CHAPITRE M - METHODES D ESSAIS. Teneur en matières oxydables par le dichromate de potassium (matières 02.05

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Transcription:

CCT 2000 M. 1 CHAPITRE M - METHODES D ESSAIS Les seuls essais contractuels sont : 1 ceux énumérés dans le présent chapitre et dont les modes opératoires sont décrits dans le fascicule Méthodes d Essais édité par l Administration des Routes du Ministère des Travaux Publics. 2 ceux figurant dans les normes belges auxquelles il est fait référence dans le présent cahier des charges-type n 2000. Remarques : 1. La liste des essais est établie dans le même ordre que les chapitres du présent C.C.T. 2. Le repère 01.01, 01.02, etc... est celui du fascicule Méthodes d essais. CHAPITRE C : MATERIAUX DE CONSTRUCTION C 1. Sols et matériaux Analyse granulométrique (méth. par tamisage et méth. aréométrique) 01.01 Analyse granulométrique (méth. par balance de sédimentation) 01.02 Limites de liquidité et de plasticité 01.03 Teneur en matières oxydables par le dichromate de potassium (matières 01.04 organiques conventionnelles) Teneur en dioxyde de carbone 01.05 Teneur en matières oxydables par le dichromate de potassium (matières 01.06 organiques conventionnelles) dans les terres arables ph des terres arables 01.07 Masse volumique relative (25 C/25 C) 01.08 C 2. Sables et matières d agrégation Teneur en éléments inférieurs à 74 µm des granulats fins 02.01 Teneur en éléments inférieurs à 20 µm 02.02 Equivalent de sable 02.03 Masse volumique relative (25 C/250C) des granulats fins (voir 01.08) 02.04 Teneur en matières oxydables par le dichromate de potassium (matières 02.05 organiques conventionnelles) (voir 01.04) Teneur en dioxyde de carbone, en calcium ++ et en magnésium ++ (teneur 02.06 conventionnelle en carbonates) Perméabilité 02.07 Concassés de débris (détermination de la composition) voir M64

CCT 2000 M. 2 C 3. Pierres Indice de forme 03.01 Pourcentage de pierres plates 03.02 Pourcentage de pierres rondes 03.03 Résistance à la compression statique 03.04 Coefficient de polissage accéléré (C.P.A.) 03.05 Teneur en particules inférieurs à 74 µm des granulats gros 03.06 Teneur en matières oxydables par le dichromate de potassium (matières 03.07 organiques conventionnelles) (voir 01.04) Teneur en dioxyde de carbone, en calcium ++ et en magnésium ++ (teneur 03.08 conventionnelle en carbonate) (voir 0.2.06) Masse volumique relative 25 C/25 C) des granulats gros 03.09 Valeur réflectométrique des pierres broyées 03.10 Teneur en eau absorbée 03.11 Concassés de débris (détermination de la composition) voir M.64 Concassés de débris (identification des débris d enrobés bitumeux ou voir M.65 hydrocarbonés C 4. Laitier granulé, schiste rouge, cendrées scories Stabilité des schistes rouges dans l eau 04.01 Teneur en particules inférieurs à 74 µm des granulats gros (voir 03.06) 04.02 Teneur en particules inférieurs à 74 µm des granulats fins (voir 02.01) 04.03 Coefficient α d activité du laitier granulé de haut fourneau 04.04 Equivalent de sable (voir 02.03) 04.05 Limites de liquidité et de plasticité (voir 01.03) 04.06 C 5. Ciment NBN 12 C 6. Chaux Vitesse d hydratation 06.01 Teneur conventionnelle en oxyde de calcium ou en hydroxide de calcium 06.02 C 7. Filler Masse volumique relative 07.01 Masse volumique après sédimentation dans le toluène 07.02 Pourcentage de vides à l état compacté sec 07.03 Sensibilité à l eau 07.04 Gonflement 07.05 Teneur en éléments inférieurs à 74 µm des granulats fins (voir 02.01) 07.06

CCT 2000 M. 3 C 8. Liants Teneur en anthracène des goudrons et goudrons-bitume 08.01 Résidus de la distillation à 360 C des bitumes fluidifiés 08.02 Teneur en bitume d un mélange goudron-bitume 85/15 08.03 Résidu par évaporation des émulsions 08.04 Masse volumique relative 25 C/25 C des liants hydrocarbonés 08.05 Finesse de dispersion des émulsions de bitume 08.06 Distillation des bitumes fluidifiés aux huiles de pétrole 08.07 Distillation des bitumes fluidifiés aux huiles de houille 08.08 Distillation fractionnée des goudrons et des goudrons-bitume 08.09 Ductilité à 25 C 08.10 Teneur en eau des goudrons 08.11 Teneur en eau des émulsions 08.12 Température d équiviscosité EVT 08.13 Insoluble dans le toluène 08.14 Teneur en naphtaline des goudrons et goudrons-bitumes 08.15 Pénétration (25 C - 100 g - 5 sec.) des liants bitumineux 08.16 Pénétration (25 C - 100 g - 25 sec) des liants bitumineux 08.17 Pénétration du bitume résiduel 08.18 ph d une émulsion acide 08.19 Point de ramolissement d anneau et bille 08.20 Point de ramollissement d anneau et bille du résidu de distillation à 300 C 08.21 Solubilité du bitume dans le sulfure de carbone 08.22 Viscosité S.T.V. 08.23 Viscosité Engler à 20 C 08.24 Viscosité du bitume à 135 C 08.25 C 9. Aciers Treillis d armatures pour revêtement continu en béton armé 09.01 Goujons, barres d ancrage et berceaux 09.02 Ouvrages en tôle ondulée galvanisée 09.03 C. 10. Membranes plastiques de protection Masse par unité de surface des membranes 10.01 C. 11. Nappes synthétiques Essai de traction 11.01 C. 12. Produits de cure Efficacité 12.01 Temps de séchage 12.02

CCT 2000 M. 4 Teneur en solvant 12.03 Viscosité par la méthode de la coupe consistométrique 12.04 C. 13. Produits de scellement Ecoulement vertical des matières de scellement à chaud 13.01 Poinçonnement des matières de scellement à chaud 13.02 Allongement et décollement des matières de scellement à chaud 13.03 Teneur au cendre des matières de scellement à chaud 13.04 Sédimentation des charges des matières de scellement à chaud 13.05 C. 14. Fourrures de joints de dilatation C. 15. Fonds de joint C. 16. Adjuvants pour bétons de revêtement C. 17. Vernis d adhérence C. 18. Pierre naturelle C. 19. Pierre bleue taillée (CCT 150 de 1978) C. 19. Fibres utilisées en tant qu inhibiteur d écoulement (CCT 2000) C. 20. Chlorure de calcium en paillettes Pureté 20.01 C. 21. Pavages Mesurage 21.01 {C. 22. {C. 23. Tuyaux étanches non soumis à pression interne Anneaux, joints, bagues Etanchéité sur tuyaux en béton non armé ou en grès assemblés par bagues 22.01 élastiques Etanchéité sur un tuyau unique en béton non armé ou en grès 22.02 Etanchéité sur tuyaux en béton armé ou en asbeste-ciment assemblés par 22.03 bagues élastiques

CCT 2000 M. 5 Etanchéité sur un tuyau unique en béton armé ou en asbeste-ciment 22.04 Résistance à l écrasement des tuyaux en grès 22.05 Résistance aux acides des tuyaux en grès 22.06 Absorption d eau par immersion des tuyaux en grès 22.07 Résistance à la traction par flexion d éprouvettes découpées dans des tuyaux 22.08 en grès Résistance à la traction des anneaux d étanchéité en caoutchouc synthétique 22.09 Allongement à la rupture des anneaux d étanchéité en caoutchouc synthétique 22.10 Résistance au déchirement des anneaux d étanchéité en caoutchouc 22.11 synthétique Résistance à l écrasement des anneaux d étanchéité en caoutchouc synthétique 22.12 Dureté des anneaux d étanchéité en caoutchouc 22.13 Sensibilité au froid des anneaux d étanchéité en caoutchouc synthétique 22.14 Vieillissement des anneaux d étanchéité en caoutchouc synthétique 22.15 Déformation rémanente des anneaux d étanchéité en caoutchouc synthétique 22.16 après écrasement Etirage d anneaux d étanchéité soudés en caoutchouc synthétique 22.17 C. 24. Tuyaux drainants Perméabilité de la paroi des tuyaux en béton poreux 24.01 C. 25. Briques et blocs pour maçonneries C. 26. Feutre bitume pour chapes C. 27. Fonte et acier coulé C. 28. Pierres pour béton de construction (CCT.150 ch. 1978) C. 28. Echelles et échelons (CCT.2000) C. 29. Bordures C. 30. Bandes de contrebutage et filets d eau préfabriqués en béton C. 31. Bordures - Filets d eau préfabriquées en béton C. 32. Bordures de sécurité en béton C. 33. Barrières de sécurité métalliques

CCT 2000 M. 6 C. 34. Chambres de visite préfabriquées C. 35. Caniveaux préfabriqués en béton C. 36. Géocomposites drainants C. 37. Granulats d argile expansée C. 38. Prédalles en béton armé C. 39. Membrane d étanchéité préfabriquée C. 40. Matériaux anti-fissures CHAPITRE D : TERRASSEMENTS D. 50. Terrassements Coefficient de compressibilité M 1 50.01 Régularité de surface relevée à la règle de 3 mètres ou à l aide d un gabarit 50.02 approprié CHAPITRE E : SOUS FONDATIONS ET FONDATION E. 51. Sous-fondations Coefficient de compressibilité M 1 (voir 50.01) 51.01 Epaisseur des couches des sous-fondations non stabilisées 51.02 Masse volumique apparente sèche d un sol ciment fraîchement compacté 51.03 Régularité de surface relevée à la règle de 3 mètres ou à l aide d un gabarit 51.04 approprié (voir 50.02) E. 52. Fondations Coefficient de compressibilité M 1 (voir 50.01) 52.01 Epaisseur des couches de fondation non stabilisées (voir 51.02) 52.02 Masse volumique apparente d une fondation en matériaux non encore liés 52.03 mais compactés (méth. de la bouteille à sable)

CCT 2000 M. 7 Epaisseur des fondations en béton maigre 52.04 Résistance à la compression simple des bétons de ciment prélevés in situ 52.05 Pourcentage de liant soluble (Extraction par appareil Soxhlet) (voir 54.05) 52.06 Pourcentage de liant soluble (Extraction par centrifugeuse) (voir 54.06) 52.07 Granulométrie des éléments minéraux des mélanges hydrocarbonés (voir 52.08 54.07) Compacité relative des mélanges hydrocarbonés (voir 54.08) 52.09 Pourcentage de vides des mélanges hydrocarbonés (voir 54.09) 52.10 Régularité de surface relevée à la règle de 3 mètres ou à l aide d un gabarit 52.11 approprié (voir 50.02) CHAPITRE F : REVETEMENTS DE CHAUSSEE F. 53. Revêtements en béton de ciment Epaisseur des revêtements 53.01 Résistance à la compression simple des bétons de ciment prélevés in situ (voir 53.02 52.05) Essai à la tache de sable 53.03 Régularité de surface relevée à la règle de 3 mètres ou à l aide d un gabarit 53.04 approprié (voir 50.02) Régularité de surface contrôlée au viagraphe 53.05 Régularité de surface transversale relevée à l aide d un gabarit approprié fixé 53.06 sur une machine de finition Taux de cloutage et de répandage des pierres 53.07 F. 54. Revêtements en béton hydrocarbone Epaisseur des revêtements et des différentes couches de revêtements 54.01 Essai à la tache de sable (voir 53.03) 54.02 Régularité de surface relevée à la règle de 3 mètres ou à l aide d un gabarit 54.03 approprié (voir 50.02) Régularité de surface contrôlée au viagraphe (voir 53.05) 54.04 Pourcentage de liant soluble (Extraction par appareil Soxhlet) 54.05 Pourcentage de liant soluble (Extraction par centrifugeuse) 54.06 Granulométrie des éléments minéraux des mélanges hydrocarbonés 54.07 Compacité relative des mélanges hydrocarbonés 54.08 Pourcentage de vides des mélanges hydrocarbonés 54.09 Coefficient de perméabilité des éprouvettes 54.10 Taux de cloutage et de répandage des pierres (voir 53.07) 54.11 Teneur en liant soluble des granulats préenrobés 54.12 F. 55. Enduisages Taux de cloutage et de répandage des pierres (voir 53.07) 55.01 Teneur en liant soluble des granulats préenrobés (voir 54.12) 55.02 Taux de répandage du liant 55.03

CCT 2000 M. 8 F. 56. Pavages CHAPITRE G : DRAINAGE ET EGOUTTAGE G. 57. Collecte et évacuation des eaux Etanchéité d un tronçon de canalisation 57.01 Mise en charge des trappillons 57.02 Mise en charge des avaloirs 57.03 Résistance à la compression simple sur carottes des bétons de ciment prélevés 57.04 in situ (voir 52.05) CHAPITRE H : ELEMENTS LINEAIRES H. 58. Eléments linéaires à la surface de la route Essai de compression des bordures en béton vibré 58.01 Résistance à la compression simple sur cube des bétons de ciment 58.02 Résistance à la compression simple sur carottes des bétons de ciment prélevés 58.03 in situ (voir 52.05) Epaisseur des revêtements en béton de ciment (voir 53.01) 58.04 Régularité de surface relevée à la règle de 3 mètres ou à l aide d un gabarit 58.05 approprié (voir 50.02) Epaisseur des revêtements et des différentes couches de revêtements 58.06 hydrocarbonés (voir 54.01) Pourcentage de vides des revêtements hydrocarbonés (voir 54.09) 58.07 Essai d usure sur blocs asphaltiques 58.08 Essai de choc sur blocs asphaltiques 58.09 Indentation Wilson 58.10 CHAPITRE I : PETITS OUVRAGES D ART I. 59. Petits ouvrages d art Résistance à la compression simple sur cube des bétons de ciment (voir 58.02) 59.01 Adhérence des feuilles d'étanchéité voir M.66 CHAPITRE J : SIGNALISATION ROUTIERE J. 60. Panneaux de signalisation Panneaux de signalisation voir M.67

CCT 2000 M. 9 CHAPITRE K : ENGAZONNEMENTS ET PLANTATIONS K. 61. Engazonnements et plantations CHAPITRE L : TRAVAUX D ENTRETIEN ET DE REPARATION L. 62. Travaux d entretien et de réparation L.63 Chapes pour ouvrages d art (CCT 150 de 1978) CHAPITRE M : ESSAIS M. 64. Concassés de débris 1. But de l essai Identification visuelle des concassés de débris, en déterminant la proportion des éléments des catégories suivants : 1. débris de béton concassés avec une masse volumique 2100 kg/m³; 2. matières pierreuses naturelles concassées avec une masse volumique 2100 kg/m³; 3. débris de maçonnerie concassées avec une masse volumique 1600 kg/m³ 4. autres matières pierreuses; 5. concassés de débris d enrobés hydrocarbonés; 6. matières non pierreuses (plâtre, caoutchouc, plastique, isolation,...); 7. matières organiques (bois, débris végétaux,...). 2. Principe de la méthode L essai consiste à déterminer de manière visuelle la composition des débris concassés. 3. Matériel - une série de tamis avec des ouvertures de mailles de 56-31,5-7,1 et 2 mm; - une balance allant jusqu à 20 kg, précision 1 g; - une balance allant jusqu à 2 kg, précision 0,1 g. 4. Méthode Un échantillon réduit d environ 45 kg (d après la norme NBN B 11-002 Pierres concassées et graviers - Echantillonnage) est passé aux tamis de 56-31,5-7,1 et 2 mm (d après la norme NBN 11-001 Pierres concassées et graviers - Analyse granulométrique). Déterminez ensuite la masse en grammes des fractions suivantes avec une précision de1 g : - M 1 = fraction 32/56; - M 2 = fraction 7/32

CCT 2000 M. 10 - M 3 = fraction 2/7. - m 1j est la masse en gramme de la catégorie j dans la fraction 32/56 - m 2 j est la masse en gramme de la catégorie j dans la fraction 7/32 - m 3j est la masse en gramme de la catégorie j dans la fraction 2/7 L analyse granulométrique est effectuée : - sur la totalité de la fraction du matériau 32/56; - sur 1000 g min. (masse M 2 ) de la fraction 7/32; - sur 100 g min. (masse M 3 ) de la fraction 2/7; prélevés par quartage. Les granulats sont classés à vue dans les 7 catégories de constituants. Déterminez la masse de granulats des différentes catégories à 1 g près pour la fraction 32/56 (m 1,j) et à 0,1 g près pour les fractions 7/32 (m 2,j) et 2/7 (m 3,j). 5. Calcul p t, j = 100 (m 1,j + m 2, j x M 2/ M' 2 + m 3, j x M 3/ M' 3) M 1 + M 2+ M3 où - pt,j est le pourcentage en masse de la catégorie j, dans l échantillon réduit. 6. Expression du résultat Pour les différentes catégories, le résultat pt,j est exprimé en pourcent, à une décimale près. M. 65. Concassés de débris d enrobés bitumineux ou hydrocarbonés Identification visuelle des concassés de débris d enrobés bitumeux ou hydrocarbonés. Cet essai est effectué par analogie avec l essai d identification des concassés de débris décrit ci-dessus : Méthode de détection rapide du goudron dans des mélanges bitumeux : Matériel : - papier-filtre, - toluène. Placez un fragment du mélange à examiner sur le papier-filtre. Versez quelques gouttes de toluène sur le côté de l échantillon. La tache qui se forme est brune lorsque le liant est du bitume.

CCT 2000 M. 11 Le bord extérieur de la tache produite présente des pointes de couleur orangée en cas de présence de goudron, l intensité de l orangé sera d autant plus forte que la teneur en goudron est élevée. M 66. Adhérence des feuilles et résines d étanchéité. 1. ETANCHEITE A BASE DE RESINE Essai en laboratoire L adhérence est mesurée en laboratoire sur éprouvettes 500 mm prélevées par carottage. Le carottage est mené à une profondeur d environ 50 mm de manière à pouvoir rompre facilement la carotte sans endommager ses bords supérieurs (surface de collage béton-chape). En laboratoire la carotte est sciée et rectifiée. On procède ensuite au collage de pastilles métalliques rigides d une part sur la face garnie de la chape et d autre part sur la face de béton opposée. Après durcissement de l adhésif, on procède à un essai de traction sur l éprouvette à la température de 23 ± 2 C et à la vitesse de 2 mm/min par référence à la norme NFP 98-282. Essai sur site Le cas échéant, la mesure peut être effectuée sur site. Le carottage est mené de manière à réaliser une saignée dans la couche d étanchéité, jusque dans le support sur une profondeur de ± 5 mm. On procède ensuite, après séchage des surfaces à encoller, au collage de pastilles métalliques de 50 mm à l aide d un adhésif approprié. Après durcissement de l adhésif, on procède à un essai de traction sur la pastille, à la vitesse de 2 mm/min, par référence à la norme NFP 98-282. N.B. : Vu le niveau de contrainte d adhérence à mesurer (d au moins 1 N/mm² jusqu à 3 N/mm² environ), la durée de durcissement de la colle doit être suffisamment longue. La seconde méthode nécessite donc souvent deux interventions sur site (collage puis essai) avec entre-temps un risque d endommagement des pastilles. La première méthode est donc à préférer. 2. ETANCHEITE A BASE DE MEMBRANE BITUMEUSE On procède au collage de pastilles carrées en acier ou duralumin de 100 x 100 mm.

CCT 2000 M. 12 On isole la partie réservée à l essai d adhérence en effectuant autour de la pastille une saignée jusqu au support. Cette opération peut s effectuer à l aide d un outil tranchant et en prenant les arêtes de la pastille comme guide. Etant donné que l adhérence des membranes préfabriquées à base de bitume dépend fortement de la température, il est indispensable de protéger la zone d essai de l action directe du soleil en la portant à l ombre par la mise en place d un écran incliné ou convenablement orienté. Après durcissement de l adhésif, on procède à un essai de traction sur la pastille, à la vitesse de 2 mm/min, par référence à la norme NFP 98-282. 3. RAPPORT DES ESSAIS Le rapport mentionne : - le pourcentage des surfaces respectives affectées par chaque type de rupture; - tout défaut local ou toute particularité de l éprouvette (par ex. présence de 2 couches dans le cas d une éprouvette au droit d une jonction); - en cas d essai sur chantier, la température au niveau de la couche d étanchéité, lors de l essai ainsi que la position exacte des éprouvettes sur l ouvrage; - la contrainte de rupture en N/mm²; - le type de rupture. On distingue : - la rupture adhésive entre le support et la couche d étanchéité. La rupture adhésive peut avoir lieu entre le support et l imprégnation, dans l imprégnation, entre l imprégnation et la couche d étanchéité ou entre deux couches de l étanchéité (cas des jonctions ou recouvrement); - la rupture cohésive dans le support; - la rupture cohésive dans la couche d étanchéité. Remarque : les ruptures adhésives entre la couche d étanchéité et l adhésif utilisé pour le collage ne sont pas à prendre en considération et il y a lieu de recommencer l essai. M 67. Panneaux de signalisation. 67.1. CONTROLE DE LA COLORIMETRIE 1. Source lumineuse Visibilité diurne Les mesures sont faite conformément aux recommandations de la publication C.I.E. n 15 (E 1.3.1.) de 1971 au moyen de la source normalisée D 65, géométrie 45/0.

CCT 2000 M. 13 2. Contrôle (éprouvettes de 5 x 5 cm²) Le contrôle porte sur 3 éprouvettes, le résultat est favorable si chacune des trois mesures se trouve à l'intérieur du quadrilatère de coordonnées de la couleur contrôlée. 67.2. CONTROLE DE LA RETROREFLEXION 1. Source lumineuse Les mesures sont faites conformément aux recommandations de la publication CIE n 54 de 1982 vol D au moyen de la source lumineuse normalisée A, l'angle d'éclairage et le divergence étant sur le même film. 2. Contrôle sur le film sec (éprouvettes 15 x 15 cm²) Chaque contrôle porte sur 3 éprouvettes, le résultat est favorable si la moyenne des mesures est supérieure à la valeur minimale imposée et si aucune mesure n'est inférieure à 95 % de la dite valeur minimale. 3. Contrôle sur le film mouillé (éprouvettes 15 x 15 cm²) Chaque éprouvette est immergée dans l'eau et ensuite placé verticalement à 15 cm sous et 10 cm devant la bouche d'arrosage (fig. 2). L'arrivée d'eau est réglée de telle sorte que le jet d'eau frappe la partie supérieure de la surface rétroréfléchissante. Le coefficient R' est mesuré comme décrit sous le 2 ci-dessus pendant l'arrosage. Figure 2

CCT 2000 M. 14 67.3. POUVOIR ADHESIF DU FILM (éprouvettes de 15 x 15 cm²) Le film étant collé sur une plaque d'aluminium de 2 mm d'épaisseur (ou sur un autre support précisé au cahier spécial des charges), on pratique six incisions parallèles à l'aide d'une lame de rasoir sur toute l'épaisseur du film jusqu'à atteindre le support. On pratique alors les mêmes incisions dans le sens perpendiculaire de façon à créer 25 carrés. Ensuite, à l'aide de la brosse normalisée (norme allemande DIN 53.151 - déc. 1970), on brosse la surface en exerçant une légère pression parallèlement aux incisions dans les deux directions orthogonales - cinq fois dans chacune d'entre elles - alternativement dans une direction puis dans l'autre. Après quoi, examinant la surface à la loupe (x 5), on la compare aux différents degrés de dégradation Gt 0 et Gt 4. Le tableau V donne l'entredistance des incisions en fonction de l'épaisseur du film. Tableau V Epaisseur du film (µm) Entredistance des incisions mm jusqu'à 60 1 de 60 à 120 2 au-dessus de 120 3 Les incisions doivent être pratiquées avec le plus grand soin pou ne pas endommager les lèvres de coupures. 67.4. RESISTANCE AUX CHOCS (éprouvettes de 15 x 15 cm²) Cet essai peut être exécuté pendant la première année comptée à partir de la date de livraison du film. Chaque éprouvette est soutenue sur les quatre côtés de façon à laisser libre un carré central de 10 x 10 cm². Une bille d'acier de 51 mm de diamètre pesant 540 g est lâchée d'une hauteur de 22 cm et tombe au centre de l'éprouvette. Après quoi, on examine la surface à la loupe (grossissement 5 fois).

CCT 2000 M. 15 67.5. RESISTANCE AUX SELS DE DENEIGEMENT ET DE DEVERGLACAGE (éprouvettes de 15 x 15 cm²) Cet essai peut être exécuté pendant la première année comptée à partir de la date de livraison du film. Chaque éprouvette est soumise pendant deux cycles de 22 h. chacun à un brouillard salin; celui-ci est obtenu par la pulvérisation, à une température de 35 C ± 2 C, d'une solution de 5 parties en poids de sel dans 95 parties d'eau distillée. Le sel est un mélange de N a C1 et CaCl 2 en parties égales en poids. A l'issue du premier cycle, les éprouvettes sont conservées pendant deux heures à la température ambiante (entre 20 et 25 C) afin de leur permettre de sécher. Après le second cycle, les éprouvettes sont lavées dans de l'eau distillée et essuyées à l'aide d'un chiffon doux avant d'être soumises à l'examen visuel d'abord, photométrique ensuite. 67.6. RESISTANCE AU VIEILLISSEMNET ACCELERE (éprouvette 15 x 15 cm²) Cet essai peut être exécuté pendant la première année comptée à partir de la date de livraison du film. Cet essai est mené selon une des méthodes ci-après : soit : - ASTM G 23 METHOD I, 1981 type E ou EH Weather--Meter, l'humidificateur doit être déconnecté. Durée d'exposition : 1.000 heures pour le type I ou 2.200 heures pour le type II. soit : - ISO 105 B 02, 1978 type Xenon arc Weather-o-Meter. Durée d'exposition : elle dépend du type de l'appareil Xénon-Arc, le temps d'exposition sera tel que le standard bleu n 7 descendra au n 3 du contraste de l'échelle grise. Après l'essai, les éprouvettes sont lavées dans une solution de 5 % HCl, soigneusement rincées à l'eau distillée, essuyées à l'aide d'un chiffon doux et rangées pendant un délai suffisant pour qu'elles se remettent dans les conditions existant avant l'essai (23 C, 50 % de degré hygrométrique). Ensuite, les éprouvettes sont soumises à l'examen visuel d'abord, photométrique ensuite.