Dossier de presse Le Conseil général de l Isère lance Une première en France Contact Presse : Loubna Bouhrizi Attachée de Presse Conseil général de l Isère Hôtel du Département - 7, rue Fantin Latour 38000 GRENOBLE Tél : 04 76 00 37 15 Mail : loubna.bouhrizi@cg38.fr 1
SOMMAIRE 1. L é-covoiturage : un concept nouveau l auto-collective. 3 2. L é-covoiturage : comment ça marche? 4 3. Trois objectifs pour l é-covoiturage.. 5 4. Présentation de l expérimentation... 5 5. Les objectifs de l expérimentation.. 6 6. Le département de l Isère, pionnier des nouvelles mobilités.. 6 2
Du 16 septembre au 26 novembre 2010, le Département de l Isère expérimente une nouvelle forme de déplacement inédite en France entre le plateau du Vercors et l agglomération grenobloise : l écovoiturage. 1. L é-covoiturage : un concept nouveau l auto collective Un constat La voiture a atteint, aujourd hui, ses limites écologiques : énergie, pollution, embouteillages. Elle représente aussi le deuxième budget des ménages, juste après le loyer. Alors qu elle reste 95 % du temps dans le garage. Le transport collectif a aussi ses limites : il ne peut répondre à toutes des les demandes de déplacements et il est financé pour l essentiel par le contribuable (85 % du financement public). Le Conseil général qui dispose de la compétence transport sur l ensemble du département administre le réseau Transisère et y consacre une part importante de son budget (150 millions d euros en 2010). C est pourquoi, le Conseil général de l Isère souhaite explorer une 3 ème voie : l é-covoiturage. Le concept fondateur est simple : alors que des milliers de voitures se déplacent sans cesse dans tous les sens, pourquoi ne pas profiter de ce potentiel de places assises pour assurer le déplacement de tout le monde? Une évolution rendue possible par : - l évolution technologique la géo-localisation l internet mobile 3
- l évolution de la société la prise de conscience environnementale les difficultés de déplacements la crise économique 2. L é-covoiturage : comment ça marche? Le Conseil général expérimente l é-covoiturage, un service innovant de mise en relation, avec un téléphone mobile, d un passager et d un conducteur sur un même trajet. 1- Un conducteur qui monte dans sa voiture se déclare disponible via son équipement mobile, précisant ainsi qu il est prêt à prendre un passager en charge sur son trajet. 2- Un passager fait une demande de trajet sur son mobile en étant géolocalisé soit directement via son équipement mobile, soit en se rendant à un point d arrêt Transisère géolocalisé. 3- La demande est transmise à tous les conducteurs qui se sont déclarés disponibles. La mise en relation est effectuée avec celui qui est le premier a accepté la demande et qui fait un trajet adapté au demandeur. 4- Ce conducteur passe alors au point d arrêt de rendez-vous où il retrouve et prend en charge son passager. Il sera repérable grâce au macaron qui sera apposé sur son pare-brise. 5- Le trajet s effectue en commun et le lieu de dépose final est décidé entre les covoitureurs. Comment participer? Toute personne âgée de plus de 18 ans peut participer à l expérimentation. Pour être un passager, il faut disposer d un téléphone mobile simple et pour être un conducteur, d un téléphone Smartphone équipé d une fonction GPS. Préalablement, il faut simplement s inscrire sur le site du Conseil général de l Isère : www.isere.fr. 4
Un partenaire technique : COVIVO Le Conseil général fait appel à un prestataire spécialiste du covoiturage, COVIVO dont les missions sont : - développer les applications mobiles - assurer le suivi du bon déroulement de l opération 3. Trois objectifs pour l é-covoiturage améliorer les déplacements (entre le plateau du Vercors et l agglomération pour l expérimentation). diminuer le nombre de véhicules en circulation : 2 routes desservent le plateau du Vercors depuis Grenoble avec un trafic important. Près de 4 500 véhicules personnels circulent par jour. Et chaque voiture ne transporte que 1,4 passager. combler les limites des transports collectifs : les horaires des transports collectifs ne sont pas flexibles aux besoins de tous les usagers. Et leur développement est limité dans un contexte de difficultés budgétaires pour les collectivités territoriales ( 85 % de financement public). 4. Présentation de l expérimentation Pourquoi le Vercors? seules 2 routes ( RD 531 par Sassenage et RD 106 par Saint-Nizier) desservent le plateau du Vercors depuis Grenoble : facilité de mise en place de l expérimentation trafic important presque 9 000 trajets par jour sur les 2 axes soit 4 500 allers et 4 500 retours deux lignes de bus Transisère 5100 et 5110 (possibilité de rabattement) population dynamique et ouverte à l innovation 5
élus locaux intéressés et motivés Principes généraux de l expérimentation Durée : du 16 septembre ( dans le cadre de la semaine de la mobilité) au 26 novembre 2010. Périmètre : liaisons entre le plateau du Vercors et Grenoble. Public visé : tout candidat à l expérimentation à condition qu il soit majeur et qu il procède à son inscription au préalable. Prix du trajet : afin d éviter tout transfert d argent, le Conseil général propose d indemniser les conducteurs à la fin de l expérimentation avec des bons d achat. 5. Les objectifs de l expérimentation vérifier l acceptabilité de cette nouvelle forme de déplacement. vérifier l efficacité des moyens techniques mise en œuvre par l expérimentation et améliorer leurs performances. préparer le terrain pour une éventuelle généralisation d un système similaire sur tout le département. 6. Le Conseil général de l Isère, pionnier des nouvelles mobilités L Isère consacre 250 millions d euros aux déplacements dont 100 millions pour les routes départementales et 150 millions pour les transports collectifs. Il est, par ailleurs, le Département en France qui consacre le plus d argent aux transports collectifs. Pionnier des nouvelles mobilités, le Conseil général de l Isère va expérimenter de nouvelles formes de déplacements : 6
1- L é-covoiturage 2- Le voiture en libre service Sur le modèle du Vélib, la voiture en libre service permettra de louer un véhicule pour un trajet simple, en le prenant sur une place de parking dédié et en laissant sur une autre place. Dans un premier temps, la voiture en libre service sera expérimentée au sein d un club d entreprises qui accepteront de basculer une partie de leur parc de véhicules d entreprises dans cette formule, et de mettre à disposition une partie de leurs places privées de stationnement. 3- Les véhicules du futur Les nouvelles technologies des communications, de l énergie et de la construction automobile permettent d envisager de nouvelles motorisations (véhicules électriques), de nouveaux véhicules individuels, utilitaires, minibus et transports en commun (bus électrique à guidage optique ) 4- L offre globale de mobilité Grâce aux technologies de communication, il sera, à terme, possible d offrir aux usagers un abonnement donnant accès aux différentes formes de mobilité en lui permettant d effectuer son choix en dernière minute. Le Département développera progressivement cette offre globale, en nouant des partenariats avec les acteurs publics et privés concernés et en partant du dispositif intermodal «Itinisère». Le Département mènera d autres recherches et expériences en matière de mobilité, pour que les nouveaux véhicules et les équipements d infrastructures soient adaptés aux futurs services de mobilité. Le Conseil général testera aussi une flotte de véhicules électriques de nouvelle génération destinée aux usagers de ses propres services. 7