxé de manipulation par l université Paris 13, son employeur, qui le soupçonne d avoir introduit des tapis de prières dans le local de L Ouverture, association étudiante musulmane qu il accuse de prosélytisme religieux. Un sacré coup de théâtre dans ce feuilleton qui l oppose depuis près de deux ans à deux enseignants auxquels il reproche d avoir laissé la main libre à l association incriminée et d avoir été rémunérés pour des milliers d heures de cours non effectuées. Une dénonciation qui coûte depuis à M. Mayol menaces de mort et agressions, la dernière datant du 9 octobre, près de son domicile. Le directeur, par voie d AFP, dément «totalement avoir mis quoi que ce soit dans le local» et se dit victime d une «manipulation abjecte». Lundi, sa réaction prend un tour judiciaire avec un dépôt de plainte contre le président de Paris 13. À quand la fin de cette indigeste série? La Dionysienne handball révise sa copie p.10 AlexAndre rabia Jardin mémoire p.3 Il porte le nom de Fatima-Bédar et a été inauguré samedi, en souvenir de cette jeune fille et des victimes de la répression sanglante du 17 octobre 1961. Régionales : le FdG Pierre Laurent à gauche toute p.4

2 ACTUALITÉS La semaine du 21 octobre 2015 ACTUALITÉS 3 À noter cette semaine Vélo La prochaine balade de l association Vélo à Saint-Denis a pour destination Épinaysur-Seine, avec une visite de Notre-Dame des Missions, et le lac d Enghien. Le circuit, de 14 km aller et retour, débutera comme à l habitude devant la basilique. Rendez-vous le dimanche 25 octobre à 14 h (avec son gilet fluo). Blog : http://veloasaintdenis.hautetfort.com 17 octobre Ici on noie les Algériens est le titre du documentaire réalisé par Yasmina Adi en 2011 pour le cinquantenaire de la manifestation du 17 octobre 1961, où 300 Algériens étaient massacrés en plein Paris par la police. Composé de témoignages et d archives inédites, le documentaire sera présenté vendredi 23 octobre à l Attiéké, à l occasion d une rencontre sur ce crime d État perpétré. À 18 h 30, au 31, boulevard Marcel- Sembat. Mail : 31marcelsembat@riseup.net Cimetière À partir du 1 er janvier 2016, il sera procédé dans le cimetière communal à la reprise des concessions décennales (expirées et non renouvelées, acquises du 1 er janvier au 31 décembre 2003 ; des concessions trentenaires (acquises du 1 er janvier au 31 décembre 1983) ; des concessions cinquantenaires (acquises du 1 er janvier au 31 décembre 1963). Non voyant Pour les personnes aveugles et malvoyantes, l association Valentin Haüy tient une permanence hebdomadaire à la Maison de la vie associative, le lundi de 10 h à 12 h. Au 19, rue de la Boulangerie. Tél. 01 83 72 20 40. 5,1 Décès C est, pour 1 000 naissances, le taux de mortalité infantile relevé dans le département entre 2004 et 2013. La moyenne régionale étant de 3,5. Le clito. Petit nom d une longue histoire Le samedi 17 octobre sur la scène de la bourse du travail, sept femmes ont raconté avec finesse et humour le grand combat pour l égalité auquel elles se sont attelées depuis trois ans en bravant fausses pudeurs et tabous. C est celui de la sexualité féminine, tant méprisée depuis toujours qu il a fallu attendre 1998 pour qu une urologue australienne décrive précisément l anatomie du clitoris, l organe du plaisir aux 16 000 terminaisons nerveuses. Ainsi ces militantes de l association rennaise Questions d égalité ont-elles intitulé cette «conférence gesticulée» «Le clito, un petit nom qui en dit long». Elles y font chacune le récit de leurs propres tranches de vie, comme pour nous tendre un miroir où reconnaître une part de soi. Ce sont les premières règles, premier rapport sexuel, premier amour,etc. Un cheminement plus ou moins malaisé pour atteindre la sérénité du désir assumé et assouvi, malgré le patriarcat, le machisme, l homophobie. Elles épingleront psychanalyse, Bible, presse féminine, pub, et les médias qui font écho à l insécurité des rues alors que 80 % des viols sont commis au sein des familles. Organisée par le MFPF, la soirée a réuni 400 personnes, surtout des femmes, emballées par cet esprit de liberté qui leur était proposé en partage. En toute complicité. M.L. Octobre Rose jeudi Octobre Rose, la campagne de dépistage du cancer du sein, se poursuit jusqu au jeudi 22 octobre. Ce matin-là, les stands d information seront à l angle de la rue Casanova et du cours du Ru-de-Montfort, ainsi qu à la Place Santé, rue de Lorraine. L expo photo dure jusqu au 31 octobre à la Maison de quartier Plaine, rue Saint-Just. S.B. Économie. Les grands événements au centre des Rencontres Rendez-vous automnal du monde économique, les Rencontres de Plaine Commune Promotion et de la Miel se sont tenues jeudi 15 octobre au Dock Haussmann de la Plaine. 530 personnes ont notamment participé au BtoB réunissant de nombreuses entreprises du territoire. Avant les discours, 19 chartes entreprises territoire en faveur de l emploi local ont été signées (14 renouvellements d engagement et 5 nouvelles). L Euro 2016 qui se profile et les hypothétiques Jeux olympiques de 2024 à Paris ont servi de toile de fond à une conférence organisée sur le thème «Les grands événements : accélérateurs du développement des territoires?» Les orateurs (Patrick Braouezec, Francis Dubrac, Didier Paillard, Max Bouchet-Virette et Jean-François Andréoli) ont conté avec force anecdotes l épopée du Stade de France avec les retombées en termes d aménagement que son implantation a suscitées. À la fin de la conférence, un texte de soutien à la candidature de Paris aux JO a été soumis aux participants. D.Sz Internautes et lecteurs du Journal de Saint-Denis, réagissez aux articles sur www.lejsd.com JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Fax : 01 55 87 26 88 ; Mail : info@lejsd.com Directeur de la publication Gilles Henique, gilles.henique@lejsd.com Directeur, directeur de la rédaction Dominique Sanchez : 0177357312 ; lejsd.ds@wanadoo.fr Rédactrice en chef adjointe, secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro : 01 77 35 73 11, lejsd.pdsc@wanadoo.fr Maquettiste Véronique Le Coustumer : 01 77 35 73 07, lejsd.vlc@wanadoo.fr Rédacteurs Benoît Lagarrigue : 01 77 35 73 08, lejsd.bl@wanadoo.fr ; Marylène Lenfant : 01 77 35 73 06, lejsd.ml@wanadoo.fr ; Sébastien Banse : 01 77 35 73 09, sebastien.banse@lejsd.com ; Photographe Yann Mambert : 01 77 35 73 10, lejsd.ym@wanadoo.fr Pré-presse, édition, impression PSD Diffusion Établissement Petit, 01 75 34 69 83, petit.distrib@gmail.com Publicité Martine De Sax, 01 42 43 12 12 Tirage 51 000 ex. (sur papier recyclé). N de commission paritaire en cours. Abonnement annuel : 70 ; chèque à l ordre de Communiquer à Saint-Denis. SébaStein banse ANNE NOËL La dame du parc Lanceuse d alerte. Géographe et urbaniste à Plaine Commune, elle fut pionnière dans la mobilisation contre le projet du «Central Park» de La Courneuve. PORTRAIT Par Cyril Lalo Photo WIV Ville ou champs, pour qui le cœur d Anne Noël bat-il le plus? Sans hésiter du côté des pierres, du bitume et des pigeons de Paris. Le sirop de la rue coule dans les artères de la directrice de l urbanisme opérationnel de l Unité territoriale Saint-Denis et L Île-Saint-Denis. Ce titre à rallonge fait sourire l intéressée qui préfère voyager léger. «Je travaille à Plaine Commune sur les dossiers fonciers, le PLU, les permis de construire, les Zones d aménagements concertées», résume-telle. Depuis douze ans, elle a acquis une sacrée expertise du territoire. «Urbain et social même combat, une ville c est un équilibre entre ce qu on construit et l environnement où les gens vivent.» On peut être géographe et «masterisée» à la prestigieuse école des Ponts et chaussées, c est au ras de l asphalte «Le parc, c est le patrimoine des habitants du 93 et il leur revient de décider de son avenir.» qu elle conçoit son métier. «J aime la ville pour les services qu elle offre, la richesse des rencontres et puis il y a ce bouillonnement humain.» Convaincue mais pas béate. «La ville c est aussi le mal logement, les taudis, la pression foncière, la spéculation immobilière, et ici où on se bagarre contre, on en sait quelque chose.» Mais pas question de vivre en dehors d une ceinture urbaine. Si elle adore passer quelques jours au bassin d Arcachon, c est impatiente de rentrer respirer l air de son cher 18 e arrondissement. «MacadAnne» l urbaniste fut l une des toutes premières à ferrailler contre le projet «Central Park». «En avril dernier, j avais entendu Manuel Valls évoquer la construction de 24 000 logements dans le parc Georges-Valbon de La Courneuve et là, j ai saisi l ampleur du danger.» Elle avait les poils hérissés sur les bras plus que ceux de ses deux chats et un immense sentiment de révolte dans sa bouche. «Quels technocrates ont pu envisager ce projet aberrant dans un lieu unique à la faune et à la flore protégées, fréquenté par des millions de visiteurs au cœur d un territoire qui construit déjà bien plus de logements qu ailleurs en Île-de-France?», s en étrangle-t-elle toujours. Daredare, elle avait lancé sur la Toile une pétition pour la défense du parc. La cause des anti-bétonneurs gagne comme une traînée de poudre. Création d un comité citoyen, actions dans le parc, courriers au Premier ministre, Anne Noël est de toutes les initiatives. «On a gagné sur le retrait du projet de Castro dans son contenu initial mais, attention, le gouvernement rêve toujours de bâtir sur les franges intérieures du parc», alerte-t-elle. «Le parc, c est le patrimoine des habitants du 93 et il leur revient de décider de son avenir», martèle-t-elle. Ce combat lui a redonné goût à l action collective. «J avais eu une expérience politique restée sans suite parce que je suis incapable de dire oui si je pense non.» Anne Noël revendique cette liberté. Elle dévoile son épaule et son omoplate tatouées du visage de Niki de Saint-Phalle, artiste protéiforme et femme libre dont elle connaît l œuvre sur le bout des ongles. Actuellement, elle réalise la tête de la plasticienne en mosaïque, son jardin secret. Dans toute chose, Anne Noël aime aller au bout. Symbole.Le drapeau palestinien sur l hôtel de ville Vendredi 16 octobre, à 18 h 30, plusieurs centaines de personnes s étaient réunies sur le parvis de l hôtel de ville de Saint-Denis pour y voir hisser le drapeau palestinien (un triangle rouge sur trois bandes horizontales, noire, blanche et verte), qui a flotté symboliquement à côté du drapeau tricolore. «La Ville de Saint-Denis s est toujours prononcée pour une paix juste et durable au Proche-Orient, et a toujours soutenu la création d un État de Palestine avec Jérusalem-Est pour capitale», a déclaré Didier Paillard. Le maire a ajouté : «Par cet acte symbolique, nous voulons dire au gouvernement français, le moment est venu de la reconnaissance de l État palestinien». Le 1 er octobre 2015, l ONU avait fait hisser le drapeau de Palestine au siège des Nations Unies. De plus en plus de Nations ont déjà reconnu officiellement l État palestinien, mais Israël et les États-Unis s y refusent toujours. Hael Al Fahoum, ambassadeur et chef de la mission de Palestine en France, a dénoncé la «stratégie suicidaire» du gouvernement de Benyamin Netanyaou, le Premier ministre israélien stratégie soutenue par la «complicité internationale» et contre laquelle la jeunesse palestinienne se révolte : «Nous avons tenu nos engagements, alors qu Israël n a respecté aucun accord. Ce dont rêve le peuple palestinien, c est de liberté, de dignité et de paix. Est-ce trop demander?» S.B. Côté association Au bout de la route Après avoir organisé avec sept classes de 1 re du lycée Paul- Éluard un voyage, Jean-Pierre Aurières, professeur d histoiregéographie, se lance dans la création d une association dont le nom était tout trouvé : Au bout de la route. L idée de ces projets est née à la suite des émeutes de 2005. Le moteur : l envie de mobiliser ces jeunes sur le «vivre ensemble». Emmener ces lycéens de banlieue au bout du monde et dépasser le plafond de verre qui pèse sur leurs têtes fait partie des motivations de l enseignant. Après avoir successivement traversé l Irlande, la frontière États- Unis/Mexique, l Afrique du Sud, le Guatemala, le Brésil, l Inde, Madagascar, la Nouvelle-Calédonie (notre photo), le Chili sera la destination en 2016. À chaque fois, une trentaine de lycéens dionysiens y participe, les souvenirs foisonnent. Le 6novembre, un bilan d étape est organisé salle des mariages en mairie. Y seront réunis les protagonistes de ces aventures : lycéens, mécènes et élus. Pour chacune d entre elles, un coordinateur est chargé de contacter ses anciens camarades et de récolter les 10euros (adhésion à l association et pass pour la soirée). Et comme une association est, en général, portée par trois noms, Juan Pardo, professeur de sciences et vie de la terre, complice de M. Aurières pour toutes les destinations, et Marine Camille Rose, documentariste qui a accompagné les deux derniers voyages armée de sa caméra, l accompagneront «Au bout de la route». V.L.C. Contact : Facebook : Au Bout de la Route ; aurieresjp@free.fr SébaStien banse Renfort policier Après sa première visite le 5 octobre, le ministre de l Intérieur Bernard Cazeneuve est revenu le 17 octobre au commissariat de Saint-Denis pour annoncer l octroi de moyens supplémentaires, dont un renfort de 9 policiers d ici au 9 novembre, quatre nouveaux véhicules, et de nouvelles armes pour lutter contre la délinquance de voie publique. Il a aussi promis la livraison en 2019 du nouveau commissariat, rue Jean-Moulin où les travaux débuteront d ici la fin de l année. Accueil CPAM L espace accueil de l Assurance maladie (33, rue du Landy) est fermé au public jusqu au vendredi 23octobre inclus. Cette mesure a été décidée à la suite d une «agression particulièrement vive, perpétrée le 15octobre par plusieurs assurés sociaux à l encontre du personnel». Ce jour-là, explique-t-on à la CPAM, le refus d un assuré de prendre place dans la file d attente a généré «un effet de salle» avec des menaces proférées contre les personnes de l accueil. Très choquées, cinq d entre elles sur six sont en arrêt de travail pour 10 jours à deux semaines. Les assurés peuvent se rendre aux accueils d Aubervilliers (2, rue des Écoles), d Épinay (place F.-Mitterrand) et de Stains (52, rue des Hucailles). Dionyversité L université populaire de Saint-Denis s associe au département géographie de Paris 8 pour un cycle de cinq «interventions» sur la «géographie sociale des transports». La première a pour titre «Parc de la Courneuve-les conséquences de la mise en accessibilité d un espace». Le samedi 24octobre, à partir de 9 h au terminus du bus 153 à Stains-Moulin Neuf, et de 13 h à 16 h, à la bourse du travail (9-11, rue Génin). Victoire de FO Le syndicat Force ouvrière a remporté les élections au Comité d actions sociales et culturelles (CASC) de la mairie. Il a obtenu 558 voix (48,22% des suffrages exprimés), la CGT 468 voix (40,45%) et l UFICT-CGT 131 voix (11,32%). Le taux de participation est de 40,92% (1 157 agents ont participé au scrutin sur 2 827 inscrits). FO était déjà arrivée en tête aux élections professionnelles pour la première fois le 4décembre 2014. Le jardin Fatima- Bedar essaime contre l oubli 17 octobre 1961. La Ville commémorait samedi les centaines d Algériens victimes de cette répression sanglante. Parmi eux, cette jeune fille de 15 ans poussée dans la Seine, dont un jardin, quartier Confluence, porte désormais le nom. Le 17 octobre 1961, la France est déchirée entre adversaires et partisans de l indépendance de l Algérie. Les résultats du référendum décidé par le général de Gaulle, qui sont largement en faveur de l autodétermination, ne font qu aviver les tensions. La Semaine des barricades, à Alger, dure du 24 janvier au 1 er février 1960 ; le 22 avril 1961, un putsch mené par quatre généraux français, échoue. Le 5 octobre, à Paris, le préfet de police Maurice Papon décrète un couvre-feu pour les «Français musulmans algériens». Le Front de libération national (FLN) décide une manifestation pacifique en protestation. Le 17 octobre, des milliers d Algériens prennent la direction de la capitale. À Stains, Fatima Bedar veut participer à cette grande mobilisation. Ses parents s y opposent, craignant ce qui va arriver : la police française réagit violemment, la manifestation tourne au massacre. Des centaines de personnes sont tabassées, abattues, poussées à l eau. Quand Hocine et Djida Bedar rentrent chez eux, à Stains, Fatima a disparu. Elle a désobéi à ses parents pour aller défiler. Lorsque son père, après des jours de recherches angoissées, est convoqué à l Institut médico-légal, il y trouve les dépouilles de dizaines de victimes, couchées à même le sol. «La Seine rougissante», écrira Kateb Yacine, «N a pas cessé les jours suivants / De vomir à la face / Du peuple de la SébaStien banse Samedi 17 octobre, au nouveau jardin Fatima-Bedar Commune / Ces corps martyrisés /Qui rappelaient aux Parisiens / Leurs propres révolutions / Leur propre résistance.» Fatima Bedar est de ceux-là. On l a retrouvée dans l écluse du canal de Saint-Denis. À 15 ans, elle est la plus jeune victime. Reconnaissance officielle en 2012 La police, pas encore abreuvée de honte, fait signer à Hocine Bedar, ancien combattant de l armée française pendant la Seconde Guerre mondiale, un rapport portant mention d un «suicide par noyade» Le silence s installe autour de ce crime d État. Il faudra attendre les travaux de Jean-Luc Einaudie pour que la lumière se fasse peu à peu, jusqu à la reconnaissance officielle du massacre, par le président Hollande, en 2012. Mohamed Garfi, responsable à l époque du FLN pour la région Nord, a rappelé : «La révolution pour l indépendance n était pas antifrançaise, mais anticoloniale.» Samedi 17 octobre 2015, la Ville de Saint-Denis a honoré la mémoire de Fatima Bedar en donnant son nom à un jardin du nouveau quartier Confluence, non loin du canal où elle a trouvé la mort. Le maire Didier Paillard, le député Mathieu Hanotin, le consul d Algérie Mahmoud Massali, ainsi que Kader Chibane, fondateur du Cercle de réflexion citoyen, et Sonia Pignot, maire adjointe à la culture et la mémoire, ont pris tour à tour la parole pour évoquer les circonstances de cette tuerie et appeler au travail historique qui seul permettra de refermer les plaies de l histoire. Djoudi Bedar, le frère de Fatima, qui avait 5 ans à l époque des faits, a rendu hommage à Jean-Luc Einaudie, l historien français, décédé en mars 2014, «pour son remarquable travail» sur cet événement, ainsi que l écrivain Didier Daeninckx, «le premier à mettre des mots là-dessus». Mohamed Garfi, qui était ce jour de 1961 sous son nom de clandestinité, «Moh Clichy», le responsable du FLN pour la région Nord, a rappelé : «La révolution pour l indépendance n était pas anti-française, mais anticoloniale.» Sébastien Banse SébaStien banse

4 ACTUALITÉS La semaine du 21 octobre 2015 FOCUS 5 Le rendez-vous des retraités «Faites vos jeux!» mercredi 28 octobre à 14 h 30 à la Maison des seniors (6, rue des Boucheries). Inscriptions au 01 49 33 68 34. «Trissotin ou les femmes savantes» au TGP, dimanche 22 novembre à 15 h 30, texte de Molière, mise en scène de Macha Makeïeff. Inscriptions à partir du 23 octobre. Participation : 9. Concours de Loto vendredi 13 novembre à 14 h 30, Résidence Dionysia. Inscriptions à la résidence (2, rue E.-Fournière) le 29 octobre de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h. Participation : 4,50 et 6,10 pour les non-dionysiens. Paroles & tartinesmercredi 28 octobre à 10 h «Histoire de la philosophie : la période hellénique 1 re partie» avec Georges Putrus à la Maison des seniors. Inscriptions au 01 49 33 68 34. La banlieue, toujours et encore Pierre Laurent avec deux des candidates dionysiennes, Sofia Boutrih et Jaklin Pavilla. «Il y a une très grande colère» Pierre Laurent. La tête de liste du Front de gauche aux régionales pour l Île-de- France était à Saint- Denis le 9 octobre pour nourrir sa réflexion sur la thématique du logement. Interview. Le JSD : En 2010, la liste que vous conduisiez pour les élections régionales avait recueilli 6,5% en Île-de-France. Quelle est votre ambition pour le scrutin du 6décembre 2015? Pierre Laurent : Un score à deux chiffres et, pourquoi pas, la possibilité de jouer un rôle moteur pour la gauche au second tour face à la droite. Nous sommes dans une situation où les Franciliens ont besoin que les politiques sociales changent d échelle en matière de logement, de transport, de présence de services publics dans les territoires. Pour cela, il faut faire reculer les politiques d austérité, donner beaucoup plus de moyens au développement social. C est l ambition que nous portons. Dominique Sanchez Le JSD : Quel élément du contexte politique vous permet d être aussi optimiste? P.L. : Il y a une très grande colère contre l impasse de la politique gouvernementale. Et, en même temps, il n y a pas de volonté de retour de la droite en Îlede-France de la part de ces citoyens en colère. Dans les villes où la droite a repris le pouvoir, elle a immédiatement attaqué les politiques sociales et de solidarité, la culture. Il faut donc ouvrir un autre chemin dont je suis porteur dans la région. Il faut faire reculer un sentiment de découragement, d impuissance. Notre liste, sur laquelle figurent nombre de personnes engagées dans des combats associatifs et locaux, est à l image de l Île-de- France. Si les électeurs le perçoivent, elle peut monter très haut dans le résultat. Le JSD : Vous êtes venu à Saint-Denis le 9octobre pour participer à deux initiatives sur le logement. Pourquoi ce choix? P.L. : Le logement, avec les transports, l éducation et la santé, fait partie des préoccupations majeures des Franciliens. C est une problématique de leur vie quotidienne quand ce n est pas leur galère. Beaucoup de gens n arrivent pas à se loger dignement et ce qui m intéresse dans la politique menée à Saint-Denis, c est le chemin choisi pour répondre aux besoins sociaux. J ai vu, Porte de Paris, la réalisation en devenir d une coopérative sociale d accession à la propriété «Nous ne voulons pas que Valérie Pécresse prenne le pouvoir dans la région. Nous voulons une région combative pour des vraies politiques de gauche.» qui montre que des gens modestes peuvent devenir propriétaires. J ai visité un immeuble réhabilité du centre-ville qui atteste de l avancée de la lutte contre l habitat insalubre dans cette ville. Je viens chercher sur le terrain des idées pour des politiques régionales plus pertinentes et performantes pour répondre aux besoins sociaux. Le JSD : On sait qu une élection se joue autour d un message. Quel sera le vôtre? P.L. : L exigence de respect. Beaucoup trop de Franciliens ont l impression d être méprisés, de ne jamais être écoutés. Des quartiers, des villes entières, éprouvent ce sentiment d absence de respect. Nous voulons faire entendre la voix des salariés, des jeunes qui en ont marre d être stigmatisés et discriminés. Respect et dignité sont les valeurs emblématiques de notre liste. Le JSD : Il y a cinq ans, les listes de gauche du premier tour avaient fusionné au second. Le même scénario vat-il se reproduire cette fois-ci? P.L. : Nous avons deux repères, deux boussoles pour aborder le second tour. Nous ne voulons pas que Valérie Pécresse, leader de la droite, prenne le pouvoir dans la région. Nous voyons les dégâts dans les villes où elle a gagné aux dernières municipales. Nous ne voulons en aucun cas d un ralliement au PS. Pour cela, notre liste doit être le plus haut possible au premier tour pour que la fusion permette d emporter la région en vue de mener des politiques sociales offensives. Nous voulons une région combative pour des vraies politiques de gauche. Recueilli par Dominique Sanchez Dominique Sanchez Collecte La protection civile de Saint-Denis effectue une collecte de vêtements (neufs ou usagés) et de produits d hygiène courants et usuels, qui seront redistribués aux plus démunis. Rendez-vous pour cette collecte samedi 24 octobre, de 10 h à 19 h, au magasin GO Sport (passage des Arbalétriers). «Ce n est qu ensemble que nous pouvons vaincre l isolement et la détresse, n oublions pas que cela n arrive pas qu aux autres», insiste la Protection civile. Diony Coop Ouverte en mai, la Coopérative alimentaire de la Dionyversité propose 650 références de produits alimentaires et d entretien, vendus au prix d achat auprès des grossistes et producteurs. La condition pour en profiter est de rejoindre les 210 coopérateurs, avec une participation de 20 minimum par an pour les frais de fonctionnement, ainsi qu une «avance sur achats» d au moins 80 pour renouveler le stock. L une et l autre sont à régler par chèque lors de l inscription, les lundi et jeudi, de 18 h à 21 h, et le samedi de 10 h 30 à 13 h 30. Au 2, rue de la Ferme. FdG Quatre Dionysien(ne)s figureront sur la liste Front de gauche de Seine-Saint- Denis pour les élections régionales. Il s agit de Jaklin Pavilla et Kaïda Kroziz (candidates d «ouverture»), Bally Bagayoko (Ensemble) et Sofia Boutrih (PCF). PS La section locale du Parti socialiste n a pas boycotté le référendum sur l unité de la gauche voulu par le premier secrétaire Jean- Christophe Cambadélis comme cela a pu se produire dans certains endroits, mais elle a opté pour un service minimum en organisant le vote dans son local, pas sur l espace public. FN Le drapeau palestinien hissé par la municipalité vendredi sur la façade de l hôtel de ville (lire p.3) déplaît au FN. Dans le communiqué de Jordan Bardella, secrétaire départemental et tête de liste de Seine-Saint-Denis aux régionales, on peut lire : «En soufflant sur les braises d un conflit étranger importé sur notre sol le PCF continue d alimenter des tensions communautaires toujours plus vives». Pour le PS, «rien n a changé et rien ne changera» Réaction. La section et les élus socialistes reviennent sur l interview de Didier Paillard dans le JSD de la semaine dernière. Le Parti socialiste dionysien, la section et les élus, n ont guère partagé la teneur des propos de Didier Paillard, rapportés dans nos colonnes la semaine dernière (JSD n 1056). L opposition municipale a publié un communiqué de presse (1) titré «Rien n a changé à Saint-Denis et décidément rien ne changera». Pour l opposition municipale «le maire se félicite de sa politique» mais «malheureusement les Dionysiens constatent chaque jour que la ville continue à se dégrader». Le maire «continue de se défausser sur l État et refuse de voir l échec de sa politique et de sa majorité», estime le PS qui rappelle le «scrutin remporté de justesse en 2014 et un nouveau coup de semonce lors des dernières élections départementales». Le texte liste quatre sujets où la municipalité n est «pas à la hauteur». La sécurité («il ne suffit pas d en appeler à l État mais d agir sur ses compétences») ; la propreté («aucune réelle action n est mise en œuvre») ; l éducation («mis à part une active communication, rien de nouveau n est engagé pour l école, après une mise en place des rythmes scolaires a minima») ; et enfin l emploi («le maire poursuit sa stratégie d installation de sièges sociaux qui ne profite pas à l emploi local et ne fait pas baisser le chômage des Dionysiens»). Le texte se conclut sur «des récentes grèves dans plusieurs services de la Ville» analysées comme une «difficulté à mobiliser les agents» et par la réaffirmation d un positionnement politique :«Nous continuerons à porter la voix d une opposition constructive mais extrêmement ferme face aux échecs, dérives et tentations de repli sur soi d une municipalité qui n est pas à la hauteur des enjeux et des attentes des Dionysiens». D.Sz (1) À lire dans son intégralité sur www.lejsd.com Saint-Denis en Italie Le 25 septembre, le maire Didier Paillard et Fodhil Hamoudi, maire adjoint délégué aux Relations internationales, ont rencontré leurs homologues à Sesto San Giovanni pour travailler sur des projets communs relatifs aux échanges de jeunes dans les cadres scolaires, culturels ou sportifs, à l économie sociale et solidaire ou aux droits des femmes. Les bacheliers d Éluard Les 12, 13 et 14 octobre, a eu lieu la remise des diplômes du bac au lycée Paul-Éluard. Sur 420 élèves présentés à l examen, 360 ont été reçus. 95 % en section ES, 90,6 % en L et 80,7 % en S, au total 85 % pour les séries générales. 83,1 % en STI2D, 86,1 % en STL (notre photo) et 90,8 % en STMG, 87 % pour les séries technologiques. V.L.C. V.L.c. Colloque. Dix ans après les «émeutes de 2005» démarrées à Clichy-sous-Bois, la Ville organise trois jours de rencontres les 23, 24 et 25 octobre sur le thème «Ma banlieue n est pas un problème. Elle est la solution». Dix ans se sont écoulés depuis la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré. Leurs deux jeunes corps avaient été retrouvés dans un transformateur électrique de Clichy-sous- Bois où ils s étaient réfugiés pour fuir la police. Dix ans se sont écoulés depuis l embrasement des banlieues qui s ensuivit. Durant trois semaines, des milliers de jeunes des quartiers populaires partout dans l Hexagone avaient mis le feu pour secouer la classe politique de l époque. Mais, après les carcasses de voitures carbonisées, les unités d interventions, les procès, les éditions spéciales des JT, que reste-t-il aujourd hui de ces événements? Qu est-ce qui a changé pour ces «jeunes de cité» pour qui le terme égalité n est qu une promesse de plus? Quel regard porter sur cette jeunesse qui, bien souvent, subit un traitement médiatique partiel? Quid de la place de l école et des institutions? Documentaire. Dix ans après les émeutes de 2005, la réalisatrice dionysienne Raphaële Benisty dresse dans «L écho de la révolte» le portrait d une jeunesse banlieusarde fataliste et désenchantée qui sera diffusé le 9 novembre sur France Ô. Le film démarre sur les images du procès de Zyed et Bouna. Dix ans après le décès des deux adolescents de Clichy-sous-Bois à l origine de l embrasement de la banlieue, la justice relaxait en mai dernier les deux policiers poursuivis pour non-assistance à personne en danger. «Le procès C est à ces questions que responsables associatifs, politiques, sociologues et citoyens tenteront de répondre lors du colloque «Ma banlieue n est pas un problème. Elle est la solution» organisé par la municipalité les 23, 24, et 25 octobre à Saint-Denis. Plusieurs débats auront lieu dans la salle du conseil municipal avec des invités comme le psychanalyste Henri Cohen-Solal, Mohamed Mechmache de l association AC le Feu, Olivier Klein, le maire de Clichy-sous-Bois épicentre des émeutes en 2005, ou encore le sociologue Michel Kokoreff. À ceux-ci s ajouteront des intervenants dionysiens comme le maire Didier Paillard, Gilbert Laporte, directeur des médiateurs de nuits «La rédaction d un manifeste» En 2005, Saint-Denis avait su contenir les violences grâce à un dialogue et à un réseau solidaire établis par les habitants. «Il y avait peu de moyens mais beaucoup d humain. Les gens ont su délivrer un message d apaisement», explique Béatrice Néhémie, en charge du projet, qui rappelle «qu il ne faut pas minorer la tension palpable ni l impact de la couverture médiatique» de l époque. «Nous avons été omniprésents dans les quartiers pour rencontrer les jeunes, dialoguer, se souvient le maire Didier Paillard. Mais dix ans après, la situation «En 2005, on voulait se faire entendre. Les jeunes étaient en colère, ils voulaient vraiment que les choses changent. Aujourd hui, c est l inverse, c est devenu de la résignation», dit R. Benisty. Les éditions N os 639 et 640 du JSD parues les 9 et 16 novembre 2005. n a pas évolué. Les disparités des territoires restent une réalité.» Alors que la question des migrants monopolise aujourd hui l espace médiatique et donne lieu à des propos écœurants de la part de certains leaders politiques, l initiative dionysienne permet de replacer les maux dont souffre la banlieue et particulièrement les jeunes au cœur du débat public, comme une problématique nationale. Une colère étouffée était l occasion de revenir sur les émeutes de 2005, explique Raphaële Benisty. Je suis allée recueillir les réactions des jeunes. Pour la plupart, c est un déni de justice. C est une blessure, une injustice qu ils portent au fond d eux-mêmes.» Suffisamment pour déclencher une nouvelle vague d émeutes? La réalisatrice en doute. Durant dix jours, cette Dionysienne de 37 ans est partie à la rencontre de jeunes qui avaient entre 15 et 25 ans en 2005 dans deux villes emblématiques. À la cité du Chêne- Pointu à Clichy-sous-Bois tout d abord, puisque «tout est parti de là et parce que des proches de Zyed et Bouna habitent encore là-bas». Mais aussi à La Courneuve, «ville-symbole de la banlieue de Seine-Saint-Denis où Sarkozy avait déclaré en 2005 On va nettoyer au Kärcher la cité», précise la cinéaste qui n en est pas à son coup d essai sur la banlieue. «2005 a marqué la fin des illusions» «C est pour nous interroger et déboucher sur la rédaction d un manifeste que nous organisons ces trois jours de débats», précise Didier Paillard. Ces rencontres seront aussi marquées par une absence de taille : aucun policier n y participera : «Certains ont peur des réactions», regrette Béatrice Néhémie. Des artistes comme Marko 93 et les rappeurs d Ursa Major assureront quant à eux les animations Durant dix jours, la documentariste a rencontré des jeunes de Clichy-sous-Bois et de La Courneuve. Le documentaire En milieu occupé dépeignait le quotidien des habitants d une barre de Fresnes en cours de réhabilitation. En quête d identité relatait les questionnements existentiels de deux adolescentes d origine africaine à Stains. L écho de la révolte prend le pouls d une génération qui a vécu de près les émeutes. «Cette révolte a sans doute permis une accélération de la rénovation urbaine, mais les conditions de vie n ont pas évolué depuis dix ans», constate Raphaële Benisty. «Est-ce que le chômage a baissé? Est-ce que le contexte social a évolué? Cela s aggrave aujourd hui, les couches moyennes sont aussi touchées», analyse dans le documentaire le Courneuvien Nasredinne. Si les émeutes ont à l époque suscité un espoir de changement chez les jeunes banlieusards, le ballon de baudruche s est vite dégonflé. «2005 a marqué la fin des illusions, affirme Raphaële Benisty. Dix ans plus tard, l histoire n a pas offert de réponses. Les jeunes de banlieue sont désabusés. Ils ont compris dans quel monde ils vivaient, ils ne croient plus au changement. Le sentiment de révolte a été remplacé par un instinct de survie. Ils survivent avec leurs propres armes, tentent de prendre leur place sans attendre qu on la sur le parvis de la mairie afin de toucher un public directement concerné par ces sujets. «La seule chose qui ait changé en une décennie, c est la reconnaissance des cultures urbaines», affirme Béatrice Néhémie. «C est l histoire d un homme qui tombe d un immeuble de 50 étages. Le mec [ ] se répète jusqu ici tout va bien, jusqu ici tout va bien», cette réplique extraite du film culte La Haine réalisé en 1995, soit dix ans avant les événements nés à Clichysous-Bois, correspond malheureusement aux politiques de l autruche appliquées avec constance par les différents gouvernements qui se sont succédé. Jusqu ici tout va bien Jusqu à la prochaine émeute? Maxime Longuet Programme complet sur www.ville-saint-denis.fr leur donne.» À l instar d Igor qui s est lancé dans l entreprenariat ou de Nasredinne qui s est s engagé en politique. D autres jeunes du documentaire, comme MJ, animateur au service jeunesse de La Courneuve, prêchent la bonne parole auprès des jeunes sur le terrain. Ce qui ne l empêche pas de dresser un constat amer sur la nouvelle génération. «En 2005, on voulait se faire entendre. Les jeunes étaient en colère, ils voulaient vraiment que les choses changent. Aujourd hui, c est l inverse, c est devenu de la résignation. Une partie de la jeunesse ne cherche plus à se faire entendre, je les sens absents.» Absents ou momentanément endormis? Clément Loriol patricia Da silva castro Raphaële Benisty

REPORTAGE 7 Plusieurs hommes, réfugiés afghans, dorment dans ces bouches de sortie de secours du tunnel du Landy. Une centaine d Afghans Réfugiés dans les boyaux de l A1 Abri de fortune. Ils sont plusieurs compatriotes à avoir trouvé refuge dans une bouche de sortie de secours du tunnel du Landy qui relie Saint-Denis à la Porte de la Chapelle. Demandeurs d asile. Sabour, Zabiullah ou Abdul Razaq sont ici depuis quelques mois. D après des habitants de la Plaine, l arrivée de ces migrants s est amplifiée au printemps. On toque à la porte comme on le ferait avant d entrer chez quelqu un. C est Sabour qui ouvre. Assis à même le sol, le jeune Afghan, à moitié éveillé, est étonné de voir débarquer un étranger cette après-midi. L endroit où il dort, qui ressemble à une maisonnette sans fenêtre, est en fait une bouche de sortie de secours du tunnel du Landy, qui relie Saint- Denis à Porte de la Chapelle. Comme lui, au moins une centaine de personnes, majoritairement des demandeurs d asile afghans, vivent dans ces abris de surface, près d une vingtaine tout le long de l avenue du Président- Wilson. D après plusieurs habitants de la Plaine, les premiers Afghans sont arrivés il y a au moins un an. Mais leur nombre s est fortement amplifié au printemps dernier. Sabour, lui, habite dans cette sortie depuis février 2015 avec deux autres compatriotes, Anwar et Zabiullah, qui sont arrivés peu de temps avant lui. Ces Afghans, Pachtounes (la population majoritaire du pays), ne se connaissaient pourtant pas avant de poser le pied en France. «Un jour, il pleuvait à Gare de l Est, j ai vu Sabour attendre dans la rue. Je lui ai demandé s il avait un endroit où dormir. Il m a dit non. Je lui ai alors proposé de venir ici», raconte Anwar, âgé d une vingtaine d années, comme ses camarades. Dans le quartier, les réfugiés sont très discrets. De nombreux riverains interrogés ne les avaient jamais remarqués. «On ne se mêle de personne. Et personne ne se mêle de nous», confie Anwar. Vêtu d un sweat à capuche sur un kurti, une longue chemise traditionnelle qui descend jusqu aux genoux, et un pantalon, le jeune Afghan est propre sur lui. Difficile d imaginer sa situation. Seuls ses traits tirés et ses ongles noircis le trahissent. «Les conditions de vie sont difficiles, mais on est obligé, on n a pas le choix», continue-t-il avec fatalité. Les réfugiés afghans, organisés et autonomes, se sont très vite adaptés à leur environnement. À l intérieur de leur sortie de secours, un escalier large de moins de deux mètres descend jusqu au tunnel. Sabour dort à l entrée à même le sol avec quelques couvertures. Anwar et Zabiullah, eux, se sont installés sur la plateforme métallique, juste au-dessus de l escalier, où ils ont pu mettre un matelas. Une multiprises est branchée au réseau. Ils ont une plaque et une bouilloire électriques, quelques couverts et ustensiles de cuisine. Pour l eau, ils vont utiliser les quelques fontaines des parcs de l avenue. Dans les autres sorties, on retrouve plus au moins la même configuration. Les Afghans y vivent parfois à six, sept, voire plus. «Des riverains nous donnent à manger» Anwar explique que ses compagnons comme lui sont demandeurs d asile. Il montre un classeur dans lequel tous ses documents sont soigneusement rangés. Comme les autres Afghans, son adresse est officiellement à l antenne de l association France terre d asile dans le 18 e arrondissement de Paris où sont envoyés ses courriers. En attendant que sa demande d asile soit traitée, le jeune migrant bénéficie d une allocation d environ 300 euros par mois. Cela lui permet d acheter de quoi se nourrir. «Des riverains nous donnent parfois à manger», souligne-t-il. Les Afghans vont aussi à Porte de la Villette ou à Bobigny où des associations donnent des colis alimentaires. Quasiment chaque soir, une maraude des Restos du cœur passe pour distribuer des repas pour les plus démunis dans le quartier près du pont de Soissons. «Certains soirs, comme celui-ci, il n y en a aucun, explique un bénévole. D autres fois, ils vont arriver par groupe de dix, voire plus.» Mais au-delà de l urgence alimentaire, les réfugiés veulent surtout une régularisation de leur situation. «Comme n importe quelle personne, on veut avoir des papiers, un logement, un travail», souligne Anwar, qui a quitté son pays en laissant sa Anwar et Zabiullah se sont installés sur la plateforme métallique, juste au-dessus de l escalier, où ils ont pu mettre un matelas. Pour l eau, ils utilisent les quelques fontaines des parcs de l avenue. femme et son enfant restés dans la région de Kunduz dans le nord. En attendant, ils tuent le temps comme ils peuvent. Connectés à des accès wifi, certains surfent sur Internet grâce à leurs smartphones. D autres vont à la mosquée de la Plaine pour prier. Le soir, on voit des lumières s échapper des extrémités des portes. «J étais un père de famille respecté» Leur situation pose évidemment des problèmes de sécurité et de santé publiques. Que ce soit la Direction des routes Îlede-France (Dirif), organisme d État qui gère le tunnel, la municipalité ou les associations, elles semblent relativement impuissantes. Les forces de police, sur demande de la Dirif, ont déjà organisé plusieurs évacuations des sorties de secours. Mais à peine expulsés, les réfugiés Afghans reviennent aussitôt sur les lieux. «Quand les policiers me demandent la clé, je ne discute même pas. De toute façon, j en refabrique une nouvelle toute suite après», explique Abdul Razaq en me montrant un tube creux. Il a tordu le bout pour qu il prenne la forme de la serrure en étoile de la sortie de secours. Ce père de famille de 45 ans est depuis neuf mois en France. Originaire de Laghman, à l est de Kaboul, il n a pas vu naître son cinquième enfant. «J étais ici quand on m a appelé pour me l annoncer», sourit-il alors que l on se trouve dans «sa» sortie de secours. «Presque chaque jour, je vais chez le médecin», poursuit-il en montrant un épais dossier rempli d ordonnances, d analyses et de rapports médicaux. Il souffre de l estomac et du dos. En novembre prochain, il sera une nouvelle fois pris en charge à l hôpital Delafontaine. Il raconte qu il a dû quitter son pays à cause de problèmes politiques : «Le gouvernement m a accusé à tort d être membre des talibans. Je ne voulais avoir le sang de personne sur les mains. Je suis parti.» Mais il attend avec impatience d être régularisé pour construire sa vie en France. «En Afghanistan, j étais un père de famille respecté. J étais quelqu un. Mais ici, dans notre situation actuelle, on n est personne.»

10 SPORTS Tous les résultats sur www.lejsd.com SPORTS 11 Dahmane Ouafi, en survêtement, meilleur buteur de La Dionysienne du championnat la saison dernière, reste au club. Handball La Dionysienne à l heure du changement Nouvelle saison. Après avoir été toute proche de la montée en Nationale 3 l an dernier, la formation est repartie cette année en Prénationale. Avec, cette fois-ci, des ambitions plus mesurées. Il y a encore quelques mois, La Dionysienne rêvait d une montée historique en Nationale 3, un niveau jamais atteint par le club. En bonne position dans le sprint final, la formation avait vu ses espoirs s envoler après une série de défaites, la faute notamment aux nombreuses blessures qui avaient touché le groupe. Alors, pour corriger le tir, quelques changements ont été apportés au sein de l équipe fanion, dont un capital : le départ de l entraîneur joueur Abdelkrim Hantour. «Il était assez important en tant que joueur, mais prendre des décisions pendant les matches alors qu on joue n est pas forcément la meilleure solution, note Oualid, le capitaine de l équipe. Aujourd hui, nous avons un entraîneur attitré, et il a forcément un meilleur regard sur la rencontre depuis le banc de touche.» Le maintien pour le moment Pour le remplacer, Krimo Hamiche a été nommé au poste de manager. Le nouvel homme fort de La Dionysienne peut s appuyer sur deux adjoints, Farid et Daoud Boudaoud, qui s occupent notamment des entraînements. «Cette année, on a décidé d unir les deux équipes seniors à l entraînement dans le but d étoffer l équipe première, mais aussi d amener une certaine concurrence, explique ce dernier, qui a évolué en D1 algérienne dans le passé. La saison dernière, nous étions juste en termes d effectifs sur la fin de championnat à cause des joueurs blessés. ÉCLAIRAGE L équipe réserve sort les crocs On ne veut pas revivre la même situation.» Alors que l accession en Nationale 3 était l objectif avoué lors de l exercice précédent, la donne a désormais changé. «Pour nous, notre mission reste Dans l ombre des coéquipiers de Oualid, l équipe 2, qui évolue cette saison en Prérégionale, réussit un début de saison plus qu encourageant. Après trois journées, la réserve de La Dionysienne se classe à la troisième position, juste derrière l Étoile Sportive de Sevran et le leader Stade Olympique Rosny-sous-Bois. Une réussite qui n est pas due au hasard. «Le fait de rassembler les deux groupes aux entraînements apporte une certaine concurrence et cela fait progresser évidemment les joueurs qui sont dans le groupe 2, relève Farid, entraîneur adjoint de l équipe fanion. Certains pourront même intégrer la première en cours de saison.» Le prochain match de la réserve de La Dionysienne se déroulera à domicile le 7 novembre, face à Noisy-le-Grand, 6 e. A.R. le maintien, assume Farid. Vu les premières journées, il y a quand même trois, quatre équipes légèrement au-dessus de nous. Mais ce n est pas une question de niveau, car on a les joueurs pour espérer mieux. La différence se fait au niveau du sérieux. C est la raison pour laquelle on a décidé de changer certaines choses à l intersaison.» Même son de cloche du côté du capitaine Oualid. «Pour le moment, on prend les matches les uns après les autres. On a largement l équipe pour se maintenir rapidement, c est une certitude. Ensuite, tout peut aller très vite» Encore qualifiée en Coupe de France, La Dionysienne pourrait vivre, avec un peu de réussite, une saison bien plus excitante qu elle n y paraît. Alexandre Rabia Plus d images du club sur www.lejsd.com AlexAndre rabia Calendrier Cyclotourisme Tous les mercredis sortie du temps libre, rendez-vous au parc des sports Auguste-Delaune à 8 h 30. Dimanche 25 octobre, sortie club, rendez-vous à 8 h 30 au parc des sports Auguste-Delaune pour les 70 km et 40 km. Football Cosmos FC 1 re division 93 Dimanche 25 octobre, à 15 h, Espérance Paris 19e/Cosmos FC. Coupe Gambardella Crédit Agricole Dimanche 25 octobre, à 14 h 30, Saint-Ouen-l Aumône AS/Cosmos FC. Randonnée pédestre Les Verts Sentiers Samedi 24 octobre, randonnée sportive en forêt de Rambouillet en boucle, 28 km, rdv métro Porte de Paris à 7 h 15 pour aller gare Montparnasse prendre le train de 8 h 09 direction Chartres n 62411 (ligne N). Tél. : 06 83 49 14 06. Volley-ball Avant-Garde Saint-Denis Pré-nationale masculins Dimanche 25 octobre, à 13 h 30, Torcy Marne-la-Vallée/AGSD. Résultats Basket-ball Nationale 3 masculine Saint-Quentin BB/Sdus : 49-51. Football Senior DSR Poissy AS 2/Sdus : 2-3. 1/ Paris Saint-Germain FC 3 (12) 2/ Le Mée Sports (10) 3/ Bretigny FCS (10) 4/ Adamois O. (9) 5/ Antony Sports (8) 6/ Aulnay CSL (8) 7/ Plessis-Robinson (8) 8/ Val Yerres-Crosne (7) 9/ Saint- Denis US (7) 10/ Red Star FC 2 (5) 11/ AS Ararat-Issy (5) 12/ Poissy AS 2 (5) Cosmos FC 1 re division 93 Cosmos FC/Sevran FC 2 : 1-0. Football féminin RC Saint-Denis Division 2 féminine RC Saint-Denis/Val d Orge FCF : 1-4. Futsal AB Saint-Denis Senior Excellence Saint-Denis A.B./Drancy United : 6-8. Tir à l arc Les Archers du Sdus Concours d Argenteuil Dimanche 18 octobre, Marine Milosavljevic (MIF) 1 re avec 504 points (249 + 255). Jean-Pierre Barbare (SVM) 2 e avec 486 points (245 + 241). Véronique Boudine (SEM) 5 e avec 432 points (224 + 208). Tom Lalande (CAM) 5 e avec 425 points (212 + 213). Tennis de table Championnat de France masculin Régionale 2 Draveil 2/Sdus 2 : 15-27. Pré-régionale messieurs Gervaisienne 1/Sdus 3 : 17-25. Départementale 1 messieurs Aulnay 3/Sdus 4 : 17-25. Bobigny 5/Sdus 5 : 12-26. Le Bourget 5/Sdus 6 : 27-15. Volley-ball Avant-Garde Saint-Denis Régionale 2 féminines ES Massy/AGSD : 3-1. Danse Comédie musicale pour tous Avant-Garde. Aurélie Faller anime depuis un an cette jeune section où les générations se mélangent. Un an aprèsle lancement de la section comédie musicale, celleci voit son effectif progresser. Ils sont aujourd hui sept à se retrouver chaque semaine le lundi et le mardi autour de leur professeure Aurélie Faller. Christine est l une des trois adultes qui ont rejoint la troupe cette année. «J ai eu connaissance de l ouverture de ce cours et je m y suis précipitée, explique-t-elle. Le professionnalisme et le sourire d Aurélie ainsi que le côté ludique du cours m ont donné envie de rester.» Le mélange du chant et de la danse a également séduit Alicia et sa mère Blandine. «Je suis venue pour ma fille puis j ai essayé et j ai passé l heure à m amuser, raconte celle-ci. Quand j arrive et que je Plus de services sur www.lejsd.com Yann mambert Football féminin Le Racing trébuche D2 Volley-ball Ça ne va pas fort Avant-Garde Saint-Denis Reléguée en division prénationale, l équipe senior de l Avant-Garde coachée par Thierry de Lonchamp a du mal à se remettre dans le bain au point de se retrouver lanterne rouge de sa poule. L AGSD s est inclinée face à Antony, Clamart et l entente Sannois Saint-Gratien et doit impérativement obtenir ses premiers points à l aube de la 4 e journée de championnat dimanche 25 octobre où elle affrontera Torcy Les leaders. Du Quel dommage pour les filles du Racing Saint-Denis de ne pas avoir su bonifier leur dernière victoire. Après avoir écrasé Bischheim 4 à 0 en déplacement il y a une semaine, les Dionysiennes ont flanché et trébuché face au Val d Orge FCF en s inclinant 4 buts à 1 dimanche dernier lors de la 6 e journée de championnat de D2. Le RC Saint-Denis se retrouve huitième de son groupe non loin derrière leurs prochaines adversaires lilloises du LOSC qu elles iront affronter dimanche 1 er novembre. Ces dernières se sont inclinées récemment face à Reims et accusent au total 3 défaites et un match nul. L occasion peutêtre pour les Dionysiennes d avoir un sursaut d orgueil. Une combativité qu il faudra aller puiser dans un esprit de groupe infaillible. M.Lo côté des féminines, évoluant en régionale, le constat n est pas plus encourageant avec une nouvelle défaite subie ce weekend face à Massy, 3 sets à 1. Ce résultat les maintient en seconde partie de tableau. M.Lo NUMÉROS UTILES : MAIRIE place Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr ; PLAINE COMMUNE 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr ; HÔPITAL 01 42 35 61 40 ; SAMU 15 ; COMMISSARIAT 17 ou 01 49 71 80 00 ; POLICE MUNICIPALE 01 49 33 63 06, 28 bd Jules-Guesde (lundi au vendredi 9 h/12 h et 13 h/17 h) ; POMPIERS 18 ou 01 48 13 85 28 ; CENTRE ANTIPOISON 01 40 05 48 48 ; SIDA INFO SERVICE (24 h/24 h) : 08 00 84 08 00; DROGUES ALCOOL TABAC INFO SERVICE (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 ; ALCOOLIQUES ANONYMES (24 h/24 h) 0820 32 68 83 ; MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT 01 55 84 05 30 ; ALLO AGGLO! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts, assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) ; OFFICE DE TOURISME 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 ; TAXIS Église neuve : 01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 ; DÉPANNAGE SOIR ET WEEK-END EDF 0 810 333 192 GDF 0 810 433 192 EAU ; LA POSTE 3631 ; MÉDECINS DE GARDE SUR Tél. : 15 ; PHARMACIES DE GARDE dimanche 25 octobre : La Grande pharmacie centrale, Hababou, 36 rue de la République, SAINT-DENIS, 01 48 20 15 92 ; Cassam Chenai, Navssad, 3, rue Maurice-RAVEL, ÉPINAY-SUR-SEINE, 01 48 26 84 55. Renseignements sur les gardes des médecins et pharmaciens : appelez le commissariat au 01 49 71 80 00. Menus écoles et centres de loisirs MERCREDI 21 OCTOBRE salade de chou rouge, quenelles de volaille sauce Nantua, poêlée de légumes et champignons, yaourt velouté aux fruits, roulé au chocolat. JEUDI 22 OCTOBRE salade de riz, sauté de veau Marengo, duo de carottes jaunes et orange, brie, fruit. VENDREDI 23 OCTOBRE avocat, raviolis au saumon sauce crème, yaourt aromatisé, litchis. LUNDI 26 OCTOBRE carottes râpées, saumonette sauce crème, petits pois/carottes, yaourt aux fruits, Couque amandes. MARDI 27 OCTOBRE salade de pommes de terre, boulettes de bœuf sauce poivre, brocolis, coulommiers, fruit. MERCREDI 28 OCTOBRE radis beurre, poisson meunière, farfalles à la tomate, saint-nectaire, pêche au sirop. JEUDI 29 OCTOBRE tarte aux poireaux, rôti de dinde froid, ratatouille, comté, fruit. La viande de bœuf proposée dans les plats est d origine française, animaux nés, élevés et abattus en France. La direction de la restauration se réserve le droit de modifier le menu à tout moment en raison des fluctuations des marchés et des effectifs. n ai pas la pêche, je ressors et je me sens bien.» Pour Aurélie Faller, peu importe les profils pourvu qu ils partagent le goût de la mise en scène, de la comédie et du jeu tout en travaillant sérieusement : «Ce qui est très agréable c est ce mix de générations, cela peut produire quelque chose d intéressant», pense la professeure. L objectif de cette année est de réaliser une chorégraphie musicale pour le traditionnel spectacle de fin d année de l Avant-Garde. Un spectacle aux accents de Broadway dans un registre cabaret classique à la Bob Fosse (accessoires, chapeaux melon, gants ). «L idée serait de mixer ce cours et celui de modern jazz et de faire un ballet commun, confie Aurélie. J aimerais qu on reprenne une œuvre classique mais montée à notre niveau.»n hésitez pas à venir essayer et même à intégrer cette jeune compagnie. M.Lo Infos sur www.agsd.fr Demandes d emploi Homme d origine britannique, bac + 3 en commerce international, donne cours d anglais tous niveaux. 07 82 55 88 58. Maths physique et chimie par enseignant docteur en physique de la 6 e à bac +3. 06 51 73 66 69. Femme cherche quelques heures de ménage, de repassage et aide à la personne âgée. 07 53 05 76 49. Athlétisme Voie Royale, 22 e Le semi-marathon dionysien la Voie Royale sera de retour dimanche 25 octobre pour sa 22 e édition. La course, organisée par la Ville de Saint-Denis et l association Saint-Denis Émotion, comportera 4 épreuves avec le 5 km, le 10 km international, le semi-marathon international et la course jeunes (1,4 km). Tous ces parcours passeront par le Stade de France et débuteront respectivement à 9 h, 9 h 45, 11 h et 11 h 05. «La semaine dernière on comptait déjà plus de 2 000 inscrits, explique Corine Sauvion de la direction des sports. En 2014, la Voie Royale accueillait les championnats de France, cela a eu pour effet Nounou sérieuse patiente et douce, qui aime les bébés et a du plaisir à passer son temps auprès des enfants, cherche un enfant à garder chez elle, disponible de suite. 06 52 83 42 59. Étudiant titulaire d un bac + 5 ans en mathématiques propose du soutien de la 4 e de collège à la licence de maths et informatique (possibilité de bénéficier d une réduction de 50 % d impôt sur les sommes dépensées) 06 66 49 16 52 ou 09 52 57 10 71 ou soum_maif@yahoo.fr Assistante maternelle agréée cherche petit bout chou à accueillir (contrat sur 36 semaines uniquement). 06 13 44 39 50. de booster notre événement.» «On est en avance par rapport aux éditions précédentes, confirme Lamine Camara, directeur sportif du SDE. Il y aura un 10 km assez relevé cette année encore avec des Russes, des Ougandais, des Kenyans, mais les Dionysiens sont appelés à prendre part à tout l événement.» La course sera aussi l occasion pour la Ville de réaffirmer son souhait d accueillir les JO de 2024. Vous pouvez toujours rejoindre la Voie Royale en vous inscrivant sur son site dédié (lire p. 8 et 9). Pour chaque inscription un euro sera reversé à l association «Sourire à la vie» en plus des dons réalisés. M.Lo Cherche garde d enfants ou heures de ménage. 07 55 72 54 14. Retraité, assure séances à domicile d aide aux devoirs aux élèves du primaire, cours de rattrapage de français et maths aux collégiens, littérature française pour les lycéens. 06 27 04 27 20. Femme expérimentée et diplômée cherche jeunes enfants (en maternelle et primaire) à garder et/ou à aider pour leurs devoirs. 06 77 89 07 63. Étudiante en ingénierie propose cours de maths et/ou physique jusqu à la terminale. 06 79 95 72 40. Vous souhaitez louer votre bien en toute sécurité, bénéficier d avantages fiscaux et valoriser votre patrimoine? Optez pour l habitat solidaire! Tél. : 01 48 20 02 02 - E-mail : c.mathivet@ispc93.fr - www.ispc93.fr Ventes achats Vds baby relax propre, 10 ; lit auto bleu marine pour bébé de 0 à 6 mois, 10 ; chaise bébé en bois avec support, 5 ; petite table de cuisine blanche avec rallonge (60 x 40 cm), 10 ; 1 vélo poussoir pour bébé, 5 ; 1 contour de lit pour bébé, vert clair et saumon, 8 ; 1 casque d équitation pour débutant, 8 ; 1 skateboard noir pour adulte, 8 ; 1 télé avec décodeur (ancienne), 10 ; 1 tourne-disque (sans enceinte), 10. 06 13 53 57 72. Vds 4 doubles rideaux modèle oriental, motifs de perles, très bonne qualité de tissus, taffetas de couleur beige, marron avec motifs dorés, 4 panneaux de 280 cm de longueur sur 300 cm de large ; avec 2 tringles de grande largeur en bois, solide, à visser au plafond, l une de 250 cm, l autre 300 cm + attache embrasses + anneaux pour les tringles + 2 rideaux, 300 ; rollers pour enfant réglables de 36 à 39, bon état, achetés à Decathlon, 25. 06 72 58 35 09. Vds machine à écrire électrique Olivetti lettera 36, bon état, 100 à débattre. 06 24 60 59 01. Vds lit ancien + sommier 2 places, 80 ; buffet ancien en chêne, 80 ; table ovale en chêne, 80 ; 4 chaises, 80 ; canapé-lit ancien, sans matelas, 40 ; armoire en chêne, 3 portes, 80 ; armoire en bois, 3 portes avec miroir, 40. 07 51 23 48 47 (possibilité d envoyer photos si intéressé). SERVICES Petites annonces GRATUITES : recherche d emploi, offre de services, achat et vente d objets divers Les déposer ou les envoyer sur papier libre au Journal de Saint-Denis, 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis, ou par mail : lejsd@wanadoo.fr PAYANTES : véhicules et immobilier (vente, achat, location). S adresser à PSD, 121, rue Gabriel-Péri à Saint- Denis. Tél. : 01 42 43 12 12. Les annonces sont publiées sous l entière responsabilité de leurs auteurs. Le JSD rappelle à ses lecteurs l obligation qui leur est faite de respecter la légalité en matière d emploi, notamment celle d employer ou de travailler en étant déclaré.