Les supports de l'écriture
L'écriture cunéiforme et les tablettes en argile Exactement comme pour faire les briques en terre cuite, on construit d'abord un cadre dans lequel on pourra mouler notre tablette de terre.
Construire un cadre cela veut dire prendre des mesures, faire des découpes en orientant la scie dans le sens que l'on souhaite pour obtenir des angles à 45. Tenir compte du nombre de côtés égaux dans un rectangle.
Fabrication de la tablette Ensuite, il faut remplir le cadre d'argile que l'on a pétri pendant un certain temps pour que la terre soit molle et qu'elle forme un seul morceau de terre, car au séchage, elle pourrait s'effriter.
Ecrire les premiers caractères cunéiformes Il y a très longtemps, les sumériens écrivaient à l'aide de calames taillés dans des tiges de roseaux. Nous n'avons utilisé que des morceaux de bois taillés, car le roseau peut provoquer des infections si l'on se coupe.
Des caractères qui évoluent On peut situer son origine grâce aux boules d'argile ( les calculis)que l'on a retrouvées entre le Tigre et l'euphrate, les deux grands fleuves de la Mésopotamie antique «actuellement l'iran et l'irak». Ces calculis servaient aux échanges commerciaux. L'écriture cunéiforme «en forme de coin» a évolué au fil du temps. Elle est devenue plus abstraite et on ne reconnaît plus vraiment les caractères très figuratifs du début qui représentaient un mot ou une idée.
Le papyrus Chaque civilisation a privilégié un ou des supports différents suivant les ressources dont elle disposait. Néanmoins, les Egyptiens ont fabriqué, grâce au payrus qui poussait en abondance sur les berges du Nil, un support à la fois résistant, malléable et léger. N'ayant pas de papyrus sous la main, nous avons utilisé de la gaze chirurgicale.
La fabrication Découper des bandelettes de gaze et les assembler en les faisant se chevaucher légèrement à l'horizontale pour la première couche, puis à la verticale pour la seconde. Ensuite, enduire de colle en respectant le sens de la fibre.
Le cartouche hiéroglyphique Le cartouche permettait d'écrire le nom des pharaons ou des dieux. Il s'écrivait souvent en lettre d'or. L'écriture des hiéroglyphes s'organisaient dans des quadrats, formes de carrés virtuels qui se lisaient de gauche à droite et de bas en haut.
Le parchemin C'est au Moyen-Age que le parchemin devint le support de l'écriture privilégié par l'eglise pour l'écriture des textes sacrés. On pouvait écrire des deux côtés d'un parchemin. Ce support était facile à fabriquer dès que l'on possédait quelques petits animaux comme les moutons ou les chèvres. Par contre, il coûtait très cher. La recette : La lettrine et les enluminures décoraient le texte de façon somptueuse. Les peaux des petits animaux tels que les moutons ou les chèvres étaient d'abord trempées dans l'eau et chaulées pendant trois jours. L'objectif était de faire fondre le gras ainsi que d'éventuels restes de viande. Ensuite, la laine était tondue et la peau était étirée jusqu'à ce qu'elle sèche complètement. Par après, elle était traitée, polie et coupée en carrés de forme régulière prêts à l'emploi.
Le papier Le papier ne date pas d'hier et nous vient de chine vers -8 avjc, ce support est fabriqué à partir de fibres cellulosiques et la manière de le fabriquer n'a pas changé depuis des siècles.
La fabrication On a d'abord mélangé trois ingrédients : de la gélatine pour lier la cellulose, du kaolin pour la qualité du mélange et de la farine de cellulose. Ce mélange doit se faire dans de l'eau tiède pour que la gélatine se dissolve.
L'utilisation d'un tamis L'utilisation d'un tamis est essentielle pour récupérer les fibres de cellulose en suspension Et pour donner la forme de la page à fabriquer.
Le démoulage Dernière phase : le démoulage pour disposer la page sur un feutre absorbant Ensuite, il faut laisser sécher pour obtenir une page digne de ce nom.