On peut toujours considérer qu une oeuvre littérature est une d art en tant qu elle vise à produire le beau et à susciter une émotion chez son récepteur. Les auteurs écrivent souvent pour des raisons différentes comme: être lu, pendre du plaisir d écrire, ou bien s exorciser comme Gide a dit dans son journal des faux-monnayeurs : je n écris que pour être relu. Et puis chez Malraux qui est un écrivain, romancier, homme politique, il dit que quand il écrit : écrire c est se livrer, il ne pense pas forcement à l autobiographie: tout type d écriture revient à livrer quelque chose de soi. Pour répondre à la question posée: écrire, c est se livrer, écrit Mauriac. Dans quelle mesure cette affirmation vous semblet-elle convenir pour les deux oeuvres de Gide au programme? Dans un premier temps nous verrons écrire, c est se livrer dans les fauxmonnayeurs, puis dans un deuxième temps nous analyserons la transposition romanesque: se livrer à travers la fiction. Et enfin nous étudierons l expérience du roman: une mise en situation. Dans un premier temps, nous allons voir écrire, c est se livrer dans les faux-monnayeurs. Dans le roman de Gide on a des personnes qui écrivent pour eux mêmes, et aussi écrivent à d autres personnes. On a des exemples dans le roman comme par exemple des lettres de fauxmonnayeurs. Pour répondre à la question posée écrire, c est se livrer? nous avons des personnages écrivent pour eux-mêmes et aussi à d autres personnes. Dans les faux-monnayeurs, on trouve des lettres où les personnages se confient: ces dernières sont adressées à une personne autre que soi-même, on écrit souvent pour des raisons différentes puisque cela nous aide à se livrer. Donc les enjeux de la lettre: on prend l exemple de Laura, elle écrit des lettres à Edouard c est pour chercher de la compréhension, elle doit être sincère quand elle écrit. Puis elle écrit des lettres à son mari( Felix), c est pour chercher le pardon, elle doit être honnête également. ( SI elle veut se livrer, l honnêteté c est la base). Un autre exemple: Laura écrit des lettres c est pour se confier, mais Bernard et Olivier écrivent des lettres pour provoquer. Bernard écrit des lettres pour provoquer son père parce qu il a appris qu il n est pas son vrai père..
Puis Olivier écrit à Bernard pendant que Bernard est parti en voyage avec son oncle Edouard et Laura. Car il est tellement jaloux. On peut donc confirmer qu Olivier écrit à Bernard pour provoquer également car il n est y point de confidence il se livre pas. Donc il n est pas honnête. ( S il cherche à se confier, il sera honnête au moins, mais on sens dans sa lettre qu il n est pas sincère). Souvent, le journal du narrateur: se découvrir à travers l écriture. On a dans les faux-monnayeurs un écrit auto-destiné, c est à dire on écrit pour soi-même, mais découvert par Bernard. Dans le roman on a Edouard qui est un narrateur, il écrit son journal, pour lui-même. On peut deviner sans doute qu il écrit pour se confier, il décrit tout ce qui s est passé autour de lui, il y a évidement d autres raisons. C est comme quand nous écrivons un journal intime, c est d abord pour se livrer, puis aussi pour garder les traces du temps etc. On peut toujours considérer que le journal est quelque chose d assez intime, lorsqu on écrit un journal, on parle à soi-même. On a jamais penser de le montrer aux autres. Mais cependant Bernard Barnard a découvert tout journal que Edouard a écrit, donc ce qui montre que même un écrit auto-adressé peut toujours avoir un autre lecteur que soi, de sorte que se confier dans son journal c est se confier à un lecteur potentiel, quel qu il soit. Transition: On a vu que écrire c est se livrer, puis dans les fauxmonnayeurs les personnages se confient par écrire des lettres à d autre personne, puis on remarque si on veut se confier, la sincérité est fondamentale. Puis souvent, pour se livrer on décide d écrire des journaux, on peut appeler cela: un écrit auto-destiné. C est à dire écrire pour soi. Mais on a jamais penser qu un êcrit auto-adressé peut toujours avoir un autre lecteur de soi.donc on peut dire que se confier sans un journal c est se confier à un lecteur potentiel. On partage nos sentiments etc.
Dans cette deuxième partie, nous allons s intéresser à la transposition romanesque: se livrer à travers la fiction. Pour les écrivains, quand il écrivent un roman, ils doivent construire des personnages: traits autobiographiques ou bien les inventions. Dans un roman on crée des situations. Motif des faux-monnayeurs: à travers une situation concrète( écoulement de fausse monnaie), on réfléchit à une attitude générale. Puis on a une réflexion sur l authenticité, on est toujours tenté de se justifier avec de fausses raisons, des prétextes. ( mise en situation á travers la fiction). Puis dans un roman, on se confie à travers les personnages. Souvent les personnages sont une invention de l auteur, c est l auteur qui décide leurs caractères, personnalités, vies etc. La plus part du temps, l auteur prête des traits personnels à ces personnages mais en invente d autres également. On a l exemple d Edouard,: il a même métier que Gide( écrivain), même situation( écriture d un roman avec le même titre + rédaction d un journal), puis l est homosexuel également. Gide a inventé son identité( nom, famille, entourage etc). La transposition dans le roman est de se livrer à travers une construction(indirectement). Mise en abyme: Edouard qui est un écrivain en train d écrire un roman : Faux-Monnayeurs et qui tient le journal de ce projet. Du coup il y a une tension entre l écriture autobiographique( journal) et l écriture frictionnelle(roman). Edouard ne parvient pas à faire les deux choses en même temps, c est-à- dire il veut séparer son récit de vie( journal), et la fiction(roman), du coup tout passe dans le journal et le roman n avance pas. L écrivain se représente lui-même dans son livre( Gide écrivant les faux-monnayeurs crée un personnage d écrivain écrivant les Faux- Monnayeurs. Pour mieux expliquer la mise en abyme, cela veut dire un procédé consistant à représenter une œuvre dans une œuvre similaire, par exemple en incrustant dans une image cette image ellemême. L'expression utilisée par André Gide, lequel note dans son Journal en 1893:«J'aime assez qu'en une œuvre d'art on retrouve ainsi transposé, à l'échelle des personnages, le sujet même de cette œuvre par comparaison avec ce procédé du blason qui consiste, dans le
premier, à mettre le second en abyme.»cependant, il applique ce principe dans son roman, Les faux-monnayeurs, construit sur une mise en abyme puisque l'oncle Édouard, écrivain, est présenté en train d'écrire un roman intitulé Les Faux-Monnayeurs, dans lequel il cherche à s'éloigner de la réalité, et qui a pour personne principal un romancier. Transition: On a appris que pour se livrer, l auteur peut choisir la fiction en écrivant. C est à dire l auteur peut décider librement les conditions de son personnage. On retrouve souvent les points communs, ou même caractères entre les personnages inventés par l auteur et l auteur lui-même ( ex: Gide et Edouard, ils se ressemblent). En plus pour enrichir son écriture, l auteur utilise la fiction, qui peut rendre son roman plus intéressant et vivant. Donc on peut dire que la fraction aide l auteur de mieux se confier parfois. Puis la mise en abyme montre une confidence d une part de l auteur: l auteur se représente dans son livre. Il crée un personnage en train d écrire les Faux-Monnayeurs. Dans cette dernière partie nous allons voir l expérience du roman: une mise en situation. Le roman comme laboratoire: se découvrir par le biais de la fiction, par une mise en situation dans univers fictionnel, parfois on imagine tellement qu on a oublié la réalité comme dans le journal des faux-monnayeurs Gide dit que : Tant que Lucien ne cherche qu à persuader les autres[ ] il est la première victime de toutes les fausses raisons qu il donne; il finit par se persuader luimême que ce sont ces fausses raisons qui le conduisent, tandis qu en vérité c est lui qui les inclines et les conduits. Le véritable hypocrite est celui qui ne s aperçoit plus du mensonge, celui qui ment avec sincérité. Puis on dit qu un roman est comme un laboratoire, c est- à dire qu il y a une possibilité de faire des expériences. Dans les fauxmonnayeurs Gide construit un personnage d écrivain en train d écrire un roman( mise en abyme). Mais il rencontre quelque problème: ce personnage n arrive pas a écrire son roman. Edouard veut écrire un
roman sans rien y mettre de sa vie=> Tout ce qui le concerne, il écrit dans son journal. Mais il peut y avoir des conséquences comme: l écriture du journal supplante l écriture du roman. Donc cela voudrait dire qu on ne peut écrire un roman sans se livrer mais qu il faut en même temps faire sa place à la fiction. Les faux-monnayeurs sont une nouvelle forme d écriture, entre écriture autobiographique(journal) et écriture fictionnelle (un roman). Ce roman est une écriture expérimentale pour représenter l expérience du roman. Ce roman est écrit d une façon très différente. Dans ce roman, Gide essaye de nous montrer cette nouvelle écriture sous forme d un journal d un roman, il consiste à faire une construction de l histoire, des personnages, puis faire l hypothèse(roman= laboratoire), mise en situation pour réfléchir sur un point précis. Gide a bien fait ses construction, puis note jour après jour l état de son roman comme dans le roman Edouard inscrit en effet ses observations, ses pensées dans son journal mais, il garde aussi dans sa poche un carnet sur lequel il transcrit[ ] ses notes et ses réflexions, où il note au jour le jour l état de ce roman dans son esprit. C est pour cela qu on dit que les fauxmonnayeurs sont une nouvelle forme d écriture. En conclusion, on a vu tout d abord que écrire, c est se livrer dans les faux-monnayeurs grâce aux lettres où les personnages se confient, ils sont adressés à une autre personne que soi-même, en écrivant des lettres cela nous permet de se confier mais il faut être sincère après tout, sinon il n y aura pas de confidence. Puis un écrit auto-adressé est un moyen de se confier, ce qui montre que même un écrit auto-adressé peut toujours avoir un autre lecteur que soi. Donc on peut se confier à une autre personne. Ensuite, on a vu la transposition romanesque; se livrer à travers la fiction. Cela veut dire que en inventant ou imaginant, cela nous permet de se livrer surtout pour les auteurs. Car ils ont besoin de la fiction pour pourvoir améliorer son écriture. Et la mise en abyme
joue un rôle important pour l écriture de Gide. Puis dans la dernière partie on a vu que l expérience du roman est une mise en situation. On remarque que Gide considère que le roman comme un laboratoire: il est possible de faire des expériences. Dans les faux-monnayeurs Gide décide de créer un personnage en train d écrire un roman(mise en abyme) mais le problème c est que Edouard a consacré tout son temps à écrire son journal, du coup il n a pas fini son roman. Il écrit parce qu il veut se livrer comme Gide. Donc cela veut dire qu on ne peut pas écrire quelque chose sans se livrer, mais il faut en même temps faire sa place à la fiction. Et puis les faux-monnayeurs est une nouvelle forme d écriture: une écriture expérimentale pour représenter l expérience du roman. Quand Gide écrit ce roman il note dans un journal jour après jour l état du roman. Donc qu à la fin on peut confirmer que écrire, c est se livrer.