CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIÈRES

Documents pareils
CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

Mairie de SAINT DIDIER SOUS RIVERIE Téléphone : Télécopie : MARCHE PUBLIC DE FOURNITURES COURANTES ET SERVICES

Qualité. Sécurité Alimentaire

Sensibilisation des opérateurs à l hygiène des aliments

COMMUNE DE GRESY-SUR-AIX

Commune de LE NOUVION EN THIÉRACHE

RAPPORT AUDIT HYGIENE AVXX-0XX-XXX

PRÉPARATION ET LIVRAISON DE REPAS EN LIAISON FROIDE POUR LE RESTAURANT SCOLAIRE

Préparation de repas journaliers pour le service de portage à domicile

Fourniture de repas cuisinés en liaison froide pour le service de portage de repas à domicile

GRENADE / GARONNE 30 janvier Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne

SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL

Utilisation de produits sains et sûrs Mise en oeuvre de procédures strictes et rigoureuses

La nouvelle réglementation européenne relative à l hygiène des aliments: «Paquet Hygiène»

RESTAURATION SCOLAIRE

Décrire l'ensemble des mesures de maîtrise et des mesures de surveillance dans des procédures ou modes opératoires portés à la connaissance de tous.

HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE

HACCP et sécurité sanitaire des aliments

SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

Circulaire relative aux dispositions applicables aux banques alimentaires et associations caritatives

Guide des bonnes pratiques du don d aliments à l usage de la grande distribution et de l industrie

A N N E X E 1. Introduction : référentiel d activités professionnelles page 7. Référentiel de certification page 21

Auriol : le service public de la Restauration scolaire

Quelles sont les chances des petits producteurs de se

REGLEMENT DE CONSULTATION R.C

CENTRALE D ACHAT DU GRAND DIJON

Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME. La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires

L hygiène en restauration

60 produits solidaires pour les familles

Marque déposée de GV RESTAURATION SERVICES SA

Restauration collective

CATALOGUE DE FORMATION. Qualité Hygiène et Sécurité Alimentaire. Au service des professionnels des métiers de bouche sur tout le territoire national

PRESTATIONS DE NETTOYAGE DES LOCAUX, NETTOYAGE DES VITRES, FOURNITURES de PRODUITS CONSOMMABLES et ADAPTES

Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires

Information destinée aux patients et aux proches. Comment s alimenter après une diverticulite? Conseils nutritionnels pour le retour à domicile

VILLE DE FROUARD PRESTATIONS NETTOYAGE DES VITRES DES BATIMENTS COMMUNAUX CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES (C.C.A.

Objet : Critères microbiologiques applicables aux auto-contrôles sur les carcasses d'animaux de boucherie. Destinataires d'exécution

AVIS 1 / 6. Afssa Saisine n 2008-SA-0319 Saisine liée n 2005-SA Maisons-Alfort, le 18 août Rappel de la saisine

Laboratoire Départemental d Analyses Premier semestre 2015 I T. mon Département, Ain

FORMATION OBLIGATOIRE A L HYGIENE ALIMENTAIRE

Formation aux enseignants intervenant en SEGPA

CATALOGUE DE FORMATIONS

Le guide des bonnes pratiques d hygiène et la qualité alimentaire en restauration

JUIN 2012 DÉCEMBRE L étiquetage des denrées alimentaires. L information des consommateurs,

Une solution 3 en 1 pour créer ou développer votre atelier de petite transformation agroalimentaire

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

Hygiène alimentaire en restauration collective

PAQUET HYGIÈNE : MODE D EMPLOI

MARCHE PUBLIC DE SERVICES. «PRESTATION DE SURVEILLANCE et GARDIENNAGE DES LOCAUX D AGROCAMPUS OUEST»

ÉDUCATION Côtes d Armor. Collèges publics. Charte de la restauration collective DIRECTION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER

PROTECTION DE PRODUITS EN IG

Création du nouveau site internet de la communauté de communes et des communes membres

Modifications apportées au cahier des charges «VBF sur plats cuisinés»

Master professionnel aliments, microbiologie, assurance qualité

Cahier des clauses particulières (CCP)

Le logo «Fait maison»

LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE

Activité B.2.3. Activité B.2.3

VENDREDI 11 MARS Bienvenue. à la Journée portes ouvertes à la Cuisine centrale de la Ville de Fort-de-France 11/03/11 1

Plan de Maîtrise Sanitaire ALPA CONSULT NORD REPRODUCTION INTERDITE

Hygiène alimentaire en restauration collective

CAHIER DES CHARGES POUR FOURNITURES PLOMBERIE-ROBINETTERIE-SANITAIRE

MAIRIE DE BATZ SUR MER

Système de management H.A.C.C.P.

REPOBIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana

MARCHE N MARCHE A PROCEDURE ADAPTEE RELATIF AU NETTOYAGE DU GYMNASE D AMBLAINVILLE CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES CCTP

Hygiène, sécurité et équilibre alimentaires dans les accueils collectifs de mineurs (ACM)

Veille réglementaire

réglementation bio Partie générale bio, reconnaissable et contrôlé

Référentiel du. Certificat de spécialisation Restauration collective

Comment se préparer à la certification

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

J ai l honneur, par la présente, de vous faire part d une demande d agrément communautaire pour mon commerce de détail en crémerie-fromagerie situé

PLAN DE CONTRÔLE VIANDE BOVINE ET ABATS DE RACE BLONDE D AQUITAINE LA/17/91

Annexe A : Tableau des exigences

Hygiène alimentaire en restauration

Direction de l Alimentation, de l Agriculture et de la Forêt Service de l Alimentation Jardin botanique BASSE TERRE

INITIATIVE BIO BRETAGNE

Guide pratique et réglementaire

MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES (C.C.A.P.)

Certificat de Spécialisation «RESPONSABLE TECHNICO-COMMERCIAL : AGRO-FOURNITURES»

Nettoyage et entretien des locaux de l Institut d Études Politiques de RENNES

Appliquer la réglementation dans la filière

Compte rendu de la réunion du 13 novembre 2014 Restauration scolaire et hygiène buccodentaire.

PRESTATION DE RESTAURATION SCOLAIRE ET PRESTATIONS ANNEXES

Hygiène alimentaire. Introduction

COMMUNAUTE DE COMMUNES DE MONTREVEL EN BRESSE Place de la Résistance BP MONTREVEL EN BRESSE Tél: Fax :

appliquée aux emballages alimentaires

L hygiène en restauration collective. Formation aux ouvriers de l épicerie Sociale des Capucines Morgane DANIEL-diététicienne RSD

PROCESSUS DE CERTIFICATION Agriculture Biologique

Cahier des Charges Administratives Particulières. Marché public Prestation de nettoyage de locaux extrahospitaliers

Registre des dossiers et des mesures correctives du programme LCQ

CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS

Cahier des Clauses Administratives Particulières

Cahier des Clauses Administratives Particulières

Document d information 1. Principaux aspects de la proposition de la Commission COM (2000) 716 du point de vue de l alimentation animale

MARCHE OBJETS PUBLICITAIRES DE LA VILLE DE BRAS-PANON

Comment utilisons-nous notre argent?

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS

Transcription:

MARCHES PUBLICS DE FOURNITURES COURANTES ET SERVICES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIÈRES (Commun à tous les lots) (C.C.T.P.) Mairie du HAVRE CS 40051 76084 LE HAVRE Cedex CCTP établi en application du Code des Marchés Publics - Décret n 2006-975 du 1er août 2006, relatif à : FOURNITURE DE DENREES ALIMENTAIRES La procédure de consultation utilisée est la suivante : Appel d'offres ouvert européen en application des articles 33, 57 à 59 du Code des Marchés Publics

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIÈRES SOMMAIRE Article 1 : dispositions générales Article 2 : dispositions particulières pour les lots 1 à 13 Article 3 : dispositions particulières pour les lots 14, 15, 16

Article 1 : dispositions générales Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières a pour objet la détermination des prescriptions techniques relatives au marché de fournitures de denrées alimentaires. Les produits du présent marché sont soumis aux règlements européens, arrêtés ministériels, et spécifications suivantes : Règlement (CE) n 178/2002 du 28 janvier 2002 établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire, instituant l AESA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) et fixant des procédures relatives à la sécurité des denrées alimentaires (JOUE du 1 er février 2002). Règlement (CE) n 852/2004 du 29 avril 2004 relatif à l hygiène des denrées (JOUE du 25 juin 2004). Règlement (CE) n 853/2004 du 29 avril 2004 fixant les règles d hygiène applicables aux denrées alimentaires d origine animale (JOUE du 25 juin 2004). Règlement (CE) n 854/2004 du 29 avril 2004 fixant les règles spécifiques d organisation des contrôles officiels concernant les produits d origine animale destinés à la consommation humaine (JOUE du 25 juin 2004). Règlement (CE) n 2073/2005 du 15 novembre 2005 concernant les critères microbiologiques applicables aux denrées alimentaires (JOUE du 22 décembre 2005). Règlement (CE) n 2074/2005 du 5 décembre 2005 établissant les mesures d application relatives à certains produits régis par le règlement (CE) n 853/2004 du Parlement européen et du Conseil et à l organisation des contrôles officiels prévus par les règlements (CE) n 854/2004 du Parlement européen et du Conseil et (CE) n 882/2004 du Parlement européen et du Conseil, portant dérogation au règlement (CE) n 852/2004 du Parlement européen et du Conseil et modifiant les règlements (CE) n 853/2004 et (CE) n 854/2004 (JOUE du 22 décembre 2005). Règlement (CE) n 2076/2005 du 5 décembre 2005 portant dispositions d application transitoires des règlements (CE) n 853/2004, (CE) n 854/2004 et (CE) n 882/2004 du Parlement européen et du Conseil et modifiant les règlements (CE) n 853/2004 et (CE) n 854/2004 (JOUE du 22 décembre 2005). Arrêté du 7 février 2001 modifiant l arrêté du 23 février 1994 fixant les conditions sanitaires de préparation, de commercialisation et d utilisation des viandes séparées mécaniquement. Arrêté du 19 octobre 2001 modifiant l arrêté du 3 avril 1996 fixant les conditions d agrément des établissements d entreposage des denrées animales et d origine animale (JORF du 30/10/2001) Arrêtés des 30 octobre 2001, 8 février 2002, 21 août 2002, 21 janvier 2005 modifiant l arrêté du 20 juillet 1998 fixant les conditions techniques et hygiéniques applicables au transport des aliments. À l agrément communautaire des entreprises agroalimentaires (paquet hygiène = 178/2002

853/2004 arrêté ministériel du 8 juin 2006). Normes de l AFNOR et éventuellement de l Union Européenne (concernant notamment les méthodes d analyses)

Spécifications du code des usages de la charcuterie, de la salaison et des conserves de viandes, pour les jambons, produits de salaison, charcuterie. Réglementation OGM : conformément au règlement n 1830/2003 du Parlement Européen et du Conseil du 22 septembre 2003 concernant la traçabilité et l étiquetage des OGM, les titulaires sont tenus d informer le pouvoir adjudicateur en terme de présence d OGM dès lors qu un de leurs produits en contient plus de 0,9%. Les Titulaires de marché retenus devront être aptes à fournir sur simple demande des ervices municipaux : Les autocontrôles ou photocopies, Article 20, chapitre 5 de l Arrêté du 3 avril 1996 pour la marchandise qui sera livrée à la collectivité. La traçabilité définie au Chapitre 6, Article 21 de l Arrêté du 3 avril 1996 pour la marchandise achetée, transformée ou non et livrée à la collectivité. L arrêté du 30 décembre 1993 relatif aux conditions hygiéniques de production de lait et des produits laitiers : les produits laitiers proviendront exclusivement d ateliers de fabrication agréés par les services vétérinaires et titulaire de la marque communautaire. La directive C.E.E n 92/46 du 16 juin 1992 relative aux conditions d hygiène de la production et de la mise sur le marché du lait et des produits laitiers et à l arrêté du 30/12/93 pris pour son application, Arrêté du 17 avril 1974 : application du décret n 70-559 du 23 juin 1970 en ce qui concerne les fromages préemballés bénéficiant d une appellation d origine. Décret n 70-559 du 23 juin 1970 modifié relatif aux dispositions obligatoires suivies par les entreprises procédant au découpage et au préemballage des fromages. Arrêté du 8 septembre 1983 relatif au marquage obligatoire de certains fromages. Décret n 88-1206 du 30 décembre 1988 portant application de la loi du 1er août 1905 sur les fraudes et falsifications en matière de produits ou de services et de la loi du 2 juillet 1935 tendant à l organisation et à l assainissement du marché du lait en ce qui concerne les fromages modifié par le décret du 18/09/1989 et décret du 13/07/1998 relatif à la dénomination de toutes les catégories de fromages, Décret n 88-1203 du 30 décembre 1988 relatif aux laits fermentés et au yaourt ou yoghourt modifié par le décret du 1 Décret n 91-366 du 11 avril 1991 relatif aux arômes destinés à être employés dans les denrées alimentaires.8/09/1989.

Article 2 : dispositions particulières pour les lots 1 à 13 : Concernant la charcuterie crue et cuite : Les fournitures devront répondre aux dispositions de la Spécification technique B2-18-99 du 6 MAI 1999 du GEM/RCN et/ou au Code des usages de la charcuterie, de la salaison et des conserves de viandes, ainsi qu Arrêté Ministériel du 21 décembre 1979 relatif à la famille des produits transformés à base de viande. Tous les produits devront être présentés sous emballage souple hermétique conforme à la réglementation. Important : La présence d allergènes, exemple : arachide, doit être précisée dans la fiche technique de chacun des produits proposés. Concernant la viande de porc crue: La fourniture devra répondre aux règlements et arrêtés suivants : Règlement (CEE) n 3220/84 du Conseil du 13 novembre 1984 (modifié) déterminant la grille communautaire de classement des carcasse de porcs. Arrêté du 17 mars 1992 (modifié) relatif aux conditions auxquelles doivent satisfaire les abattoirs d animaux de boucherie pour la production et la mise sur le marché de viandes fraîches et déterminant les conditions de l inspection sanitaire de ces établissements (Journal Officiel du 29 mars 1992). Arrêté du 17 mars 1992 (modifié) relatif aux conditions auxquelles doivent satisfaire les établissements se livrant à la préparation et à la mise sur le marché de viandes d animaux de boucherie découpées, désossées ou non (Journal Officiel du 29 mars 1992). ETIQUETAGE Il devra être situé à l'intérieur du conditionnement. Sur le plan réglementaire et sans préjudice des dispositions relatives au contrôle métrologique, l étiquetage des viandes préemballées doit obligatoirement comporter les mentions suivantes : dénomination de vente, quantité nette, date jusqu à laquelle la viande conserve ses propriétés spécifiques ainsi que l indication des conditions particulières de conservation, le nom ou la raison sociale et l adresse du fabricant ou du conditionneur, ou d un vendeur établi à l intérieur du territoire de la Communauté européenne, les pays de naissance, d élevage et d abattage de l animal, le numéro d agrément de l abattoir, le pays de découpe et le numéro d agrément de l atelier de découpe, ainsi que l indication du lot. Lorsque la viande préemballée est commercialisée à un stade antérieur à la vente au consommateur final, ces mentions, à l exception du numéro de lot et des mentions d origine qui sont indiqués sur l étiquette, peuvent ne figurer que sur les fiches, les bons de livraison ou documents commerciaux lorsque ceux-ci accompagnent la viande à laquelle ils se rapportent ou lorsqu ils ont été envoyés avant la livraison ou en même temps qu elle. En ce qui concerne les viandes livrées par des grossistes, l indication du numéro de lot et de l origine des viandes n est pas obligatoire sur les documents d accompagnement, mais l indication de l origine

est obligatoire sur les factures (dénomination précise). Les indications suivantes devront figurer sur l'étiquetage des produits préemballés sans préjudice des dispositions des textes réglementaires en vigueur : N de lot ;; N d agrément de l abattoir ;; Pays de découpe et n d agrément de l établissement de découpe ;; Reproduction de la marque sanitaire de l'atelier de découpe ;; Mention du conditionnement sous atmosphère modifiée le cas échéant ;; Dénomination de vente des marchandises telle qu'elle est fixée par la réglementation en vigueur ;; Date limite de consommation ;; Température de conservation ;; Nom ou raison sociale et adresse du fabricant ou du conditionneur ou du vendeur dans l Union Européenne ;; Quantité exprimée en poids net ;; Date de conditionnement ;; Reproduction de la marque sanitaire du dernier conditionneur. Crèmerie A la demande du service, le titulaire devra être en capacité de livrer la totalité des produits en pots individuels séparés (c'est-à-dire «cassés»), exception faite des petits suisses livrés par 6. Tous les produits devront être livrés en clayettes plastiques lavables, consignées ou non, d une contenance de 24 ou 48 unités. Les clayettes devront être empilables et encastrables. Boulangerie, Les baguettes de 250g devront pouvoir être emballées en sac de 20 unités. Les baguettes farine bio de 250g devront pouvoir être emballées en sac de 20 unités. Les pains de 400g devront pouvoir être emballés en sac de 20 unités. Les pains farine bio de 400g devront pouvoir être emballés en sac de 20 unités. Les petits pains de 35g devront pouvoir emballés en sac de 50 unités. Les petits pains farine bio de 35g d devront pouvoir être emballés en sac de 50 unités. Emballage Il devra comporter un degré de résistance et de solidité suffisant en fonction de la manipulation dont il fera l'objet dans les différentes phases du transport et d'utilisation. Il devra respecter les principes réglementaires en vigueur d'hygiène alimentaire, notamment de conservation, de fraîcheur et de préservation desdits produits contre l'action de la lumière, de l'air et d'autres agents extérieurs qui les altéreraient de quelque façon que ce soit. La date de mise sous vide ne doit pas être antérieure à plus de 6 jours à la date de livraison. Le titulaire précise dans la note méthodologique les dispositions éventuelles qu il peut mettre en œuvre pour enssurer la récupération ou le recyclage, même si l emballe peut être de type perdu. Pour les boissons : Dans le cas des emballages récupérables, les bouteilles, cubitainers et casiers éventuels seront prêtés par le fournisseur et rendus après consommation ou utilisation. Ils ne seront pas

consignés. Les manquants à la fin de chaque mois, considérés comme perdus, ne pourront pas être facturés à la collectivité.

CONTRÔLES QUALITATIFS Le contrôle qualitatif a pour but de vérifier visuellement, et si nécessaire au moyen de prélèvements en vue d analyses de laboratoires : Que la fourniture faisant l objet du contrôle correspond à la commande, en particulier aux caractéristiques des produits faisant l objet du marché telles qu elles sont énoncées dans le présent C.C.T.P et bordereau des prix unitaires. Qu elles proviennent bien des établissements ou ateliers de fabrication visés au marché (conformité de l étiquetage) Que la qualité fournie est conforme à la catégorie énoncée et aux critères microbiologiques fixés par la réglementation Que la fourniture n a subi, depuis sa préparation, aucune détérioration ou altération susceptible d en diminuer la salubrité Que la température de transport est celle prescrite par la réglementation Que les conditionnements et les emballages ont conservé leur intégrité, en particulier que les poches des viandes conditionnées sous vide ne sont pas fuitées, qu ils sont en parfait état de propreté et que les indications réglementaires y sont portées Que le produit présente bien les critères d une denrée loyale et marchande, notamment l absence de couleurs, d odeur et de goût anormaux Que la traçabilité des produits réceptionnés est prise en compte au titre de la réglementation en vigueur. Indépendamment des poursuites qui pourraient être engagées dans le cadre de la législation sur la répression des fraudes et des sanctions contractuelles précisées dans l Article 15 du CCAP, la fourniture sera rebutée : Lorsque la marchandise n aura pas satisfait aux examens de température. En cas de tromperie sur l espèce Lorsque la qualité n est pas conforme à la qualité définie. (notamment microbiologique, chimique, histologique, dimensionnelle, organoleptique) Lorsque les conditionnements ne sont pas en parfait état de propreté ou n ont pas conservé leur intégrité. Lorsque les caractéristiques des produits énoncées dans le C.C.T.P. ne sont pas respectées. Il est attendu, à réception, que tous les produits de cette consultation aient une DLUO ou DLC supérieure à 14 jours ou à 2/3 de leur durée de vie totale. Les engagements commerciaux ou règles de fonctionnement des groupes industriels ou sociétés distributrices dérogeant à cette exigence ne pourront être pris en compte. En complément, les numéros des lots livrés pour chacun des produits devront être systématiquement figurer sur les bons de livraison. Vérifications dispositions complémentaires : Vérification quantitative Elle consiste à comparer la quantité livrée et la quantité commandée. La quantité commandée est celle figurant sur le bon de commande. La quantité livrée est celle constatée après pesage ou comptage en présence du livreur. Cette quantité est comparée à celle figurant sur le bon de livraison.

En cas de différence quantitative, constatée après pesage, supérieure ou égale à +/- 5% et +/- 2% pour les conserves, épicerie, boissons, vin et champagne, seule la valeur mesurée par le pouvoir adjudicateur en présence du livreur sera prise en compte. Si la collectivité fait contrôler et étalonner ses instruments de pesage par un organisme agréé, la photocopie de ces contrôles pourra être adressée au titulaire s il en fait la demande écrite. Décision après vérification quantitative - si la quantité fournie est inférieure à la quantité commandée, le titulaire s engage à compléter cette quantité dans un délai n excédant pas 48 H (ou dans un délai convenu avec chaque établissement). - si la quantité fournie est supérieure à la quantité commandée, le titulaire s engage à reprendre immédiatement cet excédent sans contrepartie. Dans ces deux cas de figure une marge n excédant pas 5% en plus ou en moins pourra être acceptée après constatation commune du livreur et du réceptionnaire. Vérification qualitative Si le pouvoir adjudicateur effectue des analyses bactériologiques et physico-chimiques, celles-ci se déroulent de la façon suivante : Ces analyses seront effectuées par le laboratoire agréé COFRAC. - Analyses bactériologiques : ces analyses concernent le dénombrement des germes les plus courants et, à la demande de l établissement, peuvent porter sur des germes spécifiques (listéria, flore lactique, etc...). Les échantillons seront prélevés en chambre froide et transportés réglementairement jusqu au laboratoire. - Analyses physico-chimiques : Ces analyses porteront sur la recherche des constituants du produit tels qu annoncés sur la fiche technique correspondante fournie avec l offre. Des éléments spécifiques pourront également être recherchés (eau, nitrates, pesticides, antibiotiques, etc ). Décision après vérification qualitative Après contrôle visuel de conformité, si un ou des éléments ne sont pas conformes, l ensemble de la livraison pourra être refusée. Le remplacement du ou des produits devra être effectué dans les 48 heures. Après connaissance des résultats d analyses bactériologiques, si les résultats ne sont pas conformes aux normes réglementaires le titulaire en sera averti dès que possible et si nécessaire la Direction des Services vétérinaires sera alertée. Les produits identiques restant en stock à la collectivité seront repris et échangés dans les meilleurs délais à titre gratuit. Les frais d analyse sont à la charge du titulaire. Éventuellement les organismes officiels de contrôle pourront être saisis par le pouvoir adjudicateur (DSV, DGCCRF). En cours de marché.

La collectivité pourra demander au titulaire un ou des résultats d analyses bactériologiques ou physico chimiques pour chaque produit retenu, ainsi qu une visite de leurs sites de fabrication ou entrepôts de stockage. Proposition d organisation (la collectivité demande une visite, le fournisseur propose des dates).

Livraison des marchandises Pour les livraisons par ROLLS, la taille et la hauteur de ces derniers résulte du choix discrétionnaire du représentant de la collectivité. Le déchargement de la marchandise est fait par le transporteur, jusqu'au lieu de livraison désigné lors de la commande. De manière générale l ordonnancement des articles sur doit être réalisé de manière à respecter l intégrité des emballages. Article 3 Dispositions spécifiques aux lots 14, 15, 16. 3.1 - Présentation des objectifs de la démarche Dans le cadre de sa politique environnementale, la Ville du Havre cherche à s approvisionner en fruits, légumes et produits laitiers issus de circuits courts de production et de l agriculture durable. L objectif recherché est de prendre en compte des modes de production respectueux de l environnement, économiquement équitable et socialement responsable. Cet objectif est notamment atteint par des pratiques culturales préservant la biodiversité, en permettant de réduire de façon importante voire interdire les intrants chimiques de synthèse, en garantissant le bien-être animal et en visant l autonomie des exploitations, ce mode d agriculture est engagé dans le développement durable. Conformément aux dispositions des articles 6 à 10 et 62 du Décret no 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics (actualisé par 3 AR), les produits durables devront aussi être issus de circuits courts (comportant un moindre nombre d intermédiaire entre le lieu de production et de consommation) et être tous des produits de la saison du lieu de consommation. A ce titre le titulaire devra pouvoir respecter le calendrier indicatif de saisonnalité donné ci-après. Trois types de restauration collective sont concernés principalement par ce marché : la restauration des crèches, des agents municipaux et des personnes âgées. Afin de sensibiliser ces différents publics, des interventions des producteurs auprès de ces publics sont à prévoir dans l année. Une visite annuelle des producteurs sollicités dans le cadre du marché devra pouvoir être organisée par le candidat sur demande de la collectivité. Ces visites sont assurées gratuitement par le titulaire.

3.2 - Qualités des produits Les produits demandés se décomposent en plusieurs catégories décrites ci-après : Les exigences qualitatives sont les suivantes : Niveau 1 de qualité environnementale : Exigences Fruits et légumes frais Pas d utilisation de produits chimiques de synthèse mais possibilité de mobiliser des moyens de lutte biologique contre les prédateurs naturels et d adapter ses techniques culturales Fruits et légumes frais Pratiques de travail du sol et culturales préservant ou accroissant la stabilité du sol et sa biodiversité Fruits et légumes frais Rotation pluriannuelle des cultures pour préserver et augmenter la fertilité et l activité biologique du sol Produits laitiers Pas d utilisation d OGM notamment dans la nourriture animale et de produits obtenus à partir d OGM ou par des OGM Produits laitiers Utilisation limitée d antibiotique, respect du bien-être animal attestations exigibles Certification Agriculture Biologique en application des règlements CE n 834/2007 du Conseil du 28 juin 2007 relatif à la production biologique et à l étiquetage des produits biologiques et abrogeant le règlement CEE n 2092/91 et CE n 889/2008 de la Commission du 05/09/2008 modifié portant modalités d application du règlement CR n 834/2007 du Conseil relatif à la production biologique et à l étiquetage des produits biologiques en ce qui concerne la production biologique, l étiquetage et les contrôles. A défaut une équivalence pourra être apportée démontrant dans les mêmes conditions l atteinte des exigences exprimées. Certification AB A défaut une équivalence devra être apportée démontrant dans les mêmes conditions l atteinte des exigences exprimées. Certification AB A défaut une équivalence devra être apportée démontrant dans les mêmes conditions l atteinte des exigences exprimées. Certification AB A défaut une équivalence devra être apportée démontrant dans les mêmes conditions l atteinte des exigences exprimées. Certification AB A défaut une équivalence devra être apportée démontrant dans les mêmes conditions l atteinte des exigences exprimées. Niveau 2 de qualité environnementale : Exigences Indice de fréquence de traitement des sols (IFT) minimal pour les pommes de terre, les carottes et les poireaux, les pommes etc... Modes de preuve possibles Registre phytosanitaire à jour ou documents reconnus équivalents permettant de définir ou documents équivalents permettant de définir l IFT de l exploitation..

Calendrier des produits de saison pour les catégories 1 et 2 NB : Les débuts et fin de disponibilité indiqués peuvent être légèrement décalés selon (plus ou moins 1 mois) Saisonnalité normande de quelques fruits et légumes durables produits Date de disponibilité Janvie r Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Betterave rouge crue De sept à mai Carottes De sept à mai Céleri rave boule De Sept à mai Blette De fev à mars + sept à nov Choux rouge ou blanc Citrouille, potiron et autres courges Courgette s De sept à mars De oct à fev de juillet à septembre Navets sept à fin avril Poireaux Pomme de terre De octobre à fin avril De août à avril Tomate Concomb re Poivron Juillet à septembre Juillet à septembre de aout à septembre Oignon Persil racine de aout à décembre de oct à janv Radis noirs radis roses de novembre à février de mai à sept salades de mai à nov Pommes Octobre à avril Poires Septembre à février

3.3 Modalité de livraison Les modalités de livraison sont définies par le titulaire dans sa note méthodologique. Elles précisent les conditions, rythmes, conditionnements, et contraintes propres au titulaire pour exécuter le marhcé. A minima, les colisages doivent être adaptés pour des livraisons dans des établissements de 20 demi-pensionnaires. 3.4 Prestations d information Le titulaire devra mettre en œuvre une politique de sensibilisation qui concernera la présentation de la culture des produits de saison en Normandie et des enjeux liés aux circuits courts de production et à l agriculture durable. Les coûts liés à ces actions ne feront l objet d aucune facturation supplémentaire. Cette action, détaillée par le titulaire dans son mémoire technique pour ce qui concerne les rythmes, supports et modalités, peut prendre diverses formes : - visite des lieux de productions ;; - organisation de démonstration sur les sites de la Ville par des producteurs ;; - support de formation ;; - etc