TROUBLES DE L ODORAT EN PATHOLOGIE ORL:

Documents pareils

Avis 29 mai XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : ) B/28 (CIP : ) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Migraine et Abus de Médicaments

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009

BERTHIER E, CHRISTIANO M, PHILIPPE M O, IEHL J, TATARU N, DECAVEL P, VUILLIER F, ELISEEF A, MOULIN T. Introduction (1). Contexte de l étude

ORL et Allergies. DESC Allergologie

Autisme Questions/Réponses

Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire

Une échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson. P. Bordieu (2007)

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Direction générale de l offre de soin

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

7- Les Antiépileptiques

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT

Service évaluation des actes professionnels

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Définition, finalités et organisation

HISTORIQUE DES SOINS PALLIATIFS ET ENJEUX POUR LE FUTUR

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

Incontinence anale du post-partum

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Inventaire Symptomatique de la Dépression et du Trouble Affectif Saisonnier Auto-évaluation (IDTAS-AE)

IMMED Monitoring vidéo porté

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011

Séminaire du Pôle Santé

MIEUX CONNAÎTRE LES HANDICAPS, ADAPTER SON COMPORTEMENT

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Médecine en Médecine en Exigences techniques

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration

La prise en charge de votre maladie de Parkinson

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC

DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement :

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

La prise en charge de votre épilepsie

Aide kinésithérapeute : une réalité?

Docteur, j ai pris froid!

Calendrier des formations INTER en 2011

Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier. Portfolio de l étudiant

La toux chronique de l adulte, démarche diagnostique

admission aux urgences

SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Vertiges et étourdissements :

mentale Monsieur Falize la création et l utilisation d imagerie interactive, les associations noms-visages, la méthode des lieux.

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.

LIGNES DE CONDUITE POUR L IMAGERIE POUR LES CEPHALEES AIGUES ET CHRONIQUES NON TRAUMATIQUES

Les différentes maladies du coeur

CURRICULUM VITAE DIPLOMA. Name: BENCHAOU. First name: Mimoun. Date of birth: 1st May Nationality: Moroccan, French and Swiss

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

Démence et fin de vie chez la personne âgée

Programme Scientifique

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Évaluation et recommandations

L EXPÉRIENCE POUR L AUTONOMIE

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

Pour JANVIER 2010 : EPREUVE ECRITE du DF1 :

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation

Infirmieres libérales

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars Psoriasis. Rapport du Secrétariat

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999)

Un guide à l attention des familles et proches COMA ET ÉTATS DE CONSCIENCE ALTÉRÉE SUITE À UNE ATTEINTE CÉRÉBRALE

BURN OUT DES PROFESSIONNELS DE SANTE. Et Hygiène? Dr JC Perréand-Centre Hospitalier Valence

LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Transcription:

TROUBLES DE L ODORAT EN PATHOLOGIE ORL: ETUDE CLINIMETRIQUE DE L IMPACT SUR LA QUALITE DE VIE M.Nedjar ORL Liberal Constantine,T.Nedjar Psychiatre EHS Oued Athmania Mila 5ieme congres SAONORL 1,2,3 octobre 2015 Hôtel Hilton Alger

2.5 6000.000 8000

Fentes olfactives: dans la région la plus apicale juste au dessous de la lame criblée. Le neuro-epithelium olfactif tapisse la face inferieure de la lame criblée de l ethmoïde, la partie haute du septum et de la face médiale du cornet nasal moyen Les neurorécepteurs olfactifs sont des neurones bipolaires qui assurent la détection des molécules odorantes,génèrent l information nerveuse et assurent sa transmission aux bulbes olfactifs en passant par la lame criblée Bulbe = 1 er relais du système olfactif comprend : 8000 glomérules- puis. Cortex olfactif primaire- cortex piriforme cortex orbitofrontal- amygdale- hypothalamusinsula cortex entorhinal et hyppocampe - Neurogenese!!

. Les odeurs influencent de façon considérable notre vie et notre sentiment de bien-être. L odorat joue un rôle majeur dans le plaisir les odeurs influencent notre comportement social, même quand elles sont indétectables, en contribuant par exemple à nos choix sentimentaux (Köster, 2002). Le sens de l olfaction est aussi important dans la formation des émotions et de la mémoire. p a r t i c u l r i è e m e n

les conséquences psychologiques, professionnelles et sociales de la diminution des capacités olfactives.

Ces troubles de l odorat altèrent la qualité de vie des patients. à quel degré? quel outil de mesure utiliser? quel impact a cette évaluation et cette appréciation sur notre approche globale de ces troubles et son impact thérapeutique?

de la semiologie obstruction nasale( On) rhinorhée antérieure (Ra) rhinorhée postérieure (Rp) troubles de l odorat et en particulier : l hypo- anosmie ( Od) la douleur (D) éternuements prurit epistaxis

obstruction nasale confort respiratoire troubles de l odorat gain sensoriel

Health related quality of life c est concept introduit dans les années 60 aux USA c est un concept + large que celui de la santé il a dépassé le cadre biopsychosocial de la santé

- état de complet bien être physique, mental et social et pas seulement absence d infirmité. - la perception qu' a un individu de sa place dans l existence dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lequel il vit en relation avec ses objectifs, ses attentes,ses normes et ses inquiétudes.

Acte médical à part entière. Nouveaux outils pour intégrer, dans la pratique médicale, une appréciation quantifiée par le patient de sa maladie, de son vécu ; et de ces conséquences sur sa vie quotidienne

PATIENTS ET METHODES

nous avons suivi pendant 18 mois Novembre. 2013 mars.2015 10 femmes n=18-08 hommes Les âges extrêmes : 20-75 ans. F* - âge est compris entre 20-55 -. H* ----------------------------: 30-75

pas de pathologies neuropsychiatriques particulieres pas de traumatisme crânien connu une seule patiente a été opérée en mars 2011 pour PNS grade 3 actuellement ( récidive en grade 1)

pathologies retenues A - polypose nasosinusienne : 10 B - rhinite chronique : 08-04 rhinites non allergiques à éosinophiles - 04 rhinites persistantes modérées à sévères n=18

F= 10= ( 06 PNS + 04 RC) H=08= (04 PNS +04 RC) N=18

ont été exclues de l étude - les anosmies post- rhinitiques évoluant depuis près de 12 mois avec examen orl normal, notamment rhinologique.

LE DIAGNOSTIC DE POLYPOSE NASOSINISIENNE BASE SUR: ENDOSCOPIE NASALE Le bilan TDM a été pratique pour tous les patients: m1 à m3 pour évaluation pré- thérapeutique ( stade I et III) -pour faire le bilan d extension et analyser les difficultés anatomiques et les obstacles chirurgicaux qui pourraient être rencontrés. - La prise en charge selon recommandations et consensus

Groupe I P.N.S -Stade I = 04 ( 02F, 02 H ) - Stade III = 06 ( 04F, 02H) Une seule patiente ( 38 ans) a subi une chirurgie ethmoidectomie fonctionnelle pour pns 3 en mars 2011 ( actu stade 1)

Groupe I = polypose nasosinusienne pas de terrain allergique particulier pas asthme, ni intolérance A.I.N.S - chirurgie= 6= ethmoidectomie.f - 06 :stade 3 (4 F,2H)

Groupe II Rhinite chronique - 04 rhinites non allergiques à éosinophiles ( 02F, 02H) -04 rhinites persistantes ( 02 F,02H ) DPT sévère les patients présentant une rhinite allergique persistante ont eu déjà un traitement médical et une amorce de désensibilisation non poursuivie (inobservance)

comorbidités 02 H.t.a traitées = 02 pns grade 01( 01 f + 01 h(75 ans) 01 D.i.n.d traite et stabilisé R. persistente = 01 f de 55 ans

- L outil de mesure de la qualité de vie Auto- questionnaire :DyNaCHron SFORL Rapport 2006 conçu sous la direction du Pr R. Jankowski et Pr Guillemin

Pour évaluer l intensité de la gène fonctionnelle liée { chaque symptôme des 05 sppx= échelle de valeur globale de 0à 10 + 02 domaines complémentaires: les répercussions de chaque symptôme sur les organes de voisinage les répercussions psychiques liées au vécu de chaque symptôme.

Les auto- questionnaire : T _ odorat Q.37à 45 Puis 46 à 49 Clinimetrie+ psychometrie 1- OBSTRUCTION NASALE = On 2- RHINIRHEE ANTERIEURE Ra 3- Troubles de l odorat Od 3_ RHINORHEE POSTERIEURE Rp 4- DOULEUR FACIALE D 5- TOUX

les questionnaires ont été remplis ; - en pré- thérapeutique - 01 mois après traitement médical et/ou medico chirurgical - 06 mois - 12 mois - 18 mois

Il a été note et pris en compte - âge -Sexe -Statut social (célibataire,marié) -statut professionnel

Les protocoles thérapeutiques A- pour la polypose naso-sinusienne traitement médical : Ais, Ais locaux en 1ere intention Et selon une association médicochirurgicale en 2 eme intention B / - pour les rhinites allergiques : selon recommandations aria -pour N.A.R.E.S selon consensus actuel

Tests olfactifs simples nous avons procédé { l évaluation globale et approximative «identification et la discrimination «Citron vert, café girofle, banane, extrait de rose, menthe olfa6 Le test est simple mais ne rend pas compte des réponses au hasard= ( test de stimulation de réponse aux items de l odorat) Test gustatif simple pour vérifier troubles du gout

RESULTATS

1-Dans le groupe I Q1 pré-therapeutique P. n.s -grade 3 : Od = 7 à 10 On= 8 à 10 Ra= 5 à 7 Rp=4-6 D=7-8

Dans le groupe I= pns * Stade III n= 6 (On) est retrouvée chez les 06 patients le score est compris entre 7 à 10 anosmiques = 04 hyposmnie sévère objective =2 avec altération identification et discrimination aux tests olfactifs.

Pertinence des doléances en pre thera ( plaintes, symptômes) - Grade III -On =symptôme majeur principal dans 2/3 mais l es t.o viennent toujours en 2 position -Od= symptôme motif= 1/3 - tous les patients pns présentent 04 symptômes cardinaux rhino-sinusiens : ( On,Od,Ra,D) -les items de qualité de vie = très altérée

PNS GRADEIII Pns Stade III Pre -thera 01 mois 06 mois 12 mois 18 mois On 8-10 0-1 0-2 2-3 2-5 Od 7-10 0-2 1-2 2-5 3-4 Ra 5-7 0-1 0-2 2-4 2-3 Rp 4-6 0-1 0-1 1-3 1-4 D 7-8 0-1 0-1 1-2 2-4

- 01 mois satisfaction nette, et amélioration majeure franche de tous les symptômes -06 mois les résultats sont stables : _12 mois: dégradation légère des résultats - 18 mois : dégradation légère - moyenne

pns Grade I en pré thérapeutique On= présente chez les 04 patients score On 5 à 8 Od= présents chez les 04 patients score 4à 8( le score élevé 8 chez la patiente opérée en mars 2011 ) les autres ; entre 4à 5

PNS Stade I Pns gradeii Pre-thera 01 mois 06 mois 12 mois 18 mois On 6-7 0-1 1-3 2-3 2-4 Od 4-7 0-1 1-3 2--3 2-3 Ra 4-5 0-1 1-2 2-4 2-4 Rp 3-5 0-1 1-2 2-4 2-3 D 4-7 0-1 1-3 2-3 1-3

Groupe N.A.R.E.S n = 4 NARES pretherapeuti que 01 mois 12 mois 12 mois 18 mois On 7-9 0-1 3-5 1-2*c 3-4 Od 4-6 3-4 3-4 1-3*c 2-4 Ra 6-8 0-1 2-4 1-2*c 3-4 éternueme nt 7-8 0-1 3-4 0-1*c 2-4 prurit 7-9 0-1 3-4 0-1*c 3-4

rhinite allergique persistante n=4-1 R.A.Pers Pre thera 01 mois 06 mois 12 mois 18 mois On 5-8 1-2 2-4 1-2*c 1-3 Od 3-5 2-3 2-3 1-2*c 1-2 Ra 4-7 0-2 1-2 0-2*c 1-2 éternuement 5-7 0-1 1-2 0-1*c 1-3 prurit 5-7 0-1 1-2 0-1*c 1-2

Discussion

pour l orl. Etablir un diagnostic topographique et étiologique 1- dysosmie par troubles de l aeroportage: PNS = cause la + fréquente 2- dysosmies par altération des événements peri récepteurs Principale pathologie = rhinite chronique 3- dysosmie par atteinte de la transduction: pple = post- rhinitiques, + rarement = chimie lourde, cause médicale ( pathologie hépatique,rénale) 4- dysosmies centrales: - traumatismes crâniens, maladie d Alzheimer - vieillissement du système olfactif méningiomes olfactifs= 0.5% des dysosmies

Les to sont fréquents en pathologie orl mais ils sont diversement appréciés. polypose nasosinusienne Dans notre série l hyposmie- anosmie ( clinique) est une doléance quasi- présente dans la pns stade III n= 06, dont 04 anosmiques Avant toute thérapeutique l analyse des auto-questionnaires montre que les to responsables d une gêne jugée sévère++ dans 1/3 des cas du sous groupe Stade III, les to sont la doléance principale. Ils viennent juste après l obstruction nasale chez le reste des patients Dans le sous groupe Stade I n= 4; les troubles de l odorat sont présents chez les tous les patients et la gène est jugée moyenneà sévère. Les troubles de l odorat sont rapportés, par ordre, juste après l obstruction nasale. Ce qui concordent aux données générales les tests olfactifs simples (olfa56)mettent en évidence des difficultés nette d identification des odeurs présentées chez tous les patients de notre série Ces tests olfactifs simples ont permis une «prise de conscience de ces troubles olfactifs «d ou l implication nette des patients dans les items relatifs { l odorat avec une riche description. sont

-cette richesse de la description des conséquences des t.o sur les activités quotidiennes des patients, leur impact sur leurs rapports socioprofessionnelles,nous incitent à conclure que l interrogatoire tel pratiqué tous les jours reste insuffisant et peu focalisé. Impact la thérapeutique sur la qualité de vie. La récupération olfactive post- thérapeutique immédiate rapportée par les patients est jugée franchement satisfaisante.( gain olfactif ) - Chez une patiente,l hyposmie anosmie sévère est ressentie comme un échec en dépit du confort respiratoire obtenu. globalement Satisfaits, Ces patients rapportent un regain dans leur vitalité, de leur performances professionnelles,et relationnelles,un meilleur sentiment de bien être.

profil évolutif.la compliance des patients au suivi post opératoire est bonne ( bonne information du patient ), cependant cette information génère toujours un stress s agissant évidement d une pathologie potentiellement récidivante.la stabilité des résultats fonctionnels obtenus chez nos patients par rapports aux protocoles thérapeutiques adaptés se rapproche de celle décrites dans la littératures Influence âge,sexe profil social et professionnel Les conséquences psychologiques, sociales professionnelles de ces troubles de l odorat sont sensiblement identiques PAS DE DIFFERENCE SIGNIFICATIVE A NOTER

Rhinite chronique n= 8 Dans la rhinite chronique, il est noté classiquement que les troubles de l odorat ne constituent pas le symptôme cardinal. L hyposmie est généralement modérée,faisant partie, dans la rhinite allergique, d une symptomatologie stéréotypée. le NARES : Intensité des symptômes : - prurit - éternuements - rhinorrhée - obstruction nasale - anosmie débutante

Le traitement N.a.r.e.s répond à 02 impératifs : - altération nette de la qualité de vie - risque d évolution vers une polypose nasosinusienne Moyens thérapeutiques utilisés: corticoïdes locaux + antihistaminiques Résultats : Dans notre série n= 4, les symptômes améliorés sont le prurit,éternuements,rhinorrhée et obstruction. Les effets sur les to ont été médiocres Nous avons utilisé des CORTICOIDES per os en flash au 11 mois ce qui explique les scores améliorés

Les rhinites non allergiques à éosinophiles altèrent sévèrement la qualité de vie patients ( symptômes intenses) Le n.a.r.e.s nécessite une prise en charge thérapeutique rigoureuse Les différentes thérapeutiques améliorent peu l odorat: elle reste une pathologie contraignante La réduction turbinale, par radiofréquence, peut être proposée pour améliorer l obstruction nasale.

L analyse des scores au 1 er mois après traitement est conforme aux donnée de la littérature, mais il faut noter que l amélioration des autres symptômes n occulte pas le mauvais gain olfactif affirmé par l auto-questionnaire dans ses items To, richement décrit montrant l impact négatif de la dysosmie avec une note revendicative.

- Pour la rhinite allergique persistante: n= 4 MOYENS ET STRATEGIE THERAPEUTIQUE: - selon recommandations ARIA Résultats : -compliance des patients au traitement assez bonne -l amélioration post - thérapeutique des symptômes est jugée bonne. - Résultat + ou - stable durant cette période suivi.

- Pour la rhinite allergique persistante: n= 4 MOYENS ET STRATEGIE THERAPEUTIQUE: - selon recommandations ARIA Résultats : -compliance des patients au traitement assez bonne -l amélioration post - thérapeutique des symptômes est jugée bonne. - Résultat + ou - stable durant cette période suivi. impact sur la qualité de vie les mesures d éviction allergénique,l observance du protocole thérapeutique et de suivi sont le gage d une stabilité durable mais médicalisée. la mesure ou l évaluation de l impact du gain olfactif est difficile { définir

nos Remarques Les études clinimetriques et psychométriques des T.O restent peu nombreuses( (méthodologie,grande série),ils le sont particulièrement pour la rhinite chronique Notre série est très limitée pour pouvoir porter des conclusions fiables. Nous sommes partis du postulat que l interrogatoire tel qu il est réalisé en pratique courante est peu focalisé sur les troubles de l odorat notamment dans la p.n.s et la rhinite chronique l autoquestionnaire Dynachron nous semble { l issue, fiable et valide et a été bien accepté par nos patients l hypoanosmie- anosmie est aussi occultée par les autres symptômes autant que l ai le gain sensoriel par le gain en confort respiratoire!

les tests olfactifs ont été utilisés { titre d orientation ;ces derniers ne peuvent prétendre { pouvoir mesurer l identification et la discrimination des odeurs qui repose sur des tests beaucoup plus élaborés tel que Sniffin stick Ces tests ont toute fois le mérite d avoir mieux impliquer nos patients dans la réalisation du Q dynachron ( item dysosmie. La perte de l odorat est une doléance majeure dans la p.n.s mais l intensité de l hypoanosmie physique est difficile à mesurer par des tests ponctuels comme le Sniffin- test

Nous admettons qu en vu du potentiel impressionnant de l olfaction,des bases cérébrales communes avec d autres fonctions notamment les émotions, la mémoire il est souhaitable voir impératif de procéder à des études pluridisciplinaires neuropsychiatriques,psychologiques.. pour une collaboration étroite diagnostique et thérapeutique avec l otorhinolaryngologiste

L odeur en tant qu' il est grand sens médiateur,cree le milieu de l être humain,il rapproche le lointain et l apporte { l être propre en même temps il maintient la distance au monde et indique l objectif,il rend distincts les gens et les objets,les rapproche ou les éloigne. Schipperges.h 1958

conclusion Les conséquences psychologiques, sociales professionnelles de la diminution des capacités olfactives sur la qualité de vie ne sont pas à démontrer l orl est en première ligne au devant de ces troubles de l odorat fréquents dans sa spécialité et présente dans d autres,auxquelles il peut apporter son expertise. Il se doit d améliorer sa stratégie d approche,élaborer des outils de mesures de la qualité de vie de ces patients ; des outils fiables, valides et adaptés. Loin d être une formalité de routine,cette mesure clinimetrique et psychometrique peut devenir un acte médical à part entière qui sera intégré dans notre pratique courante afin d apporter les thérapeutiques les plus appropriées.

1- Phil and col,evaluation de l odorat dans la polypose nasosinusienne.. Belgique au x congres SIF orl Toulouse avril2006. 2-Exploration des troubles de l odorat,c,eloit France siforl Toulouse avril 2006 3-Les troubles du gout et de l odorat ; Sforl 1999 4- Durr Dg, Quality of life in patients with rhinosinusitis ; J otolaryngology 1999 5- Jankowski,comparison of functionnal results afer ethmoidectomy and nasalisation for diffuse and several nasal polyposis - acta otolaryngol 1997 6-Tretement of noallergic perennial rhinitis ciprandi allergy 2004 7-Bousquet who panel allergic rhinitis and its impact in asthma aria j allrgy clini immunol 2001 8- dysfonctionnement rhinosinusien chronique : rapport de la sforl 2006

MERCI