Clarification des concepts et état de lieux de la décentralisation-déconcentration en Haïti (Document réduit)

Documents pareils
GUIDE D ASSISTANCE CONSEIL AUX COMMUNES

Décret n du 20 mai 2008

Décret du 25 Avril 2002 modifié pris pour l application de la loi du 4 Janvier 2002 relative aux musées de France

Promulgue la loi dont la teneur suit : TITRE I

Décret n /PRES/PM/SGG-CM du 17 juillet 2002 (JO N )

DOSSIER DE DEMANDE DE SUBVENTION 2016

Remarques introductives, décentralisation fiscale

P.L.U. Plan Local d'urbanisme PRESCRIPTION D'ISOLEMENT ACOUSTIQUE AU VOISINAGE DES INFRASTRUCTURES TERRESTRES DOCUMENT OPPOSABLE

Conseil communautaire Le 22 avril 2008 à 20 h 30 Maison des Services de Pays

L ORGANISATION GENERALE DE LA FONCTION PUBLIQUE

L Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance du 14 décembre ;

Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme

NOTICE D'INFORMATION

STATUTS DU CENTRE DE RENSEIGNEMENT ET D INFORMATION BUREAU D INFORMATION JEUNESSE TITRE I : OBJET ET BUT DE L ASSOCIATION

Cours VI : VIE POLITIQUE LOCALE, RELATIONS ENTRE SOCIETE CIVILE ET POUVOIR POLITIQUE

STATUTS DE l ASSOCIATION SPORTIVE ANTONY VOLLEY

Responsabilités juridiques et sécurité dans les accueils collectifs de mineurs

Statuts : Etoile Saint Amandoise.

Veille stratégique au gouvernement du Québec - Une intelligence à partager

NOR : DEV O C

Statuts de SNL Paris

La fonction publique en France


Nomination et renouvellement de MCF et PR associé à temps plein


DECRET N fixant les attributions du Ministre de la Défense Nationale ainsi que l organisation générale de son Ministère.

Statuts de l Association Impacts Environnement

Réunion tenue en séance publique sous la présidence de M. DESHAYES Jean-Pierre, Maire.

FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE

Les textes en matière de santé et de sécurité au travail

Création d une coopérative scolaire

I. - LES FAITS NÉCESSITANT LA MISE EN ŒUVRE DE LA PROCÉDURE SPÉCIFIQUE D URGENCE A.

Les modalités de comptabilisation et de transfert des droits au titre du CET enfin précisées!

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement?

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

Article 4 - MEMBRES. Article 5 - CONDITIONS D ADHÉSION & COTISATION. Article 5 - DÉMISSION / RADIATION

Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France)

ASSOCIATION LOI DU 1er JUILLET 1901 COMITE DE COOPERATION AVEC LE LAOS ( C.C.L. )

PREPARATION A L EXAMEN PROFESSIONNEL DE SECRETAIRE ADMINISTRATIF DE CLASSE SUPERIEURE EPREUVE DU CAS PRATIQUE

MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME DE L ÉTAT

La Caisse nationale de solidarité pour l autonomie, Etablissement public administratif créé par la loi du 30 juin Recrute

Guide en Gestion Communale

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du logement et de l égalité des territoires

Réforme relative au permis de construire et aux autorisations d urbanisme

Un nouvel État territorial

!!" # $ % & ' ( ) # * ( + # # $ (, $ - (. / -- 0 # # # $ 3 - ( 4 *4-5. & ) * 5

La saisie des rubriques sera effectuée dans l application FARANDOLE avec les autres éléments du PAP. Autorisations d engagement

L EXPERIENCE TUNISIENNE EN MATIERE D ADMINISTRATION ELECTRONIQUE. Mexico city, novembre 2003

QUESTIONS D ACTUALITES REGLEMENTAIRES

La loi NRE. Article 116

Association SYNADEC. Association Loi 1901 Siège social : Association SYNADEC

Sur la stratégie immobilière de la chambre de commerce et d industrie territoriale de Seine-et- Marne (CCITSM).

Avant-projet de loi. Loi modifiant le Code civil et d autres dispositions législatives en matière d adoption et d autorité parentale

ROYAUME DU MAROC DIRECTION DU BUDGET

Mercredi 27 mai Les agences et opérateurs dans la modernisation de l Etat

* Les personnalités scientifiques : - Mabrouk El Mannai, - El Mouldi Lahmer, - Farouk El Omrani.

Le Responsable de l'accès : véritable décideur ou courroie de transmission?

Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE)

La participation financière des collectivités territoriales à la protection sociale complémentaire de leurs agents

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ; CHEF DE L'ETAT ; CHEF DU GOUVERNEMENT ;

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?

NOMENCLATURE BUDGETAIRE

Rapport financier - Exercice 2013

CONVICTIONS. Association régie par la Loi du 1er Juillet Siège social : 21 Rue des Malmaisons PARIS STATUTS

N 728 SESSION EXTRAORDINAIRE DE Enregistré à la Présidence du Sénat le 31 juillet 2012 PROPOSITION DE LOI

Date de fondation : 2 novembre 1981 (Journal officiel du 19 novembre 1981).

Statuts Association Pro Senectute Genève

Compte Epargne Temps (CET), les textes sont publiés au Journal officiel, l administration doit nous fournir le mode d emploi!

L audit des établissements publics locaux d enseignement

PROJET STATUTS DE L ASSOCIATION NOGENT DEMOCRATIE mouvement indépendant

Projet de loi de mobilisation des régions pour la croissance et l emploi et de promotion de l égalité des territoires EXPOSÉ DES MOTIFS

DESCRIPTION DU POUVOIR JUDICIAIRE

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes

CONTROLE GÉNÉRAL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER

Modification de la Réforme du classement des Offices de Tourisme

Guide juridique relatif aux modes de gestion des Offices de tourisme

Titre I Des fautes de Gestion

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA

PRÉFET DE LA LOIRE R E C U E I L D E S A C T E S A D M I N I S T R A T I F S N SPECIAL

STATUTS DE CONTACT PARIS ILE-DE-FRANCE

La Lettre de la Conférence des Bâtonniers

Ministère de l emploi, de la cohésion sociale et du logement. Ministère de la santé et des solidarités

Qui dirige la Sécurité sociale?

LOI N DU 23 DECEMBRE 1998 RELATIVE AU DOMAINE FONCIER RURAL Modifiée par la loi n du 14 août 2004

PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2006 GUIDE DE LECTURE DES NOUVEAUX DOCUMENTS BUDGÉTAIRES PAR MISSION DU BUDGET DE L ÉTAT


REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

La dévolution du patrimoine aux établissements d enseignement supérieur. Contribution à la mission de contrôle du Sénat

«ReDoc Paris - Est» Réseau Doctoral de l Université PARIS-EST STATUTS

REPERTOIRE D ENTREPRISES NATIONAL A DES FINS STATISTIQUES

Le budget Présentation par M. Pascal BOLO, Adjoint aux Finances. Conseil Municipal du

Fiche de poste : PAST Tourisme Culturel & Territoires. Publication du poste : 7 avril 2015

CHARTE DU COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES ET DE RÉMUNÉRATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE TIM HORTONS INC.

STATUT DE LA MUTUELLE NATIONALE DE L ENSEIGNEMENT DE TUNISIE

CIRCULAIRE CDG90 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE

Décrets, arrêtés, circulaires

Comores. Modalités de gestion et d administration des sociétés à capitaux publics

CONSEIL DES MINISTRES

Forum Pan-Africain des Secrétaires Généraux de Gouvernements

Transcription:

Clarification des concepts et état de lieux de la décentralisation-déconcentration en Haïti (Document réduit) Mise en contexte Décentralisation et déconcentration sont des termes utilisés par la constitution du 29 mars 1987 pour décrire l organisation administrative de l Etat haïtien. Repris par les lois d application subséquentes, à savoir les décrets du 17 mai 1990 sur la délégation et l organisation du ministère de l intérieur, le décret du 17 mai 2005 sur l administration centrale de l Etat ainsi que les décrets du 1 er février 2006 constituant la charte des collectivités territoriales, ces termes renvoient essentiellement à des notions de droit administratif. Dans la pratique, on constate une certaine confusion dans l utilisation de ces notions par les acteurs intervenants dans le domaine. Ces confusions sont entretenues par les incertitudes relevées dans le cadre légal et la politique nationale en matière de décentralisation ainsi que par les tendances idéologiques, anglo-saxonne ou française, animant les ONG et OI. L instabilité politique qui a suivi l adoption de la constitution a considérablement ralenti et influé sur le processus d institutionnalisation prévu par la constitution. Dans la pratique, les textes normatifs qui ont été adoptés sont peu ou pas appliqués et les trois niveaux de collectivités inexistantes. Le cadre de déconcentration posé par le décret sur la délégation et le décret du 17 mai 2005 sur l administration centrale de l Etat présente des faiblesses importantes tant au regard de la nature des pouvoirs de décision reconnus aux services extérieurs de l Etat qu au regard des ressources humaines et matérielles nécessaires pour le fonctionnement de ces services. Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 qui a frappé l Etat haïtien a occasionné des pertes humaines et matérielles importantes traduisant l extrême vulnérabilité de l Etat et des collectivités territoriales dont la plus fonctionnelle, la commune. Les défaillances relevées notamment au niveau de l urbanisation et de l aménagement du territoire sont le fruit d un héritage à surmonter en renforçant les institutions étatiques et territoriales dans le cadre d une refondation de l Etat. I. clarification des concepts II. état des lieux de la décentralisation et de la déconcentration I.- Clarification des concepts A.- DECENTRALISATION La constitution de 1987 préconise la mise en place d un Etat unitaire décentralisé construit autour de trois (3) collectivités territoriales : Le, la Commune et la Section Communale. 1

A-1.-Décentralisation territorial dans un Etat unitaire Elle désigne la mise en place d un système politique et administratif dans lequel l Etat transfert certains pouvoirs de décision et des ressources adéquates à des autorités locales autonomes dotées de la personnalité morales, mieux placées pour exercer certaines compétences car elles sont plus proches des administrés. Ces autorités locales demeurent placées sous le contrôle de l Etat. Elle attribue expressément la personnalité morale au département et ne se prononce pas sur ce sujet en ce qui concerne les autres niveaux de collectivités. A.-2 Décentralisation technique La décentralisation technique ou sectorielle ou par services désigne le mécanisme juridique par lequel l Etat confère une certaine autonomie à un service public qui est individualisé par son objet et sa structure. Ces services sont dotés de la personnalité morale et soumis au contrôle de tutelle. Ils sont appelées organisme autonomes ou établissement public et entreprises publiques. Les éléments caractéristiques de la décentralisation technique sont les suivants : 1) Elle concerne un service public, 2) Elle confère la personnalité morale publique A-3.- Notions accessoires au concept de décentralisation A.3.1 Collectivités territoriales Les collectivités territoriales renvoient à des groupements humains géographiquement localisés sur une portion déterminée du territoire à laquelle l Etat à conférer la personnalité juridique et le pouvoir de s administrer seul par des autorités élues. Les caractéristiques sont les suivantes : 1) elles sont gerees par des autorités élues, 2) elles sont dotées de la personnalité morale, 3) elles exercent des compétences subordonnées à l ordre juridique étatique par le contrôle administratif et 4) elle possède l autonomie financière. A.3.2 Intercommunalité Encouragée par la constitution et les différentes législations sur les collectivités territoriales, l intercommunalité ne fait pas l objet d une règlementation spécifique. En principe, l intercommunalité renvoi à des formes de coopération entre les communes qui ont transféré l exercice d un certain nombre de leurs compétences à des organisations ayant la forme juridique avec des pouvoirs plus ou moins importants. Ces organismes peuvent prendre différentes formes, les communes exercent leurs compétences en commun pour plus d efficacité et d économie. Les éléments caractéristiques de l intercommunalité sont les suivants : 1) les communes regroupées demeurent des collectivités territoriales, 2) les organisations créées ont la personnalité juridique publique (établissement public territorial) A.3.3 Contrôle Le contrôle peut être technique, administratif et/ou financier. C est un contrôle exercé par l Etat sur les collectivités territoriales en vue de sauvegarder l intérêt général et la légalité. Le contrôle administratif et budgétaire qui se substitue à la tutelle dans le cadre de la décentralisation, se veut plus respectueuse des droits et libertés des collectivités territoriales, notamment en recourant au juge pour procéder aux annulations. Il s exerce également a priori et/ ou a postériori. B.- DECONCENTRATION 2

B.1.- Déconcentration La déconcentration désigne une technique d organisation administrative qui permet à l Etat de répartir certains pouvoirs de décision entre l administration centrale et les services extérieurs locaux qui agissent au nom et pour le compte du pouvoir central. «C est le même marteau qui frappe mais le manche s est raccourci». La déconcentration obéit aux critères suivants : 1) l existence d un pouvoir de décision au niveau des services extérieurs, 2) le maintien du pouvoir hiérarchique entre l administration centrale et les services extérieurs B.2.- Notions accessoires au concept de déconcentration B.2.1 Circonscription administrative Les circonscriptions ou divisions administratives désignent le cadre d intervention géographique des services déconcentrés de l Etat. La constitution se réfère au département, l arrondissement, la commune, le quartier et la section communale. Les éléments caractéristiques de la circonscription administrative, en principe, sont les suivants : 1) elle correspond à une division géographique du territoire dans laquelle sont exécutés des activités de service public, 2) elle n est pas dotée de la personnalité juridique, 3) elle est placée sous l autorité d un représentant du pouvoir central. B.2.3 Délégué et vice-délégué Le délégué est le représentant unique de l autorité de l Etat dans le département, il est assisté par un ou plusieurs vices-délégués au niveau des arrondissements. Il est nommé discrétionnairement par le pouvoir Exécutif. Il représente le président et chacun des ministres. Il coordonne les activités des services déconcentrés de l Etat et exerce la tutelle sur les collectivités territoriales. C. - DELOCALISATION En droit administratif, la délocalisation désigne la politique de l Etat visant à répartir les services centraux entre différentes régions dans le cadre d une politique d aménagement du territoire. Dans une acception économique, elle désigne la pratique consistant pour une entreprise souvent transnationale, à fermer un lieu de production (un établissement) sur le territoire national pour en implanter un autre dans un pays où les conditions de production sont jugées plus favorables. On parle egalemnt d décentralisation industrielle. 3

II.- ETAT DES LIEUX DE LA DECENTRALISATION ET DE LA DECONCENTRATION AVANT LE 12 JANVIER 2010 A.-DECENTRALISATION Les quatre critères suivants sont évalués : la mise en place d autorités locale élues (1), le transfert ou l extension des compétences des collectivités territoriales (2), l autonomie financière (3)et la nature des relations de tutelle qui s établissent entre l Etat et les collectivités territoriales (4). Les organes ne sont pas tous mis en place en particulier les organes de la collectivité départementale, l assemblée municipale et le conseil départemental sauf pour la période 1997 à 2001 pendant laquelle l ensemble des organes ont été mis sur pied. Les organes en place à savoir le Conseil municipal, le CASEC et l ASEC fonctionnent ma en raison divergence politique et de chevauchement de compétentes diverses. Les textes normatifs règlementant le fonctionnement des institutions territoriales décentralisés ne sont pas appliqués. Des réflexions sont menées au niveau de l Etat et la société civile pour réformer le cadre légal. Les communes possèdent des compétences traditionnelles héritées des différentes lois et décret adoptés depuis 1843. Les ressources humaines sont peu qualifiées et mal rémunérées. Le personnel communal est engagé par les maires par clientélisme sans garantie statutaire. Les collectivités demeurent sous équipées malgré les efforts consentis. Les ressources matérielles et financières (recettes fiscales et dotations) sont insuffisantes et sont utilisée pour le paiement des salaires à plus de 90 %. Des efforts ont été initiés par l Etat pour définir un profil de poste et former les caissiers-payeurs, secrétaires généraux et ingénieurs municipaux. Un appui technique est apporté aux mairies dans le cadre de certains projets pilotes. Des efforts ont également été consentis pour augmenter les fonds alloués aux collectivités territoriales, notamment optimiser la répartition du FGDCT en fonction prédéterminé et par conséquent la transparence dans la gestion de celle-ci. En termes de contrôle, le ministère de l Intérieur et des collectivités territoriales suppléent souvent aux défaillances de la délégation dont c est la compétence. Le contrôle est relativement souple. B.- DECONCENTRATION Il y a trois (3) mécanismes de déconcentration : la délégation et vice délégation, les services déconcentrés (les directions départementales des ministères) et les services techniquement déconcentrés ( exemple : D.G.I). 4

La délégation et la vice délégation devrait assurer la coordination des services publics et l encadrement administratif de toutes les collectivités territoriales. En principe, le Délégué est assisté dans ses fonctions par un secrétaire général et le conseil technique départemental composé des directeurs départements. Dans la pratique, la Délégation se réduit à la personne du Délégué qui est contraint d exercer l ensemble des attributions politiques, administratives et techniques de la Délégation. Au niveau de l arrondissement, le délégué est appuyé par le vicedélégué. Dans la pratique les vices-délégations sont sous équipées et ne disposent pas des ressources humaines nécessaires. Des «services techniquement déconcentrés» sont des moyens institutionnels, mis en place hors des structures centrales internes des ministères, afin de remplir certaines tâches spécialisées qui leur sont déléguées. Ils sont en nombre limités et doivent être prévus par la loi. Des «services territoriaux déconcentrés» qui sont les relais administratifs des ministères, constitués par les Services établis sur tout le territoire de la République pour mettre en œuvre la politique des administrations centrales. Peu de services déconcentrés sont implantés au niveau des arrondissements. Ministères Ministère des Affaires Étrangères et des Cultes Ministère des Haïtiens vivant à l'étranger Ministère de la Justice et de la sécurité publique Ministère de l'intérieur et des Collectivités territoriales Ministère de l'économie et des Finances Ministère de la Planification et de la Coopération Externe Ministère de l'agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural Ministère du Tourisme Ministère du Commerce et de l'industrie Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications Ministère de l'environnement Ministère de l'éducation Nationale et de la Formation Professionnelle Ministère de la Jeunesse, des Sports et de l'action civique Ministère de la Santé Publique et de la Population Ministère des Affaires Sociales et du Travail Ministère de la Condition Féminine et des Droits de la Femme Ministère de la Culture Ministère délégué chargé des Relations avec le Parlement Niveau de déconcentration, Commune, Arrondissement, Commune, Commune, Commune 5