Polypose Adénomateuse familiale

Documents pareils
Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

Dépistage du cancer colorectal :

M Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser

IRM du Cancer du Rectum

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013?

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

Incontinence anale du post-partum

Apport de l IRM dans la

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS

Second cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein

Le dépistage des cancers

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Histoire d une masse pancréatique

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Migraine et Abus de Médicaments

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010

Informations sur le cancer de l intestin

CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie

Tumeurs rectales Bilan initial et Imagerie

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Recommandations Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

Cancer du sein in situ

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

Qu est-ce que le cancer du pancréas?

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

HEL de Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs

Innovation. Research. Care. Excellence

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

Le cancer de l utérus

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum

schémas du by-pass gastrique pour obésité morbide

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients?

INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE

La maladie de Verneuil Hidrosadénite suppurée

19 thèmes dans 10 villes

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

Programme de dépistage du cancer colorectal : quelles recommandations pour quelle efficacité? Tour d'horizon de pays occidentaux.

La recto-colite hémorragique

ACCIDENTS ELECTRIQUES EN CHIRURGIE COELIOSCOPIQUE. Dr JF Gravié FCVD

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF

Case report. Hernie de Spiegel: a propos d un cas. Open Access

INCONTINENCE URINAIRE

DOSSIER DE PRÉSENTATION

DOSSIER de PRESSE. Du changement à la La Clinique Saint-Vincent, clinique de proximité au coeur de Saint-Denis. Saint-Denis, Janvier 2011

L endométriose. souvent méconnue. Brochure d information destinée aux femmes atteintes et aux personnes

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002

Neurofibromatose 1 Maladie de Von Recklinghausen

Bases de données des mutations

Chirurgie prophylactique des cancers avec prédisposition génétique

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE

Les cancers de l appareil génital féminin

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC

Cancers de l hypopharynx

Lettre circulaire aux Gastro-Entérologues

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Janvier 2003 PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES RECOMMANDATIONS DE LA

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

SITUS INVERSUS ET MESENTERE COMMUN : A PROPOS D UN CAS REVELE PAR UNE INVAGINATION INTESTINALE AIGUE CHEZ UN GARÇON DE 15 ANS

Savoir préparer sa consultation avec son médecin

Le syndrome de Noonan

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) :

Leucémies de l enfant et de l adolescent

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS Lyon


Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

Prostate Une petite glande de grande importance

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN)

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

Consensus in gastrointestinal endoscopy: how histological appearances should influence management after rectocolic polypectomy or mucosal resection

Qu est-ce que le cancer du sein?

Entérocolpodéfécographie associée à l'étude du temps de transit colique: procédure diagnostique pour exécution en même temps.

Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques

Transcription:

Polypose Adénomateuse familiale Traitement Chirurgical

POLYPOSE ADENOMATEUSE FAMILIALE:

Le gène APC cen APC D5S299 D5D122 MCC 1 cm te l D5S82 D5S346 D5S318.3.1.2 10A 12 P BS 1 23 4 5 6 7 8 9 10 11 13 14 15 120 Kb 8532 pb 1 3 5 7 9 a 11 13 15 2 4 6 8 10 12 14 ^ATG ^TAA Localisation : Bodmer et al. Nature 328:614-616 (1987); Leppert et al. Science 238:1411-1413 (1987) Identification : Groden et al. Cell 66:589-600 (1991); Joslyn et al. Cell 66:601-613 (1991); Kinzler et al. Science 253:661-665 (1991); Nishisho et al. Science 253:665-669 (1991)

Polypose Adénomateuse Familiale CHRPE 70% Dents surnuméraires, incluses 38% PFGK 65% Polypes adénomateux - colon 100% - duodenum 95% - papille 75% Tumeurs desmoïdes 15-30% Ostéomes 80% Kystes épidermoïdes 58% Autres tumeurs (médulloblastome, hépatoblastome, cancer de la thyroïde) < 5%

Polypose Adénomateuse Familiale Manifestations engageant le pronostic vital Polypes adénomateux - colon 100% - duodenum 95% - papille 75% Tumeurs desmoïdes 15-30% Autres tumeurs (gliome, médulloblastome, hépatoblastome, cancer de la thyroïde) < 5%

Incidence du cancer colo-rectal Symptômatiques Dépistés Morson 1970 67% 14 Jarvinen 1985 58% 12% Bussey 1985 20% 5% Penna 1990 45% 3%

Incidence du cancer colo-rectal en fonction de l âge Age n Cancer 8 à 20 ans 38 0 21 à 25 ans 28 3 26 à 30 ans 29 3 31 à 35 ans 28 8 35 à 40 ans 21 4 Après 40 ans 27 9 Kartheuser AH. Surgery 1996

Colectomie + AIR Chirurgie facile Conservation de la charnière Pas de risque sexuel, ni d iléostomie Surveillance stricte du rectum (rectoscopie / an) Transformation en AIA possible dans 90% des cas (sauf tumeur bas rectum, desmoide mésentérique) Penna et al., Br J Surg 1993 Soravia et al., Dis Colon Rectum 1999 Setti-Carraro et al., Br J Surg 1996 Fazio et al., Ann Surg 1999 Nyam et al., Ann Surg 1999 Church et al., Fam Cancer 2006

Colectomie et AIR Morbidité post-opératoire : 17-21% Fonction intestinale peu modifiée Risque de proctectomie secondaire : 44-74% Risque de cancer rectal 4% à 10 ans, 26% à 25 ans Augmenté : en cas de cancer colique, forme sévère au moment du diagnostic 40% de stade C de Dukes Survie 50% Nugent et al., Br J Surg 1992 Hersaken et al., Int J Colorectal Dis 1997 Bertario et al., Ann Surg 2000 Bülow et al., Gastroenterology 2000 Van Duijvendijk et al., Ann Surg 1999

Facteurs de risque de survenue d un cancer rectal Présence d un cancer colique Densité de la polypose Longueur du moignon rectal Site de la mutation Qualité de la surveillance Fulguration Bertario et al., Ann Surg 2000 Slors et al. Hepatogastroenterology 1999 Vasen et al., Lancet 1996 Lefévre et al., ESCP 2006

AIR Indications Moins de 5 adénomes dans le rectum Adolescente et jeune femme Polypose atténuée Contrat de surveillance et engagement pour réintervention si nécessaire Church J et al. DCR 2003

AIA

AIR/AIA Éléments de discussion : Morbidité précoce Risque sexuel Résultat fonctionnel Fécondité Surveillance et risque néoplasique

AIR/AIA Morbidité précoce : Pas de différence significative Occlusion Hémorragie Désunion anastomotique Infection intra-péritonéale Infection pariétale Plus grande fréquence de réintervention dans les 30 jours AIR 11,6% AIA 23,4% Aziz O et al., Br J Surg 2006

AIR/AIA Risque sexuel : Pas de différence significative Exceptionnel trouble de l éjaculation Exérèse du méso-rectum : Patients à risque : Dysplasie démontrée Nombreuses fulgurations Age > 35 ans Kartheuser A et al., Surgery 1996 Niam DC et al., Ann Surg 1997 Aziz 0 et al., Br J Surg 2006

En faveur AIR : AIR/AIA Résultat fonctionnel : Nombre des exonérations / 24 heures (2-6 vs. 4-8) Protection nocturne 5% vs. 15% Selles nocturnes (8% vs. 44%) En faveur AIA : Amélioration des résultats avec le temps Moins d impériosité (14% vs. 39%) Moins de réintervention sur le réservoir 5% sur le rectum 27% Pas de différence de qualité de vie Penna C. et al., Br J Surg 1993 Aziz O et al., Br J Surg 2006

AIR/AIA Fécondité : Olsen KO et al.,br J Surg 2003

AIR/AIA Surveillance et Risque Néoplasique : AIR 5 % AIA 0% Aziz O et al., Br J Surg 2006

Adénomes du réservoir Parc Y. Ann Surg 2001

AIA Allongement mésentérique: Si l'iléon ne dépasse pas de 2 cm la symphyse pubienne anastomose sans tension La tension anasomotique est associée à un risque augmenté de sepsis pelvien post-opératoire Conservation de l'arcade (sauf si nécessité de curage) Section de l'iléo-caeco-appendiculaire AMS Araki et al., DCR 2006 Kartheuser et al. Fam Cancer 2006

80% sans iléosomie Iléostomie ou pas Intérêt des manœuvres d allongement du mésentère Remzi et al., DCR 2003 Araki et al., DCR 2006

Mucosectomie ou pas Pas de différence dans la fréquence des iléostomies de protection. Amélioration du résultat fonctionnel par absence de mucosectomie? Augmentation majeur du risque néoplasique 28 % de récidive d adénome à 3 ans Lovegrove et al., Ann Surg 2006 Remzi et al., DCR 2003 Dehni et al. Br J Surg 2006

Coelioscopie?

PAF et Tumeurs Desmoïdes RR = 1000 Incidence : 7-15% Sexe Ratio = 1 à 1/2 Localisation abdominale > 80% (paroi abdominale, mésentère)

Tumeurs desmoïdes anatomopathologie Tumeur fibroblastique bénigne Pas de potentiel métastatique MAIS potentiel d envahissement local et de compression au voisinage

PAF et TD 3 facteurs de risque La chirurgie 68 à 86% des cas après la chirurgie Apparaissent préférentiellement sur le site opératoire (cicatrice) Risque identique après AIR ou AIA Sagar et al. DCR 1998 Latchford et al. Br J Surg 2006

PAF et TD facteurs de risques L hormonodépendance Incidence augmenter chez la femme jeune et lors de forte imprégnation hormonale (prise contraceptif) Vitesse de croissance X2 Inhibition de la croissance sous anti oestrogènes Présence de récepteurs hormonaux dans 25% à 75% des cas

PAF et TD facteurs de risques Génétique Confirmation du risque pour les mutations distale mutation > 1444 : RR = 12 Risque plus élevée entre 1444 et 1580 Au delà de 1580 2 familles sur les codons 1924 et 2643: TD constantes 2 familles sur le codon 1982: pas de risque de TD CODONS 0 168 463 1387 1444 1580 2843 PAF profuse HCEPR TD PAF atténuée

PAF et TD traitement Médical AINS (sulindac et indométhacine) Antioestrogènes (tamoxifène et torémifène) Chirurgical Efficacité prouvé pour les TD pariétales Chirurgie la main forcée pour les tumeurs mésentériques Chimiothérapie Doxorubicine + Dacarbazine Radiothérapie Limitée par le champs d irradiation Alternative Imatinib??? Latchford et al. Br J Surg 2006

Lésions Duodénales 80 à 90 % des patients ont des polypes du duodénum Risque d évolution maligne beaucoup moins élevé que pour polypes du colon et du rectum Risque décalé dans le temps

Lésions Duodénales Surveillance nécessaire Pas de lésion Spigelman I et II Spigelman III Spigelman IV 3 ans 2 ans 1 an 6 mois Par duodénoscopie Vision latérale Dénombre les polypes Leur taille Biopsies Type de polype Dysplasie Donne le score de Spigelman

Lésions Duodénales 1 2 3 Nombre de polypes >5 5 À 20 >20 Taille du plus gros polype <5 5 à 10 >10 Type de polype Tubuleux Tubulo-villeux Villeux Dysplasie Légère Modérée Sévère

Lésions Duodénales Pour éviter ces polypes? Y-a-t-il un traitement médical AINS Aspirine Sulindac (Arthrocine) Anti-cox 2 Pas d effet important. Place des traitements endoscopiques Nugent et al. Br J Surg 1993 Phillips et al. GUT 2002

Lésions Duodénales Quand opérer : Spigelman IV 36% de cancer à 10 ans Cancer fréquemment découvert sur pièce 5 sur 12 pièces Dysplasie sévère Gallagher et al. Br J Surg 2004

Lésions Duodénales Type de geste Ampullectomie Duodénectomie DPC Penna C et al. Br J Surg 1998 Sarmiento et al. Arch Surg 2002 Gallagher et al. Br J Surg 2006

Génétique 80 % des patients identifications d une mutation d APC 20 % de mutants de Novo MYH est responsable d environ 20 % des polyposes sans mutation sur APC. Soit 4 % des polyposes

Conseils génétiques Différence de transmission et des risques pour apparrentés PAF: mutation d APC 50% pour chaque enfant et frères et soeurs MAP: mutation de MYH 25% pour les frères et sœurs 1% pour les enfants

Polypose atténuée 2 phenotypes descrits: Classique : Presence de multiple adénomes coliques dès la deuxième décennie. Risque de cancer à 40 ans proche 100 %. Manifestations Extra-colique : hypertrophie congéntale de l épithélium pigmentaire de la rétine, desmoïdes, adénomes duodenaux Antécédents familiaux marqués. 1. Al-Tassan N, et al. Nat Genet 2002. Attenuée : Moins d adénomes coliques (<100) avec localisation proximal prédominante. Age d apparition des adénomes et cancer plus tardif. Manifestations extra-coliques plus rare++ Antécédents familiaux moins marqués.

Polypose atténuée Sites de mutations liés à la polypose atténuée : 1 2843 9 Spirio L, et al. Cell 1993 1 2843 Gebert JF et al. Ann Surg 1999 van der Luitj RB et al Hum Genet 1995 175 1596 1 2843 169 1403

Polypose atténuée Pas de correlation genotype/phenotype La définition floue de la polypose adénomateuse familiale atténuée était surtout caractérisée par les faibles antécédents familiaux, un age d apparition des polypes plus tardifs et l absence de manifestations extra-coliques. Tout ces caractéristiques semblent faire du MAP la véritable PAFA. La prise en charge thérapeutique doit reposer sur les phénotype de chaque patients+++

Conclusion Importance du diagnostique génétique pour la prise en charge de la famille. Chirurgie respectant la fonction sexuelle. Éliminer le risque de cancer colorectal. Tumeur Desmoide liée au traumatisme chirurgical Avertir les patientes du retentissement de l AIA sur la fécondité. Espoir de la fécondation in-vitro avec diagnostique génétique pré-implantatoire.

Polypose juvénile Polypose héréditaire hamartomateuse Autosomique dominante (30-50%) (gènes: SMAD4, BMPR1A) Polypes surtout coliques (50-100) 15% révélée à l âge adulte Cancers colo-rectaux : 15-30% 15% de polypes atypiques (Dysplasie 15-17%) 2% de polypes adénomateux Desai et al., Br J Surg 1995

Polypose juvénile Traitement Surveillance endoscopique Colectomie + AIR Maladie symptomatique Polypes adénomateux dysplasiques Coloproctectomie + AIA Indication rare Desai et al., Br J Surg 1995

Syndrôme de Peutz-Jeghers Polypose hamartomateuse héréditaire Autosomique dominante (gène : LKB1) Polypes surtout du grèle (accidents mécaniques) Lentiginose péri-orificielle Cancers digestifs 13-15% Polypes atypiques adénomateux (risque de 39% de CRC à 65 ans) Cancers pancréatiques (36% à 65 ans) Cancers gastriques (29% à 65 ans) Cancer extra-digestifs 9-34% Tumeurs gynécologiques (+++) : sein (54%), ovaire (21%) Lipton et al., Fam Cancer 2006 Spigelman et al., Br J Surg 1995

Syndrôme de Peutz-Jeghers Traitement Polypectomie endoscopique Chirurgie itérative Economie intestinale (+++) Polypectomies chirurgicales Entéroscopie per-opératoire Spigelman et al., Br J Surg 1995