Visite du laboratoire départemental Santé publique : un laboratoire départemental reconnu pour ses performances Lundi 29 novembre 2010 10 h 30 2 ter, rue Hoche Dijon 1
SOMMAIRE Le laboratoire départemental, c est quoi? - Le service d analyse des eaux - Le service d analyses alimentaires - Le service d analyses vétérinaires Les chiffres clés Le dépistage de la tuberculose Un laboratoire performant Les clients du laboratoire départemental Travaux de réaménagement : 1,9 million d euros investis en 2011 Les dates-clés 2
Le Laboratoire départemental, c est quoi? Un laboratoire d analyses public géré par le Conseil Général de la Côte-d Or. Il réalise des prestations d'analyses, de prélèvements, de formation et de conseil. Ses missions : - Il intervient dans les domaines de la santé publique et la sécurité alimentaire - Il veille à la qualité des productions animales et agro-alimentaires - Il agit pour la protection de l'environnement Il exerce ses compétences en toute indépendance 3 secteurs d analyses : - Vétérinaire (Immunologie, Autopsie - Parasitologie Microbiologie, Virologie, Biologie moléculaire - Eaux (Microbiologie des Eaux, chimie des Eaux, propres, Chimie des Eaux résiduaires, hydrobiologie - Alimentaire (chimie microbiologie) Des moyens humains et techniques Le Laboratoire départemental de la Côte-d'Or a su se doter de moyens techniques et humains en adéquation avec ses missions. Il dispose de locaux et du matériel moderne et performant, des agents spécialisés et diplômés. Les chiffres clés Un laboratoire performant : parmi les 10 plus importants de France Budget : 6,8 millions d euros par an dont 740 000 euros du CG au titre de la dotation, de structure 211 000 analyses par an : Analyses d eau : 37 % Analyses vétérinaires : 36 % Analyses alimentaire : 27% 110 agents vétérinaires, pharmaciens, ingénieurs, techniciens et agents administratifs dont 10 apprentis (Sur les 26 apprentis du Conseil Général) Environ 14 stagiaires accueillis chaque année au laboratoire 3200 m2 de locaux Environ 2,3 millions d'euros de matériels 3
Les analyses d eau Le service des analyses d eau a pour mission la surveillance des eaux destinées à la consommation humaine, des eaux thermales, des eaux de loisirs, le suivi des eaux de rejets et le suivi de la qualité des eaux de rivière. 102 000 analyses par an sur les eaux propres Pour le thermalisme : le laboratoire est l un des 13 en France agréé par le ministère de la santé 4 secteurs composent le service : 1) Microbiologie des Eaux 35 000 analyses par an Exemple d analyses : recherche des légionelles notamment sur les eaux chaudes sanitaires des établissements de santé, sur les tours aéro-réfrigérantes 1500 à 1600 recherches/ an 2) Chimie des Eaux propres 67 000 analyses par an Exemple d analyses : contrôle sanitaire des eaux de consommation des eaux de la Côte d'or (dosage de nitrate, cuivre, mercure ) 280 molécules de pesticides sont recherchées sur les 1 500 prélèvements annuels 3) Chimie des Eaux résiduaires 7700 analyses physico chimiques/ an Des analyses effectuées pour la Côte d Or et les départements limitrophes 4) Hydrobiologie Etude de la faune aquatique peuplant le milieu. 4
Les analyses alimentaires Objectif: participer à la prévention et à la recherche des causes des intoxications alimentaires et le contrôle de la contamination chimique des denrées alimentaires d'origine animale. 1) Chimie alimentaire Exemple d analyses : recherche des antibiotiques pour lutter contre l'antibiorésistance. Une activité utilisant des technologies de pointe (spectrométrie de masse) qui permet au laboratoire d être leader dans ce domaine Le seul laboratoire compétent dans l Est de la France : il travaille avec plus de 40 départements dont 34 ont signé un partenariat. Pour les plans de contrôle du ministère de l'agriculture, le laboratoire comptabilise plus de 10 % des recettes nationales. Il est le laboratoire qui réalise la part d activité la plus importante dans ce domaine par rapport aux autres laboratoires départementaux. 2) Microbiologie alimentaire Suivi complet de l'hygiène dans les restaurants collectifs : collège, hôpitaux, maison de retraite Formations hygiène : 854 personnes formées Analyses de produits : 55000 paramètres sur 11000 produits en 2009 5
Les analyses vétérinaires Le service recherche les maladies chez l'animal. Il intervient : auprès des éleveurs et des vétérinaires pour les aider dans leurs diagnostics auprès des abattoirs pour garantir la qualité des carcasses qui entreront dans la chaine de transformation Il est au service de la Direction Générale de l'alimentation pour la mise en œuvre de la détection des maladies réglementées. Il se compose de 4 secteurs : 1) Immunologie Dosage de l interféron : une analyse de plus en plus demandée dans le cadre de la lutte contre la tuberculose 2007 : quelques analyses à titre expérimental, 2008 : quelques centaines 2010 : 10 000 analyses Depuis 2009, l analyse d interféron est l un des points sur lesquels s appuie la mise en place de la dérogation à l abattage total en tuberculose 2) Autopsie, parasitologie micro-biologie Plusieurs centaines d analyses bactériologiques sur les pathologies qui concernent les éleveurs au quotidien : mammites, diarrhées. Près de 1000 cultures tuberculose en 2010 3) Virologie Recherche des encéphalopathies spongiformes pour tous les abattoirs de Côte d Or. Plus de 25 000 analyses/ an en abattoir et équarrissage. 4) Biologie moléculaire Secteur de pointe réalisant des analyses courantes pour l élevage : PCR BVD... Intervient de plus en plus en tuberculose (faune sauvage notamment) Plus de 1000 PCR mycobactériennes Bovis réalisées en 2010. Remarque : le service est associé à plusieurs projets de recherche : tuberculose, rotavirus, antibiorésistance, avec des partenaires locaux INRA, CHU et des laboratoires privés. 6
Le dépistage de la tuberculose Le Laboratoire départemental est mobilisé aux côtés des agriculteurs de la Côte-d Or. Il a dépisté les 1ers cas français de tuberculose sur blaireaux mais la surveillance est exercée sur d autres espèces. Il est engagé de manière très forte sur les analyses liées à la tuberculose : 10 000 analyses de gamma-interféron sur bovins vivants (principalement dans les cheptels en abattage partiel) Près de 1000 cultures+pcr sur faune sauvage, plusieurs centaines d autopsies faune sauvage. Tuberculose bovine Depuis le passage au printemps puis à l automne 2009 des experts missionnés par l AFSSA et la DGAL les mesures de dépistage avaient été renforcées sur tout le département pour 2009/2010. L augmentation des contrôles a permis de révéler un nombre important de nouveaux cas : 6000 bêtes abattues depuis le début de l année 45 foyers répartis sur 2 secteurs la vallée de L Ouche Venarey/Vitteaux/Pouilly 12 abattages totaux, 33 abattages sélectifs 89 bêtes porteuses de la maladie 11 cheptels dits «recontaminés» Depuis quelques années, 2 souches différentes de la maladie identifiées en Côte-d Or. Pour la 1 e fois en 2010 l abattage partiel (autorisé en 2009) a concerné plus de cheptels que les abattages totaux. La Chambre d Agriculture veut favoriser les échanges de jouissance entre exploitants dans les territoires touchés par la tuberculose. Le Conseil Général a choisi d accompagner le financement d un animateur foncier : une subvention de 40 000 euros votée à la commission permanente du 4 octobre dernier Faune sauvage Pour certaines espèces (cerf) : situation sous contrôle, Pour les sangliers : la situation semble se stabiliser dans les zones traditionnellement infectées. La contamination de l ordre de 5 à 10 % des blaireaux dans les zones infectées bovines se confirme alors que dans les secteurs sans cas bovins aucun blaireau contaminé n a été découvert. 7
Un laboratoire performant Parmi les 10 plus importants de France derrière ceux du Grand Ouest où le tissu élevage et agroalimentaire sont très important 5,3 millions d euros de recettes propres prévues en 2010 contre 4,4 millions en 2004 Depuis 2004 : augmentation de 20 % de l activité du laboratoire 3 points forts : - Polyvalence : ce n est pas le cas de tous les départements. Exemple : en Saône et Loire, le laboratoire ne fait plus que des analyses vétérinaires. - Chimie alimentaire : LA spécificité du laboratoire, + 50 % d analyses depuis 2004 - Le nombre d agréments vétérinaires: Pour la peste porcine, la grippe porcine (H1N1), la grippe aviaire (H5N1), l ESB (l un des 15 laboratoires en France) 2008 : le laboratoire met au point une nouvelle analyse de recherche de la tuberculose sur animal vivant (gamma-interferon) : 288 analyses par jour en 2010 (le double de 2008) 2 départements seulement pratiquent cette analyse : la Côte-d Or et la Dordogne Les clients du laboratoire : de l Etat aux établissements de santé et artisans L Etat est le donneur d ordre pour 70 % des analyses. Analyses vétérinaires : Convention avec la direction départementale de la protection des populations (DDPP) + groupement de défense sanitaire, vétérinaires, Eleveurs, Groupements de producteurs, abattoirs Analyses des eaux : l ARS (Agence régionale sanitaire) ex DDASS, des communes et communautés de communes, des agences de l eau des clients privés (établissements recevant du public pour la légionnelle, sociétés fermières, stations thermales, piscines ) Analyses alimentaires : DDPP, des particuliers (métiers de bouche, grande distribution, restauration collective, industries agro-alimentaires) Chimie alimentaire : Le laboratoire travaille avec plus d'une quarantaine de départements dont 34 ont signé un partenariat. 8
Travaux de réaménagement : 1,9 million d euros investi par le Conseil Général 1,9 million d euros : le montant investi par le Conseil général de la Côte-d Or pour le réaménagement des locaux Pourquoi des travaux? Pour s adapter aux évolutions techniques et aux obligations de sécurité. Pour obtenir des agréments particuliers pour des techniques d analyses de pointe et pouvoir répondre à d éventuelles crises sanitaires. Les travaux : modification de la salle d autopsie (sas d entrée de sortie ), Réaménagement des locaux d'analyses, remplacement des centrales de traitement d'air, des installations et des réseaux de gaz rares, la récupération des eaux usées. Début des travaux : Mi janvier 2011 Durée des travaux : 9 mois 9
Laboratoire départemental : les dates clés 1937 : Création du Laboratoire vétérinaire départemental pour lutter contre le développement de l'épizootie de fièvre aphteuse. 1972 : Début de la prophylaxie de la brucellose bovine en Côte-d'Or et des analyses dans le secteur de l'agro-alimentaire. Extension des locaux. 1988 : Le Laboratoire vétérinaire départemental devient le Laboratoire départemental du Conseil Général en application des 1ères lois de décentralisation. 1991 : Regroupement avec l'institut d'hydrobiologie et de biologie qui possède deux activités distinctes : - des analyses bactériologiques et chimiques sur les eaux potables et résiduaires - des analyses médicales pour les dispensaires, les services de protection maternelle et infantile et la ville de Dijon 1992 : Création du service de chimie alimentaire 1994 : Construction d'un nouveau laboratoire + création du service d'analyses de terres et végétaux est crée. 2001 : Le laboratoire est parmi les 13 laboratoires français à recevoir un agrément pour le dépistage de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). Octobre 2005 : Le laboratoire départemental de la Côte-d'Or est l'un des 6 laboratoires français pour la recherche virologique de criblage de l'influenza aviaire (dispositif de veille sanitaire concernant le virus de la grippe aviaire H5N1). 2007 : Obtention de l'agrément ministériel pour la recherche de la Fièvre Catarrhale Ovine (FCO) en virologie 10