DOSSIER DE MONUMENT Clés : Période : 1914-1918 Lieu : Tracy-le-Mont (60350). Belligérants : Allemands et Français Latitude : : 49.478321 Longitude : 3.028009 Titre : Les monuments de l'ancien cimetière de Bimont à Tracy-le-Mont, (60) Thèmes : Un cimetière militaire sur la ligne de front Localisation : accès par les hameaux de Bernanval et Visigneux fléchage"vestige 14.18" Depuis septembre 1914 jusqu'à mars 1917, le front au nord de l'aisne, entre Soissons et Compiègne, malgré les nombreuses attaques françaises, reste à peu près dans le même secteur. Le repli Alberich, organisé par les Allemands, pour raccourcir leur front, sur la ligne Hindenburg, éloigne le front, d'une quinzaine de kilomètres au nord-est de Tracy-le-Mont pour une année, donc moins de mort dans le secteur pour quelques mois.
Le 3 juin 1918, après la percée du Chemin des Dames le 27 mai, le front se rapproche à nouveau de Tracy le Mont L'offensive du Matz du 9 juin 1918, rapproche encore plus le front de Tracy-le-Mont
Ce n'est qu'en août 1918 que le front s'éloignera définitivement de Tracy-le-Mont. Donc à part les onze mois de 1917 et début 1918, où les Allemands s'étaient retirés derrière la ligne Hindenburg, les combats ont été nombreux dans le secteur de la ferme de Bimont et le cimetière militaire a recueilli pendant ces années douloureuses les morts français du secteur. On peut voir, sur cette vieille photo du cimetière de l'époque, le monument qui est encore visible, de nos jours. Tous les monuments actuels sont entretenus bénévolement par l'association "Patrimoine de la Grande Guerre", un grand merci et bravo à leur travail de conservation de la Mémoire et pour l'autorisation de présentation de cette photo ancienne qui leur appartient.
Les corps des soldats enterrés dans ce cimetière militaire ont été réinhumés dans les grands cimetières militaires établis dans l'après guerre. Peu à peu, la végétation a envahi l'ancien cimetière, il ne reste plus que les monuments.
3 ème Colonne Colonne Colonne 121 ème RI 2 ème TIR 2 ème Zouaves 219 ème RI 404 ème RI 2 ème RM Spahis 228 ème RI 417 ème RI 6 ème Génie 260 ème RI 69 ème T 1 er BT CHRS 262 ème RI 86 ème RI 60 ème A. 264 ème RI 102 ème RIT 3.5.6 ème TIR 265 ème Ri 100 ème RIT 4 ème R.CUIR A PIED 292 ème RI 162 ème RIT 1 er GROUPE CYCLISTE 318 ème RI 2 ème TIR 15 ème ART. 329 ème RI 32 ème ART. 4 ème CUIR. 1 ère 2 ème Très nombreuses sont les unités qui ont combattu, au cours de la Grande Guerre, dans le secteur de Bimont et dont les morts ont été enterrés, pendant la guerre, dans le cimetière militaire de Bimont En voici un exemple : Extrait de l'historique du 102 e Régiment Territorial d'infanterie Le 12 août 1916, nous relevons le 100e aux tranchées. L'ordre de bataille est le même : poste de commandement à Viezigneux (maison du garde), un bataillon du 86e R.I. au C.R. de Tracy-le-Val, un bataillon du 102e au C.R. de Puisaleine, sous le commandement du lieutenant-colonel commandant le 86e, et le 3me bataillon en réserve de brigade. Mais le 26 août, nous relevons les cuirassiers qui occupent à notre droite le C.R. de Quennevières N., et le lieutenant-colonel PERRIN reçoit le commandement du sous-secteur de Bimont, composé des C.R. de Puisaleine et de Quennevières N., gardés chacun par un bataillon du 102e, le 3me bataillon restant en réserve ; P.C. à Bimont. Les patrouilles allemandes sont actives et tentent, souvent plusieurs fois dans la même nuit, d'aborder nos lignes ; nous les repoussons. Le 18 août, au cours de l'une d'elles, la 1re compagnie s'empare de deux prisonniers dont un aspirant ; le 27, c'est la 3me compagnie qui capture près de nos lignes deux Allemands en patrouille. Le 8 septembre, nous sommes relevés par le 16e I.T. et cantonnons à Roylaye, Cuise-Lamotte, Chelles, Vichelles, Martimont, Rethondes et Saint-Léger. Le 26 septembre, nous relevons aux tranchées le 16e I.T. dans les emplacements mêmes que nous lui avions cédés. L'activité de l'ennemi se caractérise surtout par un emploi intensif des engins de tranchées, minen et grenades, qui nous causent des dégâts et des pertes. Le 1er novembre, le colonel réunit au cimetière militaire de Bimont tous les officiers et les hommes que le service des tranchées laisse disponibles ; il rend hommage aux morts du 102e dans une vibrante allocution. La musique du Régiment, récemment constituée, prend part à la cérémonie. Le 2 novembre, l'ennemi bombarde la carrière Prat, près de Bimont ; le sous-lieutenant PÉRIDIER, de la 2me compagnie de mitrailleuses du Régiment, se porte sous le feu, avec le sergent FILLON, auprès d'une de ses pièces pour la mettre en batterie contre un aviatik qui règle le tir. Tous deux sont tués.