Guinée équatoriale GéoGraphie, climat et population

Documents pareils
Annexe 2: Région des Savanes Caractéristiques et bas fonds identifiés

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

4. Résultats et discussion

L Assurance agricole au Sénégal

L état des ressources en terres et en eau pour l alimentation et l agriculture dans le monde

Où sont les Hommes sur la Terre

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso

Accès des populations rurales au capital en Agroland

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

L assurance récoltes en France

COMMENT ARRIVER A L EFFET/IMPACT dans un état fragile en voie de développement? Étude de cas: bassin de MousGque HaïG

Cartographie des Hotspots Démographiques et du Changement Climatique: Pérou

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : Km 2

La couverture des risques agricoles

Adaptation et atténuation en Guinée équatoriale

TERRES CULTIVABLES ET TERRES CULTIVÉES : APPORTS DE L ANALYSE CROISÉE DE TROIS BASES DE DONNÉES À L ÉCHELLE MONDIALE

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU

Évolution du climat et désertification

Impact économique du secteur des coopératives. George Karaphillis CED Institute, Cape Breton University

PROJET DU GOUVERNEMENT DU SENEGAL FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PROJET IGDT

23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS)

Le système de protection sociale en santé en RDC

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV

EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

UTILISATION CONTEMPORAINE DU CHEVAL DE TRAIT

AVIS. Objet : Demande de permis de lotir à Franc- Waret (FERNELMONT) Réf. : CWEDD/05/AV.276. Liège, le 14 mars 2005

PLAN DE SECURITE ALIMENTAIRE COMMUNE RURALE DE TOMINIAN

Typologie à dire d expert des systèmes de production agricole du district de Cho Don, province de Bac Kan

GECA GLOBAL CONSULTING suarl 76, Avenue Habib Bourghiba App. A Ariana - TUNISIA MF: R/A/M/000

Universita Degli Studi di Milano. Facoltà di Agraria. Dipartimento di Economia e Politica Agraria Agro-alimentare e Ambientale

GUIDE DES PROCEDURES DU DISPOSITIF DE CREATION DE NOUVELLES EXPLOITATIONS AGRICOLES ET D ELEVAGE

Nigeria. Le climat est de type subéquatorial au sud (forêts), tropical au centre (savane) et plus sec et steppique au Nord.

ExPost. Aménagements de bas-fonds. septembre Division Évaluation et capitalisation Série Note de Synthèse

PRESENTATION DES PROGRAMMES

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude

Étude de la carte de Vézelise. Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique.

L eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE mai 2011

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

INTERPRETER UN RAPPORT ACTUARIEL Sélection des hypothèses actuarielles dans le contexte africain Par Papa Babou NDIAYE, Directeur des Etudes

DUXTON ASSET MANAGEMENT

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e

RÉSUMÉ DU PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace

SEMINAIRE SUR LES RISQUES AGRICOLES POTENTIEL AGRICOLE ASSURABLE ET PERSPECTIVES D EVOLUTION

Des arbres en agriculture

diffusion externe les services d'orange pour l agriculture en Afrique

Rapport d activités 2012

Définitions. Définitions sur le logement

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

Analyse et exploitation des données du rapport. du PNUD sur le développement humain

Bien choisir sa variété de maïs ensilage

Résumé du rapport final du Projet ECDD

Congrès INFRA Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

qu une partie de l année? Où pourrez-vous demander de l aide en cas de problème (poste de police, bureaux de la mairie, pompiers, hôpitaux, etc.).

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal

Accès au financement pour la mise en valeur de cultures de diversification dans les régions de caféiculture CFC/ICO/30 (AEP : FGCCC/OCIBU)

1ER CONGRÈS DES FORÊTS COMMUNALES D'AFRIQUE CENTRALE DU 03 AU 06 MAI 2011

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI)

EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONSOLIDATION DU PROGRAMME DE

et à Hammamet (en Tunisie) 4, en mars Ces consultations ont été complétées par une enquête en ligne 5 amorcée en 2011.

pays tributaires des exportations de minéraux

PAC. ce qui change. vraiment

Programme gouvernemental 'Socio Bosque' en Equateur

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Comment aborder la REDD+ au Cameroun. Contexte, enjeux et options pour une stratégie nationale REDD+ PROGRAMME DE CONSERVATION DES FORETS

PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores

Santé Maternelle et Infantile (SMI) à Abéché, Tchad

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

Entre permis forestier et permis minier, la diff icile émergence des forêts communautaires au Gabon

DIVERSITÉ CULTURELLE JOURS FÉRIÉS Pour en savoir Plus, veuillez vous adresser à :

Définition des variables présentées dans le RICA

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.

Les Tarifs Extérieurs Communs de la CEDEAO et leurs conséquences sur APE. Bio Goura SOULE LARES Cotonou

EVALUATION FINALE BKF/012

Agriculture paysanne durable: innovations et meilleures pratiques aux fins de transposition et de reproduction à plus grande échelle

Note expresse

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION

STATISTIQUE DU COMMERCE E X T E R I E U R STATISTIQUES DU COMM- MERCE EXTERIEUR

4. Verdissement, une PAC plus verte

L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les

Saida KACHI. Encadrant.uni : Mr A. IDELHAJ. Présenté par: Fidae EL BOURAISSI

Transcription:

1 Guinée équatoriale Géographie, climat et population La République de Guinée équatoriale, située en Afrique occidentale, occupe une superficie de 28 050 km 2. Elle partage ses frontières avec le Gabon et le Cameroun et est limitée à l ouest par le golfe de Guinée. Le pays, qui comprend sept îles, est divisé en deux régions, l une continentale et l autre insulaire. La première est constituée par le territoire continental de Rio Muni (26 000 km 2 ) et les petites îles adjacentes (Corisco, Elobey Grande et Elobey Chico). La région insulaire est formée de l île la plus étendue, Bioko (2 000 km 2 ), qui héberge la capitale Malabo, et de la petite île d Annobon. Dans la région continentale prédomine la forêt et la pêche; on y produit principalement des cultures annuelles et pérennes qui ne nécessitent pas de sols de bonne qualité. L île de Bioko, au contraire, se caractérise par un climat, des reliefs et des sols aptes surtout à la culture du cacao, alors que la plupart de ses zones forestières, pour des raisons de conservation de la biodiversité, sont classées comme réserves non exploitables. Son territoire est très accidenté et son point le plus élevé, le Pico de Basilé, a une altitude de 3 012 m. Le potentiel de l île de Annobon, située à environ 340 km du continent et dont le sommet culmine à 650 m, est principalement la pêche. La couche superficielle du sol est très fine, rendant difficile sa culture. Les forêts occupent environ 15 982 km 2, soit 58 pour cent du pays, et constituent l une de ses principales richesses. Les superficies cultivables occupent 850 000 ha, dont 770 000 ha se situent dans la région continentale et 80 000 ha sur l île de Bioko. Environ 100 000 ha portent des cultures permanentes, des plantations abandonnées ou des cultures de rente (cacao, café, coco et fruitiers), et le reste étant destiné à la culture itinérante d aliments de base (yuca, banane plantain, arachide, banane, igname, etc.). Les superficies cultivées représentaient environ 230 000 ha en 2002. Le climat est déterminé par la proximité du pays à l équateur, et se caractérise par des températures élevées et constantes (moyenne annuelle de 29ºC), l abondance des pluies (2 156 mm/an en moyenne) et le haut taux d humidité (70-99 pour cent). Les variations sont en fonction des régions: Dans l île de Bioko, le climat revêt un caractère particulier à cause de sa proximité de la mer. Les accidents de relief et les vents alizés créent de grandes différences entre le sud et le nord, et permettent de distinguer trois types de climat: i) un climat équatorial humide au-dessous de 800 m, avec des températures moyennes de 23-25ºC et des précipitations qui oscillent entre 2 000 et 2 500 mm/an; ii) un climat équatorial atténué, aux altitudes supérieures à 800 m, avec des températures moyennes supérieures à 23ºC et des précipitations de 4 000 mm/an; iii) le climat de la partie méridionale, avec des pluies oscillant entre 10 000 et 14 000 mm/an qui en font l une des zones les plus pluvieuses de la planète.

2 L irrigation en Afrique en chiffres Enquête AQUASTAT 2005 TABLEAU 1 Caractéristiques du pays et population Superficies physiques Superficie du pays 2002 2 805 000 ha Superficie cultivée (terres arables et cultures permanentes) 2002 230 000 ha en % de la superficie totale du pays 2002 8 % terres arables (cultures temporaires + prairies et jachères temp.) 2002 130 000 ha cultures permanentes 2002 100 000 ha Population Population totale 2004 507 000 habitants dont rurale 2004 51 % Densité de population 2004 18 habitants/km 2 Population active 2004 209 000 habitants en % de la population totale 2004 41 % féminine 2004 36 % masculine 2004 64 % Population active dans le secteur agricole 2004 143 000 habitants en % de la population active 2004 68 % féminine 2004 46 % masculine 2004 54 % Économie et développement Produit intérieur brut (PIB) 2003 2 900 millions de $EU/an valeur ajoutée du secteur agricole (% du PIB) 2003 6.8 % PIB par habitant 2003 5 870 $EU/an Indice de développement humain (plus élevé = 1) 2002 0.703 Accès aux sources améliorées d eau potable Population totale 2002 44 % Population urbaine 2002 45 % Population rurale 2002 42 % La région continentale se caractérise par un climat de forêts tropicales avec des valeurs moyennes d humidité de 80-85 pour cent, des températures au niveau de la mer de 26-27ºC, les extrêmes dépassant rarement les 35ºC et ne descendant guère au-dessous de 15ºC, et des précipitations de 1 500 mm/an dans la zone centrale qui vont en augmentant vers la côte. Sur l île de Annobon, les précipitations atteignent 1 016 mm/an avec deux saisons des pluies: avril-juin et octobre-novembre. La population en 2004 était estimée à 507 000 habitants dont 51 pour cent de ruraux. La densité s élevait à 18 habitants/km 2 (tableau 1). La croissance démographique en 2003 était de 2.5 pour cent. L eau potable n était accessible qu à 44 pour cent de la population en 2003 (45 pour cent en milieu urbain et 42 pour cent en milieu rural). L espérance de vie à la naissance en 2003 atteignait tout juste 49 ans et 50 pour cent de la population vivaient en dessous du seuil de pauvreté en 1993 (PNUD). Le taux net de scolarisation pour la période 1996-2003 était de 61 pour cent seulement. Économie, agriculture et sécurité alimentaire Malgré la prédominance du pétrole dans l économie, la majorité de la population dépend du secteur agricole: agriculture de subsistance, complémentée par la chasse et la pêche. Historiquement, l économie du pays était tributaire de l agriculture. Cette situation s est modifiée avec la découverte des grands gisements de pétrole au début des années 90. Avec le développement du secteur pétrolier, la contribution de l agriculture à l économie nationale a décliné très rapidement. En 2003, le secteur agricole ne contribuait plus que pour 7 pour cent au PIB, alors qu en 2004 l agriculture employait 68 pour cent de la population active. La contribution de l agriculture aux exportations et importations totales en 2001 a été de 2 et 46 pour cent respectivement. La production agricole ne couvre plus les besoins alimentaires de la population ni en volume de production, ni en valeur nutritive. Le pays doit donc recourir à de fortes

Guinée équatoriale 3 importations à partir des pays voisins. Un des objectifs du gouvernement est d utiliser les revenus provenant de l activité pétrolière pour le développement de secteurs tels que l agriculture et l industrie et atteindre ainsi une plus grande autosuffisance. On distingue deux types d agriculture: Une agriculture de subsistance, orientée vers la production de yuca, igname, arachide, viande, poisson, etc., généralement pour l autoconsommation de la famille. C est une agriculture extensive, traditionnelle et de faible productivité, pratiquée par les petits agriculteurs appliquant des méthodes de culture traditionnelles. La culture des aliments de base s est réalisée jusqu à maintenant par un système de production traditionnel, sans application d engrais et imposant l ouverture de nouvelles parcelles après un ou deux ans de culture pour remplacer les parcelles épuisées. Les sols utilisés doivent rester en jachère pour des périodes de cinq à 10 ans. Une agriculture intensive, orientée vers l exportation. Elle vise la production des principaux produits agricoles de rente (cacao et café), et est réalisée principalement par des sociétés privées notamment d origine espagnole. Elle est pratiquée en particulier sur l île de Bioko. Ressources en eau et utilisation de l eau Ressources en eau Sur le continent, le long du golfe de Guinée, s étend le Mbini (anciennement Río Muni), drainé par le Benito, au pied du mont Mitra. Il est bordé de petites îles. En fait, le Mbini est le principal cours d eau et le Rio Muni constitue, en réalité, une voie de dégorgement de plusieurs fleuves secondaires. Les ressources en eau renouvelables internes annuelles sont estimées à 26 km 3, dont 25 km 3 pour les ressources en eau de surface, 10 km 3 pour les ressources en eau souterraine, et une partie commune entre eaux de surface et eaux souterraines estimée à 9 km 3 /an. Utilisation de l eau En 2000, les prélèvements d eau étaient évalués à 106 millions de m 3, dont 1 million de m 3 pour l agriculture (élevage) - ce qui représente moins de 1 pour cent de prélèvement total -, 88 millions pour les usages domestiques et 17 millions pour l industrie (tableau 2 et figure 1). Développement de l irrigation et du drainage L agriculture est totalement pluviale; il n existe pas de système d irrigation dans le pays. Le potentiel d irrigation est estimé à environ 30 000 ha (tableau 3). Industrie 16 % FIGURE 1 Prélèvements en eau Total 0.106 km 3 en 2000 Agriculture 1 % Collectivités 83 % Gestion de l eau, politiques et dispositions législatives régissant l utilisation d eau en agriculture Institutions Les Ministères et Directions les plus actives en matière de gestion des ressources naturelles sont les suivants: Ministère de l agriculture et du développement rural, chargé des études d approvisionnement en eau potable des zones rurales; Ministère de la pêche et de l environnement, chargé de l inventaire des ressources en eau;

4 L irrigation en Afrique en chiffres Enquête AQUASTAT 2005 TABLEAU 2 L eau: ressources et prélèvement Les ressources en eau renouvelables Précipitations moyennes 2 156 mm/an 60.5 10 9 m 3 /an Ressources en eau renouvelables internes 26.0 10 9 m 3 /an Ressources en eau renouvelables réelles totales 26.0 10 9 m 3 /an Indice de dépendance 0 % Ressources en eau renouvelables réelles totales par habitant 2004 51 282 m 3 /an Capacité totale des barrages - 10 6 m 3 Prélèvements en eau Prélèvement total en eau 2000 106 10 6 m 3 /an - irrigation + élevage 2000 1 10 6 m 3 /an - collectivités 2000 88 10 6 m 3 /an - industrie 2000 17 10 6 m 3 /an par habitant 2000 232 m 3 /an en % des ressources en eau renouvelables réelles totales 2000 0.4 % Ressources en eau non conventionnelles Volume d eaux usées produit - 10 6 m 3 /an Volume d eaux usées traité - 10 6 m 3 /an Réutilisation des eaux usées traitées - 10 6 m 3 /an L eau dessalée produite - 10 6 m 3 /an Réutilisation des eaux de drainage - 10 6 m 3 /an Ministère des infrastructures et des forêts, chargé de la conception et de l exécution des systèmes d approvisionnement en eau potable des centres urbains; Institut national de formation agricole. Politiques et dispositions législatives Le Décret nº 9/1991 du 17 décembre 1991 a permis l adoption du rapport national sur l environnement et le développement. Perspectives pour la gestion de l eau en agriculture Dans le cadre du suivi du Sommet mondial de l alimentation de 1996, l un des objectifs à l horizon 2010 était l introduction de l irrigation sur 250 ha pour la production de riz. Cependant, on signale la difficulté de drainer et de travailler les terres irrigables en raison de la forte pluviométrie et du manque de connaissances en matière d irrigation et de culture du riz. Principales sources d information FAO. 1988. Equatorial Guinea: Agricultural sector review working papers. FAO Investment Centre/World Bank Cooperative Programme report 33/88 CP-EQG 7 WPs. Rome. FAO. 1992. Estudios de apoyo a la preparación del proyecto manejo y conservación de los recursos naturales. Plan director de uso de la tierra para la isla de Bioko. Report prepared by C. van Hoof for project UTF/EQG/002/EQG. Rome. FAO. 1994. Equatorial Guinea: Natural resources management and conservation project. Preparation report. FAO/DDC report 12/94 CP-EQG 11 (E). Rome. FAO. 1996. Seguimiento a la Cumbre mundial sobre la alimentación Esquema de estrategia para el desarrollo agrícola nacional Hacia el año 2010. Guinea Ecuatorial. FAO. 2000. Guinea Ecuatorial Cooperación Sur-Sur entre Guinea Ecuatorial y Cuba. Programa especial para la seguridad alimentaría (PESA). FAO. 2001. El estudio de perspectivas del sector forestal en África (FOSA) La Republica de Guinea Ecuatorial. FAO. 2003. Estrategia para el desarrollo agrícola nacional horizonte 2015. Guinea Ecuatorial.

Guinée équatoriale 5 TABLEAU 3 Irrigation et drainage Potentiel d irrigation 30 000 ha Contrôle de l eau 1. Irrigation, maîtrise totale/partielle: superficie équipée - ha - irrigation de surface - ha - irrigation par aspersion - ha - irrigation localisée - ha partie irriguée à partir des eaux souterraines - % partie irriguée à partir des eaux de surface - % 2. Zones basses équipées (marais, bas-fonds, plaines, mangroves) - ha 3. Irrigation par épandage de crues - ha Superficie totale équipée pour l irrigation (1+2+3) - ha en % de la superficie cultivée - % augmentation moyenne par an sur les. dernières années - % superficie irriguée par pompage en % de la superficie équipée - % partie de la superficie équipée réellement irriguée - % 4. Marais et bas-fonds cultivés non équipés - ha 5. Superficie en cultures de décrue non équipée - ha Superficie totale avec contrôle de l eau (1+2+3+4+5) - ha en % de la superficie cultivée - % Périmètres en maîtrise totale/partielle Critère Périmètres d irrigation de petite taille < ha - ha Périmètres d irrigation de taille moyenne > ha et < ha - ha Périmètres d irrigation de grande taille > ha - ha Nombre total de ménages en irrigation - Cultures irriguées dans les périmètres en maîtrise totale/partielle Production totale de céréales irriguées - tonnes en % de la production totale de céréales - % Superficie totale en cultures irriguées récoltées - ha Cultures annuelles/temporaires: superficie totale - ha Cultures permanentes: superficie totale - ha Intensité culturale des cultures irriguées - % Drainage - Environnement Superficie totale drainée - ha - partie de la superficie équipée pour l irrigation drainée - ha - autres surfaces drainées (non irriguées) - ha superficie drainée en % de la superficie cultivée - % Superficie protégée contre les inondations - ha Superficie salinisée par l irrigation - ha Population touchée par les maladies hydriques liées à l eau - habitants