Présentation des résultats

Documents pareils
L INDUSTRIE PÉTROLIÈRE FRANÇAISE EN 2014 ET PERSPECTIVES 2015 CONFÉRENCE DE PRESSE DU 10 MARS 2015

LES ENJEUX DE LA VOLATILITE DU PETROLE ET DU GAZ ENTRETIENS ENSEIGNANTS-ENTREPRISE 28 AOÛT INSTITUT DE L ENTREPRISE

République Algérienne Démocratique et Populaire. Ministère de l énergie et des Mines. Résultat du Secteur de l Energie et des Mines pour l'année 2005

OBSERVATION ET STATISTIQUES

Evolution de la fiscalité des carburants

La place du charbon dans le mix électrique

Contexte pétrolier 2010 et tendances

Contribution des industries chimiques

Evolution du mix électrique en France - Qui paiera?

Le gaz de schiste «pertubateur» du marché de l électricité? Jacques PERCEBOIS Directeur du CREDEN Professeur à l Université de Montpellier I

Matériels de Formation du GCE Inventaires Nationaux de Gaz à Effet de Serre. Secteur de l'energie Combustion de Combustibles

COMMUNIQUE DE PRESSE 1. Chiffre d affaires : 243,6 M (- 6%) Résultat d exploitation : 3,2 M (+ 53%) Résultat net de la période : 2,3 M (+ 64%)

Épreuve collaborative

Transition énergétique Les enjeux pour les entreprises

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

ETUDE SUR LES RESEAUX DE DISTRIBUTION DE CARBURANTS EN FRANCE MARS 2015

la Contribution Climat Energie

RAPPORT SOMMAIRE DE L ÉTUDE SUR LE MARCHÉ DU PROPANE. Prépare pour. l Association canadienne du gaz propane. Préparé par. Purvin & Gertz Inc.

CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE. Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne

PETRO-CANADA ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Bilan électrique français ÉDITION 2014

PRODUITS D EXPLOITATION

Prix et marges dans la distribution des carburants

Appuis de l ADEME à la Transition Energétique dans les Transports

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

L offre d énergie: une comparaison France, Allemagne et Japon. Par Pierre Lasserre, Sciences économiques Université du Québec à Montréal

Rapport financier du 1 er semestre 2014

IFP School. S'ouvrir de nouveaux horizons. École d'application dans les domaines de l'énergie et des motorisations

Réalisation. Diffusion

L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

WORLD ENERGY OUTLOOK RÉSUMÉ

Changements proposés au Règlement de l Office national de l énergie sur les rapports relatifs aux exportations et importations 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Indicateurs des marchés de gros de l électricité Mars 2011

Aperçu du marché des énergies renouvelables en Allemagne en 2013

Traçant le chemin vers l Electrification de l Automobile - Les Véhicules à Pile à Combustible de GM

Bilan des émissions de gaz à effet de serre de la société Fromageries BEL SA

Performance creates trust

Argumentaires Contre

Plate-forme énergie. Filière de la biomasse forestière

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

Énergie et Mondialisation

Marco Wagener. Prix de l énergie et impôts indirects. Dialogue social

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE : UNE COMPARAISON INSTRUCTIVE

La fin (annoncée) des énergies fossiles

Résultats annuels 2013 en forte croissance

PAYS et Associations BIENS / SERVICES REGLEMENTS (CE) RESOLUTIONS DES NATIONS UNIES LEGISLATION BELGE

Réunions publiques janvier Présentation du Débat d Orientation Budgétaire

Les tendances du marché de. la production d électricité. dans le monde. participation d entreprises privées locales ou internationales

Résultats 2014 du groupe ERAMET en amélioration

Le marché mondial de l énergie a connu ces dix dernières années

Office National des Produits Pétroliers ******** NOT AN OFFICIAL UNCTAD RECORD APPROVISIONNEMENT ET DISTRIBUTION DES PRODUITS PETROLIERS AU MALI

eni, mécène exceptionnel du musée du Louvre

Supporting deployment of low-carbon technologies in the ETC and SEMED regions

ENJEUX ENERGETIQUES. Le Monde et la France. L énergie dans les territoires

Présentation générale des principales sources d énergies fossiles.

Croissance soutenue et résultats solides en 2012 *** Accor s engage dans un plan de transformation profond pour accélérer sa croissance

Ce communiqué ne doit pas être publié, distribué ou diffusé aux Etats-Unis d Amérique, au Canada, en Australie ou au Japon.

Quelle est la Mobilité du Futur? January 2012 Nicolas Meilhan Consultant Principal, Frost & Sullivan

DÉVELOPPER LE GAZ NATUREL DANS LES TRANSPORTS

Une stratégie Bas Carbone

NORME IAS 07 LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE

Discovering Hidden Value

9.1 COMPTES CONSOLIDÉS 2014

Bloc 1 U. E. Automobile H/an CR Quadrimestres

Le pétrole fournit 40% de l énergie mondiale. C est lui qui a régulé jusqu à présent le prix de l énergie.

News Release. Communiqué de Presse. Résultats du quatrième trimestre et de l année Paris, le 12 février T Variation vs 2013

Base de données PEGASE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème /2015

GUIDE DES FACTEURS D EMISSIONS

2. L offre et la demande d énergie: tendances et perspectives

L empreinte carbone des banques françaises. Résultats commentés

Hausse de la fiscalité sur l énergie et baisse d autres formes de prélèvement : résultats macroéconomiques

Géothermie et stockage: quo vadis? Pascal Vinard

Résultats du 3 ème trimestre Chiffre d affaires de 321 M en hausse de 46 % Résultat opérationnel de 72 M soit une marge de 22%

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Les outils de la transition énergétique ISO 50001

Les marchés de l énergie et la macroéconomie

Faurecia : un premier semestre 2015 en très forte progression ; guidance annuelle révisée à la hausse

Évolutions récentes de l énergie aux États-Unis et leurs conséquences géostratégiques

Schneider Electric. Lyon. 30 mars 2015

La traction électrique Une réponse. Vers de nouvelles formes de mobilité. Mobilité : vue d ensemble. Mobilité durable : les ingrédients

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE

Perspective de la voiture électrique Quelle technologie pour quel marché?

Pays pétroliers et gaziers du Maghreb et du Moyen-Orient

Les perspectives économiques

Capture et stockage du CO2 (CCS)

LE PRIX DE L ENERGIE

Animation du Plan Bois Energie sur les Pyr. Animation du. Animation, Information. Conseils et accompagnement des projets.

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre

RÉSULTATS ANNUELS 2014 DE SNCF

Pétrole, mobilité, CO 2 : Les politiques publiques et l automobilité face à la variation des prix du pétrole

RELEVÉ DES TRANSACTIONS ÉCONOMIQUES AVEC DES NON-RÉSIDENTS RTE

Transcription:

Esso S.A.F. : résultats 2013 Présentation des résultats avril 2014 Francis Duseux

Esso résultats 2013 Perspectives énergétiques à l horizon 2040 Conjoncture Résultats financiers Faits marquants par activité Perspectives et conclusion

Perspectives énergétiques à l horizon 2040

Hydrocarbures liquides : demande* et capacité mondiales Hausse continue de la demande mais quasi-stagnation de la capacité de production en 2013 Incertitudes géopolitiques 100 95 90 85 80 75 70 (Mb/j) Capacité de production Demande mondiale 87,7 83,4 83,7 85,0 85,8 85,3 84 82,1 82,5 81,5 79,3 76,5 77,1 77,7 97,6 95,5 95,7 93,1 93,0 92,6 91,6 91,3 89,9 88,6 89,2 89,6 88,3 86,5 86,2 85,6 65 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 (p) Sources: AIE Oil Market Report 13 février 2014 * ces chiffres incluent le brut, les liquides de gaz naturel et les bio-carburants liquides

Perspectives énergétiques à l horizon 2040 Evolution de l utilisation des énergies depuis 200 ans 10 15 BTU Renouvelables Demande globale : hausse de 35 % dont 65 % hors OCDE Pétrole et Gaz : toujours 60 % de la demande Charbon en déclin à partir de 2025 Electricité : + 85 % Transports : + 40 % Nucléaire Hydro Gaz Pétrole Charbon 1800 1900 2000 1850 1950 Source: EM Energy Outlook 2014 2014 2040 Biomasse

Perspectives énergétiques à l horizon 2040 Le monde aura besoin de toutes les énergies pour continuer à se développer : L efficacité énergétique pour réduire les consommations Les énergies renouvelables Pas de pénurie prévue pour le pétrole et le gaz (Il reste plus d un siècle de pétrole, deux siècles de gaz et trois siècles de charbon*) * Patrice Geoffron, Professeur a l Université du CGEMP Source: EM Energy Outlook 2014

Combustibles liquides disponibles Offre par type de combustible Ressources* En millions de barils éq. pétrole / jour En milliers de milliards de barils Biocarburants Sables bitumineux Réservoirs compacts Eaux profondes Autres combustibles liquides GNLs Ressources restantes Bruts et condensats conventionnels Production cumulée ExxonMobil 2014 Outlook for Energy * Source: IEA * Source: IEA

Demande d énergie dans le transport en UE Demande par type de transport Parc des véhicules légers En millions de barils éq. pétrole / jour En millions de véhicules Ferroviaire Maritime GNC / GPL Plug-in / électrique Hybride Gazole Essence Aérien Routier poids lourds Routier véhicules légers ExxonMobil 2014 Outlook for Energy

Place du pétrole dans la transition énergétique Aujourd hui, les carburants fossiles assurent plus de 92 % des besoins des transports (32 % de l énergie consommée) Objectifs théoriques de la transition énergétique : réduire de 30 % la consommation d énergies fossiles d ici 2030 Pour les transports, les solutions alternatives émergentes sont encore trop chères et inadaptées. Le pétrole reste pour le moment la réponse la plus économique et la plus efficace aux besoins de mobilité

Conjoncture

Evolution du prix du baril de Brent Baisse du brut en euros: -5,5 % en 2013 (-2,8 % en dollars) Faible variation du prix en 2013 : 9 /bbl (78 /bbl en juillet et 87 /bbl en février) 14 $/bbl (102 $/bbl en avril et 116 $/bbl en février) Quasi stabilité en $ mais baisse en depuis le début de l année La hausse de production en Amérique du Nord pourrait compenser les incertitudes géopolitiques 140 130 120 110 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 97,0 $/bbl 65.0 /bbl 61,5 $/bbl 43,8 /bbl Moyenne mensuelle 79,5 $/bbl 60,0 /bbl 111.2 $/bbl 79,4 /bbl 111,7 $/bbl 86,8 /bbl 108,6 $/bbl 81,8 /bbl 108,5 $/bbl 79,2 /bbl 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Nouveau contexte international qui affecte la compétitivité de la pétrochimie et du raffinage européens Des politiques environnementales déséquilibrées USA : impact concurrentiel du pétrole et gaz non conventionnels / relance de l industrie pétrochimique Réduction de la demande d essence aux USA réduisant les débouchés européens Source: Purvin & Gertz Global Petroleum Market Outlook Produits raffinés et pétrochimiques en provenance d Asie / Pacifique Raffinage et pétrochimie en développement au Moyen Orient

Raffinage : marges brutes 40 35 30 25 20 15 10 ( /t) 26 31 Evolution annuelle 39 21 15 14 Sources DGEC et UFIP 34 18 14 40 30 /t Hausse du seuil du point mort estimé (coûts de l énergie et autres surcoûts d opérations) Evolution mensuelle 2013 et 2014 22 /t 5 0 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 20 13 /t Nouvelles capacités en Asie, Inde et Moyen-Orient Compétitivité retrouvée des USA qui exportent 10 Surcapacités en Europe Forte dégradation des marges : pertes financières 0 J F M A M J J A S O N D J F M

Déséquilibre croissant essence - gazole Et en plus, baisse structurelle des exportations d essence vers les USA Mt 40 35 30 25 20 Evolution demande Produits Supercarburants Carburéacteurs Gazole Fioul domestique Fiouls lourds Sources DGEC Mt 10 5 0-5 -10 Balance imports / exports 15 10 5 0 1974 1978 1982 1986 1990 1994 1998 2002 2006 2010-15 -20-25 Importation gazole Exportation essences Sources DGEC 1987 1990 1995 2000 2005 2006 2007 2008 2009 2011 2012 2013

Restructuration du raffinage 2,2 2,0 1,97 1,95 1,95 1,96 1,96 Capacité de raffinage et demande française (Mb/j) Fermetures en Europe Concurrence exacerbée par les 1,8 1,6 1,73 1,72 1,69 1,68 1,61 1,82 1,59 1,60 1,55 1,51 1,54 1,51 importations massives 1,4 1,40 1,40 des GMS et des 1,2 revendeurs Restructuration qui devrait se poursuivre 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 (Mb/j) Capacité de raffinage Demande 0,0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Sources DGEC et UFIP

Perspectives.. Gaz et pétrole de schiste : changement majeur qui bouleverse le paysage énergétique mondial Energies renouvelables : problème de compétitivité! Pétrole : énergie incontournable, en particulier dans les transports. Industrie du raffinage stratégique pour garantir la sécurité d approvisionnement => nécessité d améliorer d urgence la compétitivité du raffinage français : Eliminer les surréglementations Réduire les prélèvements (fiscaux et sociaux) Poursuivre la baisse des coûts «contrôlables» Encourager les investissements

Esso en 2013 : résultats

Faits marquants 2013 Période difficile : marges brutes de raffinage en forte baisse au 2 ème semestre et résultats financiers négatifs Poursuite de l amélioration des outils industriels Reconfiguration réussie à la raffinerie de Gravenchon Année de records opérationnels à la raffinerie de Fos-sur-Mer Hausse production gazole + fioul domestique Poursuite des efforts de compétitivité dans tous les domaines d activité Taxe exceptionnelle sur inventaires non renouvelée

Résultats consolidés du groupe Esso millions d euros 2013* 2012* Résultat opérationnel -179 122 Produits et charges financiers 10 9 Impôts courants et différés 59-51 Résultats des activités arrêtées ou actifs cédés - - Résultat net -110 80 Résultat opérationnel -179 122 Elimination des effets stocks 70-19 Autres éléments d ajustement 0 26 Résultat opérationnel ajusté -109 129 (*) 2012 retraité en application au 01/01/2013 de la norme IAS19 révisée et 2013 retraité suite à arrêté rectificatif des comptes (cf communiqué financier du 28 avril 2014)

Résultat net hors effets stocks 2013* 2012* Résultat net -110 80 Elimination effets stocks 70-19 1,0 0,8 0,6 0,4 0,79 Résultat net hors effets stocks en centime d euro / litre Elimination impôts sur effets stocks Résultat net hors effets stocks -27 +7-67 68 0,2 0,0-0,2-0,4 0,27-0,32 0,03-0,36-0,28 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Dans les meilleures années : moins de 1 centime d euro par litre de marge nette (*) 2012 retraité en application au 01/01/2013 de la norme IAS19 révisée et 2013 retraité suite à arrêté rectificatif des comptes (cf communiqué financier du 28 avril 2014)

Bilan consolidé Millions d euros Actif 31/12/13 31/12/12(*) 31/12/13 31/12/12(*) Passif Immobilisations 1154 1189 1157 1237 Capitaux propres Autres actifs non courants Stocks 340 299 1124 1211 Autre passifs non courants Créances financières court terme et disponibilites Autres créances / actifs courants 1624 1632 32 51 803 872 453 199 1219 1396 Dettes financières Autres passifs courants Total 3 953 4 043 3 953 4 043 * Retraité en application de la norme IAS39 révisée

Dividende proposé à l Assemblée Générale 263 M de dividende entre 2009 et 2012 malgré 250 M Dividende ordinaire en / action (89) M de pertes consolidées hors effets stocks La perte de l exercice 2013 conduit le Conseil d Administration à proposer à l Assemblée Générale de ne pas verser de dividende pour l exercice 2013 le résultat d Esso SAF (comptes sociaux) est une perte de (194) M pour un report à nouveau avant affectation du résultat de 216 M 2004 2013 : distribution de 945 M de 200 150 100 50 0 8 8,5 8,5 8 8 6,5 6 4 2 0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 10 8 6 4 2 0 dividendes, soit 120 % des résultats consolidés hors effets de stocks -50-100 Résultat consolidé hors effets stocks

Les indicateurs

Performance Sécurité 1 accident de travail avec arrêt pour le personnel mais quelques accidents du trajet qui pénalisent nos résultats 30 25 20 15 Nombre d accidents du travail avec arrêt par million d heures travaillées 26,9 26,1 26,3 25,7 25,7 24,7 24,3 22,9 23,3 23,5 Excellente performance des entreprises extérieures avec 0 accident avec arrêt 10 5 0 3,9 2,2 2,4 3,1 2,1 2,2 2,9 1,7 1,9 1,6 1,2 1,2 1,0 0,9 0,8 0,33 0,38 0,8 0,37 0,61 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Esso + EE Industrie Pétrolière Industrie Française

Performance opérationnelle raffinage 20,0 15,0 10,0 Traitement des deux raffineries en millions de tonnes de brut 15,1 15,1 15,7 15,9 14 Production des raffineries en millions de tonnes GPL 5,0 12 3,2 3,0 3,1 3,3 Essences 0,0 80 60 40 20 0 84,0 2010 2011 2012 2013 Taux d utilisation en % Fos-sur-Mer Gravenchon 74,0 * 90,0 87,4 2010 2011 2012 2013 80 60 40 20 0 77,2 81,7 74,2 * 78,5 * 2010 2011 2012 2013 10 8 6 4 2 0 1,1 1,1 0,8 1,1 5,2 5,5 5,9 5,8 0,9 0,7 1,0 1,1 2,1 2,2 2,1 1,9 1,0 1,0 0,8 0,9 2010 2011 2012 2013 Jet Gazole Fioul domestique Fiouls lourds Bitumes et Lubrifiants * grand arrêt pour maintenance programmée

Performance environnementale 0,20 0,18 0,16 Evolution en tonnes de CO 2 émises par tonne de pétrole brut traité - 20 % depuis 2006 0,14 0,12 0,10 2,5 2,0 1,5 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Emissions en kg de SO 2, NOx et COV dans l air par tonne de pétrole brut traité - 58 % depuis 2006 1,0 0,5 0,0 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Nos activités

Raffinage 30 % de la capacité active en France Gravenchon : 2012 et 2013 : grands arrêts avec investissements soutenus (122 M ) Reconfiguration du site pour augmenter l efficacité énergétique et la production de gazole Forte amélioration de l efficacité énergétique Synergies avec la Chimie Fos sur Mer : une année de records opérationnels Fiabilité, taux d utilisation, production de gazole à niveaux records Efficacité énergétique exemplaire Des productions en constante adaptation au marché Doublement production gazole en 25 ans Optimisation production / débouchés essences 7,0 6,5 6,0 5,5 5,0 4,5 4,0 3,5 3,0 100% 80% 60% 40% 20% 0% Evolution de production de distillats (gazole et fioul domestique) des raffineries Esso millions de tonnes 87 89 91 93 95 97 99 2001 2003 2005 2007 2009 2011 201 Répartition production d'essences Export US Export EU France 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Consolidation des ventes totales au niveau de 2012 Ventes en gros en léger repli -1,6 % après la forte progression de 23 % en 2012 Réseau : Développement revendeurs à la marque Poursuite stratégie prix bas avec Esso Express Vente fuels lourds en baisse continue 25 20 15 10 5 0 1,4 0,6 1,8 4,4 Evolution des ventes 1,2 0,7 1,2 0,7 2,0 1,9 4,4 4,7 9,0 10,0 9,9 2,3 2,2 1,8 3,5 3,4 3,8 2011 2012 2013 Ventes Lubrifiants et Spécialités Gaz de Pétrole Liquéfié Carburants Aviation Supercarburants Automobile Gazole et Fioul domestique Fiouls Lourds Produits semi-finis 23,1 24,0 24,0 millions de m 3

Ventes Lubrifiants Progrès de compétitivité importants sur la plateforme logistique de Gravenchon Stratégie inchangée : Recentrage sur produits haut de gamme (Mobil 1) Développement du réseau de distributeurs 100 centres experts Mobil 1 Ventes Mobil 1 stables malgré nouvelle baisse du marché Lancement de la nouvelle Mobil Delvac 1, «Fuel economy» 800 700 600 500 400 300 734 Evolution du marché des lubrifiants finis en France 685 milliers de tonnes) 603 612 628 604 580 Source CPDP 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Investissements Les investissements sont restés soutenus en 2013 avec plus 100 M Raffinage Gravenchon : fin de la reconfiguration / plusieurs projets à horizon 2015 / 2017 Fos-sur-Mer : projet d augmentation désulfuration du kéroséne pour nouvelle hausse production de Gazole (300 kt/an) Réseau : fin du projet de changement des distributeurs automatiques de carburant chez Esso Express 140 120 100 80 60 40 20 0 Investissements en M 2010 2011 2012 2013 2014 (p) Autres (logistique, réseau..) Raffinage dont Coûts grands arrêts

Priorités court terme Opérations irréprochables, sécurité et fiabilité Poursuivre la réduction des coûts «contrôlables» pendant cette période difficile Optimisation de l outil de raffinage Adaptation au marché Convaincre les autorités de stabiliser / réduire les prélèvements obligatoires

Conclusion Période difficile / marges très déprimées Efforts de compétitivité à poursuivre en interne Eviter la surenchère de taxation / pénalités Confiance lucide sur le long terme Carburants restent essentiels dans les transports Outils industriels compétitifs Restructurations probables en France et en Europe Compétence et motivation du personnel

Merci de votre attention et place à vos questions