HISTORIQUE. territoriale

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Transcription:

HISTORIQUE DU 300 e régiment d'infanterie territoriale pendant la Guerre TOURS MAISON ALFRED MAME ET FILS IMPRIMEURS

HISTORIQUE DU du 300e régiment d'infanterie territoriale 1915-1917 1917 Le 300 e R. I. T se forme le 1er septembre 1915. II est constitué par : L'état-major et la S. H. R. du 124 e R. I. T. Le 4 e bataillon du 100 e R. I. T. Le 4 e bataillon du 105 e R. I. T. Le 5 e bataillon du 89 e R. I. T. Le lieutenant- colonel d'arodes DE PYRIAGUE, qui dirigeait déjà l'instruction de ces bataillons, dont l'administration séparée incombait à différents dépôts, prenait le commandement du régiment. Le 300 e R. I. T. appartient à la 194 e brigade et à la 97 e D. I. T. Les bataillons étaient à ce moment dans les régions de Chauny, de Braylu, et la Roche- Guyon. A peine formé, le régiment est embarqué et amené le 3 septembre dans la région d'épernay. Le 7 septembre, les unités du 4e bataillon sont devant Verzenay aux tranchées, tout d'abord mélangées à un corps actif.

6 Mais les équipages, l'équipe téléphonique, les compagnies de mitrailleuses arrivent ; le régiment complètement constitué prend le secteur à son compte en relevant à la Mare et au bois des Zouaves le 40 e R. I. (24 septembre 1915). L'histoire du 300 e R. I. T. aura deux périodes : dans la première, de septembre 1915 à décembre 1916, il tiendra le secteur toujours dans la même région, et à peu près aux mêmes emplacements; dans la deuxième, de décembre 1916 à septembre 1917, il sera occupé aux travaux à l'arrière, à la garde des voies de communication, à la garde des P. G, à l'escorte des trains. Pendant l'offensive de Champagne, en prévision de laquelle il a été, sinon formé, du moins appelé, le régiment, fréquemment alerté tant dans les tranchées que dans les cantonnements, reçoit le baptême du feu. Le 1 er blessé du régiment sera le sergent THAVEL, frappé d'une balle au ventre le 7 octobre; les obus causeront, jusqu'au 19 octobre, quelques pertes, mais relativement légères. Par contre, les journées des 19 et 20 octobre vont être sérieuses; le 19, à 7 heures 30, une vague de gaz à base de chlore, poussée par un vent favorable à l'ennemi, arrive sur les deux bataillons en première ligne. En même temps, un violent bombardement par obus de tous calibres et par obus asphyxiants s'abat sur le bois des Zouaves surtout et sur les boyaux de communication. A sa faveur l'ennemi avec de fortes patrouilles tente d'aborder les premières positions. Il est repoussé tant par le barrage d'artillerie que par le feu des unités en ligne. Les pertes sont importantes, car si les obus ordinaires n'ont pas fait grand mal (3 blessés), les gaz toxiques amènent la mort immédiate de quelques soldats, en mettent plus

7 de 50 dans un état grave et nécessitent en plus l'évacuation de 102 hommes. Le 20 octobre, la journée aura la même physionomie; mais le bombardement de destruction est plus intense et les fractions ennemies qui tentent de sortir ou esquissent des attaques sont plus fortes. Ces tentatives sont chaque fois nettement arrêtées par les compagnies en ligne. Le bombardement par obus à gaz, d'une sévère intensité, amène la mort immédiate d'un homme et l'évacuation de 200 autres, dont plusieurs sont mortellement atteint; 9 soldats sont blessés par les obus. Les tranchées et boyaux, qui ont subi de gros dégâts, sont rapidement réparés en prévision d'une attaque qui ne se produit pas. Tout le mois d'octobre sera assez pénible à cause des bombardements et des démonstrations de l'ennemi. Presque chaque jour le 300 e enregistrera des pertes par balles. Les mois de novembre et de décembre seront moins troublés. A la fin de janvier 1916 le secteur s'anime de nouveaux, et deux commandants de compagnie, le capitaine SOLIGNAC, commandant la 5 e compagnie, et le lieutenant COLLANGE, commandant la 6 e, sont tués devant Thuisy le 27 janvier. Ils sont cités à l'ordre de l'armée. Le 300 e a donc conquis le droit de recevoir fièrement le drapeau que le général JOFFRE vient lui remettre le 17 février. A cette occasion des croix de guerre sont données aux soldats qui se sont particulièrement distingués. Le 25 mars, du front du régiment on lance sur l'ennemi des vagues de gaz et l'on harcèle ses tranchées et ses boyaux de communication par des feux nourris. Il réagit faiblement; le sous-lieutenant COQUELET est blessé ainsi que quelques hommes. De fréquentes patrouilles sont lancées en avant du front pour tâter l'adversaire; au cours de l'une d'elles, le caporal

8 BIELLE est blessé d'une balle ; ce brave reçoit la croix de guerre. L'ennemi riposte, et le 14 mai 2 hommes sont tués et 6 blessés. Les mois de mai, juin, juillet seront une période assez fertile en événements de tranchées; fréquemment les guetteurs sont blessés et tués aux créneaux. Le 6 juin le capitaine FIRMIN, commandant la 12 e compagnie, le lieutenant ROBERT, les adjudants RIVIÈRE et CAZE sont blessés. Le capitaine FIRMIN est fait chevalier de la Légion d'honneur. Le bombardement n'épargne pas les cantonnements de repos. Le 25 septembre, le capitaine ANGELIN, commandant la 116 compagnie, est gravement blessé devant Verzenay, et plusieurs hommes sont tués et blessés. Le soldat SIGONNEY, qui s'est distingué par sa bravoure, reçoit la médaille militaire. Le 1 er décembre 1916, le régiment était relevé des tranchées par un régiment russe. Le 300 e est mis, le 22 décembre, à la disposition de la direction des chemins de fer et exécute des travaux de construction de voie ferrée dans la région de Cherry -Chartreuse. Jusqu'au mois de septembre 1917, fréquemment séparées, les compagnies du régiment seront ainsi occupées. Le 300 e, dissous le 23 septembre 1917, passait ses hommes à d'autres unités, entre autres, aux 74 e R. I. T., 9 e R. I. T., 58 e R. I. T., 130 e R. I. T. L'âge des hommes, le nombre de leurs enfants déterminaient d'autres répartitions. Si dans cette deuxième période les pertes sont nulles, dans la première le 300 e aura largement payé de son sang la défense de la Patrie. La date récente de sa formation (septembre 1915), sa composition en hommes de classe 87 et des suivantes ne lui permettaient pas de prendre part aux

9 attaques du 25 septembre 1915; mais sa constitution a permis de rendre disponible pour l'effort un régiment jeune, et il a tenu noblement sa place dans un secteur agité. Il y a eu 90 blessés par balles et obus. Les deux attaques par gaz du 19 et du 20 septembre avaient été sérieuses, 28 hommes moururent d'intoxication. On pourra donc écrire sur le drapeau qui lui fut confié : BATAILLE DE CHAMPAGNE A côté des autres drapeaux du 13 e C. A., celui du 300 e R. I. T. défilait le 14 juillet 1919 à Paris et, en sortant de l'arc de triomphe de l'étoile, il s'inclinait devant le monument des Mort, qui lui rappelait que 70 hommes du régiment étaient tombés pour la gloire et le salut de la France.

10 300 e RÉGIMENT D'INFANTERIE TERRITORIALE ENCADREMENT DES OFFICIERS Lieutenant-colonel commandant le régiment : D'ARODES DE PEYRIAGUE. Capitaine adjoint : capitaine BURG. Officier de détails : lieutenant GRAFF. Officier d'approvisionnement : lieutenant VERNHET. Médecin-major chef de service : médecin-major de 2 e classe AUREJAC. 1 er BATAILLON Commandant du bataillon : capitaine BLANCHARD. 1 re Compagnie. Sous-lieutenant ROULANT. Lieutenant MÉLINE. 2 e Compagnie. Médecin -major : un médecin auxiliaire. 2 e BATAILLON 3 e Compagnie. Capitaine DE CRESSAC. Capitaine SUREAU. 4 e Compagnie. Commandant du bataillon : lieutenant BOUDAL. Médecin-major : médecin aide-major de 2e classe MATHIEU. 5 e Compagnie. Lieutenant GABELLE. 6 e Compagnie. Sous-lieutenant DIRY. 3 e BATAILLON 7 e Compagnie. Sous-lieutenant FOUGERON. 8 e Compagnie. Sous-lieutenant COLLANGE. Commandant du bataillon : chef de bataillon GUICHARD. Médecin-major : aide-major de 2" classe BOURDIOL. 9 e Compagnie. Lieutenant SOLIGNAC. Sous-lieutenant CHAMPE. Lieutenant LANDAU. 10 e Compagnie. Sous-lieutenant GENDARME. Lieutenant FAURE. 11 e Compagnie. Sous-lieutenant SENECTAIRE. 12 e Compagnie. Lieutenant FIRMIN. Sous-lieutenant DELECHETTE.

11 300 e RÉGIMENT D'INFANTERIE TERRITORIALE État nominatif des officiers, sous -officiers et soldats morts des suites de leurs blessures ou par intoxication. NOMS ET PRÉNOMS GRADES OBSERVATIONS PAU Antoine PUPET François MONTAILLARD Antoine L. CHABRUD Jacques. GROUZET Marie M. CATALAN Claude. NIGOU Jean. PARISIEN Bertrand. DALBIN Jean E. JOUHANNEAUD Pierre C. AVENTURIER André. BOYER Pierre. MALESCOURT Félix. BARTHÉLÉMY Frédéric. BOUARD J.-B. COMBE J. DESJOINT J.-P. PORTE J.-B. RIOU Pierre AUZEMERY Pierre. ÉCUSSON Alexis. RENOUX Jean. Adjudant Sergent Sergent Caporal

GUIRALON Fernand A. MOULINIER Jean. COURGNAUD Léonard. BRISSAUD Jean. PICHON Jean. TACHON Emile J. OLLIER Jean. NEBOUT Antoine. TURLAY Jean. ROCHE Martin. LIÈVRE Emile. DEMAY François. MONTET Joseph. MATHIEU Jean. VERSAPUECH Jean. COLLANGE Michel. CHAUVET Antoine. SOLIGNAC Joseph. SABOURDY Jean. ROBERT Edouard. PIERRE François. LACQUIT Jean. ARTHAUD Claude. FERNANDE Pierre. GAY Pierre. BEYRAUD Jacques. FEYTE FRANÇOIS. RAVENEAU Joseph. AUDOIN Louis. DURIFLE Louis Caporal Sergent Caporal Caporal Lieutenant. Capitaine. Caporal Evacué, mais pas d'avis officiel Mort suite de blessures Mort suite de blessures Tué Mort suite de blessures Tué Mort suite de blessures. Mort suite de blessures..... Mort suite de blessures....

DUPRÉ Gilbert. FREYCENET Joseph. GAYRAUD Camille. GAULAIN Antoine. MEUNIER Hippolyte. DUPUY Guillaume. BOURRAT Antoine. VALETTE Antoine E. MONCELON Antoine. DÉNÉTRÉE Marin. SARGNAT Jean. FAGLOIS J.-B. LANDAU. LANOURRICE Pierre. BOURGOUGNON Louis. MARQUET Jean. CHAMOULAUD Pierre. PERRIER Jules. Caporal. Caporal. Caporal. Capitaine. Soldat 1 e Cl...... Tué (bombe d'avion). Tué (bombe d'avion)... 39389. TOURS, IMPRIMERIE MAME