C HAMBRE DES U RBANISTES DE



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Transcription:

C HAMBRE DES U RBANISTES DE B E L G I Q U E UNION PROFESSIONNELLE RECONNUE EN 1962 Le Conseil de Direction Président B.CLERBAUX Vice-Président P.COX Vice-Président A.VANDERPUTTEN Secrétaire Générale F.HENNEQUIN Trésorier C.FRISQUE Conseiller J-C.DE BRAUWER Conseiller B.IPPERSIEL Conseiller M.JORTAY Représentante SPW DGO4 N. SMOES Représentant AATL RBC M.STEENS Date : 13 janvier 2009 complété le 17 janvier 2009 N/Réf.. : V/Réf. : Annexe : Copie : Concerne : Thème de l AG du 17 février 2009 DIFFICULTES DES BUREAUX D ETUDES DANS LE CADRE DES MARCHES PUBLICS DE SERVICES EN URBANISME Siège social Chaussée de La Hulpe 177/5 B - 1 1 7 0 B r u x e l l e s Téléphone : 02 639 63 00 Téléfax : 02 640 19 90 e-mail : cub@urbanistes.be s i t e : Compte bancaire www.urbanistes.be ING 310-0412682-33 IBAN BE79 3100 4126 8233 BIC BBRUBEBB Union A/A.U 17.528-7049 MEMBRE DU CONSEIL EUROPEEN DES URBANISTES MEMBER OF THE EUROPEAN COUNCIL OF SPATIAL PLANNERS Types de marché - confusion entre marché de services et marché de travaux - confusion entre marché de services d urbanisme et marché de services d architecture : par exemple : demande d attestation d une assurance professionnelle (pas obligatoire et même pas habituelle auprès des compagnies), attestation de l Ordre des Architectes (alors que celle-ci n est pas nécessaire pour la mission), garantie décennale (alors que pas de travaux) - les adjudications publique ou retreinte devraient être éliminées car il n est pas possible de comparer les bureaux d urbanisme sur le seul critère du prix d autant que les cahiers des charges sont majoritairement incomplets Avis de marché - peu clair et explicite (surtout en procédure négociée) - délai de réponse trop court, pendant les congés, juste avant les congés, - documents inutiles souvent demandés en plus de l agrément (diplômes, références, ) Cahier des charges - cahier des charges trop succinct (parfois même le périmètre d étude ou la motivation de l étude n y figurent pas ) - estimation du coût de l étude souvent sous-estimée. - nombreux détails pratiques manquent : nombre de réunions, nombre d exemplaires en cours de mission, en fin de mission, - Exigence du certificat de bonnes vies et mœurs : ce qui n est pas du tout justifié pour une société, d autant quand elle est agréée. Il faut savoir que ce certificat a une validité très courte, nécessite un délai d obtention de une à deux semaines, le déplacement en personne et qu il est payant! 1/5

Critère du prix - ce critère est souvent le seul pris en considération pour la désignation (même en appel d offre où on lui donne trop d importance), pas de réelle comparaison sur d autres critères - les prix anormaux ne sont pas éliminés, d où un bradage permanent par des bureaux qui ne peuvent assumer ensuite (études médiocres ou stoppées, avenant malhonnête), - l agrément n étant pas nécessaire pour toutes les missions, des bureaux s improvisent «urbanistes», ne connaissent pas la complexité des procédures et remettent des prix anormalement bas, - les prix ne sont pas comparés HTVA (concurrence déloyale avec les intercommunales ou ASBL, auparavant les universités) - concurrence des universités et des écoles supérieures qui occupent des étudiants, des enseignants (payés par ailleurs) et achètent des ordinateurs et des logiciels à prix réduit, sans compter que leur trésorerie est toujours assurée. Détermination des prix - Il convient d établir toute offre en tenant compte d une juste rémunération de son personnel et de ses collaborateurs extérieurs, mais également des frais d exploitation (locaux, informatique, déplacements, formation continuée, ) et des frais financiers liés aux conditions du marché (cautionnement, absence de révision des prix, suspension de mission, retard dans la liquidation des paiements entraînant des frais bancaires substantiels). - Les prix exigés par le cahier des charges sont quasi exclusivement des prix forfaitaires alors que la mission n est souvent pas clairement définie (périmètre d étude, législation, options urbanistiques, procédure, intervenants, ). L urbaniste doit dans son offre à la fois tenir compte de cet aspect et proposer un prix attractif. - La multiplication des avis par des services, commissions ou administrations entraîne un niveau croissant d exigences entraînant lui-même une augmentation du coût des études : il serait intéressant que l administration précise le niveau d exigence et y fasse correspondre un niveau de prix justifié - Problématique des législations fréquemment modifiées (exemple ZEH/ZAD/ZACC en RW) sans information aux auteurs de projets (même agréés), sans contenu clair, sans coordination entre cabinet et administration, avec des avis CCATM, CRAT et CWEDD parfois inattendus - Difficultés d obtenir des avenants quand la mission est modifiée Retards de paiement - il est quasi impossible de demander des intérêts pour retard de paiement : sommes peu importantes qui nécessitent de nombreuses prestations de rappel, peur de répercussions, - quel est d ailleurs le délai de paiement obligatoire : 6 semaines, 50 jours calendrier, 2 mois??? - les communes imposent des délais très variés qui de plus ne sont que très rarement respectés - il n est pas rare que les factures se perdent ou sont oubliées et que rien n est fait pour rattraper le retard Délais - Des délais irréalistes sont souvent imposés dans les appels, obligeant le bureau d études à s y conformer sous peine d exclusion. Cependant, il s avère ensuite que c est l administration qui allonge les délais (absence d avis, non disponibilité rapide pour les réunions, ) - aucune contrainte de délai n est imposée au maître de l ouvrage. les retards non imputables à l auteur de projet sont fréquemment la source de dépassement de budget. 2/5

Traitement du prix dans la convention - Des cautionnements inutiles (le paiement étant généralement fait après accord sur les études) et pénalisant (temps et coût) quand des fins de mission sont postposées ou mises en stand by - La cautionnement occasionne des frais de dossier et un intérêt annuel importants en regard de certains marchés. Les délais d étude étant toujours supérieur à 30 jours calendrier, comment y déroger? - Des révisions de prix généralement exclues alors que les dossiers traînent à la suite de lenteurs administratives ou de difficultés d approbation indépendantes de la qualité et de la complétude du dossier Des conventions faites par des juristes pouvant être trop contraignantes (amendes exagérées) - Pas de clause prévoyant de pouvoir être payé au prorata des prestations exécutées lors d un arrêt de mission (à moyen terme ou définitif) - Des paiements anormalement postposés parce que liés à l aval de tutelles ou d administrations (un délai de paiement doit être prévu si pas de décision rapide) - Des honoraires disproportionnés par rapport à l importance des phases de prestations ou importants et uniquement liés à l accord des tutelles ou des administrations, préfinancement par le bureau des premières phases - Les tranches de paiement ne doivent être liées qu à des étapes de réception technique par les services compétents - il arrive fréquemment que les dernières tranches ne soient jamais payées car le projet n est jamais approuvé (changement de majorité ou d échevinat suite à des élections, changement de législation, changement de programme politique, difficulté politique, ) - exemple de modalités de paiement d un RCU récent : INTENABLES. 30% après l approbation du diagnostic et scénarios 30% après l approbation des options d urbanisme 30% après l approbation définitive du projet par le Conseil Communal 10% 6 mois (phase de suivi) après l approbation des documents par le Gouvernement wallon. Description des prestations - Des prestations modifiées après finalisation de l étude et suite à l aval de tutelles ou d administration (même si consultées en cours d étude, ex. changement de fonctionnaire, ou de législation, ) les prestations après accord du MO devraient être des prestations supplémentaires Références - Le soumissionnaire doit prouver sa compétence en présentant des références similaires durant les trois dernières années. Cette période est trop réduite quand on connaît la durée importante des missions d étude. Cette exigence favorise de facto les bureaux d études qui effectuent des missions similaires à la chaîne, ce qui n est pas un gage de qualité et réduit les possibilités de développement des petits bureaux. - pourquoi encore de voir présenter des références ou montrer ses compétences alors que le bureau est agréé officiellement? Présentation d esquisse - il est fréquent que des esquisses ou méthodologies appliquées à l objet du marché soient demandés mais officiellement la demande n est pas appelée «concours» ce qui permet de ne pas avoir de jury officiel - ces esquisses et méthodologies nécessitent des prestations intellectuelles (et parfois de présentation) importantes non prises en considération et non rémunérées - Il en découle qu une esquisse de principe ne peut être demandée que dans le cas de procédure négociée sans publicité et/ou après une étape de préqualification. 3/5

Droits d auteurs - certains cahiers des charges exigent l abandon des droits d auteur sur les esquisses et méthodologies des candidatures - nombreux cahiers des charges précisent que l auteur de projet renonce à tous droits de propriété et droits d auteur Responsabilité - certaines communes rejettent toute la responsabilité sur l auteur de projet en le précisant dans le cahier des charges Outil public ou privé - Les PCA et les RUE, par exemple, sont des outils communaux. L auteur de projet doit pouvoir intervenir en dehors de toute pression particulière ; il ne devrait dès lors pas être autorisé que les communes reportent sur des investisseurs ou des propriétaires privés le coût d études de ce type. l auteur d étude doit répondre aux exigences communales ou régionales ; ces administrations devraient donc en avoir la responsabilité budgétaire Information des résultats de la procédure - le pouvoir adjudicateur n envoie pas systématiquement aux soumissionnaires la décision motivée d attribution. Parfois même après une demande claire et précise. 4/5

PISTES D AMELIORATION - Poursuivre la mise au point de cahiers des charges type pour chaque outil, collaboration UVCW/SPW/CUB - Exiger que les cahiers des charges établis par les communes, intercommunales etc comprennent un contenu minimum, peut-être les soumettre à une autorité de tutelle? Suivant le courrier de la SPW/DGO5, les cahiers des charges de services en «architecture»?? sont soumis à l autorité de tutelle au-delà d un montant de 31.000 euros HTVA et ceux en «urbanisme»?? - Simplifier et unifier les procédures des différentes études - Exiger du législateur le contenu précis des nouveaux outils - Appliquer la révision des prix d autant que c est le maître de l ouvrage et les différentes interventions des pouvoirs supérieurs et des commissions qui provoquent le retard - Déroger au cautionnement - Supprimer l exigence du certificat de bonnes vie et mœurs - Veiller à ce que le critère prix ne soit pas prépondérant : o Supprimer des marchés de services les adjudications publiques et restreintes o Les nouvelles dispositions du CWATUP autorisant des subsides plus importants aux communes (80% pour des schémas de structure, règlements communaux d urbanisme et plans communaux d aménagement en RW o instaurer des règles de comparaison par rapport à un prix moyen des offres mais également limiter le poids du prix à 25% des critères de sélection dans un appel d offres. - Préciser le poids des critères d attribution - Prévoir des marchés sans prix forfaitaire lorsque la mission n est pas clairement définie (contrats-cadre, accords-cadres, marchés de service à commandes échelonnées, ) - Motiver formellement la décision afin de connaître les raisons concrètes du choix de l autorité - Des critères écologiques et pratiques pourraient être inclus ex. : localisation proche pour des missions demandant une présence importante (nombreux déplacements et disponibilité? - Des prestations mieux décrites et quantifiées (permettant de mieux baliser d éventuels avenants et d éviter des dispersions : études complémentaires, changement d avis de décideurs, ) - Des prestations mieux balisées dans le temps contre les retards de décisions administratives ou politiques (surcoûts de réouverture de dossier : se replonger dans un dossier, le réactualiser, ) - Mise au point d un document à l instar de la Circulaire mise au point pour les marchés publics de services juridiques Résumé de l enquête réalisée auprès des membres de la CUB fin 2008. Fabienne Hennequin Secrétaire générale 5/5