BULLETIN OFFICIEL DES ARMEES. Edition Chronologique n 26 du 14 juin PARTIE PERMANENTE Etat-Major des Armées (EMA) Texte n 3

Documents pareils
BULLETIN OFFICIEL DES ARMÉES. Édition Chronologique n 31 du 9 juillet PARTIE PERMANENTE Administration Centrale. Texte 3

BULLETIN OFFICIEL DES ARMEES. Edition Chronologique n 20 du 3 mai 2013 TEXTE SIGNALE

BULLETIN OFFICIEL DES ARMÉES. Édition Chronologique n 35 du 6 août PARTIE PERMANENTE Administration Centrale. Texte 2

BULLETIN OFFICIEL DES ARMÉES. Édition Chronologique n 49 du 3 octobre PARTIE PERMANENTE État-Major des Armées (EMA) Texte 15

BULLETIN OFFICIEL DES ARMEES. Edition Chronologique n 19 du 26 avril PARTIE PERMANENTE Administration Centrale. Texte n 1

BULLETIN OFFICIEL DES ARMÉES. Édition Chronologique n 9 du 19 février PARTIE PERMANENTE Administration Centrale. Texte 6

BULLETIN OFFICIEL DES ARMÉES. Édition Chronologique n 13 du 14 mars PARTIE PERMANENTE Administration Centrale. Texte 3

BULLETIN OFFICIEL DES ARMEES. Edition Chronologique n 41 du 20 septembre PARTIE PERMANENTE Etat-Major des Armées (EMA) Texte n 4

LA COMPTABILITÉ DU COMITÉ D ENTREPRISE : DE NOUVELLES OBLIGATIONS DE TRANSPARENCE À PARTIR DU 1 er JANVIER 2015

ASSEMBLÉE NATIONALE 17 mars 2015 AMENDEMENT

ASSOCIATION LOI DU 1er JUILLET 1901 COMITE DE COOPERATION AVEC LE LAOS ( C.C.L. )

Circulaire du 5 janvier 2012 Relative au Règlement intérieur type des comités techniques NOR : MFPF C

BULLETIN OFFICIEL DES ARMEES. Edition Chronologique n 24 du 31 mai PARTIE PERMANENTE Administration Centrale. Texte n 3

Décret n /PRES/PM/SGG-CM du 17 juillet 2002 (JO N )

Mandat du groupe ADIS

S T A T U T S. 6. L association ne poursuit aucun but lucratif ou commercial.

Maintenance/évolution d'un système d'information

Description synthétique (11)

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE SECRÉTARIAT GÉNÉRAL POUR L'ADMINISTRATION CHARTE DE L'AUDIT INTERNE DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL POUR L'ADMINISTRATION

MAIRIE DE BRENNILIS LE BOURG BRENNILIS EXTRAIT DU REGISTRE DES DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL DE BRENNILIS.

Accord relatif au dialogue social dans la branche des industries électriques et gazières

Règlement intérieur. de la Commission de surveillance

BULLETIN OFFICIEL DES ARMÉES. Édition Chronologique n 14 du 26 mars PARTIE PERMANENTE Administration Centrale. Texte 3

Sur le rapport du ministre du travail et de la sécurité sociale, Vu la Constitution, notamment ses articles 85-4 et 125 (alinéa 2);

Référentiel de conservation Fédérations CFDT

OBJET : Mise en œuvre du décret n du 26 octobre 2004 relatif à l'exécution des marchés publics par carte d'achat.

Association METROPOLIS Association française Loi 1901 RÈGLEMENT INTÉRIEUR

Statuts. de la. Société Suisse des Officiers

BULLETIN OFFICIEL DES ARMÉES. Édition Chronologique n 33 du 4 juillet PARTIE PERMANENTE Administration Centrale. Texte 2

RÈGLES DE FONCTIONNEMENT RELATIVES À LA NÉGOCIATION DANS LA FONCTION PUBLIQUE UNITÉ «FONCTIONNAIRES»

L actualité de la fonction publique. SDRH/ RH1/ Ecole de la GRH Novembre 2012

RAPPORT DE PRESENT A TION

R E G L E M E N T I N T E R I E U R

CIRCULAIRE CONJOINTE. Ministère de l éducation nationale. la défense. du patrimoine et des archives

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. Complété par l arrêté n du 13 juin 2012, B.O n 6084 du 20/09/2012

Ministère du travail, de l emploi et de la santé Direction de la sécurité sociale

Société française d'économie rurale

Valorisation des résultats de la recherche. Objet et domaine d application du manuel Qualité...2

La Préparation Opérationnelle à l Emploi Collective

TITRE IER DISPOSITIONS GENERALES

BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ. Vérification de la gouvernance ministérielle. Rapport final

A.Gt M.B

INSTALLATION DE LA NOUVELLE AUTORITÉ DE CONTRÔLE PRUDENTIEL

Version consolidée AUTORITÉ DE CONTRÔLE PRUDENTIEL Règlement intérieur du Collège. Chapitre 1 er Composition des formations

Visée par le SGMCAS le 25 juillet 2015 Inscrite pour information à l ordre du jour du CNP du 31 juillet 2015 N 51

Rapport technique n 8 :

Rapport d'audit étape 2

Présentation des principales mesures de la loi portant réforme des retraites

Statuts de l association swissuniversities

FSdH - FSdE - SHeF Statuts 2005

Lors de sa réunion du 12 novembre 2009, le Conseil a modifié son Règlement Intérieur.

Modernisation des programmes d aides techniques du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS)

Art La commission ne peut valablement délibérer que si la majorité de ses membres en exercice participe à la séance.

Ministère des solidarités et de la cohésion sociale

ADMISSION DES TITULAIRES D UN DIPLOME EXTRACOMMUNAUTAIRE DE MASSEUR KINESITHERAPEUTE SOLLICITANT L EXERCICE DE LA PROFESSION EN FRANCE

Décret du 25 Avril 2002 modifié pris pour l application de la loi du 4 Janvier 2002 relative aux musées de France

LE PRESIDENT DU FASO, PRÉSIDENT DU CONSEIL DES MINISTRES,

Statuts. Les soussignés :

Extension de l accord du 24 juin 2010 relatif à l activité de portage salarial

autonome loi 1901 A. CREATION DE L ASSOCIATION Une Coopérative scolaire peut se constituer en Association autonome.

CHAPITRE I ER NÉGOCIATION DE BRANCHE

INDEMNITES POUR FRAIS DE DEPLACEMENT

Guide d auto-évaluation

Statuts centraux. de la Société Suisse des Troupes Sanitaires. Version: V Groupe de travail AVO / CC. Edition du: 05 avril 2014

Procédure pour les Universités et écoles étrangères Demande d évaluation éventuellement

Destinataires d'exécution

CONTROLE GÉNÉRAL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER

AVIS DE CHANGE N 5 DU MINISTRE DU PLAN ET DES FINANCES RELATIF AUX COMPTES DE NON-RESIDENTS. ( Publié au J.O.R.T. du 5 octobre 1982 )

QUESTIONS D ORGANISATION. Ordre du jour provisoire annoté INTRODUCTION

RÈGLEMENT 15 REGISTRES OFFICIELS ET DOCUMENTATION ADMINISTRATIVE

CIRCULAIRE CDG90 PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE

OCTOBRE Editeur responsable Liliane Baudart Direction générale de l aide à la jeunesse Boulevard Léopold II, Bruxelles

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE DOSSIER DE PRESSE. Vendredi 17 janvier 2014

CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L AMF ET RTE

Constitution Ultimate New Brunswick. Article I Nom

VERSION DU 22 DECEMBRE

GUIDE POUR LA MISE SUR LE MARCHÉ DE DISPOSITIFS MÉDICAUX SUR MESURE APPLIQUE AU SECTEUR DENTAIRE

Décrets, arrêtés, circulaires

Décision du Haut Conseil du Commissariat aux Comptes

JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N 42 11

REVISION STATUTS SSU (Version 7 du )

Destinataires d'exécution

Schéma Régional d Intelligence Economique (SRIE) de la région CENTRE

La loi NRE. Article 116

Vu la loi n portant statut des établissements touristiques, promulguée par le dahir n du 1er rabii Il 1423 (13 juin 2002) ;

M.S.P - Direction de la réglementation et contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B.O du 16 mars 1977, page 341

I. Dénomination, siege social et objectifs. Article 1 (Dénomination et cadre légal)

L AMICALE CNL EN PRATIQUE

AMICALE DE LA RETRAITE SPORTIVE D'OLONNE-SUR-MER A.R.S.O. REGLEMENT INTERIEUR

Modification de la Réforme du classement des Offices de Tourisme

STATUTS de l association «Le Paris des Orgues» Modifiés à l AG ordinaire du 13 novembre 2013

Commission Médicale de la FFVoile Règles de Fonctionnement Texte adopté par le BE du 09 mars 2007

Principales autorisations d absence. Référence : circulaire n du 02 août 2002 r elative aux autorisations d absence de droit et facultatives

REGLEMENT INTERIEUR TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

Statuts de la. Communauté d universités et établissements. Université Sorbonne Paris Cité

RÈGLES DE FONCTIONNEMENT RELATIVES À LA NÉGOCIATION - AGENCE DU REVENU

10 conseils sur la gestion et la mutualisation des agents par les groupements intercommunaux

Destinataires d'exécution

Transcription:

BULLETIN OFFICIEL DES ARMEES Edition Chronologique n 26 du 14 juin 2013 PARTIE PERMANENTE Etat-Major des Armées (EMA) Texte n 3 INSTRUCTION N 5487/DEF/EMA/SC_RH - N 100237/DEF/SGA/DRH-MD relative à l'organisation et au fonctionnement du comité de coordination de la formation. Du 14 juin 2012

ÉTAT-MAJOR DES ARMÉES : sous-chefferie «ressources humaines». SECRÉTARIAT GÉNÉRAL POUR L'ADMINISTRATION : direction des ressources humaines du ministère de la défense. INSTRUCTION N 5487/DEF/EMA/SC_RH - N 100237/DEF/SGA/DRH-MD relative à l'organisation et au fonctionnement du comité de coordination de la formation. Références : Du 14 juin 2012 NOR D E F E 1 2 5 2 8 2 4 J a) Code de la défense. b) Décret n 2009-869 du 15 juillet 2009 (JO n 162 du 16 juillet 2009 ; texte n 30 ; signalé au BOC 32/2009 ; BOEM 100.2). c) Décret n 2009-1179 du 5 octobre 2009 (JO n 231 du 6 octobre 2009, texte n 20 ; signalé au BOC 42/2009 ; BOEM 110.4.2.1, 640.2.1, 660.3.1) modifié. d) Décision n 45070 du 23 décembre 1993 (BOC, p. 6147 ; BOEM 111.2.2.1) modifiée. e) Lettre n 10916/MINDEF/CAB du 27 juillet 2009. f) Lettre n 653/DEF/EMA/RH2 du 22 septembre 2009. g) Note n 15597/DEF/CAB du 20 décembre 2011 (n.i. BO). Pièce(s) Jointe(s) : Une annexe. Texte abrogé : Instruction n 2386/COFAT/CCF du 30 janvier 2004 (n.i. BO). Classement dans l'édition méthodique : BOEM 111.2.2.1 Référence de publication : BOC N 26 du 14 juin 2013, texte 3. Préambule. Conformément à l'article 9. du décret de référence b), la direction des ressources humaines du ministère de la défense (DRH-MD) élabore la politique du personnel civil et militaire de la défense, dont le personnel de la réserve militaire. Elle conduit cette politique et la met en œuvre au niveau ministériel, sur la base des besoins exprimés par le chef d'état-major des armées (CEMA), par le délégué général pour l'armement (DGA), par le secrétaire général pour l'administration (SGA) ainsi que par les responsables des autres directions et services du ministère. Le CEMA, sous l'autorité du ministre de la défense, est responsable de l'organisation interarmées et de l'organisation générale des armées. Il assure l'expression des besoins en matière de ressources humaines civiles et militaires des armées et des organismes interarmées. Il participe à la définition de la politique des ressources humaines du ministère de la défense, dont il est responsable de la mise en œuvre au sein des armées et services rattachés. Le CEMA est responsable de la formation dans les armées, directions et services, qui conservent la responsabilité de la formation initiale.

Le comité de coordination de la formation (CCF) a été institué par le ministre de la défense en décembre 1993 [(cf. décision de référence d)] afin de lui proposer de mettre en œuvre les actions permettant de développer la coopération entre les différentes structures dédiées à la formation. Le comité exécutif ministériel du 29 novembre 2011 a donné une nouvelle orientation au CCF. La présente instruction, définissant les missions, l'organisation générale et le fonctionnement de cette instance, traduit l'élargissement de son périmètre, associé à une intégration plus forte de la fonction «ressources humaines» propre à l'état-major des armées (EMA) et à la DRH-MD. 1. MISSION DU COMITÉ DE COORDINATION DE LA FORMATION. Le CCF est une instance collégiale de réflexion, de concertation et d'arbitrage pour ce qui concerne les actions de création, mutualisation, rationalisation de la formation du personnel civil et militaire du ministère de la défense. Il prépare les décisions soumises aux comités exécutifs dédiés à la formation. Le CCF est également une instance où peuvent être discutés des sujets d'actualité ayant trait à la formation, sans que cela n'entraîne nécessairement une décision formelle. La participation de l'ensemble des acteurs du ministère et celle de la gendarmerie lui procure une perception large et exhaustive des problèmes de formation. Dans le cadre de cette double vocation, le CCF est placé sous la coprésidence du directeur des ressources humaines du ministère de la défense et du sous-chef d'état-major «ressources humaines» de l'ema. 1.1. Préparation des comités exécutifs dédiés à la formation. Pour remplir cette mission, le CCF : - prépare et propose au ministre de la défense des orientations stratégiques dans le domaine de la formation ; - propose les moyens de clarifier la responsabilité des employeurs et des gestionnaires en matière de formation dans les métiers transverses. 1.2. Coordination des actions de formations. S'appuyant sur les travaux des commissions spécialisées de la formation (CSF) ou des groupes de travail (GT) constitués en son sein, le CCF propose et suit la mise en œuvre des actions permettant de : - favoriser la mutualisation des actions de formation au sein du ministère mais également à l'extérieur ; - optimiser l'emploi des infrastructures et des outils de formation ; - faciliter le développement de solutions innovantes, notamment grâce aux nouvelles technologies informatiques et de communication ; - identifier les coûts de formation et optimiser l'utilisation des ressources financières allouées à la formation ; - aménager des parcours de formation, depuis la formation initiale, dans le respect des spécificités d'armée ; - s'assurer de la cohérence de la formation entre militaires et civils ; - étudier les voies de coopération avec les systèmes de formation équivalents existant à l'étranger ;

- faire converger les référentiels des métiers. 2. ORGANISATION DU COMITÉ DE COORDINATION DE LA FORMATION. 2.1. Composition. Outre le directeur des ressources humaines du ministère de la défense et le sous-chef «ressources humaines» de l'état-major des armées qui le coprésident, le CCF comprend les membres de droit suivants (1) : - le chef du contrôle général des armées ; - le directeur des ressources humaines de l'armée de terre ; - le sous-chef «ressources humaines» de l'état-major de la marine et directeur du personnel militaire de la marine ; - le directeur des ressources humaines de l'armée de l'air ; - le directeur des ressources humaines de la DGA; - le directeur du personnel militaire de la gendarmerie nationale ; - l'adjoint personnel et écoles du directeur central du service de santé des armées ; - le sous-directeur «synthèse» du service du commissariat des armées ; - le chef du bureau «ressources humaines» du service des essences des armées ; - le directeur à la délégation à l'information et à la communication de la défense ; - le sous-directeur ressources de la direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information ; - le directeur général de la direction générale des systèmes d'information et de communication ; - le directeur de l'administration de la direction générale de la sécurité extérieure ; - le sous-directeur «ressources humaines» de la direction de la protection et de la sécurité de la défense ; - la sous-direction «pilotage des ressources humaines et financières» du service d'infrastructure de la défense ; - le chef du département administratif et financier du service historique de la défense ; - le sous-directeur des ressources humaines de la direction du service national ; - le directeur de la structure de préfiguration de la direction de la sécurité aéronautique d'état ou son représentant. Le CCF peut, à l'invitation de ses coprésidents, entendre toute personne du ministère de la défense ou extérieure à celui-ci dont l'audition est de nature à éclairer le ou les sujets inscrits à son ordre du jour. 2.2. Fonctionnement.

Le CCF se réunit au moins deux fois par an en séance plénière, sur convocation conjointe des coprésidents qui en fixent l'ordre du jour et valident le compte-rendu. Le CCF peut également se réunir à la demande du CEMA, du DGA ou du SGA. Les propositions issues des CSF et GT, créés à son initiative, sont instruites par le CCF. La préparation des comités exécutifs (COMEX) dédiés à la formation est assurée par un secrétariat commun à l'ema ressources humaines (RH) et la DRH-MD. S'agissant de la préparation des COMEX (cf. point 1.1.), le CCF prend la forme d'un comité restreint comportant les représentants du CEMA, du DGA et du SGA, tous membres du COMEX, auxquels sont associés les membres du CCF en fonction des thèmes retenus pour l'ordre du jour. L'ordre du jour de la séance plénière du CCF est transmis, par le secrétariat, à l'ensemble des participants 10 jours au moins avant la séance. Cet ordre du jour précisera notamment les thèmes que les coprésidents envisagent de présenter au prochain COMEX dédié à la formation. Les présentations et les orientations proposées en séance sont transmises par leurs auteurs au secrétariat 48 heures (ouvrables) au moins avant la séance. Les deux volets de la mission du CCF sont abordés au cours d'une même séance dans l'ordre où ils sont présentés au point 1. (1.1. ; 1.2.). Pour le ministre de la défense et par délégation : Le général de corps d'armée, sous-chef d'état-major «ressources humaines», Bruno DE SAINT SALVY. Pour le ministre de la défense et par délégation : Le contrôleur général des armées, directeur des ressources humaines du ministère de la défense, Jacques ROUDIÈRE. (1) Ou leurs représentants respectifs.

ANNEXE. LES COMMISSIONS SPÉCIALISÉES DE LA FORMATION ET LES GROUPES DE TRAVAIL. 1. ATTRIBUTIONS. Créées à l'initiative du CCF, les CSF sont des instances chargées d'étudier et de proposer à ce comité les mutualisations de formations ou les autres pistes de rationalisation, et de piloter leur mise en œuvre. Selon le mandat qui lui est confié par le CCF, une CSF peut avoir l'une ou plusieurs des attributions suivantes : - réfléchir aux possibilités d'optimisation de la formation et proposer au CCF des évolutions du dispositif de formation ; - susciter, à travers l'analyse globale des flux de formation et de leurs évolutions, toutes questions et réflexions utiles sur l'adaptation du dispositif de formation concerné ; - émettre des propositions d'amélioration ou de création de formations ; - mettre en œuvre les orientations fixées à la CSF par le CCF ; - répondre aux demandes d'études des armées, directions et services transmises au CCF ; - contribuer au suivi des protocoles définissant les relations entre prestataires et bénéficiaires ; - contribuer à l'adaptation du contenu pédagogique des programmes de formation aux besoins des armées et services dans la limite de la compétence des commandants ou directeurs chargés des organismes de formation ; - s'assurer que la formation dispensée correspond aux besoins propres des armées, directions et services ; - assurer une veille technique au sein du ministère de la défense, afin de prévenir les risques de doublon en matière de formation entre les armées, directions et services ; - assurer une veille technique à l'extérieur du ministère, afin de permettre une meilleure adaptation de l'outil interne aux possibilités offertes par les nouvelles techniques et par les formations civiles ; - proposer les refontes de textes réglementaires. 2. COMPOSITION. Une CSF est constituée de représentants des armées, directions et services, susceptibles d'être concernés par le domaine traité. Le président de la CSF, désigné par le CCF, peut inviter en raison de ses compétences toute personne du ministère de la défense ou extérieure à celui-ci à assister, de manière consultative, les réflexions menées par la commission. 3. FONCTIONNEMENT. Une CSF se réunit en tant que de besoin pour la conduite des travaux qui lui sont confiés, au minimum une fois par an, sur convocation de son président. Elle rend compte annuellement de ses travaux au CCF.

Les présidents du CCF : - créent, dissolvent ou mettent en sommeil une CSF, à leur initiative ou sur proposition d'un ou plusieurs membres de droit du CCF ; - fixent le mandat et les objectifs des CSF ; - désignent le président de la CSF ; - arbitrent les actions de rationalisation et/ou de mutualisation qui découlent des conclusions des travaux de la CSF ou émanent des orientations de la CCF. Le président de la CSF : - fixe l'ordre du jour, organise et anime les réunions autant que de besoin pour répondre dans les délais impartis par les présidents du CCF ; - transmet le compte rendu des réunions au secrétariat du CCF. Il doit mettre en évidence les décisions ou orientations nécessitant un arbitrage du CCF ; - désigne l'organisme chargé d'assurer le secrétariat de la CSF. Le secrétaire de la CSF : - coordonne les travaux de la commission dont il a la charge, sous la responsabilité du président de la CSF ; - actualise annuellement la liste des représentants des armées, directions et services participant à la CSF et la transmet au secrétariat du CCF. 4. LES GROUPES DE TRAVAIL. Les attributions, la composition et le fonctionnement des GT sont identiques à ceux des CSF. La création d'un GT est privilégiée à celle d'une CSF lorsque les études confiées par le CCF ont, par nature, un caractère transverse qui dépasse le champ de compétence d'une seule commission spécialisée.