Devoir en Géographie II I. Nourrir les hommes a) La situation alimentaire analyse des planisphères Planisphère «disponibilité alimentaire en 20042006» Analyse : le nombre de kcal/hab./jour est en majeur plus élevé dans les pays du Nord que dans les pays du Sud en Afrique, il y a beaucoup de régions qui ont un nombre de kcal/hab./jour insuffisant et la part de calories d origine animale est souvent inférieure à 10% plus de personnes sousalimentés en Asie Pacifique et en Afrique en 2009 qu en 1990. Moins de personnes sousalimentés en 2009 qu en 1990 dans les pays développés, mais il existe des inégalités à l échelle nationale. Moyenne mondiale : 2900 kcal/hab./jour Planisphère «Part de la population souffrant de sousalimentation» en Afrique : la plupart de la population souffre de sousalimentation, à l exception de quelques régions % un peu élevé (515%) en Amérique du Sud et en Asie Pacifique Moyenne du Monde : 13% b) Les agricultures conventionnelles (analyse de planisphère) Planisphère «Les inégalités performances de l agriculture» Population agricole augmente en Asie Pacifique et en Afrique subsaharienne Principaux greniers du monde : Grande Plaines aux USA, les Terres Noires en Europe et en Russie, le Sudest de l Australie et la Pampa argentine Exportations de produits alimentaires surtout des pays du Nord vers les pays du Sud. Principales bources de produits alimentaires pays du Nord sert au contrôle des marchés les échanges de produits sont très déséquilibrés entre Nords et Suds. c) Nourrir les hommes, en enjeu majeur 1. L accroissement du nombre des consommateurs La population mondiale connaît une croissance rapide depuis cinquante ans. Les Nations Unis annoncent qu il faudra nourrir 9,1 milliards de personnes en 2050. Si, depuis les années 1990, la croissance démographique ralentit à l échelle mondiale, elle se poursuit très fortement dans les pays en développement. La production agricole mondiale a augmenté plus vite que la population : elle a été multipliée par 2,5. Malgré tout, 1,02 milliard de personnes ont souffert de sousalimentation en 2009. En Asie, la situation s améliore. En Afrique subsaharienne, où l on repère la plus forte proportion de sousalimentés parmi la population (32%), la situation se dégrade et les famines subsistent.
2. Un accès inégal à la nourriture Un homme sur trois souffrait de la faim, alors qu aujourd hui la proportion a chuté à un sur sept. 2500 kcal/hab./jour sont nécessaires pour un individu moyen. Pourtant, des inégalités existent entre les régions du monde. L obésité touche 400 millions de personnes et s étend désormais aux pays du sud. Elle concerne les catégories sociales les plus pauvres des pays riches et les populations les plus riches des pays pauvres. Un nombre grandissant de pays, comme le Brésil, font désormais face au «double fardeau» de la malnutrition : sousalimentation et obésité. 3. Le changement des habitudes alimentaires La consommation mondiale de viande a augmenté de 65% en un demisiècle. Elle a un impact sur les besoins en céréales pour nourrir le bétail. Elle accroît forcement les pressions exercées sur l environnement. (il faut 4 calories végétaux pour produire une calorie animale dans le cas du cochon, 11 dans le cas du bœuf) d) Des agricultures inégalement performantes 1. Comment produire plus? Extensification : L augmentation des surfaces à cultivées est une première solution. Le potentiel de nouvelles terres cultivables est 4 milliards d hectares, principalement situés en Amérique du Sud et en Afrique. Mais ces terres sont éloignées des zones de consommation et d exportation (déficit de routes) et souvent recouvertes de forêts qui ont une importante fonction écologique (stockage du carbone, biodiversité) La solution la plus souvent préconisée est l intensification des cultures. Elle pourrait couvrir 90% des nouveaux besoins. A peine 20% des terres cultivées de la planète sont irriguées (et seulement 5% en Afrique, alors que cela permettrait de multiplier par 4 les rendements). Aux Philippines, la recherche agronomique a élaboré un riz au rendement de 10 à 15t/ha. 2. Le développement de l agriculture productiviste Le développement de l agriculture productiviste répond à la nécessité d augmenter les rendements. Il s agit d une agriculture intensive reposant sur des moyens techniques très puissants. 3. L insuffisance de l agriculture vivrière Le métier d agriculteur est de loin le plus pratiqué sur notre planète, il concerne 45% de la population active. L agriculture vivrière est encore très largement répandue dans les pays du Sud bien que la productivité soit insuffisante. Les trois quarts des personnes souffrant de la faim dans le monde appartiennent à des familles d agriculteurs qui ne subsistent qu avec la force de leurs bras, des moyens techniques limités et de petites parcelles. voir tableau ajouté
e) des alternatives agricoles durables? 1. Les agricultures durables L agriculture biologique est la forme d agriculture durable qui s oppose le plus nettement à l agriculture productiviste. Ses principes, encadrés par une législation stricte, consistent à ne pas utiliser de produits chimiques de synthèse, à recycler les matières organiques, à pratiquer la rotation des cultures, la lutte biologique Elle bénéficie d une bonne image mais profite surtout aux catégories sociales aisées, les coûts plus élevés de production se répercutant sur les prix. Surtout, elle est pratiquée sur une très faible surface et ses rendements sont inférieurs à ceux de l agriculture productiviste. Dans ces conditions, et bien qu elle soit en expansion, elle peine à représenter une alternative puissante aux méthodes productivistes. L agriculture raisonnée n est quant à elle, qu en rupture partielle avec l agriculture intensive. Promue par l Union européenne, elle recommande la traçabilité des aliments, une irrigation et une fertilisation limitées aux besoins réels des plantes, l entretien de la biodiversité et des paysages, la gestion des déchets de l exploitation. Depuis la réforme de la Politique Agricole Commune (de 2003), les agriculteurs européens doivent apporter la preuve qu ils gèrent mieux l environnement pour toucher l intégralité de leurs subventions. 2. La nécessité d une vision plus éthique La culture des OGM est une des alternatives en développement, mais elle suscite de nombreux débats scientifiques et médiatiques. Les OGM occupent 125 millions d hectares cultivés en 2008, soit quatre fois plus que les cultures biologiques. 89% des superficies cultivées sont localisées sur le continent américain mais elles progressent partout, sauf en Europe. D après leurs partisans, les OGM participeraient au développement durable car ils rendraient les engrais, insecticides et opérations de labour inutiles. Selon leurs opposants, leur impact sur la santé est encore méconnu. Ces filières permettent de mettre en marché des produits alimentaires sur des bases plus avantageuses pour les producteurs du Sud. Le commerce équitable ne représente aujourd hui qu une infime partie du commerce alimentaire mondial. II. Les OGM dans le monde a) Introduction OGM= organisme génétiquement modifié, des organismes vivants dont le patrimoine génétique a été modifié par l homme Comment évolue la production de cultures OGM? Qui sont les principaux producteurs? La taille des superficies cultivées en OGM dans le monde est passée d un million d hectares en 1996 à près de 125 millions en 2008. Cette impressionnante croissance concerne surtout les EtatsUnis, avec les deux tiers des surfaces cultivées, le Canada, ainsi que les pays en développement tels que l Argentine (14% des surfaces), le Brésil (3%), la Chine et l Inde (3%). Quels sont les arguments en faveur des OGM? Les OGM permettent : d augmenter la production agricole
d obtenir une nourriture plus saine et plus abondante de réaliser des cultures moins coûteuses de se détacher d une dépendance aux intrants chimiques pour un environnement plus sain un semis direct, sans labour et donc avec moins d érosion de sols et moins de rejet de CO2 Quelles sont les craintes suscitées par les OGM? Les doutes persistent sur un éventuel impact sanitaire des OGM (sur le bétail et sur les hommes) et sur un danger de pollution environnementale. De plus, la dissémination dans la nature des gènes génétiquement modifiées et leur croisement avec les plantes sauvages constitue un risque de bouleversement de la biodiversité et inquiète les experts. Conclusion sur «Nourrir les hommes» la Terre pourra nourrir 9 milliards d humains mais il existe des déséquilibres entre les régions du monde l agriculture productiviste solution Il faut une prise de conscience de tous : Etats, ONG, FMN, producteurs et consommateurs III. L eau, ressource essentielle a) Qu est-ce que l hydrosphère? La totalité de l eau contenue sur terre forme ce que l on appelle l hydrosphère. Le volume total de cette eau est d environ 1 milliard et demi km 3. Cela peut paraître considérable. Pourtant, si on représentait la Terre par une orange, la totalité de l eau ne serait pas plus grosse qu une goutte d eau. C est cette goutte d eau qui rend la vie possible sur Terre. b) Quelle est la plus grande réserve d eau douce sur la planète? Les glaciers continentaux forment la plus grande réserve d eau douce de la planète. Note : 97,4 % = eau salée 2,6 % = eau douce 2% glaciers ; 0,6% eau liquide c) Que se passe-t-il avec les pluies en contact avec le sol? Au contact du sol, les pluies peuvent rester en surface, sou forme liquide, et rejoindre les fleuves, les lacs ou les rivières. Mais elles peuvent aussi s enfoncer dans le sol. Cela dépond des terrains. Elles vont alors grossir les nappes souterraines. d) le cycle de l eau 1) Les rayons du soleil réchauffent l eau des rivières, des fleuves, des lacs, des mers et des océans et la font passer de l état liquide à l état de vapeur d eau : évaporation Les plantes puisent l eau dans le sol et la rejettent sous la forme de vapeur d eau : évapotranspiration végétaux
2) La vapeur d eau qui s élève dans l air se refroidit et se transforme en gouttelettes. Cette étape est la condensation (formation des nuages) 3) Les nuages sont transportés par les vents et, avec la gravité, l eau retombe sur le sol sous forme d eau, de neige ou de grêle : les précipitations 4) L eau qui n est pas absorbée par le sol, coule le long des pentes et se déverse dans les cours d eau de drainage jusqu aux mers et océans : le ruissellement en surface Dans les sols perméables, l eau s infiltre : elle peut remplir une poche grotte et former un réservoir d eau : une nappe phréatique. 50% des précipitations vont recharger les nappes : ruissellement souterrain. e) Etude des cas : Le Moyen-Orient peut-il satisfaire ses besoins en eau? 1. Expliquez le doc. 3 p.92 Le document 3 met en relation les ressources et les prélèvements en eau des différents pays de la région (en m 2 /hab./an). Les pays qui prélèvent plus d eau qu ils n ont de ressources renouvelables à leur disposition sont les pays de la péninsule arabique et l Egypte. Ils puisent la différence dans les nappes d eau fossiles.