1 ère CAMPAGNE 2010 DE TRAITEMENT DES BOIS BORD DE ROUTE CONTRE LES SCOLYTES En accord avec la DRAAF et suite à l avertissement du Département Santé des Forêts, la 1 ère campagne 2010 de traitement phytosanitaire des piles de bois verts stockées bord de route sera effectuée à partir du 25 mai. Sont concernées par ce traitement : les piles de bois verts exploitées depuis l hivers 2009-2010 et susceptibles de séjourner encore en forêt plus d un mois à proximité de peuplement à préserver (moins de 200 mètres). Pour pouvoir commencer le traitement dans de bonnes conditions, nous vous demandons de nous adresser avant le 20 mai : - Les coordonnées GPS du tas à traiter (en indiquant précisément le référentiel utilisé) - La situation et une estimation des volumes Ces données seront transmises directement à la FIBA (thierry.barthet@fibaquitaine.fr), en précisant le nom de l entreprise et les coordonnées du responsable de la cartographie, les coordonnées GPS, le nom de la commune et du lieu-dit, la référence de la pile et une indication approximative du volume de chaque tas proposé. Sur le terrain les piles seront marquées par une lettre «X» à la peinture verte. Après traitement, les piles seront marquées «PP» par la société effectuant le traitement (Société «Forêt Assistance») Nous vous rappelons la nécessité d apporter le maximum de précision dans la désignation des tas pour faciliter le traitement En vous remerciant par avance de votre collaboration. Gradignan, le 11 mai 2010 Pièces jointes : Stéphane Latour - Note aux exploitants forestiers : indications pratiques concernant le signalement des tas - Feuille de calcul à retourner à la FIBA avant le 20 mai 2010 SYNDICAT INTERPROFESSIONNEL DES EXPLOITANTS FORESTIERS ET INDUSTRIELS DU BOIS 31, Avenue de la Poterie 33170 GRADIGNAN Tel : 05.56.52.16.40 Fax : 05.56.51.69.12 Site Internet : www.fibaquitaine.fr E-mail : direction@fibaquitaine.fr
1 ère CAMPAGNE 2010 DE TRAITEMENT PREVENTIF DES TAS DE BOIS CONTRE LES SCOLYTES NOTE AUX EXPLOITANTS FORESTIERS Vous trouverez ci-dessous quelques indications pratiques concernant le signalement des tas de bois proposés aux opérations de traitement préventif contre les scolytes. Types de tas à signaler : - Les tas composés pour l'essentiel de bois secs plus ou moins écorcés ne représentent plus aucun danger pour les peuplements, ils ne doivent donc pas être proposés au traitement. - Dans l'immédiat les traitements ne doivent concerner que les tas composés de bois verts ou frais exploités depuis l hiver 2009-2010, et susceptibles de séjourner encore en forêt plus d'un mois. - Les bois destinés au stockage par voie humide ainsi que les piles situées à proximité immédiate de cours d eau ou de fossés en eau ne doivent pas être signalés car ils ne pourront être traités en raison de la toxicité potentielle des produits utilisés vis à vis de la faune aquatique. Il est donc fortement recommandé d évacuer ces tas hors forêts aussi vite que possible et en tout état de cause avant la fin mai. Modalités de signalements : Les tas de bois signalés vont faire l objet d une sélection par les Correspondant-Observateurs du DSF en fonction de plusieurs critères (niveau d infestation du tas, proximité de peuplement à protéger, présence de fossé, de rucher à proximité, ) Aussi, pour pouvoir effectuer ce travail dans de bonne conditions, il est nécessaire de parfaitement signaler ces tas en fournissant les coordonnées GPS du tas (en indiquant précisément le référentiel utilisé). Ces données seront transmises sous forme de feuille de calcul (excel ou calc) directement à la FIBA (thierry.barthet@fibaquitaine.fr), et en précisant le nom de l entreprise et les coordonnées du responsable de la cartographie, les coordonnées GPS, le nom de la commune et du lieu-dit, la référence de la pile et une indication approximative du volume de chaque tas proposé. tas. - et en signalant celui-ci sur place au moyen d une croix verte tracée à la peinture sur la face du Vous trouverez ci-joint un modèle de tableau à utiliser pour la déclaration des tas proposés au traitement. Des renseignements concernant les modalités pratiques de ces traitements peuvent être obtenues en cas de besoin auprès de la DRAAF - SRAL - Pôle santé des forêts Aquitaine Midi-Pyrénées Impasse Raymond Lavigne - 33150 CENON - Tél 05.35.31.40.11. fax 05.35.31.40.19. e mail : dsf-so.draaf-aquitaine@agriculture.gouv.fr Gradignan le 12/05/2010
Ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la Pêche Pôle santé des forêts Aquitaine - Midi-Pyrénées Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt d'aquitaine Service régional de l'alimentation AVERTISSEMENT SANTÉ DES FORÊTS N 10-02 SUITES DE LA TEMPETE DE JANVIER 2009 INTERVENTIONS DE LUTTE CONTRE LES INSECTES SOUS-CORTICAUX - PRINTEMPS 2010 Ce document récapitule les différentes actions qui peuvent être menées pour limiter les infestations liés aux insectes sous-corticaux dont les populations se sont très fortement développés en 2009 et qui se reportent depuis l Automne sur les arbres encore sur pied. Ces mesures à mettre en œuvre sont la poursuite de l exploitation des chablis, l exploitation des taches d arbres scolytés et la réalisation d opérations de traitement des tas de bois. BIOLOGIE - EVOLUTION DES POPULATIONS Des suivis effectués pendant toute la saison de végétation 2009 et les observations réalisées à la fin de l hiver passé permettent à ce jour l analyse suivante : Peuplements sinistrés : Les chablis peu attaqués en début de saison 2009, ont été massivement colonisés à partir du mois d août. Ces arbres et les bois qui en sont issus peuvent donc renfermer d importantes populations d insectes ravageurs, et ils représentent donc un risque potentiel très important pour les arbres vivants.
Peuplements à préserver : En 2009, les peuplements les plus affectés sont les parcelles de pin maritime déjà fortement atteintes par la tempête mais aussi celles de pin taeda, même indemnes de chablis ou de volis. Des mortalités y sont observées et sont la conséquence des attaques estivales et automnales de sténographe (Ips sexdentatus). L érodé (Orthotomicus erosus), l hylésine (Tomicus piniperda) et le pissode (Pissodes notatus un charançon) sont également présents mais de façon plus ponctuelle. Ces dégâts sont répartis dans l ensemble des zones sinistrées par la tempête où à proximité de celles-ci. Ils sont le plus souvent distribués en taches réparties sur l'ensemble des parcelles. Ces dégâts peuvent dans un nombre encore limité de cas être observés à proximité de tas de bois. En début 2010, des pénétrations d insectes sont observées depuis début avril. Des dessèchements de pousses provoqués par l hylésine lors de sa phase de maturation ont été observés à partir de l'été 2009 dans un nombre heureusement limité de jeunes peuplements âgés de 5 à 20 ans et dans la plupart des cas jouxtant des piles de bois. Ces dommages n ont que très rarement évolué vers des mortalités. N.B. : Les pins ont également dû faire face cet automne et cet hiver au développement important des populations de chenilles processionnaires du pin particulièrement dans la moitié ouest du Massif Landais (voir aussi article : point de la situation sur le Massif Landais hiver 2009-2010. sur http://draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=576..). Des défoliations importantes risquent d affaiblir les arbres et les rendre moins résistants aux attaques de scolytes. Déjà il a été constaté des attaques de scolytes sur des peuplements non touchés par la tempête mais fortement défoliés. Tas de bois : Contrairement à l année 2009, les tas de bois présents bord de route en 2010 seront de composition et de qualité hétérogènes. Il faut distinguer les tas comportant essentiellement des bois provenant de chablis de ceux composés de bois verts issus de coupes d arbres sur pied ou plus rarement de chablis encore verts, ces derniers étant les plus favorables au développement des insectes. Les observations effectuées par les Correspondants-Observateurs du DSF sur l'ensemble des secteurs touchés par la tempête courant février - mars ont permis de constater que 10 % des piles abritaient des populations importantes d'insectes sous-corticaux prêts à émerger. Mais seulement 6 % pouvaient à priori faire l'objet d'un traitement (c'est à dire qu'elles étaient à proximité d'un peuplement à protéger sans côtoyer de parcelles dans lesquelles restaient des chablis non exploités). STRATÉGIE D INTERVENTION Poursuite de l exploitation des chablis : L exploitation et la vidange des chablis sont encore efficaces pour limiter les risques de diffusion des insectes sous-corticaux vers les arbres vivants voisins. Il en est de même pour le broyage des jeunes peuplements colonisés ou des rémanents renfermant des petits scolytes pouvant s installer sous les écorces fines. Exploitation des taches d arbres scolytés : De même, il est nécessaire de procéder à l exploitation et la vidange rapide des arbres dépérissants ou morts à la suite d attaques de scolytes, car elles permettent de limiter les risques d extension des foyers. Pour être vraiment efficace, cette intervention doit être mise en œuvre dès l observation des premiers symptômes tels que la présence
d écoulements de résine ou de sciure le long du tronc ou l apparition de jaunissements d aiguilles. Ces coupes sanitaires sont particulièrement recommandées dans le cas des mortalités engendrées par la proximité de tas de bois, ou pour celles recensées dans les peuplements à conserver. Ces coupes peuvent également être complétées ou remplacées par le broyage des rémanents dans les jeunes peuplements attaqués. Traitement des tas de bois : Il a été décidé d organiser une campagne de traitement phytosanitaire des tas de bois dès ce printemps afin d empêcher des proliférations épidémiques d insectes souscorticaux susceptibles de se porter sur des peuplements encore sains avoisinants. Il est rappelé que pour assurer la plus grande protection des peuplements vis à vis des attaques de scolytes, il convient en premier lieu il convient de procéder à l'évacuation des tas de bois hors forêt le plus rapidement possible et en tout état de cause avant la fin mai. Seul les tas devant rester plus d'un mois en bordure de parcelle doivent être pris en compte dans les opérations de traitement. Comme lors des opérations effectuées après la tempête de 1999, ces interventions seront sélectives et réalisées grâce à l'appui technique des Correspondants-Observateurs du DSF. Les tas de bois stockés bord de route sont en composés de bois verts ou de bois issus de chablis et plus ou moins frais. Les tas de bois secs plus ou moins écorcés ne renferment plus de scolytes, ils ne représentent donc aucun danger pour les peuplements situés à proximité. Les tas constitués de bois verts sont depuis début avril en cours de colonisation par le sténographe et dans une moindre mesure par l'érodé. Compte-tenu du temps nécessaire à la réalisation d'un cycle (6 à 8 semaines au printemps), ces bois renfermeront des insectes préémergents fin mai - début juin et représenteront un risque pour les peuplements voisins à partir de ce moment-là seulement. Dans ce contexte la réalisation de la première campagne de traitements de tas de bois pour la saison 2010 est prévue durant la deuxième quinzaine du mois de mai. Les tas composés pour l'essentiel de bois secs plus ou moins écorcés ne représentent plus aucun danger pour les peuplements, ils ne doivent donc pas être proposés au traitement.
Dans l'immédiat les traitements ne doivent concerner que les tas composés de bois verts ou frais exploités depuis l hiver 2009-2010 et susceptibles de séjourner encore en forêt plus d'un mois. Il sera procéder à un traitement sélectif des piles de bois. Ce choix permet d'éviter des traitements inutiles et d'économiser les moyens de lutte. Les critères de sélection proposés sont les suivants : - les tas de bois à traiter doivent renfermer des quantités non négligeables de scolytes (insectes facilement visibles lors d'une observation rapide). - il semble par ailleurs inutile de traiter des tas de bois lorsque de grandes quantités de chablis subsistent dans des parcelles situées à proximité immédiate, car la proportion d insectes sous-corticaux éliminés serait alors négligeable. Les traitements de tas de bois ne sont efficaces que dans les secteurs où l exploitation des chablis a été largement entamée. - les stocks de bois à traiter doivent se situer à proximité (moins de 200 mètres) des peuplements à préserver. Il est à noter que les jeunes peuplements âgés de moins de 20 ans se révèlent particulièrement sensibles aux attaques de sténographe. - les bois destinés au stockage par voie humide ainsi que les piles situées à proximité immédiate de cours d eau ou de fossés en eau ne doivent pas être traités. En pratique les traitements de tas de bois ne peuvent être effectués qu en utilisant un des deux insecticides de la famille des pyréthrinoïdes de synthèse qui sont autorisés pour cet usage : l alphaméthrine (FASTAC ) et la cyperméthrine (FORESTER ) et en respectant toutes les prescriptions réglementaires concernant leur usage. Des renseignements concernant les modalités pratiques de ces traitements, peuvent être obtenues en cas de besoin auprès de la DRAAF - SRAL - Pôle santé des forêts Aquitaine Midi-Pyrénées. Pour de plus amples informations ou pour un diagnostic personnalisé et plus précis, contacter le Correspondant-Observateur du Département de la Santé des Forêts de votre secteur. AV 10-02