Une des nombreuses richesses du Limousin Son Patrimoine Géologique et Minier Etude réalisée dans le cadre de l'appui aux administrations, SGR Limousin Novembre 2000 /RP-50659-FR
IRE L. t ' ' Une des nombreuses richesses du Limousin Son Patrimoine Géologique et Minier Etude réalisée dans le cadre de l'appui aux administrations, S G R Limousin Novembre 2000 /RP-50659-FR
Mots clés : Limousin, Patrimoine, Géologique, Minier, DRIRE En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante : Ph. Subra. Une des nombreuses richesses du limousin : son patrimoine Géologique et Minier. Rap. R50659,31p. 2000, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du
Rapport RP50659FR Le Limousin est aujourd'hui une région dont la réputation n'est plus à faire quant à la qualité de vie dont peut jouir chacun de ses habitants et même de ses visiteurs :
IRE ^Paysages verts et variés (forêts, lacs...) Rapport RP50659FR ^Qualité de son élevage (viande bovine, porcine ou ovine labélisée)... ^ Ou par son art : < la porcelaine (Limoges) ^ la tapisserie (Aubusson) A l'émail ^ le papier et la chaîne graphique ^ le cuir
Rapport RP50659FR II existe aussi, une autre richesse méconnue, mais non moins remarquable, et qui suscite un intérêt non moins négligeable chez certains passionnés BJRGAL
IRE Rapport RP50659FR C'est celle de son patrimoine géologique et minier Les sites suivants en sont une bonne illustration ^ L'astroblème de Rochechouart ^ Les ardoisières de Travassac ^ La mine d'or de Lauriéras La mine d'uranium du Bernardan ^ Le musée d'ambazac ^ La tuilerie musée de Puycheny ^ Collonges La Rouge ^ La carrière de Kaolin de Marcognac BROM
IRE Rapport RP50659FR L'astroblème de Rochechouart (87) Voici plus de 200 millions d'années une météorite de 1,5 km de diamètre (6 milliards de tonnes) est tombée à 4 km à l'ouest de Rochechouart, creusant un cratère de 20 km Elle libéra une énergie de 14 millions de fois la bombe d'hiroshima gommant ainsi toute vie dans un rayon de 500 km Les brèches exploitées dans un rayon de 10 km ont servi notamment à la construction de l'église et du château de Rochechouart
IRE Rapport RP50659FR Château de Rochechouart Cet édifice a été construit avec des brèches dont l'origine est due à la chute d'une météorite
IRE Rapport RP50659FR Gros plans sur la façade d'une maison de Rochechouart, elle aussi construite à partir de brèches. L'entourage sculptée de la porte est lui en granite
IRE Rapport RP50659FR ESPACE METEORITE Entrée de l'espace Météorite Paul Pellas à l'intérieur duquel chacun peut découvrir la météorite au travers de panneaux explicatifs BROM
IRE Rapport RP50659FR Gros plan d'un bloc, taillé dans la brèche, sur le mur de l'église. On peut apercevoir les morceaux des roches broyées qui l'ont constitué BROM
/0RIIRE Rapport RP50659FR Les ardoisières de Travassac (19) Les ardoisières de Travassac exploitaient une partie d'un vaste horizon de schistes ardoisiers qui s'étend sur une trentaine de kilomètres et dont les deux principaux centres d'extraction furent Travassac et Allassac Elles sont aujourd'hui visitées et offrent la vision spectaculaire de ces pans à pic d'une centaine de mètres
Rapport RP50659FR Vue partielle des ardoisières de Travassac On peut remarquer la verticalité quasi parfaite des pans dont certains sont proches de 100 mètres de hauteur
IRE Rapport RP50659FR La mine d'or de Lauriéras (87) Située dans la région de Saint-Yrieix, cette mine d'or à ciel ouvert est la dernière en activité (arrêt en 2001). Elle était déjà exploitée au IV e ou V e siècle avant Jésus- Christ et aujourd'hui par la S M B (Société des Mines du Bourneix)
IRE Rapport RP50659FR La mine d'or de Lauriéras Sur la partie supérieure, on peut apercevoir des vestiges de travaux gaulois vieux de près de 25 siècles
IRE Äa/jport RP50659FR Vue de la face opposée sur laquelle, on peut apercevoir l'entrée de la galerie principale (en bas de la photo, au bout de la piste)
La mine d'uranium Rapport RP50659FR du Bernardan à Jouac (87) Elle est située dans le nord de la Haute- Vienne à proximité de la commune de Lussac-les-Eglises Elle se présente sous la forme d'un cône de 110 mètres de hauteur pointé vers le bas. Plus de 1 800 tonnes d'uranium ont été extraites de 1978 à 1987 Son exploitation fut par la suite poursuivie en mine souterraine BRCM
Rapport RP50659FR Vue générale de la mine à ciel ouvert
Rapport RP50659FR Vue de l'entrée des galeries situées vers le fond de la mine à ciel ouvert
/ÖRIIRE Rapport RP50659FR Echantillon de minerai uranifère. Sur cette photo, le stylo est pointé sur un œil de Pechblende.
IRE Le musée de minéralogie et de Rapport RP50659FR pétrographie d'ambazac (87) II est situé à 20 minutes de Limoges et dans la commune d'ambazac A l'intérieur, on peut admirer 3 000 échantillons provenant de 5 continents. Une grande partie de cette collection a été fournie par le CEA Le premier étage est consacré à des productions minières limousines actuelles ou passées BROM
IRE Rapport RP50659FR Entrée du musée
Rapport RP50659FR Les différentes vues donnent un aperçu de la qualité de la scénographie mise en place dans ce musée BROM
Rapport RP50659FR Quelques échantillons faisant partie de la collection de plus de 3 000 pièces visibles dans le musée
Rapport RP50659FR La Tuilerie musée de Puycheny (87) Au début de ce siècle, le département de la Haute-Vienne comptait, à lui seul, 130 tuileries. Leur nombre est passé à encore une centaine dans les années soixante. Aujourd'hui, il subsiste encore cinq entreprises dont 85 % de la production est exportée dans toute la France, et surtout en Bretagne
IRE Rapport RP50659FR La Tuilerie de Puycheny est située dans la partie sud du département de la Haute- Vienne, près de Saint-Hilaire-les-Places. Les tuiles y sont fabriquées dans une argile d'excellente qualité extraite dans la région. Ouvert au public, ce site permet aux visiteurs de découvrir la fabrication et la cuisson des tuiles ou des briques.
Rapport RP50659FR Vue d'ensemble de la tuilerie-musée de Puycheny Aperçus de son aménagement intérieur BROM
/ÖRIIRE Rapport RP50659FR Collonges La Rouge (19) Considérée comme un des plus beaux villages de France, cette cité existe depuis l'époque gallo-romaine. Située dans la partie sud du département de la Corrèze, elle doit son nom à la couleur de ses maisons, toutes construites en grès rouge. Ce sont les grès de Meyssac que l'on trouve à quelques kilomètres au nord. Dans le même secteur un grès beaucoup plus clair, appelé Grès de Grammont, a servi à la construction de la ville de Brive.
Rapport RP50659FR Aperçu des maisons en grès rouge de Collonges La Rouge. Elles datent du XVI e siècle. BROM
IRE Rapport RP50659FR La carrière de Kaolin de Marcognac (87) Origines Le terme "Kaolin" dérive du nom d'une localité située en Chine appelée Kaoling et dont la toponymie signifie "Colline au sommet d'argile". Il semblerait, en effet, que les européens, au XVIII e siècle aient tout d'abord obtenu des échantillons de cette argile blanche provenant de cette localité. Cette matière étant parmi celles qui alimentaient les industries de la porcelaine chinoise. L'exploitation du Kaolin en Limousin Au commencement... C'est en 1765 qu'un habitant de Saint-Yrieix fut intrigué par l'aspect et la couleur blanche d'une argile que sa femme, qui en avait trouvé en abondance, utilisait pour sa lessive.
IRE Rapport RP50659FR C'est alors qu'il eut l'idée d'en demander l'analyse à un ami pharmacien. U n échantillon de cette argile fut transmis à la Manufacture Royale de Sèvres. Celui-ci permit immédiatement la réalisation d'une très belle porcelaine. O n venait de découvrir le fameux kaolin tant souhaité. La carrière de Marcognac est située à 3,5 kilomètres à l'est de Saint-Yrieix-La-Perche en bordure de la D901. Elle fait partie de l'ensemble des carrières du district de Saint- Yrieix qui a produit plusieurs dizaines de milliers de tonnes. Elle fut exploitée dès 1786 et ce jusqu'en 1983. L'activité d'extraction finissante, s'est ajoutée dès 1980, une unité de fabrication de poudre à émail. BROM
Rapport RP50659FR Actuellement, la carrière dont la profondeur dépasse une quarantaine de mètres est en grande partie noyée. Quelques installations subsistent encore, notamment, des bâtiments de séchage avec présence de rails et wagonnets. La réalisation d'un espace écomuséographique a été entreprise en 1998 par la Communauté de Communes. Sa localisation présente un intérêt non négligeable vu la proximité du Parc Naturel Régional Périgord-Limousin récemment créé.
IRE Rapport RP50659FR Aperçus de l'état actuel de deux carrières du site de Marcognac Vue de deux anciens bâtiments de séchage en cours de rénovation
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