GESTION DES SURPLUS ET GASPILLAGE



Documents pareils
Moins de gaspillage, plus de partage

Guide des bonnes pratiques du don d aliments à l usage de la grande distribution et de l industrie

Uniterres. Rapprocher l aide alimentaire et les producteurs locaux

TRANSPORT ET LOGISTIQUE :

GRENADE / GARONNE 30 janvier Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne

Circulaire relative aux dispositions applicables aux banques alimentaires et associations caritatives

Présentation du cabinet

OCTOBRE DON ALIMENTAIRE. le guide SOLAAL

Urbact VERS UN SYSTEME ALIMENTAIRE PLUS DURABLE: LANCEMENT D UNE STRATÉGIE RÉGIONALE

Excédents alimentaires. Faites don aux banques alimentaires ou à d autres associations à finalité sociale!

Quelles sont les chances des petits producteurs de se

Siemens Customer Day 23 avril Bienvenue

tarifs préférentiels 2014 pour les entreprises

Des solutions adaptées à vos besoins. l agroalimentaire

Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt Les actions du PNA concernant l'alimentation des plus démunis 20 novembre 2012

Séminaire WagrALIM. Food factory of the future 24 mars Le process control au service de la traçabilité et des KPI de productivité

Guide pratique et réglementaire

BONNES PRATIQUES DECHETS ET POINTS D ATTENTION

Conditions Générales pour l achat de biens et services

Problématique urgence alimentaire

SUPPoRT > papier DIFFICULTé > + a.2, a.3, B.1. Classer des offres d emplois du secteur. Transport-Logistique en distinguant

Chapitre VI : DEPENSES DONNANT DROIT A UNE REDUCTION D IMPÔT ET DEPENSES DEDUCTIBLES

L ultra mutualisation : un potentiel de gains majeur pour une nouvelle vision des flux de distribution

Passez d une vision passive de votre consommation énergétique à une gestion active de l énergie

Peugeot assurance. Vous êtes unique, et notre assurance en tient compte.

Critères d accès aux Tarifs Direct Mail de bpost

Guide pratique et réglementaire

Engagé à nouveau pour un an?

Créa. sites Web. d'experience. business. process outsourcing. Demande de devis sur Optimiser métiers, réduire libérer

ÉDUCATION Côtes d Armor. Collèges publics. Charte de la restauration collective DIRECTION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER

Dossier de presse 28 janvier 2013

Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires

Travailler ensemble pour une meilleure alimentation, éthique et plus respectueuse des animaux d élevage. CIWF Agroalimentaire

Analyse des visites énergie réalisées par les CCI de Rhône-Alpes en 2011 et 2012

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV

The Arab Cloud Computing Study Days Tunis- Tunisia 4-5 December M elle Rafia BARKAT. Chargée d Etudes Experte

«Echanges et apport d expertise autour du Projet GALENA» Mardi 26 mai à 9h00

Food & Allied GROUP. L éthique au sein du groupe Food & Allied

VIVIUM. Protégez vos revenus, quoi qu il arrive

Conservation des données à long terme

Tarifs 2015 pour les entreprises

DOCUMENT DE CONSULTATION

MARKETING. Foyer Assurances - Luxembourg

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER

Conseil communal du 18 mai 2015 à 19h30. Ordre du jour. Séance publique

le personnel sur les avantages d un tel système était également crucial à la réussite du projet.

Cahier des Clauses Administratives Particulières

Description Arco Mail Manager

_DÉVELOPPEMENT D UNE COMMANDE

BUSINESS. / solution de gestion au cœur de votre entreprise RC SOFT RC SOFT

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

LES ÉVÉNEMENTS INTERNATIONAUX MONTRÉALAIS Programme de soutien de Tourisme Montréal

Accompagner la transformation vers l excellence opérationnelle. Olivier Gatti olivier.gatti@adis-innovation.com

PMS Plan de maitrise sanitaire. HACCP CONSEILLER Agrément sanitaire CE. VETHYQUA Enregistrements Contrôles de température

Hygiène alimentaire. Introduction

Descours & Cabaud, un modèle unique d expertise et de proximité

FONDATION POWEO - JOURNÉE ENERGIE POUR LA CUISSON Foyers améliorés : Quelles pratiques d utilisation et quels modèles de diffusion?

Food Safety System Certification fssc 22000

ANNEXE 7: COMPTE-RENDU D ENQUETE EN BELGIQUE ADE

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

L hygiène en restauration

3 rd ORGANIC PROCESSING CONFERENCE

Cloud public d Ikoula Documentation de prise en main 2.0

QU'EST-CE QU'UNE MAISON D ASSISTANTS MATERNELS (MAM)? QUI EST L EMPLOYEUR DES ASSISTANTS MATERNELS?

Mairie de SAINT DIDIER SOUS RIVERIE Téléphone : Télécopie : MARCHE PUBLIC DE FOURNITURES COURANTES ET SERVICES

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION

Chaque aspect de votre transport professionnel assuré de manière optimale

Votre Prestataire. Nom : CRM. Activité : Elaboration de menus, fabrication, vente et livraison de repas pour. collectivités.

Enquête industrie Agroalimentaire

Circuler en Belgique

La facture électronique. Etienne Wery Avocat aux barreaux de Bruxelles et de Paris

Pneus usés Comment y voir clair! Quelques règles simples pour une gestion responsable des pneus usés sur votre point de collecte

industrie agroalimentaire

Réunion correspondants Europe 26 juin 2012

Déclaration commune. Octobre portant engagement de bonnes pratiques sur la lisibilité des garanties de complémentaire santé


Petite centrale hydroélectrique : PCH1

Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08)

... et l appliquer à l optimum. Reconnaître la qualité... Solution Partner. Answers for industry.* *Des réponses pour l industrie.

Business & High Technology

VIVIUM Assurance Chiffre d Affaires

SUGGESTIONS THEMATIQUES ATELIER SOLUTION ET KIOSQUE MISSION POUR LES ANIMATIONS

Les stratégies commerciales et marketing de l entreprise bio BIOCONSEIL

Formation aux enseignants intervenant en SEGPA

fournir au Client le personnel IBM qualifié, pour l assister pendant la Session de test, pendant les heures normales de travail.

AEO: CONFIANCE ET EFFICIENCE

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE

Auriol : le service public de la Restauration scolaire

GROUPE CASINO. L INTEGRATION DU DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LE CHOIX DES PRODUITS. Claudine QUENTEL et Philippe IMBERT

Présentation par François Keller Fondateur et président de l Institut suisse de brainworking et M. Enga Luye, CEO Belair Biotech

Titre 1 Quas doluptur? Is audiossi alit perum accus quidust, optatis suntiam, apiendit, consequisque voluptatia cuptius plab

RC SOFT. SaaS RC SOFT. / solution de gestion à la demande RC SOFT OUTILS D'ANALYSE ACCESSIBILITÉ GESTION DE LA TVA SAISIE & DONNÉES ÉDITIONS & EXPORT

Avec ecopy, transformez vos flux papier en flux numériques

2 Quels usages peut-on faire du focus group? Encadré 1 L utilisation du focus group en évaluation. Explicitation Restitution. Usages du focus group

Consultation publique relative aux mesures à prendre pour garantir l adéquation des moyens de production conventionnels d électricité en Belgique

Comment influer sur la vie d une entreprise?

kit de création d une amap

Le point sur le service bancaire de base, cinq ans après son introduction

Assurance Arrêt de Travail

Transcription:

GESTION DES SURPLUS ET GASPILLAGE UNE RÉFLEXION NÉCESSAIRE Bruxelles 28 avril 2015 Jacques Vandenschrik president@banquealimentairebat.org

CASCADE D UTILISATION DES SURPLUS - ECHELLE DE MOERMAN PREVENT REDIRECT TO FEED PEOPLE MOST PREFERABLE REDIRECT TO FEED ANIMAL OR INDUSTRIAL USE WASTE TREATMENT RECOVERY, SOIL ENRICHMENT & RENEWABLE ENERGY DISPO SAL LESS PREFERABLE

Répartition des pertes alimentaires en Belgique (1) Industrie/Service alimentaire Habitants Distribution 27% 3% 3% 70% (1) Répartition des pertes alimentaires en Belgique Preparatorystudyon Food and Waste accross EU27, Monier et al, 2010.

2Process et 2secteurs PROCESS 1: MISE A DISPOSITION PROCESS 2: LE RAMASSAGE SECTEUR 1: LES GRANDES / MOYENNES SURFACES SECTEUR 2: LES CRIEES

MISE À DISPOSITION 1/2 Grandes / moyennes Surfaces: PROBLÈME DATE LIMITE DE CONSOMMATION DATE DE DURABILITÉ MINIMALE BONNE FIN DU DON EFFICIENCE PERENNITÉ INEGALITE D OPPORTUNITÉ PROPOSITION SURGÉLATION DES PRODUITS NON ENLEVÉS LE JOUR DE LA DLC REMPLACER À CONSOMMER DE PRÉFÉRENCE AVANT LE.. PAR MEILLEUR AVANT LE. SÉLECTIONSOIGNEUSE DE L ASSOCIATION CARITATIVE BÉNÉFICIAIRE. IDÉALEMENT UNE ASSOCIATION AGRÉÉE POUR L AIDE ALIMENTAIRE PAR LES POUVOIRS PUBLICS. (TVA) AU MOINDRE COÛT POUR TOUTES LES PARTIES CONCERNÉES FAVORISER UNE RELATION CONTRACTUELLE ENTRE LES PARTIES AVEC ÉVALUATION CONJOINTE DE L ACTION LA CENTRALISATION DES INVENDUS DANS CERTAINSGROUPES PÉNALISE LES POPULATIONS ELOIGNEES. RENDRE LES INVENDUS ACCESSIBLES DANS CHAQUE POINT DE VENTE.

Criées: MISE À DISPOSITION 2/2 PROBLÈME VIANDE, ŒUFS, POISSONS INACCESSIBLES? GESTIONDES INVENDUS NON ABSORBÉS SPÉCIALISATION DES CRIEES PROPOSITION METTRE A DISPOSITION LES INVENDUS EUROPÉENS DE VIANDE, ŒUFS,POISSONS. PRIVILÉGIER LA CONSOMMATION HUMAINE GRATUITE EN CAS D INVENDUS DANS LES CRIÉES. ETUDIERLA POSSIBILITÉ DE TRANSFORMER LES INVENDUS NON ABSORBÉS PAR LE CIRCUIT COURT AFIN DE PROLONGER LA VIE DE CES PRODUITS OPPORTUNITÉ DE DÉVELOPPER DES ENTREPRISES D ÉCONOMIE SOCIALE. ETABLIRUN SYSTÈME D ÉCHANGE ENTRE LES CRIEES DE MANIÈRE À AMÉLIORER LA DISPONIBILITÉ DES PRODUITS AVEC UNE PLUS GRANDE VARIÉTÉ

LE RAMASSAGE 1/2 Grandes / moyennes Surfaces: Problème: Effortshumains très importants pour des résultats inégaux. Le VRAI problème n est pas celui de l information des bénéficiaires mais celui de la disponibilité de ressources humaines pour effectuer le ramassage. Sécurité alimentaire Proposition: Stimulerla rationalisation du ramassage et faciliter la mise en place de schémas de coopération entre le monde associatif et les CPAS Relais Sociaux ou autres agences publiques afin de constituer des centres massificateurs. Rôle des centres massificateurs:. Collecte des produits. Stockage des produits. Livraison aux associations (optionnel). Implication volontariste des pouvoirs publics dans une solution négociée avec les donateurs. Exemple: SOREAL à Mons et collaboration Banque Alimentaire CPAS à Mouscron. Conditions de stockage et d enlèvement doivent être explicites dans la relation contractuelle entre entrepriseorganisation bénéficiaire et centre massificateur

Criées: Problème: Encombrement dans certaines criées. ACCESSIBILITÉ LE RAMASSAGE 2/2 Proposition: Restriction d accès à des organisations massificatrices tel que Banques Alimentaires, CPAS ETUDIERLA POSSIBILITÉ DE RENDRE LES PRODUITS DES CRIEES GÉOGRAPHIQUEMENT ACCESSIBLES À TOUTES LES BANQUES ALIMENTAIRES En Conclusion: 1. C est dans le secteur de la production et des services alimentaires que l on gaspille et produit le plus de surplus (70%) et c est dans ces secteurs qu une réflexion approfondie mérite d être poursuivie. 2. Bien que le secteur de la distribution ne représente que 3% du gaspillage des efforts peuvent amener à un soulagement de la charge des banques alimentaires et des associations caritatives luttant contre la précarité et la faim. 3. Les pouvoirs publics de tous les niveaux doivent consulter et négocier avec les acteurs de l aide alimentaire de manière à promouvoir la gestion efficiente de cette aide. Le besoin actuel semble essentiellement se situer sur la logistique de la distribution. La coercition législative n est pas le meilleur moyen de stimuler la responsabilité sociétale des entreprises de distribution.