LIBRE-ÉCHANGE, MONDIALISATION ET DÉLOCALISATION

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LIBRE-ÉCHANGE, MONDIALISATION ET DÉLOCALISATION"

Transcription

1 LIBRE-ÉCHANGE, MONDIALISATION ET DÉLOCALISATION Cette fiche présente les fondements du libre échange modèle dominant depuis plusieurs siècles. Elle s intéresse ensuite au phénomène de délocalisation pour en évaluer l'ampleur et l'impact réel sur les économies nationales. Compte tenu de la modestie relative de cet impact (même s'il mérite qu'on s'en préoccupe), on tentera ensuite d'analyser ce phénomène comme faisant partie intégrante d'un discours idéologique basé sur le chantage à l'emploi pour faire accepter des politiques socialement régressives. Au XVIe siècle, les Provinces Unies, qui dominaient alors l économie-monde européenne, se faisaient l avocat inconditionnel du libéralisme, maintenant des tarifs douaniers peu élevés, autorisant la libre circulation des monnaies et laissant à ses marchands, en pleine guerre, le droit de commercer avec l ennemi 1. Cette position fût adoptée par l Angleterre après avoir été théorisée par les pères fondateurs de l économie politique classique, Adam Smith et David Ricardo. Les avantages comparatifs Dans La Richesse des Nations, A. Smith fait de la division internationale du travail la source de tout progrès économique véritable. L augmentation de la productivité passe par la spécialisation des tâches qui conditionne l introduction des machines. Mais encore faut-il que la taille du marché le permette. D où l importance d une division du travail à l échelle internationale. Pour Smith, le critère de la spécialisation internationale optimale est simple ; c est la comparaison des coûts absolus de production. Au niveau national, ceux-ci ont tendance à s égaliser, notamment parce que les prix des facteurs de production (terre, travail, capital) se forment désormais sur des marchés concurrentiels. Au niveau international en revanche, des écarts de prix subsistent du fait de l immobilité des facteurs de production et de l inégalité des techniques de production. C est donc le libre-échange et la spécialisation internationale qui vont permettre à chaque nation d exploiter au mieux son potentiel productif. Dans son Principe de l économie politique et de l impôt, David Ricardo conteste ce point de vue en montrant qu un pays qui dispose d un avantage absolu de productivité a tout de même intérêt à l échange, en se spécialisant dans les productions pour lesquelles les coûts relatifs sont les plus bas, autrement dit pour lesquelles son avantage comparatif est le plus grand. Dans un exemple fameux, il montre que si le Portugal est plus efficace que l Angleterre dans la production de vin comme dans celle de drap, il n en a pas moins intérêt à délaisser cette dernière si son avantage de coût est plus grand dans la production de vin. Se spécialiser selon ses avantages comparatifs signifie donc le faire dans la production dans laquelle son handicap relatif est le moins grand. Une spécialisation internationale du travail fondée sur le principe des avantages comparatifs permet en théorie, une allocation optimale des ressources. Le «père de l économie politique» au service de la classe capitaliste Le problème qui préoccupe réellement Ricardo c est la lamination des profits du capital découlant de l augmentation de la population qui contraint à mettre en culture les terres les moins productives accroissant la rente des propriétaires fonciers et augmentant le coût de reproduction de la force de travail donc des salaires. Pour Ricardo, la solution réside dans le commerce international et plus particulièrement dans la libre importation du blé qui, en réduisant le coût des produits nécessaires à la reproduction de la force de travail permet de réduire les salaires et de

2 restaurer les profits du capital. Cela implique l abolition des Corn Laws qui protègent l agriculture anglaise de la concurrence depuis la fin des guerres napoléoniennes. Dès lors, les intérêts du capitalisme anglais pourront être assimilés à l intérêt national britannique, lui-même identifié au libre-échange. Dès 1840, L Angleterre réduit unilatéralement ses droits de douane sur les produits manufacturés, supprime toute prohibition à l importation (1842), renonce à la préférence impériale en faveur des produits des colonies (1845) et abolit les Corn Laws (1846) ainsi que les Actes de navigation 2 (1849). Ou le théorème HOS pour justifier le libre-échange Toutefois l hypothèse ricardienne s appuyant sur l immobilité des facteurs de production devenait contestable dès lors que l un des facteurs ou a fortiori les deux capital et travail devenaient mobiles. Pourtant, la plupart des économistes continuait de professer que le libre échange demeurait la solution optimale. Mais il s agissait, en partie, d une vision idéologique, car rétrospectivement les faits ne permirent pas d établir une corrélation entre ouverture commerciale et vigueur de la croissance économique. A la période d ouverture croissante ( ) succéda un regain de protectionisme entre 1885 et 1913 qui n a pas empêché le retour à la fois de la croissance économique et (de) l augmentation du taux d ouverture dans les dernières années du siècle 3. Même les perfectionnements apportés par les économistes néoclassiques du XX e siècle, d abord Eli Heckscher et Bertil Ohlin dans les années 20 puis Paul Samuelson dans les années 50 (théorème ou modèle HOS) ne prenaient pas en compte cette mobilité. L approche néoclassique revient à un explication de l échange fondée sur la rareté relative donc la complémentarité et non plus sur l efficacité productive comparée, donc la concurrence. Délocaliser pourquoi? Que les entreprises se «délocalisent» n est donc pas nouveau. Avec la globalisation financière, ce sont les raisons et les conditions qui président à la délocalisation qui ont profondément changé. Pendant la période qui précède la libéralisation financière, les entreprises développaient des implantations à l étranger essentiellement pour accéder à un marché qui leur était interdit du fait des droits de douane. Pour ce faire, elles devaient se soumettre aux législations que leurs imposaient les Etats. Les investissements à l étranger [IDE] étaient soumis à un strict contrôle et leurs implantations conditionnées par de nombreuses contraintes : participation au capital des résidents, obligations de recruter sur le marché national, impossibilité de rapatrier la totalité des bénéfices. Certains secteurs traditionnellement de services publics leurs étaient interdits. L ensemble de ces contraintes a été emporté par le mouvement de libéralisation de la globalisation. C est l Accord sur les mesures concernant les investissements et liées au commerce (TRIMs, Agreement on trade related investment measures) qui est l un des accord de l Acte final de l Uruguay Round signé le 15 avril 1994 à Marrakech, qui concluera cette période. Investissement Direct à l'etranger ou investissements de Portefeuille L'OCDE définit l'investissement Direct à l'etranger ainsi : «L IDE est une activité par laquelle un investisseur résidant dans un pays obtient un intérêt durable et une influence significative dans la gestion d une entité résidant dans un autre pays. Cette opération peut consister à créer une entreprise entièrement nouvelle (investissement de création) ou, plus généralement, à modifier le statut de propriété des entreprises existantes (par le biais de fusions et d acquisitions). Sont également définis comme des investissements directs étrangers d autres types de transactions financières entre des entreprises apparentées, notamment le réinvestissement des bénéfices de l entreprise ayant obtenu l IDE, ou d autres transferts en capital». Ces derniers incluent notamment les prêts accordés par une maison-mère à sa filiale implantée à l'étranger. 2 Acte britannique de 1651 destiné à contenir la puissance maritime des Provinces unies en limitant l entrée des ports anglais aux navires étrangers. 3 Les relations commerciales entre la France et l Europe depuis 1850 par Philippe Guillaumet, Revue de l OFCE n 82, juillet 2002, p 55.

3 Contrairement aux investissements de portefeuille, les IDE impliquent une prise de contrôle de la part de la firme étrangère. Le seuil à partir duquel le contrôle s'exerce est arbitraire, le FMI utilise une valeur de 10 %. Désormais, les entreprises ont une totale liberté de s implanter où bon leur semble. Elles n ont d ailleurs plus forcément besoin, compte tenu de la diminution des coûts de transport, de délocaliser pour conquérir de nouveaux marchés. Si elles le font c est pour optimiser leur profit car la liberté acquise par la déréglementation et la libre circulation des capitaux profite d abord aux investisseurs. En allant se financer directement sur les marchés, les entreprises se sont soumises au bon vouloir de ces derniers dont les exigences en terme de retour sur investissement les ont contraintes à rechercher toutes les opportunités pour produire à moindre coût. Notamment en faisant jouer la concurrence entre les pays. La situation s est donc complètement inversée et là où les Etats fixaient leurs conditions, ils se livrent maintenant à une compétition acharnée pour attirer les investisseurs. Aucun n y échappe! Les zones franches sont en développement constant et offrent aux entreprises transnationales des conditions de plus en plus attrayantes. La première des conditions reste l attractivité des salaires bas. Mais elle n est pas la seule. Les conditions fiscales, la législation du travail et les normes environnementales vont jouer un rôle déterminant dans la mise en compétition entre les territoires. Tous les territoires sont devenus potentiellement concurrents. Les emplois qui quittent une région française ne partiront pas obligatoirement vers l Asie, le Maghreb ou l Afrique. Ils pourront tout aussi bien être délocalisés en Irlande du Nord pour bénéficier d une fiscalité extrêmement avantageuse ou plus récemment vers la Lituanie pour tirer partie d un salaire minimum 10 fois inférieur à celui en vigueur en France. Les communes n utilisaient-elles pas souvent, dans une même région, la taxe professionnelle pour attirer les entreprises sur leurs zones d activité? Mondialisation et restructurations Il reste néanmoins indéniable que ce sont surtout les entreprises transnationales qui sont en capacité d utiliser pour leur plus grand profit ces disparités entre les territoires. Grâce à la globalisation financière, au développement des techniques de communication et des transports elles ont totalement réorganisé leur fonctionnement sur une logique de «déverticalisation». C est-à-dire en externalisant progressivement tous leurs services à l exclusion de ceux qui concentrent l essentiel de la valeur ajoutée. Les premières à évoluer vers ces modes de fonctionnement ont été les entreprises industrielles n ayant pas recours à l emploi le plus qualifié. Ce qui compte c est que le produit final réponde exactement aux spécifications du donneur d ordre, même s il est réalisé par intégration d une série de sousensembles confiés à des producteurs éventuellement dispersés dans le monde entier. Le donneur d ordre se réserve les fonctions essentielles liées à l image (marketing), à la mise au point (recherche-développement) et empoche les profits découlant de l exploitation de la marque dans laquelle se concentre toute la valeur ajoutée. Ainsi cohabitent deux mouvements apparemment contradictoires dans l organisation des groupes transnationaux : la décentralisation de la production et la concentration des pouvoirs de décision. Ils sont en fait rendus possibles par le développement des technologies de l information. Ces possibilités nouvelles en matière de communication ont fait entrer le secteur des services dans la logique de la globalisation réservée jusque là au seul secteur industriel. Pour suivre cet essor, le principal indicateur est l évolution des IDE (graphique ci-dessous). La vague importante de privatisations et de déréglementations qui traverse les années quatrevingt et quatre-vingt-dix va multiplier les opportunités pour les grands groupes internationaux de pénétrer de nouveaux marchés par acquisition ou par fusion plutôt que par la création, toujours plus risquée, de nouvelles unités de production. Ces STN n ont donc plus guère d ancrage territorial. Elles jouent de façon croissante de la concurrence entre les territoires entretenant, de ce fait des relations de plus en plus conflictuelles avec leur environnement géographique.

4 sources CNUCED 2007, Zimmermann/La Vie économique Restructurations, délocalisations et emploi L observatoire des restructurations mis en place par la Fondation de Dublin 4 indique, que sur la période , les délocalisations sont responsables de 5,5% des suppressions d emplois consécutives aux restructurations. Si le phénomène est loin d être négligeable, ces chiffres masquent néanmoins l impact réel des restructurations sur l emploi. En effet, au sens strict du terme, la délocalisation c est la suppression d une production dans une entreprise et son transfert vers un autre pays. Ainsi, le basculement d un fournisseur résidant vers un fournisseur étranger n entre pas dans cette comptabilité. De la même façon, la nonlocalisation, autrement dit les capacités de production nouvelles qui sont installées ailleurs plutôt que dans le pays d'origine en est aussi exclue. Toute donnée chiffrée sur l impact des délocalisations doit donc être examinée en tenant compte du fait qu elle minimise considérablement l impact sur l emploi de la vague de restructurations entamée au début des années 80. C est avec cette précaution qu il convient d examiner les chiffres proposés dans l encadré. Quelques chiffres extraits de Un pur capitalisme, Michel Husson, Editions page 2, 2008 Selon le rapport Fontagné et Lorenzi (2005) on peut chiffrer l impact sur l emploi de la concurrence avec les pays du Sud à 10% au maximum sur la période Selon l étude commandée par le Sénat au cabinet Katalyse, emplois devraient être délocalisés entre 2006 et 2010, soit 22% de la création nette d emplois salariés au cours des cinq dernières années. Il s agirait, dans 80% des cas, de «non-localisations», autrement dit de créations d activités nouvelles dans d autres pays (principalement européens) plutôt que de délocalisations d activités existantes. Un autre rapport, réalisé à la demande de l Inspection générale des affaire sociales, non rendu public, insiste sur la «délocalisation sur place» qui consiste à importer des travailleurs étrangers en France. Une méthode déjà utilisée dans le bâtiment, les travaux publics et par France Telécom conclut le rapport Les délocalisations affectent peu à peu tous les secteurs. Elles s opèrent vers les pays à bas 4 La Fondation Européenne pour l amélioration des conditions de vie et de travail de Dublin est un organe de l Union européenne créé en 1975, qui a pour mission de contribuer à la conception et à l établissement de meilleures conditions de vie et de travail. Elle exécute ses tâches en collaboration avec les gouvernements, les employeurs, les syndicats et la Commission européenne.

5 salaires pour le textile et l équipement et vers les pays développés pour les secteurs de l automobile, de l aéronautique et de l électronique. Loin d être en reste, les services ont vu s accélérer le phénomène notamment dans les secteurs ne nécessitant pas de proximité physique avec les clients (téléphonie, maintenance, service après vente, comptabilité). Si ce sont encore les salariés non qualifiés qui sont les plus touchés, aucune catégorie n est aujourd hui épargnée et la délocalisation des services va affecter de plus en plus fortement l emploi qualifié. Mais les restructurations pèsent aussi indirectement sur l emploi, en maintenant la pression à la baisse sur les salaires et les conditions de travail. Dans un contexte où la concurrence entre les territoires est devenue la règle, la menace d avoir recours à la délocalisation est constamment mise en avant pour contraindre les salariés à accepter de différer toutes revendications salariales. Elle est utilisée aussi bien à l intérieur de l entreprise qu à l extérieur vis-à-vis des fournisseurs totalement dépendants du donneur d ordre qui les soumet à ce chantage. Fausses solutions Face à cette situation la plupart des propositions ne remettent pas en cause la logique du modèle d un commerce libre et sans entraves moteur d un développement tiré par les exportations. Un modèle imposé par les pays du Nord et leurs institutions à l ensemble de la planète. Il y a les tenants du «laisser-faire» qui considèrent qu il «faut accepter que les salaires chinois rejoignent les nôtres et que nos salaires glissent vers ceux de la Chine [ ] et que si nous essayons d empêcher l égalisation du prix des facteurs, autrement dit, si nous défendons nos salaires, alors une partie trop importante de la production sera délocalisée vers les Pays à Bas Salaires» 5 Il y a ceux qui appellent à l intervention pour favoriser l emploi des travailleurs non qualifiés (emplois exposés) par des aides indirectes et pour développer l emploi des services non délocalisables (emplois protégés). Cette option, qui ne remet pas en cause des logiques libérales à l œuvre, favorisera l accélération des inégalités au travail. Elle s accompagne généralement d un discours sur la baisse des salaires dans le «secteur protégé» afin d accélérer la demande des biens et services dans ce secteur. De façon plus générale, la stratégie qui prévaut aujourd hui en Europe face aux dégâts des restructurations est celle qui vise à faire de l économie européenne «l économie de la connaissance la plus compétitive du monde» 6. L investissement massif dans la recherche, l éducation et la formation associés à des «réformes» structurelles favorisant «employabilité» et mobilité seraient la clé du succès. Mais les créations d emploi dans les secteurs ainsi dynamisés ne seront pas en mesure de combler l effondrement de l emploi dans les secteurs traditionnels d une part et les réformes mises en place dans cette perspective favorisent déjà une accélération fulgurante du développement des emplois précaires d autre part. 5 Hans-Werner Sinn (2004) président de l institut allemand d IFO - Un pur capitalisme, Michel Husson, Editions page 2, Stratégie dite «de Lisbonne» qui a été formalisée comme axe majeur de la politique économique de l UE lors du Conseil qui s est tenu à Lisbonne en mars 2000 (quinze Etats membres).

Fiche 8 : Libre-échange et protectionnisme

Fiche 8 : Libre-échange et protectionnisme Fiche 8 : Libre-échange et protectionnisme Plan de la fiche 1. Notions de base 2. Problèmes économiques et sociaux 3. Théories et auteurs 4. Repères historiques La croissance économique dans le monde est-elle

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

Les investissements internationaux

Les investissements internationaux Conclusion : Doit-on réguler les IDE? Les investissements internationaux Introduction : Qu est ce qu un investissement direct à l étranger (IDE)? I) L évolution des IDE 1 Les IDE : une affaire entre riches

Plus en détail

- Introduction : la globalisation commerciale d hier et d aujourd hui

- Introduction : la globalisation commerciale d hier et d aujourd hui Plan du cours : - Introduction : la globalisation commerciale d hier et d aujourd hui - I. Les théories du commerce international - les avantages comparatifs (Ricardo) - les dotations de facteurs (HOS)

Plus en détail

I) L ouverture des économies à l international

I) L ouverture des économies à l international L autarcie s oppose au système du libreéchange. I) L ouverture des économies à l international A) La mesure des échanges de biens et services. La balance des transactions courantes. Cette balance retrace

Plus en détail

De quoi dépendent les taux de change? Si déficit dans les échanges extérieurs M>X demande de devises étrangères contre la monnaie nationale > offre

De quoi dépendent les taux de change? Si déficit dans les échanges extérieurs M>X demande de devises étrangères contre la monnaie nationale > offre De quoi dépendent les taux de change? Si déficit dans les échanges extérieurs M>X demande de devises étrangères contre la monnaie nationale > offre de devises étrangères contre monnaie nationale dépréciation

Plus en détail

La mondialisation est-elle encore porteuse de croissance?

La mondialisation est-elle encore porteuse de croissance? Conférence de macroéconomie de M. F. Bittner, 25 mars 2009 Florian Cahagne La mondialisation est-elle encore porteuse de croissance? La mondialisation, que l on peut définir comme l émergence de marchés

Plus en détail

Principales dispositions du projet de règlement

Principales dispositions du projet de règlement Principales dispositions du projet de règlement (TEXTE VOTÉ PAR LA COMMISSION JURI LE 21 JANVIER 2014) Février 2014 1 Honoraires d audit (article 9) (1/3) Limitation des services non audit Si un contrôleur

Plus en détail

Relocaliser la production industrielle, est-ce possible? Le retour du Made In France

Relocaliser la production industrielle, est-ce possible? Le retour du Made In France Relocaliser la production industrielle, est-ce possible? Le retour du Made In France Cycle Innovation & Connaissance 54 petit déjeuner Pr. Jacques COLIN 22 janvier 8h30-10h Grasse Animatrice : Valérie

Plus en détail

Thème E Etablir un diagnostic stratégique Le diagnostic externe Analyse de l environnement de l entreprise

Thème E Etablir un diagnostic stratégique Le diagnostic externe Analyse de l environnement de l entreprise Thème E Etablir un diagnostic stratégique Le diagnostic externe Analyse de l environnement de l entreprise On ne peut concevoir l entreprise comme une entité isolée du milieu dans lequel elle agit. L entreprise

Plus en détail

la voie bilatérale reste la meilleure option

la voie bilatérale reste la meilleure option WWW.ELECTIONS.CH FICHE THEMATIQUE : SUISSE-UE la voie bilatérale reste la meilleure option L UE est un des principaux partenaires commerciaux de la Suisse. A l inverse, la Suisse est le deuxième partenaire

Plus en détail

LA SOLIDARITE INTERNATIONALE ET LES ENTREPRISES.

LA SOLIDARITE INTERNATIONALE ET LES ENTREPRISES. LA SOLIDARITE INTERNATIONALE ET LES ENTREPRISES. Une approche commune et des engagements des Associations de solidarité internationale et des Syndicats. 2010 Sommaire Préambule, p.2 Le contexte, p.3 Pourquoi

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

La question sociale globale et les migrations. Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010

La question sociale globale et les migrations. Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010 La question sociale globale et les migrations Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010 1. Nous connaissons un moment sans précédent de victoire contre la pauvreté 2.

Plus en détail

OECD Insights International Trade: Free, Fair and Open? Les essentiels de l OCDE Le commerce international : Libre, équitable et ouvert?

OECD Insights International Trade: Free, Fair and Open? Les essentiels de l OCDE Le commerce international : Libre, équitable et ouvert? OECD Insights International Trade: Free, Fair and Open? Summary in French Les essentiels de l OCDE Le commerce international : Libre, équitable et ouvert? Résumé en français Le commerce international influe

Plus en détail

FIN-INTER-01 LE CONTEXTE

FIN-INTER-01 LE CONTEXTE FIN-INTER-01 LE CONTEXTE Public concerné : Etudiants niveau Bac + 2. Durée indicative : 2 heures Objectifs : Positionner le domaine de la finance internationale dans son contexte. Pré requis : Néant. Modalités

Plus en détail

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités

Plus en détail

La France est-elle compétitive?

La France est-elle compétitive? La France est-elle compétitive? Cafés Géographiques de Montpellier Gilles Ardinat, professeur agrégé et docteur en Géographie, enseignant à l Université Paul Valéry, Montpellier III C est à l occasion

Plus en détail

14-18 La grande e-guerre. L e-commerce belge peut-il contrer la concurrence étrangère?

14-18 La grande e-guerre. L e-commerce belge peut-il contrer la concurrence étrangère? 14-18 La grande e-guerre L e-commerce belge peut-il contrer la concurrence étrangère? 14-18: la grande e-guerre Les webshops belges souffrent d un lourd handicap concurrentiel par rapport aux acteurs étrangers

Plus en détail

TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE

TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE ORGANISATION FOR ECONOMIC CO-OPERATION AND DEVELOPMENT TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE 14-15 septembre 2006 Séoul, Corée Déclaration de Séoul (version définitive) CENTRE

Plus en détail

VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE

VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE Introduction L investissement direct étranger a des effets bénéfiques sur l économie L investissement direct étranger (encadré

Plus en détail

101 COMMENT EXPLIQUER LA MONDIALISATION DES ECHANGES?

101 COMMENT EXPLIQUER LA MONDIALISATION DES ECHANGES? CHAP 10 QUELS SONT LES FONDEMENTS DU COMMERCE INTERNATIONAL ET DE L INTERNATIONALISATION DE LA PRODUCTION? Introduction : 1. La mondialisation peut être définie comme l extension du capitalisme et de l

Plus en détail

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14 TABLE DES MATIERES Préface... 5 Avant- propos... 9 Partie 1 Approches macroéconomique et fiscale Introduction à la première partie... 14 CHAPITRE 1 La politique budgétaire est- elle encore efficace pour

Plus en détail

Klako Group. Intégration, Comptabilité et Conseils fiscaux. Optimisation d Achat et Contrôle de Qualité

Klako Group. Intégration, Comptabilité et Conseils fiscaux. Optimisation d Achat et Contrôle de Qualité Klako Group Intégration, Comptabilité et Conseils fiscaux Optimisation d Achat et Contrôle de Qualité Beijing Hong Kong Shanghai Shenzhen Visitez notre site web à http://www.klakogroup.com Notre société

Plus en détail

Créer une filiale à l étranger Approche & Exemples LE TOUR DU MONDE EN 8H - 21 JUIN 2011

Créer une filiale à l étranger Approche & Exemples LE TOUR DU MONDE EN 8H - 21 JUIN 2011 Créer une filiale à l étranger Approche & Exemples LE TOUR DU MONDE EN 8H - 21 JUIN 2011 PRESENTATION Le groupe ALTIOS International Une société leader dans le conseil et le développement opérationnel

Plus en détail

Les tendances du marché de. la production d électricité. dans le monde. participation d entreprises privées locales ou internationales

Les tendances du marché de. la production d électricité. dans le monde. participation d entreprises privées locales ou internationales Les tendances du marché de la production d électricité dans le monde Samir Allal La globalisation économique a favorisé une plus grande expression des mécanismes concurrentiels. Désormais la concurrence

Plus en détail

Introduction Quels défis pour l Administration Publique face àla crise? Crise et leadership : quelles relations? Quels défis pour les dirigeants?

Introduction Quels défis pour l Administration Publique face àla crise? Crise et leadership : quelles relations? Quels défis pour les dirigeants? Renforcement des capacités en matière de Leadership au niveau du Secteur Public dans le contexte de la crise financière et économique Par Dr. Najat ZARROUK Introduction Quels défis pour l Administration

Plus en détail

Nous sommes interrogés sur la nature de la crise que nous rencontrons

Nous sommes interrogés sur la nature de la crise que nous rencontrons 75 L enjeu : intervenir sur le partage de plus en plus inégalitaire de la richesse produite Économiste, Fondation Copernic Nous sommes interrogés sur la nature de la crise que nous rencontrons depuis 2007-2008

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du date Ville

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du date Ville Pacte de responsabilité et de solidarité Réunion du date Ville 1 Le Pacte : quel contexte? Contexte national : début de reprise économique, mais chômage encore trop fort Dans notre région, une problématique

Plus en détail

P A P 1 D 1 -S 1 S 1 D 1

P A P 1 D 1 -S 1 S 1 D 1 Les instruments de la politique commerciale - tarifs: source de revenu et protection des industries nationales -pécifiques : montant fixe par unité de bien importé (exemple: 100 par voiture) -Ad-valorem:

Plus en détail

WS32 Institutions du secteur financier

WS32 Institutions du secteur financier WS32 Institutions du secteur financier Session 1 La vision chinoise Modernisation du système financier chinois : fusion de différentes activités bancaires et financières, accès des ménages au marché des

Plus en détail

Notre approche pour les investissements en bourse

Notre approche pour les investissements en bourse TlB Notre approche pour les investissements en bourse Introduction Ce document présente la stratégie d investissement dans les entreprises cotées en bourse adoptée par Triodos Investment Management B.V.*

Plus en détail

Investissement, mot magique mais mot piège

Investissement, mot magique mais mot piège POSSIBLES, ÉTÉ 2013 121 Investissement, mot magique mais mot piège Par Michel Merlet Tous semblent reconnaître le besoin de plus d investissements dans l agriculture pour lutter contre la faim dans le

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

DES PAROLES ET DES ACTES : LES 4 MENSONGES DE MONSIEUR LENGLET

DES PAROLES ET DES ACTES : LES 4 MENSONGES DE MONSIEUR LENGLET Cette fiche élaborée par la commission économie du Parti de Gauche révèle les 4 "erreurs" fondamentales issues de l'argumentaire que Monsieur Lenglet a opposé à Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission des

Plus en détail

L IMPACT DES DÉLOCALISATIONS SUR L'EMPLOI : PROBLÈMES DE MESURE ET IMPLICATIONS POLITIQUES

L IMPACT DES DÉLOCALISATIONS SUR L'EMPLOI : PROBLÈMES DE MESURE ET IMPLICATIONS POLITIQUES L IMPACT DES DÉLOCALISATIONS SUR L'EMPLOI : PROBLÈMES DE MESURE ET IMPLICATIONS POLITIQUES Version préliminaire : prière de ne pas citer sans l autorisation préalable de l auteur Thomas Hatzichronoglou

Plus en détail

Le coût des politiques climatiques. Double dividende ou coûts excessifs?

Le coût des politiques climatiques. Double dividende ou coûts excessifs? Introduction La première séance : Les justifications de la politique climatique. La dialectique court terme long terme : Intuition écologique contre «raison»économique. Taux d actualisation : Prix relatif,

Plus en détail

Epreuve de Sciences économiques et sociales

Epreuve de Sciences économiques et sociales Epreuve de Sciences économiques et sociales Sujet zéro 1 1/ Question d analyse microéconomique ou macroéconomique (6 points) Expliquer et représenter graphiquement les gains à l échange. 2/ Conduite d

Plus en détail

Club AFIC avec Elles Etude sur la mixité dans le Capital Investissement. Novembre 2013

Club AFIC avec Elles Etude sur la mixité dans le Capital Investissement. Novembre 2013 Club AFIC avec Elles Etude sur la mixité dans le Capital Investissement Novembre 2013 Introduction L AFIC, qui souhaite promouvoir activement le rôle des femmes dans les métiers du capital investissement,

Plus en détail

Comment s établir aux États-unis?

Comment s établir aux États-unis? Comment s établir aux États-unis? Zara Law Offices 111 John Street Suite 510 New York, NY 10038 Tel: 1-212-619 45 00 Fax: 1-212-619 45 20 www.zaralawny.com 1 Introduction La récente baisse du dollar constitue

Plus en détail

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur. INVESTIR AU TCHAD POURQUOI INVESTIR AU TCHAD Des Potentialités Economiques Enormes Un Environnement Politique et Economique Favorable Une Activité Economique Réglementée Un Cadre Indicatif Favorable. DES

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

«Vaincre la crise par la solidarité» La réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauche compensatoire

«Vaincre la crise par la solidarité» La réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauche compensatoire «Vaincre la crise par la solidarité» La réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauche compensatoire Congrès exceptionnel FGTB Liège-Huy-Waremme 2009 - Document de travail

Plus en détail

Restrictions et Libéralisation des I.D.E Au Maroc. Mr. Marwane MANSOURI

Restrictions et Libéralisation des I.D.E Au Maroc. Mr. Marwane MANSOURI Restrictions et Libéralisation des I.D.E Au Maroc Mr. Marwane MANSOURI Chef de la Division des Etudes et de l Information Direction des Investissements Amman, Jordanie 4 septembre 2007 Direction des Investissements,

Plus en détail

Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales»

Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales» Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales» Les chaînes d activité mondiales (CAM) Les chaînes d activité recouvrent la gamme complète des fonctions et des tâches

Plus en détail

Débat participatif. La vie chère. «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse»

Débat participatif. La vie chère. «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse» Débat participatif La vie chère «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse» Ségolène ROYAL Les enjeux de notre débat : Réconcilier les Français

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier Pacte de responsabilité et de solidarité Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier 1 2 INTERVENTION DE MONSIEUR MICHEL JOUVENOT DIRECTEUR DE LA BANQUE

Plus en détail

INVESTISSEMENTS DIRECTS À L ÉTRANGER ET STRATÉGIES DES ENTREPRISES MULTINATIONALES

INVESTISSEMENTS DIRECTS À L ÉTRANGER ET STRATÉGIES DES ENTREPRISES MULTINATIONALES INVESTISSEMENTS DIRECTS À L ÉTRANGER ET STRATÉGIES DES ENTREPRISES MULTINATIONALES Sandrine Levasseur Département des études de l OFCE Les investissements directs à l étranger constituent certainement

Plus en détail

Le Pacte de responsabilité et de solidarité

Le Pacte de responsabilité et de solidarité Le Pacte de responsabilité et de solidarité La France est à un moment décisif. Depuis plus de dix ans, l appareil de production s est affaibli, la compétitivité s est détériorée et le niveau de chômage

Plus en détail

Séquence 2. Mondialisation, finance internationale et intégration européenne. 2. Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Séquence 2. Mondialisation, finance internationale et intégration européenne. 2. Comment s opère le financement de l économie mondiale? Séquence 2 Mondialisation, finance internationale et intégration européenne Sommaire Introduction 1. Quels sont les fondements du commerce international et de l internationalisation de la production? 2.

Plus en détail

Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs

Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs Lors du Sommet pleines voiles en janvier 2007, la Commission des valeurs mobilières du Nouveau-Brunswick a publié

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 17/06/2014 Angoulême

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 17/06/2014 Angoulême Pacte de responsabilité et de solidarité Réunion du 17/06/2014 Angoulême 1 Le Pacte : quel contexte? Contexte national: la reprise économique se dessine, mais le chômage frappe encore trop fort notre pays.

Plus en détail

Les entreprises suisses de services sur les marchés étrangers: motifs et formes de conquête

Les entreprises suisses de services sur les marchés étrangers: motifs et formes de conquête Les entreprises suisses de services sur les marchés étrangers: motifs et formes de conquête Ces dernières années, le taux d internationalisation du secteur tertiaire s est accru de façon importante dans

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE LES ECHANGES EXTERIEURS

ECONOMIE GENERALE LES ECHANGES EXTERIEURS IUFM AUVERGNE ECONOMIE - GESTION Cours de Mr DIEMER ECONOMIE GENERALE 3 ème PARTIE : LES MOTEURS DE LA CROISSANCE MOTS CLES CHAPITRE 11 LES ECHANGES EXTERIEURS - Balance commerciale, des capitaux, des

Plus en détail

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A ONUSIDA/CCP (36)/15.12 Date de publication : 24 juin 2015 TRENTE-SIXIÈME RÉUNION Date : 30 juin - 2 juillet 2015 Lieu : Salle du conseil exécutif,

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 Pacte de responsabilité et de solidarité Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 1 2 Le Pacte : quels bénéficiaires? Les entreprises Toutes les entreprises, quelle que soit

Plus en détail

Programme «Société et Avenir»

Programme «Société et Avenir» Programme «Société et Avenir» Rapport final volet «Synthèse de recherche» 1 CONTRAT DE RECHERCHE : TA/00/23 ACRONYME DU PROJET : REFBARIN TITRE : «RÉFORME DU MARCHÉ DES BIENS ET SERVICES, NÉGOCIATION SALARIALE

Plus en détail

LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2012

LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2012 LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2012 CONSEIL La loi 2012-958 du 16 août 2012 consistant en la deuxième loi de finances rectificative pour 2012 a été publiée au JO du 17 août 2012. C est la première

Plus en détail

MESURES INCITATIVES À L INVESTISSEMENT 1

MESURES INCITATIVES À L INVESTISSEMENT 1 1/9 1. Fonds de promotion de l investissement «FPI» 2 Investissement égal ou supérieur à 200 Millions Dh Création d au moins 250 emplois stables Installation dans une des provinces ou préfectures «prioritaires»

Plus en détail

> Guide 28 juillet 2008

> Guide 28 juillet 2008 > Guide 28 juillet 2008 Le travailleur frontalier Dans notre région frontalière, environ 5600 personnes résidant en Belgique traversent chaque jour la frontière pour venir travailler en France. Se pose

Plus en détail

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Gérard Cornilleau Des inégalités contenues, des classes moyennes fragiles Le débat sur les salaires n est plus aujourd hui dominé

Plus en détail

Philippe BANCE Président du Conseil scientifique international du CIRIEC CREAM - Normandie Université

Philippe BANCE Président du Conseil scientifique international du CIRIEC CREAM - Normandie Université Séminaire UEsers du 12 décembre 2014 La libéralisation des SIEG et leur privatisation en Europe Philippe BANCE Président du Conseil scientifique international du CIRIEC CREAM - Normandie Université 1 Sommaire

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité

Pacte de responsabilité et de solidarité Pacte de responsabilité et de solidarité Et mesures pour l accélération de l investissement Le premier ministre vient d annoncer des mesures pour soutenir l investissement public et privé qui complètent

Plus en détail

Étude de cas sur les incitations fiscales

Étude de cas sur les incitations fiscales RÉALISER LE POTENTIEL D INVESTISSEMENTS RENTABLES EN AFRIQUE Séminaire de haut niveau organisé par l'institut du FMI en coopération avec l'institut multilatéral d'afrique TUNIS,TUNISIE,28 FÉVRIER 1ERMARS2006

Plus en détail

INVESTIR EN FRANCE s 2015 mar Réalisation :

INVESTIR EN FRANCE s 2015 mar Réalisation : INVESTIR EN FRANCE LA FRANCE RÉUNIT TOUTES LES CONDITIONS DE SUCCÈS POUR VOTRE INVESTISSEMENT Une grande économie au cœur de l Europe, une porte d accès vers la Méditerranée et l Afrique : 5 e économie

Plus en détail

Part des salaires dans la valeur ajoutée

Part des salaires dans la valeur ajoutée NOTE CGT SUR LES SALAIRES ET LE POUVOIR D ACHAT Augmenter les salaires pour renouer avec la croissance Montreuil, le 18 juin 2013 On ne peut pas parler salaires sans parler coût du capital. Dans une économie

Plus en détail

l Europe, est-elle assez sociale? Jacques PELKMANS College d Europe, Bruges Vlerick School of Management, Leuven & Gent

l Europe, est-elle assez sociale? Jacques PELKMANS College d Europe, Bruges Vlerick School of Management, Leuven & Gent l Europe, est-elle assez sociale? Jacques PELKMANS College d Europe, Bruges Vlerick School of Management, Leuven & Gent Rendez-vous d Europe edition 2009 Centre d Excellence Jean Monnet, Univ. de Rennes

Plus en détail

FICHE OBLIGATIONS LEGALES

FICHE OBLIGATIONS LEGALES FICHE OBLIGATIONS LEGALES L article 99 de la loi n 2010-1330 du 9 novembre 2 010 portant réforme des retraites a instauré, à compter du 1 er janvier 2012, pour les entreprises dont l effectif est au moins

Plus en détail

RESUME ENTREPRISE FRANCHE D EXPORTATION ET DISPOSITIFS INCITATIFS DU CGI

RESUME ENTREPRISE FRANCHE D EXPORTATION ET DISPOSITIFS INCITATIFS DU CGI RESUME ENTREPRISE FRANCHE D EXPORTATION ET DISPOSITIFS INCITATIFS DU CGI Révision : 26/02/13 Impression : 23/04/13 RESUME ENTREPRISE FRANCHE D EXPORTATON ET DISPOSITIFS INCITATIFS DU CGI Révision : 26/02/13

Plus en détail

Droit de grève. Qu est-ce qu une grève?

Droit de grève. Qu est-ce qu une grève? Droit de grève Qu est-ce qu une grève? La grève est un droit fondamental reconnu à tous les salariés (cadres, ouvriers, employés, précaires, apprentis etc.) par la Constitution française. A ce titre, elle

Plus en détail

Qu est-ce que le commerce équitable?

Qu est-ce que le commerce équitable? FAIR TRADE RULES! Position du mouvement international du commerce équitable en vue de la VI e Conférence Ministérielle de l OMC à Hong Kong Octobre 2005 «Nous, les membres du mouvement international du

Plus en détail

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte La GRH constitue une préoccupation permanente de toute entreprise, de tout dirigeant, qu il s agisse de

Plus en détail

Minimiser vos impôts sur votre rémunération d entrepreneur : pouvez vous faire mieux?

Minimiser vos impôts sur votre rémunération d entrepreneur : pouvez vous faire mieux? 1 Minimiser vos impôts sur votre rémunération d entrepreneur : pouvez vous faire mieux? Présenté par France Gagnon, CPA, CA, M.FISC. Le 26 novembre 2014 Agenda Introduction Qu en est il du REÉR? Taux d

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

Le plan de lutte contre la crise en Région Pays de la Loire

Le plan de lutte contre la crise en Région Pays de la Loire Le plan de lutte contre la crise en Région Pays de la Loire Directeur général adjoint en charge des finances et services généraux du conseil régional des Pays de la Loire Contexte La région des Pays de

Plus en détail

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS FÉVRIER 2002 DOSSIER 02-02 La dette publique du Québec et le fardeau fiscal des particuliers Le premier ministre du Québec se plaisait

Plus en détail

Informations pour les bénéficiaires de projets

Informations pour les bénéficiaires de projets L AGENCE AMÉRICAINE POUR LE COMMERCE ET LE DÉVELOPPEMENT Informations pour les bénéficiaires de projets L Agence Américaine pour le Commerce et le Développement (U.S. Trade and Development Agency) 1000

Plus en détail

Charte du tourisme durable

Charte du tourisme durable Annexes Charte du tourisme durable Annexe 1 Les participants de la Conférence mondiale du Tourisme durable, réunis à Lanzarote, îles Canaries, Espagne, les 27 et 28 avril 1995, Conscients que le tourisme

Plus en détail

Peut on taxer les revenus du capital?

Peut on taxer les revenus du capital? Peut on taxer les revenus du capital? observatoire français des conjonctures économiques centre de recherche en économie de Sciences Po www.ofce.sciences po.fr xavier.timbeau@ofce.sciences po.fr 01 44

Plus en détail

Les obstacles : Solutions envisageables :

Les obstacles : Solutions envisageables : 1. Quels sont les obstacles auxquels les citoyens européens doivent faire face dans l exercice de leurs droits? Que pourrait-on faire pour alléger ces obstacles? Les obstacles : Tout d abord, il y a un

Plus en détail

résumé un développement riche en emplois

résumé un développement riche en emplois ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE

Plus en détail

L ANI du 11 janvier 2013 : une petite révolution!

L ANI du 11 janvier 2013 : une petite révolution! L ANI du 11 janvier : une petite révolution! Que prévoit l accord? L article 1 er de l Accord National Interprofessionnel du 11 janvier, prévoit, dans le cadre de la sécurisation de l emploi, la généralisation

Plus en détail

Que faut-il attendre du prochain plenum?

Que faut-il attendre du prochain plenum? Que faut-il attendre du prochain plenum? Article écrit par André Chieng, Pékin, 14 janvier 2014 Il est de tradition pour le PCC de tenir un plenum chaque automne. Il s agit de réunir pendant une semaine

Plus en détail

ESCP-Europe 2011 : La mondialisation explique-t-elle principalement le rattrapage des pays émergents? Présentation du sujet

ESCP-Europe 2011 : La mondialisation explique-t-elle principalement le rattrapage des pays émergents? Présentation du sujet ESCP-Europe 2011 : La mondialisation explique-t-elle principalement le rattrapage des pays émergents? C Présentation du sujet e sujet fait explicitement référence à la mondialisation et s inscrit d emblée

Plus en détail

Monnaie, chômage et capitalisme

Monnaie, chômage et capitalisme Franck Van de Velde Monnaie, chômage et capitalisme Presses Universitaires du Septentrion internet : www.septentrion.com Sommaire Introduction Générale 7 1. Monnaie 7 2. Monnaie et capitalisme 10 3. Monnaie,

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

ENSIIE. Macroéconomie - Chapitre I

ENSIIE. Macroéconomie - Chapitre I ENSIIE Macroéconomie - Chapitre I Le 13 avril 2013 Table des matières 1 Introduction 2 2 La théorie Keynésienne 3 2.1 Keynes......................................... 3 2.2 Quelques ordres de grandeur.............................

Plus en détail

CERCLE DES EPARGNANTS QUEL AVENIR POUR LE PERP EN PARTICULIER ET L EPARGNE RETRAITE EN GENERAL?

CERCLE DES EPARGNANTS QUEL AVENIR POUR LE PERP EN PARTICULIER ET L EPARGNE RETRAITE EN GENERAL? CERCLE DES EPARGNANTS QUEL AVENIR POUR LE PERP EN PARTICULIER ET L EPARGNE RETRAITE EN GENERAL? La France manque d épargne longue investie en actions qui permettrait d augmenter les fonds propres des entreprises.

Plus en détail

Exercice d imposition 2013 - Revenus 2012

Exercice d imposition 2013 - Revenus 2012 L UNION FAIT LA FORCE Service Public Fédéral FINANCES LA DEDUCTION D INTERET NOTIONNEL: un incitant fiscal belge novateur Exercice d imposition 2013 - Revenus 2012 www.invest.belgium.be 2 Contenu 4 De

Plus en détail

ESSEC Cours Wealth management

ESSEC Cours Wealth management ESSEC Cours Wealth management Séance 9 Gestion de patrimoine : théories économiques et études empiriques François Longin 1 www.longin.fr Plan de la séance 9 Epargne et patrimoine des ménages Analyse macroéconomique

Plus en détail

COMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER 2014. Ordre du jour

COMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER 2014. Ordre du jour COMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION Présents : CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, GIM, UIMM 77 D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER 2014 Ordre du jour 1. Adoption du compte-rendu de la séance du

Plus en détail

La compétitivité de l industrie française est un enjeu majeur pour la politique européenne.

La compétitivité de l industrie française est un enjeu majeur pour la politique européenne. 007-011 Avant propos_avant-propos 25/07/13 17:20 Page7 Avant-propos Gerhard CROMME* L Europe et l Allemagne ont besoin d une France compétitive Cet article reprend les thèmes du discours prononcé par Gerhard

Plus en détail

TRAVAIL ET GESTION DE L EMPLOI?

TRAVAIL ET GESTION DE L EMPLOI? INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES E n s e l i m i t a n t à u n e présentation graphique simple et en insistant sur les déterminants de l'offre et de la demande, on expliquera l'analyse néoclassique du fonctionnement

Plus en détail

2. FRANCE - Plus-values Cession de fonds de commerce et clientèles libérales

2. FRANCE - Plus-values Cession de fonds de commerce et clientèles libérales Lettre mensuelle Mai 2005 SOCIETES 1. UE FRANCE - Intégration fiscale Déduction des pertes subies par des filiales situées dans d autres Etats Membre de l UE 2. FRANCE - Plus-values Cession de fonds de

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013

Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013 Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013 Les premières mesures gouvernementales en matière d imposition des revenus (IR) et d impôt de solidarité sur la fortune (ISF) sont désormais connues.

Plus en détail

PGE 2 Fall Semester 2015. Purchasing Track. Course Catalogue. Politique, Stratégie & Performance des Achats p. 2

PGE 2 Fall Semester 2015. Purchasing Track. Course Catalogue. Politique, Stratégie & Performance des Achats p. 2 PGE 2 Fall Semester 2015 Purchasing Track Course Catalogue Politique, Stratégie & Performance des Achats p. 2 Méthodes Outils associés au Processus Opérationnel des Achats p. 3 Gestion d un Projet Achat

Plus en détail

Les basiques du Supply Chain Management

Les basiques du Supply Chain Management V3 - Mai 2011 Les basiques du Supply Chain Management Héritage et évolutions Le concept de Supply Chain est un héritage et une évolution des pratiques logistiques, industrielles et managériales. On y retrouvera

Plus en détail

IMPACT DU E-COMMERCE SUR LE COMMERCE TRADITIONNEL CALÉDONIEN

IMPACT DU E-COMMERCE SUR LE COMMERCE TRADITIONNEL CALÉDONIEN E-COMMERCE IMPACT DU E-COMMERCE SUR LE COMMERCE TRADITIONNEL CALÉDONIEN Avril 2011 CCI-NC Page 1 sur 11 SOMMAIRE Introduction... 3 1. Le e-commerce, une nouvelle forme de commerce en Nouvelle-Calédonie.

Plus en détail