Loi sur la pédagogie spécialisée Conférence de Presse Lausanne 20 janvier 2014 LPS : PLAN DE LA PRESENTATION 2 1. L esprit de la Loi sur la pédagogie spécialisée 1. Emergence d un système de formation intégratif et inclusif 2. Respect des normes de droit supérieur 3. Cohérence du système de formation 4. Prise en compte du retour de consultation 5. Les qualités du système actuel sont maintenues 6. Priorité du programme de législature : politique d intégration 7. Les principes de base 2. Le cœur du dispositif 1. Les bénéficiaires 2. Les professionnels et les prestations 3. Procédure d accès et de suivi des mesures 4. Organisation 1
L ESPRIT DE LA LOI 3 Emergence d un système de formation intégratif et inclusif Permettre au système de formation d assurer la solarisation pour chaque élève En s appuyant sur la diversité et la richesse du système de formation vaudois (public et institutionnel) En proposant des modes de scolarisation différenciés et adaptés à chaque élève En distinguant les situations où une intervention rapide et légère est suffisante (mesures ordinaires) Accélérer et simplifier l accès Une intervention plus complexe est nécessaire (mesures renforcées) Formaliser et organiser une procédure efficiente L ESPRIT DE LA LOI 4 En respectant o les normes de doit supérieur : Déclaration de Salamanque en matière de besoins éducatifs spéciaux et Convention des Nations unies sur les droits des personnes handicapées Constitution et lois fédérales sur le droit à la formation et à la formation spéciale Réforme de la péréquation financière et de la répartition des tâches entre la Confédération et les cantons (RPT) Accord intercantonal sur la collaboration dans le domaine de la pédagogie spécialisée o les lois spécifiques aux droits des personnes en situation de handicap : Loi fédérale sur l'égalité pour les handicapés (LHand) Loi fédérale sur les institutions destinées à promouvoir l intégration des personnes invalides (LIPPI) En assurant la cohérence du système de formation, en complément de la loi sur l école obligatoire (LEO) des lois sur la formation professionnelle et sur l enseignement secondaire supérieur (LVFPr, LESS) 2
L ESPRIT DE LA LOI 5 Prise en compte des résultats de la consultation Les grands principes ont remporté l adhésion Principe d intégration Intensification des prestations pour 0-4 ans et postobligatoire Procédure simplifiée d octroi des mesures ordinaires Régionalisation de l offre Rôle renforcé des parents Crainte du «tout intégratif» dans l école publique Système de formation intégratif et inclusif permettant d assurer l obligation scolaire sous plusieurs formes de scolarisation, tant dans les établissements publics que dans les établissements de pédagogie spécialisée reconnus (institutions) Crainte face à la lourdeur administrative Le plus grand nombre possible de situations seront traitées sous forme de mesures ordinaires dont l accès est facilité Pour l accès aux mesures renforcées, la PES est un des outils posé par l Accord intercantonal. Les utilisateurs de cet outil ont été formés. La procédure est actuellement en cours d expérimentation afin de s assurer de son efficacité Demande de clarification sur les prestations, les bénéficiaires et le processus d octroi Les articles relatifs à ces aspects ont été retravaillés et précisés. Prestations dans le secteur privé (écoles privées non subventionnées) Le maintien des prestations de logopédie dans le secteur des écoles privées L ESPRIT DE LA LOI 6 Les qualités du système actuel sont maintenues Mixité du système de formation vaudois : 19 établissements de pédagogie spécialisée reconnus (institutions) pour 1850 places Les solutions intégratives dont bénéficient plus de 900 élèves en situation de handicap dans les établissements de la scolarité obligatoire Le budget dévolu aux prestations dans les établissements scolaires dont bénéficient près de 1500 élèves (une part du renfort pédagogique, Classes D et MCDI deviennent des mesures ordinaires) Les différentes aides à l intégration et aux transports Offre pour les élèves et les jeunes de 0 à 20 ans Les unités d accueil temporaire (55 places -> env. 400 bénéficiaires) L éducation précoce spécialisée (220 enfants 0-4 ans bénéficiaires) Le budget dévolu aux mesures pédago-thérapeutiques Psychologie, psychomotricité et logopédie dont bénéficient près de 14 000 enfants ou jeunes 3
L ESPRIT DE LA LOI Priorités du programme de législature : politique d intégration Déclinaison de cette priorité dans le cadre du projet de LPS 7 Anticipation et intervention précoce : davantage de logopédie et de psychomotricité pour les 0 4 ans, consolidation du SEI Prise en compte des autres structures d accueil, crèches et structures parascolaires Poursuite du renforcement de l école régulière par l octroi de l enveloppe de mesures ordinaires et la consolidation des moyens en mesures renforcées Renforcement des activités de proximité pour la prévention et l intervention précoce dans chaque établissement Un appui au post-obligatoire Renforcement des outils pour la relève parentale (UAT) PRINCIPES DE BASE DU PROJET DE LPS 8 Article 3 Principes de base 1 La pédagogie spécialisée fait partie du mandat public de formation. 2 Les solutions intégratives d accueil préscolaire et de scolarisation sont privilégiées, ceci dans le respect du bien-être et des possibilités de développement de l enfant ou du jeune et en tenant compte de l environnement et de l organisation des structures concernées. 3 Les méthodes d intervention de pédagogie spécialisée sont fondées sur l activation et le développement des ressources de l enfant ou du jeune ainsi que celles de son environnement familial, scolaire et social. 4 Le principe de gratuité prévaut dans le domaine de la pédagogie spécialisée, l article 61 est réservé. 5 Les parents sont associés aux procédures de décision relatives à l attribution de mesures de pédagogie spécialisée. 4
LE PERIMETRE - LES BENEFICIAIRES Exemple de la scolarité obligatoire 9 LE PERIMETRE - LES PRESTATIONS ACTUELLES 10 5
LE PERIMETRE DES PRESTATIONS DE LA FUTURE LPS Vers une simplification 11 LE PERIMETRE FINANCIER 2013 chiffres arrondis 12 Public Privé Total Éducation précoce spécialisée 4 000 000 Service éducatif itinérant (SEI) 4 000 000 Psychologie, logopédie et psychomotricité 49 500 000 Logopédie, psychologie et psychomotricité en milieu scolaire (PPLS) 29 000 000 4 700 000 Logopédie et psychomotricité indépendante 15 800 000 Enseignement spécialisé 199 100 000 Institutions de pédagogie spécialisée 133 000 000 Placement hors canton d élèves vaudois en institution privée Classes officielles d enseignement spécialisé (COES) 10 400 000 6 000 000 Soutien pédagogique spécialisé (SPS) 6 700 000 Renfort pédagogique, aide à l intégration et transport à l'école régulière 9 000 000 Classes de développement et MCDI 34 000 000 TOTAL PEDAGOGIE SPECIALISEE 82 400 000 170 200 000 252 600 000 6
LES PRESTATIONS Définition et terminologie 13 Article 5 Définitions et terminologie Dans la présente loi, il faut entendre par : Trouble : une perturbation du développement ou de la santé, ou une altération de la capacité d apprentissage ; Trouble invalidant : un trouble grave et durable caractérisé par l importance des limitations qu il implique ; Déficience : une altération d une ou des fonctions organiques ou de la structure anatomique, sous forme d écart ou de perte importants par rapport aux normes communément reconnues. LES PRESTATIONS Prestations et mesures 14 7
LES PRESTATIONS Prestations et mesures 15 LES MESURES Suivi 16 Art. 31 Mise en œuvre et suivi des mesures ordinaires La direction de l établissement est chargée de mettre en œuvre les prestations d enseignement spécialisé, de les suivre et d établir un bilan final en concertation avec la direction régionale. La direction régionale est chargée de mettre en œuvre les prestations de psychologie, logopédie et psychomotricité, de les suivre et d établir un bilan final. La direction de l établissement, respectivement la direction régionale, agit en concertation avec le réseau interdisciplinaire, en cas de prestations combinées au sens de l article 29. 8
LES MESURES Suivi 17 Art. 32 Evaluation scolaire et certification La certification est établie selon les dispositions qui s appliquent dans le domaine de l enseignement obligatoire et postobligatoire en matière d évaluation du travail de l élève. L avis des intervenants de la pédagogie spécialisée est pris en compte par les intervenants des ordres d enseignement concernés, pour l établissement des programmes personnalisés au sens de l article 104 LEO, ainsi que pour l adaptation des critères et des conditions d évaluation. Le service définit d entente avec le service en charge de l enseignement obligatoire les conditions de promotion et de certification. L avis du service est pris en compte par le service en charge de l enseignement postobligatoire pour la détermination des conditions d admission aux établissements de cet ordre d enseignement. LES MESURES Suivi 18 Art. 40 Suivi des mesures renforcées La direction régionale est le garant de la coordination et de la cohérence des mesures renforcées, ainsi que de leur mise en œuvre tout au long du parcours de formation du bénéficiaire. Dans ce but, les directions d établissement lui transmettent toutes informations utiles récoltées lors des réunions de réseaux qu elles organisent avant le début de la scolarité, puis au moins une fois par année et en fin de scolarité, avec les professionnels intervenant auprès de l élève, y compris ceux du domaine médical. 9
LES MESURES Suivi des mesures de pédagogie spécialisée 19 Évaluation ORGANISATION Le dispositif cantonal Une organisation déconcentrée 20 Intégration dans une même organisation de l ensemble des prestations (enseignement spécialisé et psychologie, logopédie et psychomotricité) Une direction cantonale 4 à 5 directions régionales Des relations assurées avec les établissements publics et subventionnés 10