Expliquer le développement du réseau amical des nouveaux migrants au moyen d un indicateur d exposition à une vie en société

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Transcription:

Expliquer le développement du réseau amical des nouveaux migrants au moyen d un indicateur d exposition à une vie en société Florent Domergue 1 1 Département des statistiques, des études et de la documentation Direction générale des étrangers en France Ministère de l Intérieur Place Beauvau 75800 Paris cedex 08 florent.domergue@interieur.gouv.fr Résumé. La migration engendre la construction d un nouveau réseau d amis, qui se fait principalement au cours des premières années en France. L enquête longitudinale sur l intégration des primo-arrivants (Elipa) s intéresse aux rencontres de nouvelles personnes entre 2010 et 2011, soit moins de deux ans après l obtention du premier titre de séjour permanent des nouveaux migrants en France. Le fait de rencontrer de nouvelles personnes dépend étroitement, en plus des caractéristiques des migrants, de la pratique de loisirs. Pratiquer des activités sportives ou artistiques dans des clubs ou associations augmente logiquement les chances de faire de nouvelles rencontres. D autres loisirs (cinéma, musées, promenades ) ont moins vocation à provoquer des rencontres car pratiqués généralement individuellement ou en compagnie d un cercle d amis déjà existant. Ces sorties, associées à certaines pratiques de la vie quotidienne (intérêt porté aux actualités françaises, habitudes en termes de convivialité) ont conduit à la création d un indicateur «d exposition à une vie en société». On attribue des valeurs aux réponses de chaque question pour aboutir à une classification en trois degrés d exposition (faible, moyenne et forte). La robustesse de l indicateur est ensuite testée (CAH, ACM). Les différentes étapes liées à la construction de cet indicateur seront explicitées en détail. Une typologie des migrants selon leur degré d exposition sera ensuite établie. On montrera enfin que, à caractéristiques égales, les migrants «fortement exposés» à la vie en société ont presque trois fois plus de chances de rencontrer de nouvelles personnes sur une année que les «faiblement exposés». Mots-clés. Immigration, réseau amical, vie en société, analyse de données d enquête 1 Sources L enquête longitudinale sur l intégration des primo-arrivants (Elipa) a pour objectifs principaux la connaissance des parcours d intégration dans les trois années qui suivent l obtention d un premier titre de séjour permanent et l évaluation du dispositif d accueil (Contrat d Accueil et d Intégration, CAI). La première vague a été réalisée au printemps 2010 auprès de 6 107 migrants signataires du CAI âgés de 18 ans ou plus, ressortissants des pays tiers à l Espace économique européen et la Suisse, ayant obtenu en 2009 un premier titre de séjour permanent

en France. La deuxième vague en 2011 a permis de réinterroger 4 756 personnes parmi les participants de la première vague. Pour la troisième et dernière vague qui a eu lieu en 2013, 3 573 personnes ayant participé à la deuxième vague ont pu être réinterrogées. Les taux de réponse s élèvent à 78 % pour la deuxième vague et 75 % pour la troisième vague, soient des résultats tout à fait satisfaisants pour ce type d enquête. La deuxième vague comprend un module sur les relations sociales. L enquête donne des informations sur la fréquence (souvent, parfois, jamais) des pratiques de loisirs tels que «aller au cinéma ou à des spectacles», «aller voir des matches», «visiter une exposition, un musée ou un monument historique» et «se promener en ville, en campagne ou en forêt». Des questions sur l intérêt porté aux actualités françaises et sur des habitudes en termes de convivialité (type de cuisine fait habituellement à la maison, repas chez des personnes d origines différentes de celle des migrants) figurent également dans le questionnaire. Ces questions ont permis la création d un indicateur d «exposition à la vie en société». Par ailleurs, il est possible de savoir si les migrants ont rencontré de nouvelles personnes depuis la première vague, soit entre 2010 et 2011. Le lien entre le fait de rencontrer de nouvelles personnes et le degré d exposition à la vie en société peut ainsi être établi. 2. Revue de littérature Quelle que soit la population concernée, le thème des relations amicales n occupe pas une place prépondérante dans la littérature statistique. A la fin des années 90, l Insee a mis en place l enquête «Relations de la vie quotidienne et isolement», faisant partie du dispositif des Enquêtes Permanentes sur les Conditions de Vie des ménages (EPCV). A partir de cette source, N. Blanpain et J.L. Pan Ké Shon ont d abord étudié l évolution des relations directes d ordre privé (famille, amis, collègues, voisins ) entre 1983 et 1997 des personnes habitant en France métropolitaine [1]. L étude montre un fléchissement des contacts amicaux entre les deux années, qui pourrait résulter de la baisse des relations professionnelles ou de la perte de sociabilité des chômeurs. J.L. Pan Ké Shon s est ensuite concentré uniquement sur les relations amicales, pour aboutir à la conclusion que le nombre d amis diminue à mesure que l âge augmente, passant de 9 amis en moyenne pour les 15-24 ans à 4 pour les 65 ans et plus. Cette baisse est en lien avec l activité. Les étudiants ont deux fois plus d amis que les retraités. L auteur montre aussi que les canaux de rencontres (études, travail, voisinage, etc.) varient au cours de la vie, l amitié étant surtout influencée par l environnement social [2]. Par la suite, M. Duée et F. Nabli via l enquête «Statistique sur les ressources et conditions de vie» [3] et L. Moguérou et E. Santelli via l enquête «Trajectoires et origines» (TeO) [4] se sont intéressés à l interaction entre les relations familiales et amicales. Ces deux études montrent que les jeunes voient plus leurs amis que leur famille et que les relations avec la famille se densifient à mesure que l âge augmente. TeO et «Histoire de vie» [5] ont notamment permis de collecter des informations sur le réseau amical des immigrés et des descendants d immigrés. Les relations amicales des immigrés sont aussi fréquentes que celles de la population générale, mais elles sont moins diversifiées (personnes originaires du «même endroit» privilégiées). Le réseau amical des nouveaux migrants a fait l objet d une première étude à partir d Elipa [6]. L évolution de ces réseaux était analysée depuis la migration jusqu en 2010. Du fait d une arrivée en France plus récente, les femmes représentent les deux tiers des migrants qui n avaient pas fait de rencontres depuis la migration. Les migrants admis au séjour pour motif familial ont

rencontré peu de personnes depuis leur arrivée, de même que ceux qui n étaient pas en emploi en 2010. Les publications sur les pratiques de loisirs sont peu nombreuses. En 1992, l enquête Mobilité Géographique et Insertion Sociale (MGIS) interroge la population immigrée et la population majoritaire. A partir de cette source une étude montre que l adhésion à une association, reflet d un engagement collectif dans la vie publique, varie de manière importante suivant le sexe et le pays d origine [7]. Les femmes en font généralement moins partie, surtout chez la population immigrée (Turcs en premier lieu). L âge est également un facteur déterminant, les jeunes pratiquant davantage de loisirs que les adultes plus âgés. Les loisirs choisis pour la construction de l indicateur (cinéma ou spectacle, exposition ou musée, manifestation sportive) sont moins pratiqués chez les immigrés que chez les nonimmigrés, selon les enquêtes permanentes sur les conditions de vie (EPCV) conduites entre 1999 et 2003 [8]. Ceci peut se généraliser à la quasi-totalité des loisirs. L origine sociale, l habitat et le quartier, le niveau d éducation, l origine du conjoint ou encore la maitrise du français sont autant de facteurs expliquant la moindre pratique de loisirs des immigrés. Les analyses relatives aux pratiques de loisirs ou à l adhésion à des associations sont généralement peu dépendantes des évolutions temporelles. Le lien entre les loisirs et les nouvelles rencontres a été abordé à partir de l enquête «Vie associative», partie variable de l EPCV 2002. M. Febvre et L. Muller ont montré que plus de la moitié (62 %) des membres d une association ont adhéré dans le but de rencontrer de nouvelles personnes [9]. Une autre étude sur les individus de 60 ans et plus fait apparaitre un écart de 18 points sur le fait de rencontrer des amis au moins une fois par semaine, selon que les séniors appartiennent au moins à une association ou non (62 % contre 44 %) [10]. A notre connaissance, la relation entre le développement du réseau amical et la pratique de loisirs n a fait l objet d aucune publication concernant la population immigrée en France. 3. Premiers résultats Entre 2010 et 2011, 77 % des nouveaux migrants ont rencontré de nouvelles personnes [11]. Être un homme, d un jeune âge, diplômé, d une catégorie socioprofessionnelle élevée (cadre ou profession intermédiaire), être à l aise en français et appartenir à un club ou une association sportive, artistique ou culturelle sont des caractéristiques qui sont favorables aux nouvelles rencontres. L indicateur d «exposition à une vie en société» regroupe des activités ou des centres d intérêt qui n ont, à première vue, pas vocation à provoquer des rencontres. Ils sont généralement pratiqués individuellement ou en compagnie du réseau d amis déjà existant ou de la famille. Pourtant, à caractéristiques égales, les migrants «fortement exposés» à la vie en société ont presque trois fois plus de chances de rencontrer de nouvelles personnes sur une année que les «faiblement exposés». L indicateur est construit en attribuant des «scores» (0 ou 1) selon la modalité choisie pour chacune des sept variables. Les scores s étendent donc de 0 à 7. La répartition des migrants en différents degrés d exposition à la vie en société (fort, moyen, faible) s effectue en s appuyant sur une classification ascendante hiérarchique en sept classes. La corrélation entre les variables est testée au moyen d une analyse des correspondances multiples. Ces étapes seront présentées de manière détaillée. L exposition à la vie en société est «forte» pour 40 % des nouveaux migrants, «moyenne» pour 40 % des nouveaux migrants et «faible» pour les 20 % restants. Les caractéristiques des

migrants «fortement» exposés sont très proches de celles des migrants ayant rencontré de nouvelles personnes entre 2010 et 2011, ce qui étaye le lien fort entre l implication dans la vie en société et le développement du réseau amical. Exposition à la vie en société Faible Moyenne Forte Total Sexe Hommes 15 39 47 100 Femmes 25 42 33 100 Age 18-29 ans 18 39 43 100 30-39 ans 18 42 41 100 40-49 ans 24 41 35 100 50 ans et plus 41 35 23 100 Origine Europe et CEI 10 39 51 100 Asie 38 38 24 100 Maghreb 16 42 42 100 Afrique subsaharienne 18 43 39 100 Autre Afrique 16 39 45 100 Amérique 7 31 63 100 Diplôme Pas de diplôme ou primaire 29 41 30 100 Secondaire 17 41 42 100 Supérieur 12 37 51 100 Activité Emploi 16 40 44 100 Chômage 17 44 39 100 Etudes 11 34 55 100 Foyer 35 40 25 100 Retraite 42 41 17 100 Autre inactivité 35 39 26 100 Ensemble 20 40 40 100 Bibliographie [1] Blanpain N., Pan Ké Shon J.-L. (1998), 1983-1997 : les Français se parlent de moins en moins, Insee première, 571. [2] Pan Ké Shon J.-L. (1998), «D où sont mes amis venus?...», Insee première, 613. [3] Duée M., Nabli F. (2011), Les jeunes voient plus leur amis, les plus âgés leur famille, Insee Références France, portrait social, édition 2011, 119-124. [4] Moguérou L., Santelli E. (2010), Sphères de sociabilité : relations familiales versus relations sociales?, Document de travail de l Ined, 168, 101-107. [5] Bèque M. (2005), Famille, amis et participation associative, Insee Références «Les immigrés en France», édition 2005, 23-32. [6] Domergue F. (2013), L évolution du cercle d amis des nouveaux migrants, Infos migrations, 49. [7] Tribalat M. (1996), De l immigration à l assimilation : enquête sur les populations d origine étrangère en France, éditions La Découverte. [8] Insee Références «Les immigrés en France», édition 2005, fiche 5.9, 150-151.

[9] Febvre M., Muller L. (2003), Une personne sur deux est membre d une association en 2002, Insee première, 920. [10] Michaudon H. (2000), L engagement associatif après 60 ans, Insee première, 737. [11] Domergue F. (2014), Les rencontres des nouveaux migrants et leurs circonstances, Infos migrations, 64.