Descriptif de la formation La formation géographique s'appuie essentiellement sur des supports cartographiques. Depuis quelques années, les SIG et les géoportails donnent un accès particulièrement aisé à un nombre impressionnant et varié d'informations spatiales. Cette formation vous donnera les bases théoriques pour utiliser ces nouveaux supports et vous aurez l'occasion de construire, en moins de 3 heures, une collection de cartes pour permettre un apprentissage de qualité (et novateur) en géographie. Les interfaces (gratuites) utilisées sont ArcGIS Online et Story Maps La formation s organise en deux parties ; La première partie (la matinée) consistera à découvrir différentes ressources cartographiques et leur mise en perspective dans le cadre d apprentissages ciblés pour la formation géographique dans l enseignement secondaire. La deuxième partie (l après-midi) permettra à chacun de construire pas à pas une collection de cartes et de la diffuser en ligne pour ses élèves.
Les principaux acquis d apprentissage ciblés par la formation. En termes de connaissance : Au terme de la journée, les participants sont à même: 1. d énumérer quelques éléments qui distinguent : des cartes au format «image» ; un globe virtuel ; un géoportail régional ; un géoportail thématique ; un SIG ; une interface de diffusion d une collection de cartes. 2. d énumérer une ou plusieurs nouvelle(s) compétence(s) géographique(s) associées aux outils numériques de la discipline ; 3. d expliciter quelques différences entre de ces nouvelles compétences et la pratique d une transposition des compétences actuelles sur des outils numériques 4. d expliciter des pièges à éviter lors de l utilisation de supports cartographiques numériques en classe ; 5. d énumérer les principales étapes d une démarche géographique et les associer avec des contextes de mobilisation des outils cartographiques numériques ; 6. d illustrer le concept de classe inversée à l aide d un exemple et d un contrexemple ; 7. d expliciter ce qui distingue un serveur WMS d une de carte traditionnelle. En termes de compétences. Au terme de la journée, les participants sont à même: 1. Sur base de l atlas des géoportails, de retrouver en quelques minutes un géoportail pertinent en fonction de l espace analysé ou de la thématique étudiée. 2. De retrouver en quelques minutes, sur base de l espace numérique des sciences humaines, un fond de carte «image» adapté à l espace analysé ; 3. De sélectionner des couches sur un géoportail ou un globe virtuel ; 4. De manipuler les outils de mesure sur un géoportail ou un globe virtuel ; 5. De retrouver des collections de cartes et de les manipuler en fonction d un objectif déterminé d apprentissage ; 6. D énoncer une consigne qui permettrait aux élèves d apprendre en classe un objet ciblé sur base des outils numériques 7. D énoncer une consigne qui permettrait aux élèves d apprendre en classe inversée un objet ciblé sur base des outils numériques 8. Sur base d un mode d emploi, de créer et diffuser une collection de cartes sur Story Maps 9. De créer une bibliothèque de cartes sur ArcGIS Online ; 10. D intégrer une carte d un serveur WMS communiqué sur ArcGIS Online ; 11. D effectuer une recherche d informations spatiales ciblées sur ArcGIS Online ; 12. D ouvrir la table d une carte sur ArcGIS Online 13. De modifier la variable cartographiée sur ArcGIS Online 14. De modifier le type de figuré et la discrétisation d une variable sur ArcGIS Online Première partie - Découvrir différentes ressources cartographiques et leur mise en perspective dans le cadre d apprentissages ciblés pour la formation géographique dans l enseignement secondaire.
Chapitre I - (Re)découverte des principaux outils numériques cartographiques : 1. Les cartothèques. Deux exemples : - d-maps.com http://d-maps.com/index.php?lang=fr - l Atelier de cartographie de SciencesPo http://cartotheque.sciences-po.fr/ 2. Des atlas numériques (qui nécessitent souvent l extension Flash Player): quatre exemples - l atlas numérique de Belgique : http://www.atlas-belgique.be/cms2/index.php
- WalStat, le portail d informations statistiques locales sur la Wallonie. http://walstat.iweps.be/walstat-accueil.php - L atlas statistique Eurostat : http://ec.europa.eu/eurostat/statistical-atlas/gis/viewer - MapMaker : http://mapmaker.nationalgeographic.org/?ls=000000000000#/
- World Atlas : http://worldatlas.geoclip.fr/#s=2012;v=map1;i=histopop.dens;l=fr 3. Les globes virtuels : deux exemples - Google Earth (à installer sur son PC) : https://www.google.be/intl/fr/earth/ - Earth (global weather conditions update every 3 hours) : https://earth.nullschool.net/
4. Les géoportails régionaux/nationaux : trois exemples - WalOnMap : http://geoportail.wallonie.be/walonmap - Geopunt Vlanderen : http://www.geopunt.be/kaart - Géoportail français : https://www.geoportail.gouv.fr/carte
5. Les géoportails thématiques : trois exemples - Global Forest Watch : http://www.globalforestwatch.org/map - Global Risk Data Platform : http://preview.grid.unep.ch - Global Carbon Atlas : http://www.globalcarbonatlas.org/en/co2-emissions
Chapitre II - Les SIG l exemple d ArcGIS Online à travers des Story Maps L adresse et la procédure pour créer les cartes à travers cette interface seront communiquées dans la deuxième partie de la formation. Cette interface permet de sélectionner des informations spatiales (publiques) de nature variée, de les annoter/adapter/compléter. Les informations spatiales peuvent ensuite être diffusées soit directement dans l interface d ArcGIS Online, soit à travers une interface qui permet d augmenter l information spatiale avec d autres informations multimédias (Story Maps). Avant d apprendre à sélectionner et diffuser ces informations spatiales, nous allons observer quelques exemples de supports de diffusion. 1. Exemple d une collection qui ne présente que quelques composantes de l espace. Les différentes cartes collectées dans l interface illustrée ci-dessus sont publiées dans une «Story Maps» disponible sur http://enseignement.catholique.be/fesec/secteurs/scienceshumaines/?p=2273 Les différentes couches sont accessibles via l icône
2. Exemple d informations spatiales augmentées avec d autres contenus Des collections peuvent présenter différentes composantes de l espace en augmentant l information par des textes, des consignes, des vidéos Des exemples de collections sont proposés dans «Outils-géographie Collections de cartes» sur http://enseignement.catholique.be/fesec/secteurs/scienceshumaines Exemple pour faire apprendre la géographie de la population et la géographie des terres cultivées. http://enseignement.catholique.be/fesec/secteurs/scienceshumaines/?p=2134 Exemple pour faire apprendre la géographie des forêts et sa dynamique http://enseignement.catholique.be/fesec/secteurs/scienceshumaines/?p=2459
Exemple pour faire apprendre la géographie des changements du climat en lien avec les activités humaines. http://enseignement.catholique.be/fesec/secteurs/scienceshumaines/?p=3026 3. Dimension pédagogique Ces collections de cartes ont une valeur ajoutée pédagogique par rapport aux autres supports cartographiques numériques. Elles permettent, en fonction d objectifs préalablement identifiés : de cibler l accès à des ressources cartographiques spécifiques; d augmenter l information cartographique par d autres informations multimédias ; de donner des consignes d exploitation des supports; de guider la progression des apprentissages ; Ces collections ont une valeur particulière en fonction d apprentissages déterminés. Il s avère généralement indispensable de les construire pour le contexte de sa classe. Les informations relatives aux composantes de l espace peuvent être plus facilement échangées. Un exemple d espace d échange des composantes de l espace est proposé sur l espace numérique dans la rubrique «Outils-Géographie Composantes de l espace».
4. Les pièges à éviter Ces collections peuvent avoir des fonctions variées : Découvrir des composantes de l espace Interroger l espace Établir des liens entre des composantes de l espace Comparer des observations spatiales par rapport à des modèles. Elles permettent dans tous ces cas de mettre les élèves en action par rapport à des apprentissages ciblés. Une dérive est fréquemment observée à travers l utilisation de cette interface. Celle-ci consiste, du côté de l enseignant, à utiliser l interface pour compiler un maximum d informations autour d un sujet. Cette pratique est non seulement chronophage, mais elle a également tendance à rendre les élèves passifs. Pour le dire autrement, cette pratique renforce le caractère transmissif de l enseignement. 5. Les traces des apprentissages Si l optique n est pas de faire de ce support des notes de cours, mais bien des supports pour l apprentissage, la question des traces du travail en classe ne diffère pas du contexte actuel. Les élèves auront, à travers une interface (qui est un recueil documentaire multimédia organisé), des productions à réaliser guidées par des consignes. Ils pourront compléter des cartes (format papier), réaliser des analyses, produire des textes La structuration des apprentissages réalisés à l aide de ce support numérique trouvera également sa place dans les notes de chaque élève. 6. La place de cette interface dans un dispositif de classe inversée. Du fait de la publication en ligne d un ensemble documentaire organisé, cette interface est un outil intéressant pour développer un processus de classe inversée. Le concept de classe inversée doit cependant être bien compris afin d éviter le piège le plus fréquent qui consiste à surcharger le travail des élèves à domicile. Je vous invite à (re)visiter les principes de base de la classe inversée avant de vous lancer dans l aventure. Des liens sont proposés sur http://enseignement.catholique.be/fesec/secteurs/scienceshumaines
7. Annoter l interface en ligne pour construire des apprentissages. La mise en évidence de liens entre des composantes de l espace se fait plus facilement quand l élève peut superposer des informations spatiales. Cette considération peut sembler évidente. Pourtant, même s il est techniquement aisé de superposer deux ou plusieurs composantes de l espace avec ArcGis Online, la lecture de chaque information peut rapidement être altérée. À titre d exemple, la carte ci-dessous présente la répartition de la population, des séismes, des volcans et des plaques tectoniques. La lisibilité n est pas nécessairement simple. Un élève aura plus facilité à lire une carte si elle ne comporte qu une composante. Séismes Volcans Plaques tectoniques Population
L utilisation d un autre outil numérique pour l annotation peut s avérer rapidement indispensable pour faciliter la mise en évidence de liens entre des composantes de l espace. Cet outil est un tableau numérique interactif (TNI), à ne pas confondre avec un tableau blanc interactif (TBI). Le TNI n est que la composante logicielle du TBI et il en existe différents types généralement compatibles aussi avec les différents TBI. L outil mobilisé lors de la formation est OpenBoard http://openboard.ch/ (fonctionne avec PC et Mac) Ou Opensankoré, http://open-sankore.org/fr (plus de mise à jour depuis 2013, ne fonctionne pas sur Mac) Equivalent pour tablettes Ipad ou Androïd : https://explaineverything.com/ et d autres certainement. L accessoire utile pour l annotation en classe du support numérique est la tablette graphique (à ne pas confondre avec la tablette numérique). L outil mobilisé lors de la formation est une tablette graphique WACOM Intuos Small avec l adaptateur WIFI. Plus de renseignements sur ces outils sont disponibles sur http://www.ecolesecondaire.be/?p=1125 L élève pourra bien entendu réaliser ce genre d annotations sur une carte vierge dans ses notes de cours.