Conférence internationale de suivi du Sommet mondial sur la société de l information placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI Le rôle et la place des médias dans la société de l information en Afrique et dans les pays arabes Marrakech, Maroc Palais des Congrès 22 au 24 novembre 2004 Organisée par ORBICOM, le Réseau international des chaires UNESCO en communication, le Ministère de la communication et le Ministère de l industrie, du commerce et des télécommunications du Royaume du Maroc, avec l appui de l Office fédéral de la communication (OFCOM), Suisse.
1. Le contexte Du 22 au 24 novembre 2004 aura lieu à Marrakech (Maroc) une conférence internationale de suivi du Sommet mondial sur la société de l information (SMSI) sur le thème des médias. A cette occasion, près d une centaine de responsables d organisations professionnelles internationales et régionales des médias, d organisations non-gouvernementales (ONG) concernées par la liberté d expression et son corollaire, la liberté de la presse, ainsi que des spécialistes et experts des médias représentant les milieux académiques et l industrie des médias, se pencheront sur la place et le rôle des médias dans la société de l information, en particulier en Afrique et dans les pays arabes. Cette conférence est organisée conjointement par le Ministère de la Communication du Maroc, en collaboration avec le Ministère de l industrie, du commerce et des télécommunications, et par ORBICOM, réseau international de chaires UNESCO en communication. Elle s inscrira comme rendez-vous de suivi de la 1 re phase du SMSI de 2003, à Genève, et comme réunion préparatoire de la 2 e phase du SMSI de 2005, à Tunis. Le Sommet de Genève avait réuni, du 10 au 12 décembre 2003, quelque 12,000 représentants des Etats, du secteur privé, de la société civile et des organisations intergouvernementales. Son principal résultat avait été l adoption par les chefs d Etat d une Déclaration de principes et d un Plan d action. 2. Les objectifs de la Conférence La Conférence de Marrakech aura pour objectif d évaluer les résultats du Sommet de Genève sous l angle spécifique des médias et de débattre des perspectives de la 2 e phase du SMSI, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre des recommandations du Plan d action intéressant plus particulièrement les médias africains et arabes. Elle donnera aussi l occasion aux représentants des médias de se prononcer sur la question de la gouvernance de l Internet. Leur prise de position sera ensuite transmise au groupe de travail ad hoc créé par le Secrétaire général des Nations Unies à la demande du Sommet de Genève. Bien que son champ de réflexion soit universel, la Conférence de Marrakech aura également pour but de favoriser le dialogue et la coopération non seulement à l intérieur du continent africain et dans le monde arabe, mais aussi entre ces deux régions, aux fins de contribuer au renforcement des capacités nationales et à l harmonisation entre les stratégies nationales et les objectifs de la Déclaration de principes dans des conditions de compatibilité, les spécificités nationales et régionales étant respectées (paragraphe 62 de la Déclaration de principes). 3. Les participants Parmi la centaine de participants, la Conférence de Marrakech accueillera environ 50 responsables d organisations professionnelles internationales et régionales des médias (africaines et arabes), des experts et spécialistes des médias attachés aux milieux académiques et à l industrie des médias, des représentants d ONG concernées par la liberté d expression et son corollaire, la liberté de la presse, d organisations intergouvernementales, d agences de développement multilatérales et bilatérales, ainsi que représentants des Autorités marocaines, des membres de la communauté diplomatique en poste à Rabat et des journalistes marocains. Il est également prévu d inviter les Ministres de la communication des pays du Maghreb, ainsi que ceux du Sénégal et du Mali. 2
4. Les organisateurs de la Conférence Le Royaume du Maroc, qui a activement participé au Sommet de Genève, est concerné, comme tous les autres Etats, par l avènement de la société de l information, dont les implications touchent déjà de très nombreux secteurs d activité, notamment l administration, le commerce, l industrie, les transports, les médias et l éducation. Aussi les nouvelles technologies de l information et de la communication (TIC) ont-elles un impact grandissant sur la société marocaine dans son ensemble, que ce soit dans le domaine politique, économique, social ou culturel. L accès d un nombre croissant de Marocains et Marocaines à l information, grâce en particulier à l Internet, va de pair avec les profondes mutations qui, étape par étape, accompagnent le processus de démocratisation en cours et lui donne sa crédibilité. C est pourquoi le Maroc attache la plus grande importance à la mise en œuvre du Plan d action adopté il y a quelques mois à Genève et désire s atteler à cette tâche sans tarder, à la fois aux niveau national, régional et international, car le temps séparant les Sommets de Genève et Tunis est extrêmement court. Pour sa part, ORBICOM est une organisation non-gouvernementale (ONG) dont le but est de favoriser et d encourager la coopération entre les milieux académiques, scientifiques, professionnels et industriels spécialisés dans le domaine de la communication. Le réseau d ORBICOM compte 27 chaires UNESCO en communication, qui sont réparties dans des universités du monde entier, et quelque 250 membres associés. Le titulaire de la Chaire UNESCO en communication à l Université de Rabat (Maroc), le professeur Jamal Eddine Naji, est à l origine de la Conférence de Marrakech et, à ce titre, prend une part prépondérante à son organisation. ORBICOM, dont le secrétariat est situé à l Université du Québec à Montréal (UQAM), est actuellement présidé par M. Alain Modoux, ancien sous-directeur général de l UNESCO chargé, entre autres, du Programme pour la liberté d expression, la démocratie et la paix. ORBICOM a participé activement à la préparation du SMSI et a publié à cette occasion deux études scientifiques remarquées sur l état de la société de l information dans le monde: L Observatoire de la fracture numérique et au-delà et un compendium des technologies de l information et des communications en Asie Pacifique, le DiR@P. L Organisation des Nations Unies pour l éducation, la science et la culture (UNESCO), l Union internationale des télécommunications (UIT) et le Département de l information des Nations Unies (UN/DPI) seront également étroitement associés aux travaux de la Conférence de Marrakech. 5. Les thèmes à débattre En raison même de son caractère de suivi du Sommet de Genève, la Conférence de Marrakech se concentrera sur les dispositions de la Déclaration de principes et les recommandations du Plan d action [voir textes complets sur www.itu.int/wsis] relatives aux médias et celles pouvant affecter leur libre fonctionnement. Pour les besoins de la Conférence, ces dispositions et recommandations ont été regroupées en 7 thèmes : 1. Place des médias dans la société de l information 2. Liberté des médias dans le cyberespace, y compris sous l angle de la cybersécurité 3. Réduction de la fracture numérique dans les médias 4. Culture et médias 5. Les femmes dans les médias 6. Questions relatives à la propriété des médias 7. Gouvernance d Internet : la position des médias 3
Un Compendium des dispositions et recommandations relatives aux médias est joint en annexe au présent document. Il recense toutes les dispositions de la Déclaration de principes et les recommandations du Plan d action faisant spécifiquement référence aux médias et à celles, plus générales, pouvant affecter d une manière ou d une autre leur libre fonctionnement. La terminologie est celle utilisée dans les deux documents précités adoptés par le Sommet de Genève. Ces sept thèmes seront d abord débattus par des experts et leaders d organisations professionnelles des médias dans le cadre de débats, puis repris et approfondis au sein des ateliers. Ces derniers formuleront, à la lumière des réalités dont sont tributaires les médias en Afrique et dans les pays arabes, des propositions précises et détaillées de mise en œuvre des recommandations du Plan d action (programmes d action). En ce qui concerne la position des médias sur la question de la gouvernance de l Internet, elle sera le fruit d une concertation menée auprès de tous les participants par un groupe de rédaction restreint. Elle tiendra aussi compte des débats du panel sur la gouvernance de l Internet et des avis exprimés dans le cadre de l atelier consacré au sujet. Les propositions des groupes de travail (programmes d action) et la prise de position sur la gouvernance de l Internet seront soumises à l approbation des participants lors de la dernière séance plénière de la Conférence de Marrakech. 6. Marrakech, ville ouverte à l Internet Avec l appui du secteur privé, en particulier des fournisseurs d équipements et les compagnies marocaines de télécommunications, les organisateurs souhaitent faire de Marrakech, dont la Médina est inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l UNESCO, une ville ouverte à l Internet, avec l installation, pendant les trois jours de la Conférence, de points d accès publics gratuits répartis dans toute la ville. Marrakech pourrait, à cette occasion, se joindre au club des villes (Genève, Turin, Lyon, Dakar) qui ont pris l initiative, à la fin de 2003, de soutenir, sur une base volontaire, le Fonds international de solidarité numérique préconisé par le Président Abdoulaye Wade du Sénégal. 7. Le programme préliminaire Dimanche 21 novembre 2004 Soir Soirée d inauguration Lundi 22 novembre 2004 Matin Séance officielle d inauguration Après-midi Plénière 1 Evaluation du SMSI de Genève sous l angle spécifique des médias : Points positifs Points négatifs Perspectives d avenir dans l optique de la 2 e phase du SMSI 4
Plénière 2 La gouvernance de l Internet Mardi 23 novembre 2004 Débat I La gouvernance de l Internet : les médias sont-ils concernés? Création du groupe de rédaction sur la gouvernance de l Internet Matin Plénière 3 La Déclaration de principes et le Plan d action face aux réalités des médias en Afrique et dans les pays arabes Débat II Débat III Débat IV Liberté, indépendance et pluralisme des médias dans la société de l information, y compris sous l angle de la cybersécurité, en Afrique et dans les pays arabes L impact de la fracture numérique sur les médias, en Afrique et dans les pays arabes Les professionnelles des médias dans la société de l information, en Afrique et dans les pays arabes Après-midi Travail en ateliers : Les modalités de mise en œuvre du Plan d action, compte tenu des conditions des médias en Afrique et dans les pays arabes: établissement de programmes d action pertinents, c est-à-dire concrets dans le temps et dans l espace, financièrement réalistes et adaptés aux réalités culturelles et aspirations socio-économiques locales Atelier I Atelier II Atelier III Atelier IV La place des médias traditionnels et des nouveaux médias dans la société de l information La liberté, l indépendance et le pluralisme des médias confrontés notamment aux impératifs de la cybersécurité La réduction de la fracture numérique dans les médias : comment et par quels moyens surmonter les réalités locales?» Les professionnelles des médias dans la société de l information: une chance pour les femmes?» Mercredi 24 novembre 2004 Matin Reprise des ateliers Atelier V Atelier VI Atelier VII Culture, multilinguisme et médias dans la société de l information» Questions relatives à la propriété des médias Gouvernance de l Internet (en présence des membres du groupe de rédaction) 5
Plénière 4 Après-midi Plénière 5 Présentation des programmes d action préparés par les ateliers, suivie d une discussion Approbation des programmes d action, le cas échéant, revus et corrigés, et des propositions avancées par les ateliers pour leur financement Conclusions et cérémonie de clôture de la conférence 8. Les langues de la Conférence Les langues de la conférence sont l anglais, l arabe et le français. 9. Le comité scientifique Président : Alain Modoux Membres : Thérèse Paquet-Sévigny Jamal-Eddine Naji 10. L inscription L inscription est obligatoire (fiche d inscription à remplir) et gratuite pour tous les participants invités et qui ont accepté l invitation. 11. Les secrétariats de la Conférence Pour la partie scientifique Orbicom Université du Québec à Montréal, Local J-4350 C.P. 8888, Succursale Centre-Ville Montréal (Québec) Canada, H3C 3P8 Téléphone : (514) 987-8743 Télécopieur : (514) 987-0249 Courriel : orbicom@uqam.ca Site web : http://www.orbicom.uqam.ca Pour la partie logistique Ministère de la communication du Maroc 10, rue Beni Mellal Rabat Maroc Téléphone : (212) (37) 76.25.07 Télécopieur : (212) (37) 76.08.28 Courriel : meriem@mincom.gov.ma Site web : http://www.mincom.gov.ma Site Web de la conférence : http://www.mincom.gov.ma/mediaconference 6