GROUPE FRÜHSTÜCK Ouvrier Anna - Chef Delphine - Ouvrier Félicien - Photographe Auriane - Informaticien Sébastien - Photographe Laura Nous avons tous pris plaisir à participer à ce TP. Tout le groupe a récolté des informations qui nous ont permis de faire ce document sur place. C'est donc UN TRAVAIL DE GROUPE. Rôle dans le travail effectué : Anna : Tableaux Delphine : arbre phylogénétique des primates Félicien : Partie de la disserte ; dernier tableau Auriane : Accès aux photos ; une partie de la disserte Sébastien : arbre du défi 1 ; aide globale ; mise en commun des informations et des documents Laura : Partie de la disserte «A l'aide des informations tirées de vos défis, indiquer la place de l'homme dans le règne animal et au sein des primates, puis montrer en quoi l'expression "L'Homme descend du singe" est désuète.» Défi 2a : La locomotion des primates 1. A partir de l'observation des primates presentés, recenser les différents modes de locomotion des primates. Les primates se déplacent de différentes façons : ils utilisent leurs 4 pattes au sol ou dans les arbres, mais aussi leurs pattes arrières avec les phalanges des pattes avant. Par moments, ils utilisent également la bipédie complète pour monter dans les arbres ou porter des choses. 2. A partir de vos observations, compléter le tableau suivant sur les usages de la
bipédie par les grands singes et l'homme : Espèce Tableau des usages de la bipédie par les grands singes et l'homme : Homme Homo sapiens Chimpanzé Pan troglodytes Gorille Gorilla gorilla Orang-outan Pongo pygmaeus Menace oui oui oui ou rarement Transport : Bâtons, nourriture, enfants... Déplacements dans les arbres Déplacements au sol : Marche Course Fuite Tout, avec les mains Tout, avec les mains ou la bouche Tout, avec la bouche et les 4 pattes Tout mais rarement, avec les mains ou la bouche oui oui rarement Pieds Pieds Pieds 2 pattes + phalanges des mains 2 pattes + phalanges des mains Station debout oui rarement rarement Invite sexuelle oui oui 4 pattes Défi 2b : Etablir des relations de parentés au sein des primates Tableaux de polarisation des caractères afin d'établir des relations de parentés au sein des primates : Lémur catta Saki à face pâle opposables Orangoutan Narine Orbites Pouces Queue écartées ouvertes Lion (extragroupe) Rhinarium (truffe) Ongles / Griffes présente présent griffes rapprochées ouvertes opposables présente présent ongles écartées fermées opposables présente absent ongles rapprochées fermées opposables absente absent ongles Macaque rapprochées fermées opposables présente absent ongles Gorille rapprochées fermées opposables absente absent ongles Chimpanzé rapprochées fermées opposables absente absent ongles
Atele ou singe araignée rapprochées fermées opposables présente absent ongles Gibbon rapprochées fermées opposables absente absent ongles Homme rapprochées fermées opposables absente absent ongles Narine Orbites Pouces Queue Rhinarium (truffe) Griffes Lémur catta Saki à face pâle Lion (extragroupe) Orangoutan 0 0 0 0 1 0 1 0 0 1 0 1 1 0 1 1 1 1 1 1 1 1 Macaque 1 1 1 0 1 1 Gorille 1 1 1 1 1 1 Chimpanzé 1 1 1 1 1 1 Atele ou signe araignée 1 1 1 0 1 1 Gibbon 1 1 1 1 1 1 Homme 1 1 1 1 1 1 0 0
A partir des documents de la fiche 3 en ligne sur le site de classe, construire un tableau de comparaison entre les hominoïdes autres que l'homme et l'homme. Vous comparerez : a. Des caractéristiques squelettiques (colonne vertébrale, trou occipital du crâne, volume encéphalique, bassin, humérus, tibia, pied, arcades dentaires, dentition, forme du crâne...) b. L'activité culturelle (utilisation d'outils, rites sociaux...) Tableau de comparaison des caractéristiques squelettiques et de l'activité culturelle des hominoïdes :
Dégager de ce tableau les principales innovations évolutives caractéristiques de la lignée humaine : Ce tableau met en évidence plusieurs innovations évolutives de la lignée humaine par rapport à d autres hominoïdes : Plusieurs d entre elles ont un rapport avec la bipédie humaine : - La colonne vertébrale est perpendiculaire au trou occipital qui est lui même centré sur le bas du crâne, alors que chez les autres hominoïdes, la colonne forme un angle obtus avec le crâne, le trou occipital est en arrière du crâne. - Le bassin est relativement court chez l homme alors qu il est allongé chez les autres hominoïdes, géométrie qui est défavorable à l équilibre de la station debout. - Le tibia est nettement plus long chez l homme et la voûte plantaire arquée favorisant la marche en position verticale et l'humérus est également légèrement plus long chez l homme. De nombreux changements sont survenus pour le crâne. Il est devenu arrondi chez l homme alors qu il est allongé et etiré chez les autres primates. L arcade dentaire est passée d une forme en U à une forme en V. La dentition s est homogenisée chez l homme, les canines sont plus planes et les incisives plus importantes, c est le contraire chez les autres. Le volume encéphalique a globalement augmenté. L activité culturelle a évolué également, dans l ordre du tableau, les outils sont plus suscités chez l hommes, moins chez le chimpanzé, encore moins chez le gorille Idem pour les rites sociaux. TEXTE STRUCTURÉ : «A l'aide des informations tirées de vos défis, indiquer la place de l'homme dans le règne animal et au sein des primates, puis montrer en quoi l'expression "L'Homme descend du singe" est désuète.» L Homme est un être bien singulier au sein du règne animal. L évolution de la vie sur Terre a emprunté bien des chemins pour parvenir à ce point que l ego humain a qualifié de culminant. Car on sait que la vie n est partie de presque rien, d êtres biologiques microscopiques unicellulaires et qu elle est parvenue jusqu à nous, êtres composés d un nombre improçable de cellules. Mais quelles ont été les étapes, les êtres intermédiaires à l évolution de l Homme, quelle est la vraie place de l Humain au sein du monde vivant et qu est ce qui a caractérisé son évolution? Pour cela nous allons indiquer à l aide des informations tirées de nos défis, la place de l Homme dans le règne animal et au sein des primates, puis montrer en quoi l expression «l Homme descend du singe» est désuète.
L homme présente des caractères dérivés communs à tous les mammifères. L homme est un eucaryote. Il partage cette caractéristique avec tous les êtres vivants actuels à l exception des bactéries. Il est également un vertébré. En effet, il possède un squelette interne. L homme est un tétrapode. En effet, une innovation importante se manifeste : c'est l'acquisition de deux paires de membres unis de doigts qui permettent la locomotion sur la terre ferme. Un pas supplémentaire est franchi par l'humain avec l apparition de l amnios : l embryon se développe dans un milieu liquide à l intérieur d une annexe embryonnaire en forme de poche, l amnios. Tout cela est prouvé par le défi 1. L homme est un mammifère (poils et allaitement), d après le défi 2. Il est le résultat d une succession d innovations évolutives apparues à différentes périodes de l histoire de la vie, il a donc une place bien définie au sein du règne animal, qu'on peut encore plus détailler au sein des primates. Dans le groupe des mammifères, l Homme fait partie des primates. En effet, l Homme et les autres primates partagent des caractères dérivés. On connaît aujourd hui plus de 200espèces de primates, mammifères de taille variée qui, l Homme mis à part, vivent dans les régions intertropicales. L Homme et les Grands Singes ont beaucoup de caractères anatomiques et physiologiques en commun : absence de queue, épaules mobiles latéralement, crânes des fœtus semblables, forme du bassin mais ils possèdent également de nombreuses différences, comme en atteste le dernier tableau du défi 2. Le seul étant un bipède permanent est l Homme. L Homme a (contrairement aux Grands Singes qui vivent dans la forêt tropicale, sont arboricoles et cueillent leur nourriture) un habitat exclusivement terrestre. Les bras humains permettent la fabrication et l utilisation d outils car ils sont dégagés de leur fonction locomotrice. Les sociétés primitives chassent l alimentation est plus carnée et la nourriture est partagée. Si la socialisation est déjà très poussée chez les grands singes entre signaux sonores, gestuels et visuels, elle atteint un niveau très élevé chez l Homme où la cohésion du groupe est renforcée par le langage articulé. Du fait de l anatomie de leur pharynx, les singes ne parlent pas. Ils sont cependant capables d abstraction ou de construction de syntaxe comme certains chimpanzés, capables d apprentissage du langage des sourds-muets L Homme est un primate qui possède des caractères dérivés propres. Il appartient à la famille des hominidés qui rassemble les gorilles, chimpanzés et Hommes. Mais, s il est proche des Grands Singes actuels, il s en distingue par une parfaite bipédie grâce à sa voûte plantaire creusée s accompagnant d une modification du squelette, du crâne et des membres, avec un trou occipital du crâne centré sous le crâne qui est arrondi chez l Homme, ou encore une colonne vertébrale perpendiculaire au crâne par exemple, toujours d après le dernier tableau. Ayant maintenant clairement impliqué l homme dans le règne animal et plus précisément parmi le groupe que forment les primates, il vient au terme de ce document d éclairer le chemin que l homme a parcouru au court de l évolution des primates et de montrer que l expression «l homme descend du singe» est désuète. Car ceci est encore aujourd hui communément admis, alors que c est tout à fait risible. En effet l homme ne fait partie que d une espèce, les hominidés, dérivée des primates et plus précisément des hominoïdes. Elle ne possède donc des singes que des ancêtres communs. On remarque dans les documents que le chimpanzé est l hominoïde le plus proche de l homme. Son squelettes possède autant d os que celui de l homme, son organisation axiale
est la même. Ses rites sociaux, ses formes de langage, ses utilisations d outils sont plus évoluées que tous les autres primates. Sa bipédie est aussi l une des plus développée avant l homme, les invites sexuelles sont spécifiques, comme le montrent le premier et dernier tableau du défi 2. On peut donc concevoir que l homme est apparenté au singe et est très proche du chimpanzé et les similitudes morphologiques sont encore nombreuses. Cependant les différences physiques et comportementales sont plus marquantes. Ainsi on remarque un volume encéphalique nettement inférieur, aux alentours de 300 cm cubes contre environ 1400 cm cubes chez l homme actuel. Une telle évolution est trop importante pour être partie du chimpanzé qui, rappelons le, est contemporain à l homme. La pilosité est aussi nettement moins dense. Le bassin est radicalement plus court chez l homme, et est comme la voûte plantaire arquée et l axe crâne / colonne vertébrale, déterminant pour la bipédie. Ces caractères sont totalement absents chez le chimpanzé. En outre, les comportements individuels et sociaux sont déterminants dans la différenciation homme-chimpanzé. Ces dernier possède un langage visuel dominant puis oral bien que très primaire, alors que l homme en plus du langage visuel, possède une expression orale sans commun grâce au larynx et aux cordes vocales très développées. L homme entretient des relations sociales extrêmement complexes, avec une implication psychologique profonde. Les aspects d amour, de haine ou tout autres sentiments sont inexistants pour le chimpanzé. Tant de différences n ont pas pu être provoquées par une descendance directe du chimpanzé. En clair, l homme et le chimpanzé ont évolués à partir d un ancêtre commun, chacun de leur côté, l évolution buissonnante les ont marqué profondément et ils ont évolués côte à côte dans une direction différente. Et comme l homme est dérivé, pas descendu, du chimpanzé, on peut généraliser le cas à tout l ensemble pour dire que l homme n est pas descendu du singe mais est une espèce de primate à part entière. Pour conclure, on constate donc que l'homme occupe une place particulière dans le règne animal de par des caractères bien définis, communs aux mammifères pour la plupart. Ces caractères le rapprochent particulièrement des primates, groupe dans lequel il est inclus en faisant parti des Hominoïdes, au même titre que le gorille, l'orang-outang ou le chimpanzé. L'Homme occupe toutefois un rang particulier dans la hiérarchie grâce à sa bipédie inédite à l'échelle animale. Si l'homme a des caractères communs aux gorilles, orang-outang ou chimpanzé, comme l'absence de queue ou les épaules mobiles, on ne peut toutefois pas affirmer que l'homme descend du singe car beaucoup de caractères les différencient comme le poids du cerveau par exemple. On pose alors la notion d'ancêtre commun à l'homme et aux primates qui est bien plus exacte que dire que "l'homme descend du singe".