LES HABITUDES MÉDIATIQUES DANS L UNION EUROPÉENNE



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Eurobaromètre Standard 80 Automne 2013 LES HABITUDES MÉDIATIQUES DANS L UNION EUROPÉENNE RAPPORT Terrain : novembre 2013 Cette étude a été commandée et coordonnée par la Commission européenne, Direction générale Communication. http://ec.europa.eu/public_opinion/index_fr.htm Le présent document ne représente pas le point de vue de la Commission européenne. Les interprétations et les opinions qu il contient n engagent que les auteurs. Eurobaromètre Standard 80 / Automne 2013 TNS Opinion & Social

Eurobaromètre Standard 80 Automne 2013 Les habitudes médiatiques dans l Union européenne Étude réalisée par TNS opinion & social à la demande de la Commission européenne, Direction générale Communication Étude coordonnée par la Commission européenne, Direction générale Communication (DG COMM Unité "Stratégie, actions de communication corporate et Eurobaromètre")

TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 2 I. HABITUDES MÉDIATIQUES ET CONFIANCE DANS LES MÉDIAS... 5 1. LES HABITUDES MÉDIATIQUES... 5 2. LA CONFIANCE DANS LES MÉDIAS... 19 II. LE NIVEAU D INFORMATION SUR LES AFFAIRES EUROPÉENNES... 33 III. LES SOURCES D INFORMATION POUR LES AFFAIRES POLITIQUES ET L UNION EUROPÉENNE... 37 1. LES AFFAIRES POLITIQUES NATIONALES... 37 2. LES AFFAIRES POLITIQUES EUROPÉENNES... 41 3. LA RECHERCHE ACTIVE D INFORMATIONS SUR L UNION EUROPÉENNE... 46 4. LE TRAITEMENT MÉDIATIQUE DE L UNION EUROPÉENNE... 49 IV. LES RÉSEAUX SOCIAUX... 62 ANNEXES Spécifications techniques 1

INTRODUCTION L'enquête Eurobaromètre Standard 80 a été conduite entre le 2 et le 17 novembre 2013 1 dans 34 pays ou territoires : les 28 Etats membres de l Union européenne 2, les cinq pays candidats (l ancienne République yougoslave de Macédoine, la Turquie, l Islande, le Monténégro et la Serbie), ainsi qu auprès de la communauté chypriote turque dans la partie du pays qui n est pas contrôlée par le gouvernement de la République de Chypre. Le présent rapport analyse les habitudes médiatiques des Européens et leurs opinions sur l information touchant à l Union européenne, ainsi que les évolutions enregistrées sur ces questions depuis l automne 2012 (enquête Eurobaromètre Standard 78 3 ). Pour mémoire, l enquête Eurobaromètre Standard de l automne 2012 (EB78) avait montré une utilisation croissante d Internet et des réseaux sociaux par les Européens. On observait également une hausse de l'écoute de la télévision par les Européens, mais aussi une baisse de la confiance accordée aux différents médias. Ce rapport analysera successivement : - Les habitudes médiatiques des Européens ; - La confiance qu ils accordent aux différents médias, ainsi que la crédibilité des différentes sources d information disponibles sur Internet ; - Le sentiment d information personnel des Européens et de leurs concitoyens sur les affaires européennes ; - Les sources d information privilégiées sur les affaires nationales et européennes, mais aussi pour rechercher de l information sur l Union européenne ; - L opinion des Européens sur le traitement médiatique réservé à l Union européenne dans leurs médias nationaux : en parlent-ils trop ou pas assez? De manière trop positive, trop négative, ou objectivement? - Les attentes en termes de sources d information sur l Union européenne sur Internet ; - Les opinions à l égard des réseaux sociaux et de ce qu ils apportent à l information politique et au rapport des citoyens à la politique. 1 Veuillez consulter les spécifications techniques pour connaitre les dates exactes des entretiens dans chaque pays. 2 C est le premier Eurobaromètre Standard depuis l adhésion de la Croatie à l UE le 1 er juillet 2013. Les résultats présentés dans ce rapport représentent donc la moyenne pondérée pour les 28 Etats membres. 3 http://ec.europa.eu/public_opinion/archives/eb/eb78/eb78_media_fr.pdf 2

Le rapport complet de l enquête Eurobaromètre Standard 80 est composé de plusieurs volumes. Le premier volume présente l état de l opinion publique dans l Union européenne. Quatre autres volumes présentent l opinion des Européens sur d autres thèmes : la citoyenneté européenne ; la crise financière et économique ; la stratégie Europe 2020 ; et le présent volume, consacré aux habitudes médiatiques dans l Union européenne. L analyse générale ainsi que les analyses sociodémographiques se basent sur les résultats au niveau de la moyenne des 28 Etats membres. Cette moyenne est pondérée afin de refléter la population de chacun des Etats membres. Les moyennes pour les années précédentes représentent les résultats obtenus dans tous les Etats membres de l Union européenne telle qu elle était composée au moment où l étude a été menée. Certaines questions ont également été posées dans les pays candidats à l'adhésion à l'union européenne et dans la communauté chypriote turque. La méthodologie utilisée est celle des sondages Eurobaromètre de la Direction générale Communication (Unité «Stratégie, actions de communication corporate et Eurobaromètre») 4. Une note technique sur la manière de mener les interviews par les instituts du réseau de TNS opinion & social est annexée à ce rapport. Cette note indique également les intervalles de confiance 5. 4 http://ec.europa.eu/public_opinion/index_fr.htm 5 Les tableaux de résultats sont joints en annexe. Il convient de noter que le total des pourcentages indiqué dans les tableaux de ce rapport peut dépasser 100% dans les cas où les personnes interrogées avaient la possibilité de choisir plusieurs réponses à une question. 3

Les abréviations utilisées dans ce rapport et leurs correspondances sont les suivantes : ABRÉVIATIONS BE Belgique LV Lettonie BG Bulgarie LU Luxembourg CZ République tchèque HU Hongrie DK Danemark MT Malte DE Allemagne NL Pays-Bas EE Estonie AT Autriche EL Grèce PL Pologne ES Espagne PT Portugal FR France RO Roumanie HR Croatie SI Slovénie IE Irlande SK Slovaquie IT Italie FI Finlande CY République de Chypre* SE Suède LT Lituanie UK Royaume-Uni CY (tcc) Communauté chypriote turque UE28 Union européenne moyenne pondérée pour les 28 Etats membres TR MK IS ME RS Turquie Ancienne République yougoslave de Macédoine ** Islande Monténégro Serbie Zone euro Hors zone euro BE, FR, IT, LU, DE, AT, ES, PT, IE, NL, FI, EL, EE, SI, CY, MT, SK BG, CZ, DK, HR, LV, LT, HU, PL, RO, SE, UK * Chypre dans son ensemble est l un des 28 Etats membres de l Union européenne. Toutefois, l «acquis communautaire» est suspendu dans la partie du pays qui n est pas contrôlée par le Gouvernement de la République de Chypre. Pour des raisons pratiques, seuls les entretiens réalisés dans la partie du pays contrôlée par le Gouvernement de la République de Chypre sont repris dans la catégorie «CY» et compris dans la moyenne de l UE28. Les entretiens réalisés dans la partie du pays non contrôlée par le Gouvernement de la République de Chypre sont repris dans la catégorie «CY(tcc)» [tcc : communauté chypriote turque] ** Abréviation provisoire ne préjugeant pas de la nomenclature définitive de ce pays qui sera convenue après la conclusion de négociations actuellement en cours aux Nations unies * * * * * Nous tenons à remercier toutes les personnes interrogées à travers l Europe qui ont pris le temps de participer à ce sondage. Sans leur participation active, cette enquête n aurait pas été possible. 4

I. HABITUDES MÉDIATIQUES ET CONFIANCE DANS LES MÉDIAS - La télévision reste le média le plus utilisé par les Européens. L utilisation d Internet progresse. - 1. LES HABITUDES MÉDIATIQUES La télévision est le média le plus utilisé par les Européens : 87% disent la regarder (que ce soit sur un poste de télévision ou via Internet) tous les jours ou presque (un résultat stable par rapport à l enquête Eurobaromètre Standard de l automne 2012, EB78) et 97% au moins une fois par semaine (sans changement) 6. La télévision reste avant tout regardée sur un poste de télévision, même si la télévision sur Internet progresse très légèrement : plus de neuf Européens sur dix disent la regarder sur un poste au moins une fois par semaine (95%, -2 points de pourcentage), quand un peu moins de deux Européens sur dix disent la regarder sur Internet (18%, +1). 6 QE3. Pouvez-vous me dire dans quelle mesure vous? Regardez la télévision sur un poste de télévision / Regardez la télévision sur Internet / Utilisez Internet / Ecoutez la radio / Lisez la presse écrite / Utilisez les réseaux sociaux en ligne 5

Une large majorité d Européens dit regarder la télévision tous les jours ou presque quel que soit son âge ou sa catégorie socioprofessionnelle. On note cependant quelques nuances : S agissant de l'écoute de la télévision sur un poste de télévision : - Elle croît avec l âge : 75% chez les 15-24 ans, 80% chez les 25-39 ans, 86% chez les 40-54 ans et 93% chez les 55 ans et plus ; - Elle est plus marquée chez les Européens ayant arrêté leurs études à l âge de 15 ans ou plus tôt (94%) que chez ceux ayant poursuivi leurs études jusqu à l âge de 20 ans et au-delà (81%) ; - Les étudiants sont les moins nombreux à déclarer regarder la télévision sur un poste de télévision tous les jours ou presque (71%) ; - L'écoute de la télévision sur un poste ne varie pas selon la situation financière du ménage (85% des Européens la regardent tous les jours ou presque qu ils aient ou non des difficultés à payer leurs factures). 6

S agissant de l'écoute de la télévision sur Internet : - L'écoute décroît à l inverse avec l âge : 34% des 15-24 ans la regardent au moins une fois par semaine, pour 26% des 25-39 ans, 16% des 40-54 ans et 8% seulement des 55 ans et plus ; - De même, 24% des Européens les plus diplômés disent regarder la télévision sur Internet au moins une fois par semaine, pour seulement 5% de ceux ayant arrêté leurs études à 15 ans ou plus tôt ; - S ils sont les moins nombreux à regarder la télévision sur un poste de télévision, plus d un tiers des étudiants regardent la télévision via Internet au moins une fois par semaine (37%), une proportion supérieure à celle de la moyenne européenne ; - On enregistre par ailleurs des nuances selon la catégorie socioprofessionnelle : 26% des cadres regardent la télévision sur Internet au moins une fois par semaine, pour 23% des employés, 22% des indépendants et 18% des ouvriers. 7

Plus des trois quarts des personnes interrogées disent regarder la télévision sur un poste de télévision tous les jours ou presque dans l ensemble des Etats membres. C est en Bulgarie et au Portugal que cette fréquence d utilisation est la plus élevée (93%), et en Suède (76%) et au Luxembourg (77%) qu elle est la plus en retrait. 8

La consommation quotidienne ou quasi quotidienne de télévision sur un poste de télévision, tout en restant importante, connaît un recul notable par rapport à l enquête Eurobaromètre Standard de l automne 2012 (EB78) au Danemark (81%, -8 points de pourcentage) et en Suède (76%, -7). L'écoute de la télévision sur Internet est particulièrement forte dans les pays du nord de l Europe : 43% (-1 point de pourcentage) des personnes interrogées en Suède disent la regarder au moins une fois par semaine, 40% (+5) en Finlande et 31% (+2) au Danemark. L'écoute a peu évolué en la matière par rapport à l automne 2012, si ce n est à Chypre (25% la regardent au moins une fois par semaine, +9) et en Italie (18%, +6). A l inverse, elle est en recul en Roumanie (13%, -7). La radio est le deuxième média le plus utilisé au moins une fois par semaine par les Européens : un sur deux dit l écouter tous les jours ou presque. Cela représente une proportion en recul de trois points de pourcentage par rapport à l enquête Eurobaromètre de l automne 2012 (EB78) qui avait enregistré une légère hausse de deux points par rapport à l automne 2011. Au final, 74% (-3) des Européens disent écouter la radio au moins une fois par semaine. L'écoute de la radio varie sensiblement selon l âge, le niveau de diplôme et la catégorie socioprofessionnelle : - Si 55% des 40-54 ans et 51% des 55 ans et plus écoutent la radio tous les jours ou presque, cette proportion passe à 39% chez les 15-24 ans ; - La radio est par ailleurs écoutée tous les jours ou presque par 58% des Européens ayant poursuivi leurs études jusqu à l âge de 20 ans et au-delà pour seulement 41% de ceux ayant arrêté leurs études à l âge de 15 ans ou plus tôt ; 9

- La radio est davantage écoutée de manière quotidienne par les cadres (64%) que par les indépendants (57%), les employés et les ouvriers (53% dans les deux cas), et bien plus encore que par les chômeurs (38%) et les personnes au foyer (37%) ; - L écart le plus notable est visible entre les Européens n ayant presque jamais de difficultés à payer leurs factures (56%), bien plus utilisateurs de la radio que ceux disant avoir la plupart du temps des difficultés à payer leurs factures (38%). Les pays dans lesquels les personnes interrogées disent le plus écouter la radio tous les jours ou presque sont l Allemagne (70%), l Irlande (70%) et l Autriche (70%). A l inverse, moins d un tiers des personnes interrogées disent écouter la radio quotidiennement en Bulgarie (22%) et en Roumanie (31%). 10

Les habitudes en matière d écoute de la radio ont connu quelques évolutions depuis l enquête de l automne 2012 (EB78) : l'écoute quotidienne de radio est en recul à Malte (51%, -10 points de pourcentage), en Slovénie (59%, -10), en Espagne (33%, -9), en Pologne (42%, -9), en Belgique (64%, -7) et au Royaume-Uni (49%, -7). Elle progresse à l inverse sensiblement au Portugal (37%, +11). La presse écrite est le média dont la consommation a le plus évolué par rapport à la dernière enquête de l automne 2012 : désormais 65% des Européens disent lire la presse écrite au moins une fois par semaine, soit un recul de six points de pourcentage, et 33% disent la lire tous les jours ou presque (-4). C est également un média sur lequel on enregistre des écarts importants de pratiques selon les catégories d Européens : - La lecture de la presse écrite varie fortement selon l âge : si 44% des Européens âgés de 55 ans et plus disent lire la presse écrite tous les jours ou presque, ce n est le cas que de 34% des 40-54 ans, 26% des 25-39 ans, et 17% des 15-24 ans ; - La lecture de la presse écrite est également plus marquée chez les Européens ayant poursuivi leurs études jusqu à l âge de 20 ans et au-delà (42%) que chez les Européens ayant arrêté leurs études à l âge de 15 ans ou plus tôt (30%) ; - La part de personnes interrogées disant lire la presse écrite tous les jours ou presque est également plus forte chez les cadres (49%) que chez les employés (34%) et les ouvriers (28%). On enregistre également un écart important entre les Européens n ayant pratiquement jamais de difficultés à payer leurs factures (43%) et ceux ayant le plus souvent des difficultés (18%) ; 11

- Dans pratiquement toutes les catégories sociodémographiques, plus d une personne interrogée sur deux déclarent lire la presse écrite au moins une fois par semaine : c est davantage le cas chez les cadres (82%), les plus diplômés (76%) ou les Européens âgés de 40 ans ou plus (69%), que chez les personnes au foyer (52%) et les chômeurs (53%), les personnes ayant arrêté leurs études à 15 ans ou avant (55%), ou les plus jeunes (54%). Alors que près des trois quarts des Européens n ayant pratiquement jamais de difficultés à payer leurs factures lisent la presse au moins une fois par semaine (73%), c est le cas de moins de la moitié de ceux ayant le la plupart du temps ce type de difficulté (48%). Les variations nationales sont très importantes en ce qui concerne la lecture de la presse écrite : plus de 70% des personnes interrogées disent lire la presse écrite tous les jours ou presque en Suède (75%) et en Finlande (71%). Cette pratique quotidienne est beaucoup moins commune en Grèce (6%), en Bulgarie (10%) et en Pologne (10%). 12

La lecture quotidienne ou quasi quotidienne de la presse écrite a sensiblement reculé par rapport à l automne 2012 à Malte (22%, -8 points de pourcentage), en Hongrie (24%, -7), en Espagne (19%, -7), en Bulgarie (10%, -6) et en Pologne (10%, -6) où elle était déjà peu élevée, mais aussi aux Pays-Bas (54%, -6). La part d Européens disant utiliser Internet continue de progresser, même si la hausse est moins nette qu à l automne 2012 : 70% consultent Internet au moins une fois par semaine (+1 point de pourcentage par rapport à l enquête Eurobaromètre Standard de l automne 2012 (EB78) et +6 par rapport à l automne 2011 (EB76)), et 56% disent le consulter tous les jours ou presque (+2 par rapport à l automne 2012 et +8 par rapport à l automne 2011). Deux Européens sur dix disent ne «jamais» utiliser Internet (20%, -2 points de pourcentage), tandis que 6% déclarent spontanément ne pas y avoir accès (+1). L utilisation quotidienne d Internet décroît fortement avec l âge : 87% chez les 15-24 ans, 75% chez les 25-39 ans, 57% chez les 40-54 ans et 29% chez les 55 ans et plus, sans évolution marquante par rapport à l automne 2012. L utilisation quotidienne ou quasi-quotidienne d Internet est particulièrement forte chez les cadres (82%), mais aussi importante chez les employés (73%), plus que chez les ouvriers (58%). On mesure par ailleurs un clivage selon l auto-positionnement sur l échelle sociale : seuls 43% des Européens se plaçant dans le bas de l échelle sociale utilisent Internet tous les jours ou presque, pour 68% de ceux qui se placent dans le haut. 13

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Les pays de l'ouest et du nord de l Europe restent ceux dans lesquels la proportion de personnes interrogées disant utiliser Internet au quotidien est la plus forte : deux-tiers ou plus des personnes interrogées utilisent Internet tous les jours ou presque aux Pays- Bas (87%), en Suède (87%), au Danemark (82%), en Finlande (74%), en Estonie (69%), au Royaume-Uni (68%), au Luxembourg (67%), en Lettonie (67%) et en France (66%). A l inverse, moins de quatre personnes interrogées sur dix utilisent Internet au quotidien en Roumanie (33%), au Portugal (35%), en Hongrie (37%) et en Bulgarie (38%). 15

Dans les évolutions marquantes par rapport à l automne 2012 (EB78), on note une hausse de l utilisation quotidienne ou quasi quotidienne d Internet à Chypre (49%, +11 points de pourcentage), en Slovaquie (51%, +8), à Malte (61%, +6, après déjà +11 points entre l automne 2011 (EB76) et l automne 2012), mais aussi au Portugal (35%, +6 par rapport à l automne 2012 et +12 par rapport à l automne 2011) et en Grèce (44%, +6 et +13). L utilisation des réseaux sociaux en ligne progresse, elle aussi, au sein de l Union européenne même si l évolution est moins marquée qu entre l automne 2011 et l automne 2012 : 44% des Européens disent désormais utiliser les réseaux sociaux au moins une fois par semaine, soit une hausse de deux points de pourcentage par rapport à l automne 2012 et de neuf points par rapport à l automne 2011. Trois Européens sur dix disent aller sur les réseaux sociaux tous les jours ou presque (30%, +3 et +10 depuis l'automne 2011). Les écarts d utilisation selon les âges sont encore plus nets pour les réseaux sociaux que pour Internet pris au sens large, avec une évolution quasi inexistante chez les Européens les plus âgés : 70% des 15-24 ans disent les utiliser quotidiennement ou presque (+4 points de pourcentage par rapport à l EB78), pour 44% des 25-39 ans (+4), 24% des 40-54 ans (+3) et 7% des 55 ans et plus (+1). En ce qui concerne la catégorie socioprofessionnelle, ce sont les employés qui disent le plus utiliser les réseaux sociaux au quotidien ou presque (38%) devant les cadres (33%) et les ouvriers (32%). Les écarts sont donc plus ténus entre catégories socioprofessionnelles que lorsqu on s intéresse à l utilisation d Internet au sens large. 16

Au niveau national, 49% des personnes interrogées disent utiliser les réseaux sociaux en ligne quotidiennement ou presque aux Pays-Bas et au Danemark, et 48% en Suède. A l inverse, l utilisation quotidienne ou quasi quotidienne des réseaux sociaux est moins développée en Autriche, en Pologne et en Roumanie (21% dans les trois pays). L utilisation des réseaux sociaux se renforce par rapport à l automne 2012 surtout dans des pays où elle était déjà développée : en Suède (66% les utilisent au moins une fois par semaine, +7 points de pourcentage) et au Danemark (64%, +7). On note également des hausses importantes de l utilisation quotidienne au Portugal (39%, +8) et à Chypre (45%, +7). 17

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LA CONFIANCE DANS LES MÉDIAS - La confiance dans les médias reste stable ; la radio reste le seul média qui bénéficie de la confiance d une majorité d Européens - La confiance accordée par les Européens aux différents médias 7 tend à se stabiliser après s être dégradée entre l automne 2011 (EB76) et l automne 2012 (EB78). La hiérarchie des médias dans lesquels les Européens ont le plus confiance est inchangée : - La radio reste le média dans lequel les Européens ont le plus confiance (54%, sans changement, contre 37% «plutôt pas confiance», -1 point de pourcentage) ; - Vient ensuite la télévision, mais avec des avis très partagés (48% de confiance, =, contre 48%, +1) ; - La confiance accordée à la presse écrite reste minoritaire (41%, +1, contre 53%, -1) ; - Tout comme celle accordée à Internet, avec même une légère hausse de la défiance (34%, -1, contre 46%, +2). L analyse par critères sociodémographiques permet de tirer les enseignements suivants : - Le niveau de confiance varie peu selon l âge des Européens interrogés quand on s intéresse à la radio, à la presse ou à la télévision. S agissant d Internet cependant, la confiance décroît nettement avec l âge, rejoignant les écarts mesurés sur les usages : 46% chez les 15-24 ans qui sont les principaux utilisateurs d Internet, 44% chez les 25-39 ans, 36% chez les 40-54 ans et 20% seulement chez les 55 ans et plus. 7 QA10. Je voudrais maintenant vous poser une question à propos de la confiance que vous inspirent certains médias et certaines institutions. Pour chacun des médias suivants et chacune des institutions suivantes, pourriez-vous me dire si vous avez plutôt confiance ou plutôt pas confiance en lui/ elle. 19

On note que la confiance a baissé chez les catégories qui sont les plus utilisatrices d Internet : les jeunes (46%, -3, contre 48%, +3), et surtout les étudiants (46%, -8, contre 47%, +6). En raison de ces évolutions, la défiance devient majoritaire dans ces catégories alors que ce n était pas le cas à l automne 2012 ; - Si les Européens les plus diplômés, plus forts consommateurs de médias, ont plus tendance à leur faire confiance que les Européens moins diplômés, les écarts de réponses s effacent s agissant de la télévision : un peu moins d une personne interrogée sur deux lui fait confiance quel que soit le niveau de diplôme ; - On note enfin que les Européens n ayant pratiquement jamais de difficultés à payer leurs factures disent davantage faire confiance aux différents médias que les Européens en situation de précarité financière. 20

D autre part, l analyse de la confiance accordée aux différents médias en fonction de leur fréquence d utilisation montre que : - Les personnes interrogées écoutant la radio au moins une fois par semaine lui font davantage confiance que l ensemble de la population (61%, pour 54% pour la moyenne UE). Cette confiance est moins prononcée auprès des Européens qui écoutent la radio moins fréquemment (43% pour ceux qui écoutent la radio deux ou trois fois par mois ou moins souvent) ; - La confiance dans la télévision est pratiquement la même auprès des personnes regardant la télévision au moins une fois par semaine (49%) que chez l ensemble des Européens (48%). En revanche, plus des deux-tiers des personnes regardant la télévision moins fréquemment ne lui font «plutôt pas confiance» (67% chez celles qui la regardent deux ou trois fois par mois ou moins souvent) ; - Si la confiance dans la presse écrite est un peu supérieure auprès de ceux qui la lisent au moins une fois par semaine (45% pour 40%de l ensemble des Européens), la défiance reste cependant majoritaire dans cette catégorie (51%). Cette défiance est un peu plus marquée auprès des utilisateurs moins fréquents et chez ceux ne lisant jamais la presse (55% et 62% respectivement) ; - Une majorité d utilisateurs réguliers d Internet déclarent n avoir «plutôt pas confiance» dans ce média (49%, contre 44% «plutôt confiance»). La défiance est plus importante parmi les Européens qui utilisent Internet moins fréquemment (52% chez ceux qui utilisent Internet deux ou trois fois par mois ou moins souvent). 21

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La confiance accordée à la radio est majoritaire dans 21 Etats membres sur 28. Ils étaient 23 sur 27 dans l enquête Eurobaromètre Standard de l automne 2011 (EB76). Font exception : la Grèce (32% de confiance, contre 65%), la Slovénie (35% contre 53%), l Italie (39% contre 48%), l Espagne (42% contre 48%), la Croatie (43% contre 52%), Chypre (46% contre 50%) et la Hongrie (47% contre 48%). Les pays dans lesquels la confiance accordée à la radio est la plus marquée sont la Finlande (81%), la Suède (79%) et l Autriche (77%), l un des pays où l utilisation de la radio est la plus fréquente. Les autres pays dans lesquels la radio est la plus fréquemment utilisée témoignent d une confiance majoritaire dans ce média, mais un peu moins importante : 64% en Allemagne et 59% en Irlande. En termes d évolutions, la Slovénie enregistre une baisse sensible de la confiance accordée à la radio (35%, -15 points de pourcentage), baisse de confiance que l on va retrouver pour d autres médias. La confiance est aussi en recul à Chypre (46%, -8). A l inverse, la confiance dans la radio a augmenté de manière sensible à Malte (42%, +6) et en Autriche (77%, +6). 23

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La confiance accordée à la télévision est majoritaire dans 21 Etats membres, au premier rang desquels on retrouve la Finlande (76%) et l Autriche (74%). Dans les pays majoritairement défiants à l égard de la télévision, on retrouve ceux qui témoignent aussi d une défiance majoritaire à l égard de la radio. La Hongrie fait exception avec une confiance tout juste majoritaire dans la télévision (50% de confiance, contre 48%). En France, pays dans lequel la confiance dans la radio est majoritaire, la défiance dans la télévision l emporte assez largement (37% «plutôt confiance», contre 60% «plutôt pas confiance»). La confiance accordée à la télévision connaît des reculs sensibles en Slovénie (32%, -19 points de pourcentage), au Portugal (57%, -9), en Slovaquie (59%, -7) et à Chypre (45%, -7). Elle progresse à l inverse fortement à Malte (50%, +10). 25

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La confiance accordée à la presse écrite est majoritaire dans 13 Etats membres, alors que c était le cas dans neuf Etats membres à l automne 2012. Elle est particulièrement marquée en Finlande (68%), en Autriche (64%) et aux Pays-Bas (61%), qui font partie des pays les plus consommateurs de presse écrite. A noter : en Suède, où la lecture de presse écrite est importante, la confiance qui lui est accordée est tout juste majoritaire (49% de confiance, contre 48%), et en Allemagne elle est minoritaire (46% contre 49%). Le pays dans lequel la défiance à l égard de la presse écrite est la plus marquée est le Royaume-Uni (78%), alors même que plus des trois quarts des personnes interrogées disent lire la presse écrite au moins une fois par semaine. Viennent ensuite la Grèce (74%) et la Slovénie (70%). C est d ailleurs en Slovénie que les opinions ont le plus évolué sur le sujet, puisque la défiance y a progressé de 15 points de pourcentage par rapport à l automne 2012. Elle a également progressé à Chypre (56%, +7) et en République tchèque (49%, +7). A l inverse, la confiance accordée à la presse écrite s est renforcée en Belgique (58%, +8) et à Malte (37%, +8). 27

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La confiance accordée à Internet est, comme à l automne 2012, majoritaire dans 13 Etats membres. Elle est plus marquée en République tchèque (55%, où elle est plus forte que celle accordée à la presse écrite), au Danemark (51%) et en Slovaquie (49%). La défiance à l égard d Internet est, elle, particulièrement marquée en Slovénie (62%), où elle a progressé de 16 points de pourcentage par rapport à l automne 2012, mais aussi en Suède (60%, +1), au Royaume-Uni (55%, +3) et en Irlande (54%, +5). 29

Dans les pays candidats : - En Islande, la confiance reste majoritaire à l égard de la presse, de la radio et de la télévision, mais celle accordée à Internet devient tout juste minoritaire (45% de confiance, -2 points de pourcentage, contre 47%, +4) ; - Au Monténégro, c est la confiance accordée à la presse écrite qui connaît un recul sensible devenant minoritaire (44%, -9). A l inverse, celle accordée à Internet progresse sensiblement (49%, +10), mais la défiance progresse aussi (39%, +7), signe que les opinions se construisent progressivement à l égard d Internet dans le pays ; - En Turquie, la défiance l emporte à l égard de tous les médias et atteint 69% s agissant de la radio (+10) ; - Internet est le seul média à bénéficier d une confiance majoritaire dans l ancienne République yougoslave de Macédoine (41% de confiance, contre 34%) et en Serbie (42% contre 34%) : dans ce dernier pays, la défiance à l égard d Internet était pourtant majoritaire à l automne 2012 (45% de défiance, contre 36%). 30

LA CRÉDIBILITÉ DES DIFFÉRENTES SOURCES SUR INTERNET Amenés à qualifier la crédibilité qu ils accordent à différentes sources, les Européens utilisateurs d Internet disent en majorité faire plus confiance aux sites institutionnels et officiels qu aux autres sites (38%, un résultat stable par rapport à l enquête Eurobaromètre Standard de l automne 2012) 8. A l inverse, 17% des Européens disent faire moins confiance aux sites institutionnels et officiels qu aux autres sites, une proportion en hausse de deux points de pourcentage par rapport à l automne 2012. Un quart des personnes interrogées disent toujours spontanément avoir des difficultés à faire la différence entre les sites officiels et les autres. Un peu moins d un Européen sur dix dit par ailleurs spontanément ne pas faire confiance à ce qui se trouve sur Internet (9%, -1). Base : les Européens qui utilisent Internet : 74% de l ensemble de l échantillon Une analyse sociodémographique des résultats montre que si les jeunes sont davantage utilisateurs d Internet que leurs aînés, ils formulent des réponses similaires sur la confiance accordée aux différents sites (41% des 15-24 ans font davantage confiance aux sites officiels et institutionnels, pour 37% des 55 ans et plus). Les écarts de réponses sont plus nets selon le niveau de diplôme : si 45% des Européens ayant poursuivi leurs études jusqu à l âge de 20 ans et au-delà font davantage confiance aux sites officiels et institutionnels, c est le cas de seulement 26% des Européens ayant arrêté leurs études à l âge de 15 ans ou plus tôt, qui ne font pas forcément plus confiance aux autres sites, mais disent plus fortement spontanément ne pas faire confiance à ce qui se trouve sur Internet (17% pour 9% en moyenne). 8 QE8. Laquelle de ces deux propositions à propos d'internet se rapproche le plus de votre opinion? Vous faites davantage confiance aux sites institutionnels et officiels qu'aux autres sites / Vous faites moins confiance aux sites institutionnels et officiels qu'aux autres sites 31

Base : les Européens qui utilisent Internet : 74% de l ensemble de l échantillon Les pays dans lesquels l utilisation d Internet est la plus fréquente sont aussi ceux dans lesquels la confiance à l égard des sites officiels et institutionnels apparaît la plus élevée : 70% au Danemark, 69% en Suède, et 60% aux Pays-Bas et en Finlande. Cette confiance est majoritaire dans tous les pays de l Union européenne, y compris en Grèce (24%, +4 points de pourcentage), ce qui n était pas le cas à l automne 2012. Dans ce pays, un tiers des personnes interrogées (33%, -8) disent cependant spontanément ne pas faire la différence entre les sites officiels et les autres. On note un recul sensible de cette confiance accordée aux sites officiels au Luxembourg (38%, -12) et en Bulgarie (24%, -11). A l inverse, la confiance dans ces sites a fortement augmenté auprès des personnes interrogées en Croatie (30%, +9). 32

II. LE NIVEAU D INFORMATION SUR LES AFFAIRES EUROPÉENNES - Plus de deux tiers des Européens se considèrent mal informés sur les questions européennes - Près des trois quarts des Européens jugent que dans leur pays, les gens sont mal informés sur les questions européennes, même si cette proportion est en léger recul par rapport à l automne 2012 (73%, -2 points de pourcentage) 9. Près de sept Européens sur dix sont du même avis lorsqu il s agit de juger leur propre niveau d information (69%, +1) 10. Ce sentiment de «mauvaise information» sur les questions européennes, pour soi ou pour les autres, est majoritaire dans l ensemble des Etats membres à l exception du Luxembourg : 50% des personnes interrogées au Luxembourg pensent ainsi que les gens sont bien informés sur ces questions dans leur pays, et 52% s estiment elles-mêmes bien informées. Ces proportions sont cependant en recul par rapport à l enquête EB78 de l automne 2012 (de respectivement -6 et -2 points de pourcentage). Les pays dans lesquels les jugements sont les plus sévères sont l Espagne (86% jugent que, dans leur pays, les gens sont «mal informés», et 81% se disent eux-mêmes mal informées), la France (85% et 80%) et le Portugal (84% et 77%). Quelques évolutions sont à noter : - Le sentiment d être soi-même bien informé sur les questions européennes a sensiblement reculé par rapport à l automne 2012 en Croatie (27% -13 points de pourcentage), l entrée du pays dans l Union européenne ayant peut-être renforcé l exigence des personnes interrogées sur le sujet. Il a à l inverse progressé en Autriche (44%, +8) et en Lituanie (41%, +8) ; 9 QE1. En général, dans quelle mesure pensez-vous qu en (NOTRE PAYS) les gens sont bien informés ou pas bien informés sur les questions européennes? 10 QE2. Et en général, dans quelle mesure pensez-vous être bien informé(e) ou pas sur les questions européennes? 33

- Le sentiment que ses concitoyens sont bien informés a progressé dans plusieurs pays : en Lituanie (41%, +8 points de pourcentage), en Grèce (22%, +7), en Autriche (39%, +7) et aux Pays-Bas (23%, +7), en Roumanie (21%, +6) et en Allemagne (30%, +6). Il a, à l inverse, perdu plusieurs points au Royaume-Uni (20%, -7). 34

Le sentiment de ne pas être bien informé sur les questions européennes est majoritaire dans toutes les catégories de population, avec de fortes variations selon le niveau de diplôme et la catégorie socioprofessionnelle : - On ne mesure pratiquement pas d écart de réponses selon les âges des personnes interrogées ; - Le sentiment de manquer d information est cependant beaucoup plus marqué chez les Européens ayant arrêté leurs études à l âge de 15 ans ou plus tôt (82%) que chez ceux ayant poursuivi leurs études jusqu à l âge de 20 ans et au-delà (57%) ; - Il est également nettement plus fort chez les ouvriers (73%) que chez les employés (66%) et les cadres (54%). 35

Voici également les résultats présentés par critères sociodémographiques dans les six plus grands pays de l Union européenne, ainsi que dans quatre pays plus particulièrement affectés par la crise économique et financière. 36

III. LES SOURCES D INFORMATION POUR LES AFFAIRES POLITIQUES ET L UNION EUROPÉENNE - Internet progresse dans les sources privilégiées pour s informer sur les affaires politiques nationales et européennes - 1. LES AFFAIRES POLITIQUES NATIONALES Le moyen privilégié par les Européens pour s informer sur les affaires politiques nationales reste la télévision malgré un léger tassement par rapport à l enquête Eurobaromètre Standard de l automne 2012 (82%, -2 points de pourcentage) 11. Vient ensuite la presse écrite, mais qui est bien moins citée (43%, -4, soit -7 points par rapport à l enquête de l automne 2011 (EB76)). La radio est la troisième source d information privilégiée (36%, -1), désormais quelques points seulement devant Internet qui est la seule source d information sur les affaires politiques nationales à avoir progressé (33%, +2 et +4 par rapport à l automne 2011). D ailleurs, lorsqu on s intéresse à la «première» source d information citée par les Européens sur cette question, la télévision reste très largement en tête (62%, sans changement), mais Internet consolide très légèrement sa deuxième position (14%, +1 point de pourcentage), devant la presse (11%, -1) et la radio (7%, -1), qui perdent du terrain. 11 QE4T. Quelle est votre principale source d information sur les affaires politiques nationales? 37

La télévision arrive en tête des médias privilégiés pour s informer sur les affaires politiques nationales dans l ensemble des Etats membres à l exception du Luxembourg où c est la presse écrite qui est le premier média cité (65%, sans changement). La presse écrite est la plus fortement citée en Suède (71%, +5 points de pourcentage), en Finlande (69%, sans changement) et en Autriche (68%, -2). Elle enregistre des reculs de citations sensibles en Croatie (35%, -11) et en Roumanie (38%, -8). La radio est, elle, fortement citée en Irlande (57%, sans changement), au Danemark (53%, +5 points de pourcentage) et au Luxembourg (50%, +3). Le recul des citations est cette fois plus marqué en Pologne (31%, -13), à Malte (39%, -11) et à Chypre (36%, -10). Internet est fortement cité en Estonie (57%, +2 points de pourcentage), en Lettonie (57%, +1) et au Danemark (52%, +2). Les évolutions les plus marquantes par rapport à l automne 2012 sont visibles à Malte (44%, +9), à Chypre (38%, +8), en Roumanie (31%, +8), en Irlande (32%, +8) et en France (34%, +6). A l inverse, Internet est moins cité comme source d information sur les affaires politiques nationales en Pologne (31%, -6) et en Slovaquie (33%, -6). 38

LA HIÉRARCHIE DES SOURCES PRIVILÉGIÉES SUR INTERNET La hiérarchie des sites privilégiés par les Européens qui utilisent Internet pour s informer sur la politique nationale reste inchangée par rapport à l automne 2012 12 : les sites d information (sites de journaux, magazines, etc.) sont très nettement en tête (67%, -1 point de pourcentage), devant les réseaux sociaux, en deuxième position (27%, sans changement). Les sites institutionnels et officiels occupent la troisième place (23%, -1), devant les blogs (11%, =) et les sites de partage de vidéo (7%, -1). Base : les Européens qui considèrent Internet comme une source d information sur les affaires politiques nationales : 33% de l ensemble de l échantillon Les sites d information sont les plus mentionnés en Suède (89%, +1 point de pourcentage), au Danemark (86%, -3), en Estonie (83%, +6) et au Luxembourg (81%, +4). Ils progressent le plus sensiblement au Portugal (68%, +13) et à Malte (76%, +10). Les réseaux sociaux en ligne sont fortement cités en Grèce (44%, +3 points de pourcentage), en Bulgarie (43%, +2) et en Hongrie (40%, +7). Ils progressent sensiblement parmi les sources d information privilégiées sur les affaires politiques nationales en Croatie (35%, +15), en Roumanie (39%, +9, après déjà une hausse de 18 points à l automne 2012), en Hongrie (40%, +7), en Suède (31%, +7) et au Luxembourg (26%, +7). 12 QE6. Sur Internet, lesquels des sites suivants utilisez-vous pour avoir de l'information? 39

L analyse sociodémographique montre que : - Les réseaux sociaux en ligne sont plus utilisés par les 15-24 ans (38%), mais aussi les 25-39 ans (29%), les Européens ayant arrêté leurs études avant l âge de 20 ans (33% pour ceux ayant arrêté à l âge de 15 ans ou plus tôt, et 29% pour ceux ayant arrêté entre 16 et 19 ans), les ouvriers (31%), les chômeurs (33%) et les Européens disant avoir le plus souvent des difficultés à payer leurs factures (34%). C est la deuxième source d information sur les affaires politiques nationales dans ces catégories. - Dans les autres catégories d âge ou de diplômes, les sites institutionnels ou officiels sont privilégiés aux réseaux sociaux en ligne, pour s informer sur la politique nationale. Base : les Européens qui considèrent Internet comme une source d information sur les affaires politiques nationales : 33% de l ensemble de l échantillon 40

2. LES AFFAIRES POLITIQUES EUROPÉENNES De même que pour les questions de politique nationale, les Européens privilégient la télévision pour s informer sur les affaires politiques européennes malgré un léger tassement (75%, -3 points de pourcentage par rapport à l enquête Eurobaromètre Standard de l automne 2012) 13. La presse écrite arrive en deuxième position mais est moins citée (40%, -4 par rapport à l automne 2012 et -7 par rapport à l automne 2011). La radio arrive en troisième position, tout en étant elle aussi moins citée (31%, -3 et -4). Internet arrive juste derrière en progressant très légèrement (29%, +1 et +3). Comme pour les affaires politiques nationales, Internet est le seul média à progresser. Lorsqu on s intéresse à la première réponse citée, la télévision reste en tête des sources privilégiées pour s informer sur l actualité politique européenne (58%, sans changement), mais Internet arrive là encore en deuxième position (13%, +1 point de pourcentage), devant la presse écrite (10%, -1) et la radio (6%, -1). 13 QE5. Quelle est votre principale source d information à propos des affaires politiques européennes? 41

On retrouve sur cette question, comme sur celle des médias privilégiés pour s informer sur les affaires politiques nationales, les clivages sociodémographiques mesurés sur les habitudes médiatiques au sens large : - Les jeunes et les étudiants citent plus fortement Internet, qu ils placent en deuxième position après la télévision dans leurs sources d information privilégiées ; - Les Européens les plus diplômés et les cadres citent également plus fortement que la moyenne Internet, qu ils placent cependant après la télévision et la presse écrite. 42

LA HIÉRARCHIE DES SOURCES PRIVILÉGIÉES SUR INTERNET La hiérarchie des sites privilégiés pour s informer sur les affaires politiques européennes sur Internet est légèrement modifiée 14 : - Les sites d information restent les plus consultés (65%, -1 point de pourcentage) ; - Les sites institutionnels et officiels viennent en second (25%, +1 point de pourcentage) et sont rejoints par les réseaux sociaux en ligne (25%, +2) ; - Les blogs apparaissent en retrait et sont moins cités qu à l automne 2012 (10%, -2 points de pourcentage) ; - Viennent ensuite les plateformes de partage de vidéos (7%, sans changement) ; - La proportion de personnes interrogées qui répondent spontanément n utiliser aucun site pour avoir de l information sur les affaires politiques européennes perd un point de pourcentage depuis l automne 2012 (7%). Base : les Européens qui considèrent Internet comme une source d information sur les affaires politiques européennes : 29% de l échantillon 14 QE7. Sur Internet, lesquels des sites suivants utilisez-vous pour avoir de l'information sur les affaires politiques européennes? 43

Les sites d information sont les plus cités en Suède (85%, +1 point de pourcentage), au Danemark (81%, -3) et au Luxembourg (81%, +3). Les évolutions positives les plus importantes sont mesurées à Malte (77%, +9) et en Espagne (70%, +9) ; à l inverse, ces sites d information ont reculé de manière importante en Grèce (59%, -15), en Croatie (61%, -10) et en Allemagne (61%, -10) Les personnes interrogées en Autriche (41%, -2 points de pourcentage) et au Luxembourg (36%, -6) sont les plus nombreuses à citer les sites institutionnels ou officiels. Les plus fortes évolutions sont négatives : ces sites institutionnels perdent 14 points de pourcentage en Bulgarie (18%) et sept en Pologne (16%). Les réseaux sociaux en ligne comme sources d information sur les affaires politiques européennes sont les plus cités en Roumanie (42%, +12 points de pourcentage) et en Bulgarie (39%, -5). D autres évolutions importantes peuvent être observées en Croatie (31%, +10), en France (25%, +9), mais aussi en Italie (25%, +8) et au Portugal (34%, +8). 44

L analyse par critères sociodémographiques montre que : - L utilisation des sites d information pour obtenir de l information sur les affaires politiques européennes augmente nettement avec l âge des personnes interrogées : 54% des 15-24 ans, 66% des 25-39 ans, 68% des 40-54 ans et 74% des 55 ans et plus. L âge de fin d éducation crée également des clivages importants : 53% de ceux ayant quitté l école à l âge de 15 ans ou plus tôt citent les sites d information, pour 73% de ceux ayant continué leurs études jusqu à 20 ans ou au-delà. Au-delà de ces différences, ces sites sont les plus utilisés pour avoir de l information sur les affaires politiques européennes dans toutes les catégories d Européens. - Les sites institutionnels et officiels sont plus cités que la moyenne par les Européens âgés de 55 ans et plus (30%), ceux ayant poursuivi leurs études jusqu à l âge de 20 ans et au-delà (29%) et les cadres (33%) ; - Les réseaux sociaux en ligne sont plus cités que la moyenne par les 15-24 ans (35%) et dans une moindre mesure par les 25-39 ans (26%), mais aussi par les chômeurs (31%), les ouvriers (28%) et les personnes au foyer (28%). Base : les Européens qui considèrent Internet comme une source d information sur les affaires politiques européennes : 29% de l échantillon 45

3. LA RECHERCHE ACTIVE D INFORMATIONS SUR L UNION EUROPÉENNE La hiérarchie des sources privilégiées pour rechercher de l information sur l Union européenne est similaire à celle de l automne 2012 15 : - La télévision reste la première source citée (48%, -1 point de pourcentage) ; - Internet arrive en deuxième position (33%, sans changement) ; - La presse quotidienne arrive à la troisième place mais enregistre une nouvelle baisse sensible des citations (26%, -4, soit -7 par rapport à l automne 2011) ; - Les discussions avec la famille, les amis et les collègues restent en quatrième position (avec 19% de citations, -1), devant la radio (17%, -1) ; - Viennent ensuite les autres journaux et magazines (10%, -1), les livres, brochures et fiches d information (6%, =) et les conférences ou meetings (3%, =) ; - Plus d un cinquième des Européens répondent spontanément ne jamais chercher ce type d information (21%, +1). Internet arrive en tête des sources privilégiées pour rechercher de l information sur l UE, ses politiques et ses institutions dans six Etats membres : en Suède (62%), aux Pays-Bas (59%), en Finlande (58%), au Danemark (57%), en Estonie (52%) et en Lettonie (44%). Les citations progressent sensiblement à Chypre (37%, +8 points de pourcentage) et à Malte (40%, +7), mais elles reculent en Pologne (22%, -8). 15 QE9. Quand vous désirez obtenir des informations sur l'ue, ses politiques et ses institutions, lesquelles des sources suivantes utilisez-vous? 46

Dans l ensemble des autres Etats membres, c est la télévision qui arrive en tête des médias privilégiés pour recherche de l information sur l Union européenne. La presse quotidienne est fortement citée en Autriche (53%), au Luxembourg (50%), en Allemagne (44%), en Finlande (42%) et en Suède (40%). Les évolutions les plus importantes sont enregistrées en Bulgarie (18%, -9 points de pourcentage), en Croatie (18%, -8), en Slovaquie (19%, -8) et à Chypre (20%, -8). Les discussions avec les proches sont fortement citées à Chypre (48%), en Autriche (47%), en Grèce (40%) et au Danemark (40%). Elles sont plus fortement citées qu à l automne 2012 au Portugal (19%, +10 points de pourcentage), en Hongrie (27%, +8) et en Belgique (23%, +7), mais à l inverse en recul en Croatie (19%, -9) et en Slovénie (26%, -8). Les conférences, discussions ou meetings sont davantage cités en Grèce (11%, -4 points de pourcentage) et au Portugal (10%, +4). Plus d un quart des personnes interrogées disent spontanément ne pas rechercher d informations sur l Union européenne en Pologne (36%), au Royaume-Uni (30%), en Bulgarie (28%), au Portugal (28%) et en Lettonie (26%). Dans les pays candidats, la télévision arrive en tête des supports d information privilégiés pour chercher de l information sur l UE, ses politiques et ses institutions, sauf en Islande, où c est Internet qui domine (69%). L analyse par critères sociodémographiques fait ressortir les clivages déjà mesurés précédemment sur les habitudes médiatiques : Internet est privilégié par les plus jeunes, les plus diplômés et les cadres. Dans les autres catégories, c est la télévision qui arrive en tête. 47

Quatre premières réponses citées 48

4. LE TRAITEMENT MÉDIATIQUE DE L UNION EUROPÉENNE - Une majorité d Européens estime que leurs médias nationaux traitent suffisamment, et de manière objective, de l Union européenne - Une majorité d Européens continue de penser que leurs médias nationaux parlent «suffisamment» de l Union européenne. C est vrai en ce qui concerne la presse écrite (55%, -1 point de pourcentage), la télévision (53%, -2), la radio (47%, -1) et Internet (43%, +1) 16. Quel que soit le média analysé, les Européens lui reprochent davantage de ne pas assez parler de l Union européenne que de trop en parler (28% «trop peu» pour la télévision, contre 11% «trop» ; 27% contre 6% pour la radio ; 19% contre 9% pour la presse ; et 12% contre 6% pour Internet). Une analyse à plus long terme révèle que les opinions ont fortement évolué depuis l enquête Standard Eurobaromètre de l automne 2007 (EB68) : la proportion d Européen estimant que les médias parlent suffisamment de l Union européenne a progressé pour tous les médias testés (+14 points de pourcentage pour la télévision, +10 pour la presse, +12 pour la radio, et +13 pour Internet), tandis que le sentiment qu ils parlent trop peu de l Union européenne (qui était même majoritaire s agissant de la télévision et de la radio à l automne 2007) a reculé, parfois spectaculairement (-20 pour la télévision, -17 pour la presse, -19 pour la radio, et -7 pour Internet). 16 QE10. En général, pensez-vous que la(les) Télévision / Presse / Radio / Internet (NATIONALITE) parle(nt) trop, suffisamment ou trop peu de l UE? 49