Chapitre 1 : L Économie et son domaine I. QU EST CE QUE L ECONOMIE? 2 A. LA SATISFACTION DES BESOINS : 2 1. La notion de besoins : 2 2. La nécessité du travail et de l organisation : 2 3. La rareté et les biens économiques : 2 B. LA NECESSITE DES CHOIX : 3 1. La rareté impose les choix : 3 2. Efficacité économique et justice : 3 II. LES GRANDS COURANTS DE LA PENSEE ECONOMIQUES : 4 A. LE COURANT LIBERAL-CLASSIQUE ET NEO-CLASSIQUE : 4 1. La primauté de l individu rationnel : 4 2. La supériorité de l Economie de marché : 4 3. La limitation du rôle de l Etat : 4 B. LE COURANT MARXISTE : 5 1. Tout ce système repose sur la théorie de la plus-value : 5 2. Les crises inéluctables du capitalisme selon Karl MARX : 5 C. LE COURANT KEYNESIEN : 6 1. La défaillance du marché : 6 2. La légitimité des interventions de l'etat : 6 III. LES SYSTEMES D'ORGANISATION ECONOMIQUE DE LA SOCIETE : 6 A. LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DU SYSTEME CAPITALISTE : 6 1. La régulation du système par le marché et la concurrence : 7 2. La protection des libertés économiques : 7 B. LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DU SYSTEME SOCIALISTE : 7 1. La propriété collective des moyens de productions : 7 2. L égalité sociale : 7 C. ANNEXE : LES DIFFERENTS AGES DU CAPITALISME : 8 1. De 1791 jusqu à 1890 : 8 2. De 1891 à 1990 : 8 3. Depuis 1990 : 8 Page 1 sur 8
I. Qu est ce que l économie? Les inégalités contribuent à la crise car trop peu de pouvoir d achat pour certains, trop de liquidités financières pour d autres, ce qui nourrit la bulle spéculative et qui n apporte rien à la production. Quel est le fondement et la spécificité de la science économique? A. La satisfaction des besoins : Les Hommes éprouvent un très grand nombre de besoins mais la plus grande partie des ressources disponibles n existent seulement en quantité limitée, de plus en plus aujourd hui avec les ressources non renouvelables. Ces ressources demandent notamment à être transformées avant usage. Exemple : L eau qui doit être nettoyée avant de la consommer donc elle rentre dans le champ économique. 1. La notion de besoins : Le besoin correspond à un état de manque face à ce qui est nécessaire ou bien ressentis comme nécessaire. Cette notion ne se conçoit que dans le cadre de la rareté, ce qui est de plus en plus vrai avec les ressources non renouvelables et la population qui augmente. Possibilité : Viser un plus grand développement durable! En effet, dans une société d abondance l état de manque disparaîtrait et donc il n y aurait plus de besoins. Il existe deux types de besoins : Les besoins physiologiques : D où dépend la survie des individus (boire, manger, procréer, se loger ). Ces besoins sont a priori définis, en nombre limité et ils peuvent être satisfaits. Questionnement : Que faut-il manger? Et boire? Comment devons-nous nous loger? Les besoins de civilisations : Exemple : Iphone Ces besoins dépendent de l activité et des progrès économiques et apparaissent en principe une fois que les besoins physiologiques sont obtenus. Leur nombre est illimité, on ne peut même pas imaginer la satisfaction de ces besoins. Auteur : Cohen. 2. La nécessité du travail et de l organisation : La nature satisfait très peu de nos besoins, généralement une transformation humaine est nécessaire. L Homme doit aménager la nature et par son travail et son organisation lutter contre la rareté. 3. La rareté et les biens économiques : L économie lie son objet d étude aux bien relativement rare qui sont appelé «biens économiques» et elle écarte de son champ de compétence «les biens libres». Avec la rareté, certains biens libres deviennent des biens économiques. Exemple : L eau. Les biens libres sont en abondance dans la nature, gratuitement ou sans transformation par l Homme. Exemple : Le soleil, l air. On constate donc qu une exploitation trop intensive de la nature sans autres contrôles que la logique des besoins est entrain de conduire à des dommages irréversibles. Exemple : L océan qui se vide de poisson à cause de la pèche intensive. Le danger de l épuisement de la nature pousse à intégrer de plus en plus les biens libres dans la catégorie des biens économiques. Exemple : L eau. Les biens économiques sont rares, produits ou transformé par le travail humain et leurs valeurs provient soit de leurs utilités qui est un aspect subjectif, soit par le travail qu ils ont nécessités. Page 2 sur 8
Définition de l Economie : Malinvaud : L Economie est la science qui étudie comment des ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des Hommes vivants en société. Elle s intéresse d une part aux évolutions éventuelles que sont la production, la distribution et la consommation des biens, d autres part aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations. Samuelson : Pour réduire l écart existant entre les besoins illimités et les biens économiques rares, toutes sociétés doit répondre à trois problèmes fondamentaux relatif à la production, à la répartition et à la dépense. B. La nécessité des choix : Choisir consiste à préférer certaines possibilités par rapport à d autres et ce sont bien l ensemble des acteurs économiques de la société qui sont confrontés à des choix. Pour les entreprises : Que vais-je produire? Pour l Etat : Quels produits les entreprises doivent plutôt produire? Pour les consommateurs : Que vais-je acheter? 1. La rareté impose les choix : On ne peut pas tout posséder en abondance, la société est amenée à répartir ces biens le plus équitablement possibles pour qu il y ait la plus grande satisfaction possible des acteurs économiques dans l ensemble de la société. Il faut résoudre deux problèmes : L allocation des ressources rares (Quoi produire?) Exemple : Comment seront utilisées ces ressources rares? Quelles seront les matières premières à utiliser? Que faire des capitaux? Comment organiser la marche de l entreprise au niveau des emplois? Que vais-je produire comme biens? En quelle quantité? Et comment? La répartition des ressources rares : Quels sont les agents économiques qui vont recevoir les fruits de la production c'est-à-dire comment va se fixer le niveau des salaires? Quels sont les taux d intérêts des banques? Et les profits des entreprises? 2. Efficacité économique et justice : L efficacité économique est mesurée par la quantité de biens et de services produits donc l économiste doit proposer des solutions qui visent à assurer en permanence l allocation la plus efficace possible des ressources rares. La justice pose le problème du partage plus ou moins équitable des résultats de l allocation des ressources rares. Ce problème excède la compétence de l économie et il est dévolu à l ensemble des citoyens. Page 3 sur 8
II. Les grands courants de la pensée économiques : L ensemble des recherches économiques et même des choix reposent sur des voies ouvertes par quelques grands auteurs qui demeurent incontournables car la science économique actuelle fait référence constamment aux trois principaux courants fondateurs. A. Le courant libéral-classique et néo-classique : Adam SMITH (XVIII ème ) écrivit un livre «la richesse des nations» dont l'idée principale était que la richesse d'une économie vient de la production agricole et industrielle et de leur circulation (commerce). Une société où chacun recherche son intérêt personnel n'explose pas, grâce à : La force (Coercition). L'éducation, la tradition (Intégration des valeurs, de la morale). La société peut tenir d'elle-même si elle était dirigée par une main invisible à condition de respecter les lois du marché. Ce courant est précédé et provient du Mercantilisme qui met l accent sur les échanges (période des échanges triangulaires), Colbertisme. Dans le Mercantilisme, c est l Etat qui organise l économie par des subventions, des édifications de grandes manufactures. Donc il y a interventionnisme de l Etat. De plus, à cette époque il existait un protectionnisme très fort dont le but est l enrichissement de l Etat avec une importance pour la balance commerciale qui devait au moins être excédentaire. A partir du XVII ème siècle, on observe l apparition du courant libéral qui est naît de la nécessité d obtenir d autres marchés après les évolutions industrielles. Il est né en Angleterre puis il s est propagé en France et en Allemagne). INVERSE du Mercantilisme. Les deux écoles libéral-classiques et néo-classiques ont des approches différentes relativement nombreuses cependant elles partagent toutes les deux des convictions et des conclusions communes concernant le rôle de l Individu, l Efficacité du marché et la Méfiance à l égard de l Etat. 1. La primauté de l individu rationnel : Les libéraux classiques partagent les conceptions propagées au XVIII ème siècle par les philosophes des Lumières : Les Hommes sont doués de raisons, ils sont capables de prendre des décisions autonomes et rationnelles notamment dans le domaine de l industrie et du commerce. Les Hommes sont libres et égaux en droits, par conséquent ils doivent pouvoir exercer librement leurs volontés de contracter sur les marchés (contrats de travail, contrats commerciaux ). Les libéraux néo-classiques (à partir de la moitié du XIX ème siècle) sont à l origine d une théorie de l agent économique et du fonctionnement des marchés. L Individu des néoclassiques est appelé «homo oeconomicus», il est rationnel par l hypothèse, c est un individus abstrait qui vise à optimiser la satisfaction qu il retire des ressources limitées. 2. La supériorité de l Economie de marché : Il existe deux règles complémentaires : Le fonctionnement de l économie de marché suit un ordre naturel et celui-ci s exprime si les individus sont laissés libres d agir à leurs guises en s inspirant de leurs propres intérêts. (Exemple : main invisible). Les mécanismes qui réglementent le marché sont les plus efficients et pour qu ils fonctionnent correctement il faut plusieurs conditions. 3. La limitation du rôle de l Etat : L Etat doit forcément exercer sa fonction d Etat gendarme, son rôle d Etat providence : veiller aux libres exercices des libertés individuelles. Ces trois principales libertés sont : Page 4 sur 8
La liberté d entreprendre. La liberté contractuelle. Le droit de propriété. D un point de vue politique, l Etat gendarme exerce des pouvoirs en nombre limité : La police pour assurer la sécurité des propriétaires. La justice pour permettre le respect des engagements. L armée pour protéger l intégrité du territoire. La monnaie avec l émission monétaire pour faciliter les échanges. B. Le courant Marxiste : Ce courant est issu de Karl MARX, c est le plus grand analyste, critique du courant libéral. Pour lui toute l histoire économique est l histoire de la lutte des classes. Il pense que le capitalisme oppose le prolétariat à la bourgeoisie et de cette façon pousse à la lutte des classes. On peut donc constater une véritable contradiction au sein du système capitaliste selon lui. 1. Tout ce système repose sur la théorie de la plus-value : La théorie de la plus-value est selon Karl MARX la théorie du conflit des classes. Pour lui la seule source du profit capitaliste provient de l extraction de la plus-value. Plus-value = Valeur de la production Valeur de la force de travail. Le capitaliste pour augmenter la plus-value va soit diminuer les salaires, augmenter le temps de travail sans augmenter le salaire, diminuer le temps de travail nécessaire à la réalisation d un produit donné : Ce sont les gains de productivités. Selon lui, la théorie de la plus-value est le fondement de la lutte des classes. En effet, une société qui repose sur un tel système connaîtra toujours des conflits au niveau du salaire et du temps de travail. Concernant la légitimité (ou non) qu un Homme achète le travail d un autre Homme, il trouve injuste qu un Homme puisse «exploiter» un autre être humain pour lui acheter sa force de travail. Il se réfère à l histoire : A chaque période donnée, les conflits apparaissent autour des techniques de l époque. Exemple : Avant à l époque de l Egypte ancienne, on avait besoin de main-d œuvre : il y avait aussi une lutte des classes entre les Hommes libres et les esclaves. Au Moyen-âge, les seigneurs possédaient les domaines et les Serfs travaillaient sur leurs terres contre un peu de la récolte. Depuis la chute du Mur de Berlin, on peut voir une crainte éventuelle d un autre système que le système capitaliste car les pays communistes sont tombés. 2. Les crises inéluctables du capitalisme selon Karl MARX : La concurrence sur les marchés pousse les entreprises à investir pour être plus productive, le mouvement de substitution du capital au travail qui en découle ainsi que la volonté d accroître la plus-value (profits) va faire émerger une armée industrielle de réserve : les chômeurs et donc cela va amener à une paupérisation de la classe ouvrière. L évolution du capitalisme conduit forcément à des crises de surproduction. Les conséquences de ces incohérences du Capitalisme : Un gaspillage des ressources rares sous trois formes : destruction de richesse (produits en surnombre), sous-utilisation de la main-d œuvre et un gaspillage des capitaux (machines, techniques ). Une aggravation de l intensité de la lutte des classes pour une plus forte concentration du capital (fusion-acquisition) et par une accélération de la prolétarisation car les entrepreneurs qui ont perdu leurs entreprises vont devenir des ouvriers. Page 5 sur 8
C. Le courant Keynésien : John Maynard KEYNES (1883 1946) est un économiste anglais dont l ouvrage principal est «La théorie générale de l emploi, de l intérêt et de la monnaie». Il a influencé toute la politique économique de l après guerre et a permis d éviter les grandes crises jusqu en 1973. Il est toujours présent car les courants politiques vont de moins en moins vers le courant Marxiste et de plus en plus vers le courant Keynésien, issue du courant libéral. John Maynard KEYNES dit qu il faut laisser faire les marchés mais si on les laisse faire, des crises émergent : il faut impérativement l intervention de l Etat avant et pendant les crises pour les empêcher d apparaître ou au moins les résorber. Exemple : La politique de relance en 2008 : L Etat emprunte sur les marchés pour renflouer les banques et aider les entreprises automobiles puis elle crée une politique de rigueur, et la croissance? KEYNES développe sa théorie au moment de la crise des années 30, il fait le constat des échecs des remèdes proposés par l'école libérale quant à la régularisation automatique par les marchés. Selon lui, il faut prendre en compte plusieurs choses. 1. La défaillance du marché : Le «Laisser faire, laisser passer» des libéraux ne permet pas d atteindre une situation d équilibre au niveau du plein emploi. Donc une économie régit exclusivement par les marchés connaîtra toujours des crises. 2. La légitimité des interventions de l'etat : Les fonctions de l Etat doivent aller plus loin que les fonctions régaliennes et elles doivent en plus être prépondérantes dans le domaine économique. L Etat doit assurer l équilibre général de l économie lorsque le marché est déficient. Il ne doit plus être un observateur passif et neutre mais il se doit d être protectionniste. Exemple : L Etat doit aujourd hui faire des politiques pour relancer la demande, la croissance et l emploi. Il doit être un acteur dans le domaine économique mais aussi intervenir dans le domaine social, ce qui donne naissance à l Etat providence : les organismes publics vont prendre en charge les problèmes individuels. III. Les systèmes d'organisation économique de la société : Les deux questions qui se posent sont : Comment allouer les ressources rares? Comment répartir ces ressources? La réponse Capitaliste est l application des idées du courant libéral et néo-libéral ainsi que l application des idées de KEYNES qui admettent une certaine intervention de l Etat. La réponse Socialiste est l application des idées du courant marxiste mis en œuvre par Lénine en Russie. Ce système n a pas su s adapter aujourd hui. A. Les principes fondamentaux du système capitaliste : MAX WEBER (1864-1920) met en avant que le capitalisme a toujours su s adapter, il existe donc différents capitalismes : Au Moyen-âge : Le capitalisme marchand. Lors de la Révolution Industrielle : Le capitalisme industrielle ou producteur. Aujourd hui : Le capitalisme financier. Le capitalisme producteur est le fait d entreprendre la création d une entreprise et viser sa pérennité, différent du capitalisme financier qui recherche le maximum de profit direct sans s intéresser à la santé des entreprises. Le capitalisme a rendu «caduc» les autres alternatives avec la fin du marxisme. Page 6 sur 8
Selon WEBER, le système capitaliste s organise selon une volonté d organiser le monde encadré par des principes de fonctionnement économique et juridique précis. 1. La régulation du système par le marché et la concurrence : C est le marché qui assure les grands équilibres économiques et qui oriente l allocation des ressources vers les activités les plus rentables. Il se charge de la répartition par le jeu de l offre et de la demande (prix, salaires ). Le marché est le seul juge de toutes les actions capitalistes. C est toujours lui qui sanctionne ou récompense les entrepreneurs ou les salariés. Le profit est le moteur de toutes les actions capitalistes, c est le critère de réussite en affaire mais c est aussi le signe d une bonne adaptation à son environnement économique : seul le profit offre à l entrepreneur la possibilité d investir pour augmenter sa production de richesses. La concurrence ne doit pas être entravée par des réglementations trop dures pour permettre plus d innovations. 2. La protection des libertés économiques : L ensemble des règles de droits doit assurer le fonctionnement du système, en particulier le droit civil et ses deux composantes : Droit de propriété privée (des moyens de productions) : La libre entreprise. Droit des contrats et libertés individuelles : Base de l économie de marché. En effet, chaque individu a le droit de contracter sur le marché et l Etat à l obligation de veiller sur l exécution des contrats pris librement. B. Les principes fondamentaux du système socialiste : Le système socialiste va remplacer la Main Invisible d Adam SMITH - chacun en recherchant son propre intérêt va permettre de contribuer aux bonheurs de tous par un mécanisme administré, contrôlé par l Etat. Karl MARX a contesté l efficacité du système libéral. Il a voulu montrer qu une société fondée sur l extraction de la plus-value est forcément conflictuelle et socialement inacceptable. Lénine et Trotski ont fondé un système complètement concurrent au capitalisme avec plus de richesses et sans les effets pervers du capitalisme. Il y a trois aspects fondamentaux à ce système : La planification de l économie qui va fixer les objectifs de la production en procédant à l évaluation des besoins. C est donc le plan, différent du marché, qui va guider la production. Dans ce système, l ordre économique ne résulte pas de la multiplicité des décisions individuelles mais imposé par l Etat. 1. La propriété collective des moyens de productions : La liberté d entreprendre disparaît donc la liberté d acheter et de vendre la force de travail d un individu aussi car les moyens sont étatisés, ainsi la plus-value appartient à l ensemble de la collectivité. 2. L égalité sociale : Il n y a plus de lutte de classe car les individus sont égaux n ayant de droit et de devoir qu envers l Etat. Ce système n a pas su évoluer car il est trop rigide (gaspillage ). Depuis les années 90, les pays socialistes ont entamés une transition vers le capitalisme. Page 7 sur 8
C. ANNEXE : Les différents âges du capitalisme : 1. De 1791 jusqu à 1890 : C est la phase du capitalisme contre l Etat (libéral) : On peut le prouver par la loi du Chapelier qui provoque une libéralisation du marché du travail. C est la loi la plus importante qui supprime les corporations, interdit les syndicats et permet la libéralisation du commerce et de l industrie. L Etat recul dans sa prérogative d état gendarme. 2. De 1891 à 1990 : C est la phase du capitalisme encadré par l Etat : On voit apparaître un certain nombre de réformes qui corrigent les effets du marché. L Etat apparaît comme un rempart. Exemple : Les congés payés A coups de décrets (luttes ouvrières), on s emploie à humaniser les excès du premier capitalisme via les progrès du droit du travail et le système de redistribution. 3. Depuis 1990 : C est le retour du capitalisme sans l Etat : l ordre des priorités a changé car l Etat est perçu comme un «parasite». Milton FRIEDMAN pense que l état est plus un problème qu une solution. Il vient de l école de Chicago qui est ultra-libéral. «Le marché est bon, l état est mauvais». Exemple : baisse des impôts, recul de l état. Jusqu en 2008 et la crise. Page 8 sur 8