Les rendez-vous du Cercil /// /expositions /conférences /rencontres /films /// d avril à août 2017 CERCIL MUSÉE-MÉMORIAL DES ENFANTS DU VEL D HIV

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/// Les rendez-vous du Cercil /// d avril à août 2017 CERCIL MUSÉE-MÉMORIAL DES ENFANTS DU VEL D HIV CENTRE D HISTOIRE ET DE MÉMOIRE SUR LES CAMPS DE BEAUNE-LA-ROLANDE, PITHIVIERS ET JARGEAU /expositions /conférences /rencontres /films

Il y a 75 ans, déportation à Auschwitz des Juifs internés à Pithiviers et Beaune-la-Rolande Il y a 75 ans, la rafle du Vel d Hiv Le soir du 17 juillet 1942, les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande sont quasiment vides : les hommes, des Juifs étrangers internés à partir du 14 mai 1941, ont été massivement déportés vers Auschwitz par les convois 4, 5 et 6, respectivement le 25 juin de Pithiviers, le 28 juin de Beaune-la- Rolande et le 17 juillet de Pithiviers. Selon le programme élaboré lors des négociations franco-allemandes, chaque train doit transporter 1000 personnes. Pour compléter l effectif du convoi 5, 34 femmes et 77 hommes arrêtés quelques jours plus tôt à Chartres, Bourges, Montargis et Orléans (cf. p 15) sont envoyés au camp de Beaune-la-Rolande. Parmi eux, des adolescents comme Jeannine Stickgold, française. Elle a 15 ans. Dans le convoi 6, le nombre d enfants augmente (ils sont 24) et leur âge diminue : Marie-Louise Warembron a 12 ans. Sont aussi déportées 250 personnes arrêtées sur la ligne de démarcation et dans les départements du ressort des KDS d Orléans et de Dijon. Si les deux camps ont été vidés, c est pour y transférer les milliers de personnes entassées au Vélodrome d hiver depuis leur arrestation les 16, 17 et 18 juillet. D abord les hommes Arrêtés le 14 mai 1941, Luzer Biglaiser et son frère Joseph, sont internés à Pithiviers. Leur frère Srul est interné à Beaune-la-Rolande. Luzer est déporté par le convoi 4 du 25 juin 1942, Srul dans le convoi 5 du 28 juin et Joseph par le convoi 6 du 17 juillet. Ils sont tous les trois assassinés à Auschwitz. Assis au 1 er rang à droite avec une casquette, Luzer ; à côté de lui, Joseph, Pithiviers. Archives famille BIGLAIZER Du 19 au 22 juillet, ces familles, surtout des mères et leurs enfants, arrivent de la gare d Austerlitz à Pithiviers et Beaune-la-Rolande dans des wagons à bestiaux. En quelques jours, 7600 personnes, dont 4000 enfants, s entassent dans les baraques. À Pithiviers, le camp est plein le 20 juillet au soir. Le 21, venues de Paris dans deux trains, 400 personnes sont entassées sur de la paille dans un hangar situé en bordure du camp. La promiscuité rend très vite les conditions d internement intolérables. Alors que les nazis ne le demandent pas encore, les autorités françaises proposent qu on déporte également les enfants. En attendant la réponse de l Office central de la sécurité du Reich à Berlin (RSHA, dirigé par Adolf Eichmann), il est décidé de déporter les adultes, sans les enfants. Les 30 juillet, 2 et 6 août 1942 à Pithiviers, et les 4 et 6 août 1942 à Beaune-la-Rolande, les mères sont violemment séparées de leurs enfants et déportées. Les milliers d enfants restés seuls dans les camps survivent dans une terrible détresse matérielle et affective. Dès que l autorisation de Berlin arrive, le 13 août, ils sont transférés au camp de Drancy d où ils sont déportés. Ils sont assassinés dès leur arrivée à Auschwitz-Birkenau. puis les femmes et les enfants. Les femmes et enfants de Srul et Joseph sont arrêtés lors de la rafle du Vel d Hiv et internés à leur tour à Pithiviers. Baila, la femme de Joseph est déportée à Auschwitz-Birkenau par le convoi 20 du 17 août 1942, avec ses 4 enfants, Bernard (12 ans), Lucienne (10 ans), Maurice (8 ans) et Claude (6 ans) et ses neveux Madeleine (8 ans), Georges (7 ans) et Rachel (5 ans). Leur mère Laja, femme de Srul, a été déportée seule, le 7 août. Archives famille BIGLAIZER non datée Un timbre-poste en hommage aux hommes, femmes et enfants juifs internés depuis les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande et déportés à Auschwitz, au cours de l année 1942, il y a 75 ans. L Association Philatélique du Loiret et le Cercil- Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv ont voulu rendre hommage aux hommes, femmes et enfants juifs déportés à Auschwitz après avoir été internés dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande. Ils ont souhaité émettre deux timbres, qui représentent les deux périodes majeures de l histoire des camps de Pithiviers et de Beaunela-Rolande. Sur le premier, figure une carte écrite depuis le camp de Pithiviers par Élie Flam à sa femme Berthe et à sa fille Béatrice. Arrêté le 14 mai 1941, lors de la rafle dite du billet vert, Élie est déporté depuis la gare de Pithiviers, le 15 juin 1942 (convoi 4). Pour le second timbre-poste, nous avons sollicité l artiste Gilles Rapaport, afin qu il imagine une image qui puisse incarner ce moment. Nous ne possédons en effet, à ce jour, aucune photographie prise dans les camps après l arrivée des familles arrêtées lors de la rafle du Vel d Hiv. «Le timbre-poste, dit Michel Coste, chercheur à l EHESS, n est pas un support publicitaire comme un tract ou une affiche, c est une image anodine et mineure, associée à une fonction banale d affranchissement du courrier, mais c est alors que l image est la plus efficace». Nous souhaitons que ces images-archives que sont les timbres contribuent, à leur façon, à inscrire durablement dans la mémoire l histoire de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants, internés puis assassinés parce que Juifs. Après le lancement officiel les samedi 24 et dimanche 25 juin, ces timbres-poste seront en vente au Musée-Mémorial des enfants du Vel d Hiv, auprès de l Association Philatélique du Loiret et des différents mémoriaux en France. 2 3

AVRIL 2017 - La Rafle Roselyne Boch Vacances scolaires du 8 au 23 avril Mardi 11 avril à 15h ATELIER. La rafle du Vel d Hiv au cinéma Par Catherine Thion, docteure en histoire, chargée de recherches au Cercil - Tout public à partir de 12 ans Jeudi 13 avril à 15h VISITE. Visite commentée du Musée- Mémorial et de l exposition temporaire «Un regard sur l immigration et l intégration des Juifs en France de 1880 à 1948» Par Nathalie Grenon, directrice du Cercil Mardi 18 avril à 15h PROJECTION. La colline aux mille enfants Film de Jean-Louis Lorenzi, Ampersand, 2h, France, 1994. Automne 1941. Dans la France occupée par les Allemands, les rafles se multiplient. Des enfants sont arrachés à leurs parents Au Chambon-sur- Lignon, dans le Velay, en zone libre, une jeune femme, exténuée par un long voyage, frappe à la porte du presbytère. L épouse du pasteur, Martha Fontaine, ouvre à Clara, première réfugiée juive parmi les centaines qui la suivront pour fuir les persécutions nazies. //// À Cerdon - Ferme de la Matelotte Jeudi 20 avril à 14h15 VISITE. Les fermes de Sologne : persécution des Juifs, déportations et sauvetages Entre juin 1941 et juillet 1942, 386 Juifs internés dans les camps de Pithiviers et de Beaunela-Rolande, sont transférés dans trois fermes désaffectées situées en Sologne : c est la préfecture d Orléans qui assure la gestion de ce qu elle nomme parfois les «kommandos de Sologne». Après leur transfert en juillet 1942 au camp de Pithiviers, ces hommes seront déportés à Auschwitz. Effectué sur les lieux mêmes où rien n a changé, ce parcours permet grâce à des témoignages et des documents d archives de comprendre la vie quotidienne de ces internés, ainsi que leurs relations avec la population locale qui va aider des familles juives persécutées et ainsi les sauver. Point de départ : Ferme de la Matelotte, en provenance de Cerdon, en direction d Argent-sur-Sauldre (vers l étang du Puits), à gauche, après la route qui part à droite vers l étang du Puits, et avant la borne qui marque la séparation entre le Loiret et le Cher. Organisée avec l Association des Randonneurs sullylois. JL Lorenzi-Ampersand //// À Paris Mémorial de la Shoah Du dimanche 23 au lundi 24 avril 2017 Yom HaShoah Chaque année, en Israël et partout dans le monde, un hommage est rendu lors de Yom HaShoah aux 6 millions de Juifs morts durant la Seconde Guerre mondiale, victimes des nazis et de leurs collaborateurs. À cette occasion le Mémorial de la Shoah, le Mouvement Juif Libéral de France (MJLF), l association des Fils et Filles des Déportés Juifs de France (FFDJF) et le Consistoire de Paris, organisent sous l égide de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, la lecture des noms des déportés juifs de France et une série de manifestations commémoratives et éducatives. Du dimanche 23 avril à 17h jusqu au lundi 24 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah, au cours d une lecture publique ininterrompue de 24 heures, les noms de chaque homme, femme, enfant déporté sont prononcés un à un. Cette année, seront lus les noms des Juifs de France déportés par les convois n 32 à n 70. Mardi 25 avril 18h Les réfugiés dans l Europe de 1938 : une question humanitaire et politique Par Catherine Nicault, professeure émérite de l Université de Reims, rédactrice en chef des revues Archives juives et Relations internationales. Après l accession en 1933 des nazis au pouvoir à Berlin, les opposants au régime hitlérien et les Juifs, très vite persécutés, sont poussés à l exil. Ce mouvement s accentue en 1935, du fait des lois de Nuremberg, et surtout Conférence d Évian en 1938, année de l Anschluss, de la conférence de Munich et de la Nuit de Cristal. Les gouvernements polonais et roumain sont tentés de suivre l exemple allemand. Comment le monde réagit-il face à ce qui est devenu à ses yeux «le problème des réfugiés»? SUIVIE D UNE PROJECTION. Évian 1938 La Conférence de la Peur Film documentaire de Michel Vuillermet, 1h08. Doriane Films - Arturio Mio - Andana Films, France, 2009. Année 1938. Les persécutions exercées par le régime nazi sur des centaines de milliers de citoyens allemands puis autrichiens, en majorité juifs, s aggravent. Beaucoup tentent désespérément de trouver asile en dehors des frontières du Reich. Pour faire face à cette situation, Franklin D. Roosevelt invite les démocraties à se réunir au sein d un Comité Intergouvernemental pour les Réfugiés. Ainsi, le 6 Juillet 1938, trente-deux délégations étrangères vont se réunir au bord du Lac Léman, à Évian-les- Bains, dans les salons de l Hôtel Royal. Grâce à des archives inédites et des témoignages poignants, ce film retrace l histoire de la conférence internationale d Évian. La transcription minutieuse des paroles qui y furent échangées met en lumière la question très actuelle de l accueil des réfugiés, et de la capacité des démocraties à s opposer aux dictatures et aux catastrophes humaines qu elles provoquent. En présence de Catherine Nicault, conseillère historique de ce film documentaire. Film réalisé avec la participation de France Télévisions, et le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. 4 5

MAI 2017 //// À Orléans Cinéma Les Carmes Jeudi 27 avril à 19h30 PROJECTION. Une histoire de fou Film de Robert Guédiguian, Agat Films, France, 2h14, 2015. À Berlin en 1921, Soghomon Tehlirian tue Talaat Pacha, principal responsable du génocide arménien. Lors de son procès, il témoigne tant et si bien du premier génocide du XX e siècle que le jury populaire l acquitte. Des années plus tard, à Marseille, le jeune Aram est un idéaliste qui veut que la Turquie reconnaisse les crimes commis. S il est soutenu par Anouch, sa mère, Hovannes, son père, veut vivre en paix en France. Aram est impliqué dans un attentat visant l ambassadeur de Turquie. Le diplomate est tué mais Gilles, un étudiant en médecine qui passait par là, perd l usage de ses jambes. En présence du réalisateur, Robert Guédiguian. Tarifs habituels du Cinéma Les Carmes Tarifs réduits pour les adhérents du Cercil. Organisée avec le cinéma Les Carmes dans le cadre des commémorations du génocide des Arméniens. //// À Orléans Dimanche 30 avril COMMÉMORATIONS. Journée nationale du Souvenir des victimes et héros de la Déportation 11h Parc Pasteur 11h30 Monument de la Victoire 15h Musée-Mémorial des enfants du Vel d Hiv visite commentée par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil. //// À Orléans Théâtre d Orléans Vendredi 28 avril THÉÂTRE/CONCERT. 18h - Gratuit Concert des élèves de Guillaume Dettmar Guillaume Dettmar, professeur de violon et de musiques traditionnelles au Conservatoire d Orléans, nous fera écouter de la musique traditionnelle klezmer jouée par ses élèves. Entrée libre dans la limite des places disponibles, suivi d un buffet dînatoire. Réservation indispensable au 02 38 42 03 91. 20h30 Lecture suivie d un concert LECTURE THÉÂTRALISÉE. Lettres à Khayè Il y a 75 a ns Depuis son internement au camp de Pithiviers, en mai 1941, Zysman Wenig a écrit presque tous les jours à Khayè, sa femme. Quelques lettres rédigées en français mais censurées, et puis d autres, celles écrites en yiddish, leur langue maternelle, sorties clandestinement. Zysman est déporté le 25 juin 1942 à Auschwitz. Il survivra aux marches de la mort. Lecture de fragments de ces correspondances par Jean Barat, comédien et réalisateur du film documentaire «Je reviendrai». Avec l aimable autorisation de Jacques Wenig qui vient de publier l intégralité de la correspondance de son père, chez Calmann-Levy, sous le titre «Lettres à Khayè». Correspondance traduite du yiddish par Bernard Vaisbrot. J. Barat - J. Wenig //// À Orléans Librairie Nouvelle Mardi 2 mai 2017 à 18h RENCONTRE. Qui connait Albert Goering, frère d Hermann Goering? Avec François Guéroult, autour de son dernier livre L autre Goering, éd. Infimes, 2017. Albert Goering naît en 1895, 2 ans après son frère Hermann. Tous deux passent leur enfance en Bavière. Après avoir combattu dans l infanterie pendant la Première Guerre mondiale, il fait des études d ingénieur. En 1928, il part travailler en Autriche. En 1934, il devient directeur de studio dans la plus grande compagnie cinématographique autrichienne de l époque. En 1939, il prend la direction des exportations à l usine Sko da de Pilsen, en Tchécoslovaquie de là vient la rumeur selon laquelle il aurait été au camp de Theresienstadt chercher des déportés juifs sous prétexte du besoin de maind œuvre. Des rapports de la Gestapo, des enregistrements des interrogatoires de l armée américaine et des témoignages des survivants suggèrent qu Albert Goering a risqué sa vie pour sauver des Juifs victimes du régime nazi en leur obtenant un permis de sortie et le transfert de leurs actifs hors d Allemagne. Yad Vashem qui a étudié son dossier a estimé que «il y a des indications qu Albert Goering avait une attitude positive envers les Juifs et qu il a aidé certaines personnes, mais il n y a pas de preuve suffisante, à savoir des sources primaires, démontrant qu il a pris des risques extraordinaires pour sauver des Juifs du danger de la déportation et de la mort». François Guéroult, journaliste, a enquêté sur ce personnage en rupture apparente avec son frère Hermann, acquitté lors d un procès à Prague en 1947. Entretien animé par Nathalie Grenon. Organisée avec la Librairie Nouvelle d Orléans. 6 7 CONCERT. KLEZMER! Par Denis Cuniot, piano, Guillaume Dettmar, violon et Rémy Yulzari, contrebasse. Ce trio réunit trois musiciens ayant une double culture artistique, de musicien classique et de spécialiste des musiques juives d Europe. La musique klezmer naît au Moyen Âge, dans les shtetls (quartier juif en yiddish), avec les klezmorim, musiciens improvisateurs et infatigables créateurs de mélodies. Cette musique se développe en Europe jusqu à la Shoah et les persécutions antisémites staliniennes. Elle renaît à partir des années 1970 grâce à de jeunes musiciens américains. Aujourd hui elle vit une intense renaissance dans de nombreux pays. Ces trois musiciens virtuoses présentent des musiques klezmer et yiddish, du XIX e siècle à nos jours. Tarifs : 10 - Réduit : 5 (moins de 18 ans, élèves du Conservatoire, adhérents du Cercil et de l association des parents d élèves du Conservatoire). Ce spectacle a été créé le 14 mai 2016 au théâtre de Pithiviers pour évoquer la première rafle de Juifs en France et rendre hommage aux 3700 hommes juifs étrangers arrêtés le 14 mai 1941 et internés dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Organisé dans le cadre de la Journée nationale du Souvenir des victimes et héros de la Déportation avec l APEC, le Conservatoire d Orléans et la librairie Les Temps Modernes.

Jeudi 18 mai à 18h JOURNÉE INTERNATIONALE DES MUSÉES. Musées et histoires douloureuses : Dire l indicible dans les musées Les lieux mémoriaux peuvent-ils raconter l indicible? L exemple du Mémorial aux juifs assassinés d Europe de Berlin par Laurent Aucher, maître de conférences en sociologie à l Université d Orléans, chercheur au CEDETE (Université d Orléans), membre du LCSP (Université Paris Diderot) Si, à l instar de la madeleine de Proust, les «lieux de mémoire» jouent un rôle essentiel dans le maintien et le rappel des souvenirs individuels, ils sont aussi porteurs d autres enjeux, notamment sociaux. S appuyant sur une enquête par observations des pratiques de visite réalisée à Berlin en juillet 2014 au Mémorial aux Juifs assassinés d Europe (Denkmal für die ermordeten Juden Europas) de Peter Eisenman, le sociologue montre que cet espace mémorialisé n est pas neutre. Plus encore, il est celui duquel sourdent des comportements paradoxaux : alors même qu il est conçu pour un usage mémoriel, le dispositif architectural d Eisenman favorise des attitudes liées à la société de consommation et de loisirs. Holocaust-Mahnmal, œuvre de Peter Eisenman Samedi 20 mai Nuit des musées Ouverture exceptionnelle du Musée-Mémorial de 18h à minuit 18h30 PROJECTION. Autrefois, ailleurs Film documentaire réalisé par l association Mémoire Juive mjdp, 50 min. En écho à l exposition «Un regard sur l immigration et l intégration des Juifs en France de 1880 à 1948», ce film évoque les parcours migratoires et les forces d émigration qui ont conduit les Juifs jusqu à la France. 19h30 VISITE. Visite commentée du Musée- Mémorial des enfants du Vel d Hiv 20h30 MUSIQUE. Quand la chanson se souvient de la Shoah En découvrant ou redécouvrant plus d une vingtaine de chansons d après-guerre, de Pia Colombo aux Rita Mitsouko, comment la chanson française évoque-t-elle la Shoah? Dimanche 21 mai COMMÉMORATIONS. Depuis 1946, chaque année, à Beaune-la-Rolande et Pithiviers, sur les monuments qui furent érigés par les anciens internés rescapés des camps, une cérémonie, rassemblant familles, amis, habitants et autorités, rappelle la mémoire de ceux pour qui ces lieux furent la dernière étape avant la déportation. 10h à Beaune-la-Rolande, rue des Déportés 11h30 à Pithiviers, square Max Jacob Organisées par l Union des Déportés d Auschwitz, avec l Association des Fils et Filles des Déportés Juifs de France, le Crif, le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv et le Mémorial de la Shoah. Dimanche 21 mai 15h LECTURE MUSICALE. Pour en finir avec la question juive Texte de Jean-Claude Grumberg Hugo Zermati et Mathieu Jouanneau, comédiens Sacha Gillard, musicien «Derrière ce titre ambigu à souhait, Jean-Claude Grumberg nous livre un dialogue enlevé, drôle et provocateur. Truculence nécessaire pour s attaquer à cette vaste question : Qu est ce qu être juif?» Organisée avec l association ABCD, dans le cadre du festival Parcours et jardins du 19 au 21 mai 2017. Dimanche 28 mai à 15h Visite commentée du Musée-Mémorial Par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil Mardi 30 mai à 18h La Cour des comptes pendant la Seconde Guerre mondiale, 1939-1945 par Jean-François Potton, diplômé de l Institut d Études Poli tiques de Paris et de l École Nationale d Administration. Longtemps rapporteur de la Cour des comptes, depuis 2009, il est char gé de mission au comité d histoire de la Cour des comptes et des juridictions financières. Après une présentation de la situation de la Cour des Comptes à la veille de l invasion allemande, le conférencier abordera plusieurs questions successives ou trans versales : quelle a été l attitude de Vichy envers la Cour? Quelle a été l attitude de la Cour à l égard de Vichy? Il distinguera ce qu il en est des décisions personnelles et des positions de l institution. Jean-François Potton posera également la question de la collaboration et de la Résistance à la Cour, puis de la Libération et de ses conséquences. Cette conférence sera aussi l occasion d étudier les projets de Vichy pour la Cour des Comptes, ainsi que ses activités durant cette période. 8 9

JUIN 2017 Présentation de l exposition de l Abbé Leduc à Beaune-la-Rolande L abbé Leduc, curé-doyen de Beaune-la-Rolande, a joué un rôle auprès de Les archives familles d internés juifs de l abbé Leduc du camp de Beaune-laRolande, en quête de nouvelles de leurs proches ou cherchant un moyen de leur faire parvenir des colis. En servant ainsi d intermédiaire, il leur a apporté aide et réconfort. En 1942, l abbé Leduc obtient des laissezpasser pour exercer son ministère auprès d internés juifs convertis au catholicisme. Il devient l aumônier du camp jusqu en avril 1943 : les autorités allemandes lui interdisent dès lors tout accès au camp. CERCIL - MUSÉE-MÉMORIAL DES ENFANTS DU VEL D HIV CENTRE D HISTOIRE ET DE MÉMOIRE SUR LES CAMPS DE BEAUNE-LA-ROLANDE, PITHIVIERS ET JARGEAU 45 rue du Bourdon-Blanc - Orléans Du mardi au dimanche de 14h à 18h. Mardi nocturne jusqu à 20h. Fermé le lundi et le samedi et jours fériés. Pour les groupes tous les jours sur rendez-vous. exposition du 9 décembre 2016 au 9 mars 2017 VISITE COMMENTÉE DE L EXPOSITION. Dimanche 4 juin à 15h, par Nathalie Grenon, directrice du Cercil À partir d une photo montrant la vie d enfants syriens, elle propose aux élèves d écrire l histoire que leur inspire cette photo, puis de compiler l ensemble des productions des élèves pour élaborer une fiction commune qu elle confronte ensuite à la «réalité» historique de photo. Ce fonds, constitué à 95% d archives de la direction de la Sûreté générale du ministère de l Intérieur (aujourd hui direction centrale de la Police nationale) est conservé aux Archives nationales. Les élèves auront au préalable travaillé à l analyse des photographies de propagande prises dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande. Organisée avec les Archives départementales du Loiret. Pithiviers, l enregistrement des internés par les gendarmes, 16 mai 1941 (MNR - Champigny-sur-Marne) //// À Jargeau Rdv devant le collège Cette exposition présentée par la ville de Beaune-laRolande a été conçue par le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv et le Service des archives historiques de l évêché d Orléans. Sur les traces de l ancien camp d internement de Jargeau //// À Paris Mémorial de la Shoah Par Nathalie Grenon, directrice du Cercil //// À Orléans Archives départementales du Loiret Entre 1941 et 1945, 1 200 Tsiganes, dont plus de 700 enfants, ont été internés au camp de Jargeau dans d effroyables conditions. Les enfants juifs et l assistance publique Par Sylvie Le Clech, conservatrice générale du patrimoine, directrice régionale des affaires culturelles de la région Centre-Val de Loire. Le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv, lieu d histoire, de mémoire et d éducation, travaille depuis plus de vingt-cinq ans sur l histoire des camps d internement de Beaunela-Rolande, Pithiviers et Jargeau, sur la déportation juive et l internement des nomades. C est à la fois un centre de recherche et un lieu de transmission. Une équipe dirigée par une historienne est chargée des recherches pour les familles. En raison de leur caractère exceptionnel, certains témoignages recueillis font l objet de publications entre autres La Petite fille du Vel d Hiv d Annette Muller, ou encore Interné d office d Abraham Zoltobroda qui sont accompagnées de documents d archives et de contributions historiques apportant l éclairage nécessaire permettant de les inscrire dans l histoire de la Shoah. C est le cas de la présente édition. Le pôle pédagogique du Cercil, composé de professeurs mis à disposition par l Éducation nationale et de médiateurs, est un interlocuteur privilégié pour les enseignants et leurs élèves, les étudiants, les animateurs et les élus. Le Cercil intervient également sur la formation de tous ceux qui sont en situation de transmission des valeurs citoyennes. Il contribue également à la préservation des archives et du patrimoine bâti de ces trois camps, et donc de leur valorisation. Charles WASERSCZTAJN Pour Charles Waserscztajn, tout a commencé par une erreur lors de son enregistrement à l Assistance publique, le 6 décembre 1940. Tauba, sa mère, jeune femme juive polonaise réfugiée en France depuis 1938, totalement démunie, sans solution, confie «provisoirement» son enfant à l institution publique. En fait, celle-ci enregistre un abandon «définitif». Cette erreur sauvera l enfant de la déportation Mais elle séparera définitivement l enfant de sa mère. Tauba, engagée dans de nombreuses démarches pour récupérer son enfant, refusera de quitter Paris, au péril de sa vie En 2001, Charles découvre son histoire dans le dossier conservé à l Assistance publique et commence alors une enquête sur ce passé inconnu, sur les traces de ses parents déportés à Auschwitz et de sa petite enfance passée chez des nourrices dans le Berry. À la fois travail de mémoire et recherche à dimension historique, ce récit autobiographique entremêle l itinéraire personnel, chaotique et attachant, d un orphelin et les pages tragiques des rafles parisiennes, du camp d internement de Pithiviers et de la Shoah. Documents administratifs inédits et photos familiales nous donnent à partager le parcours singulier d un enfant de l Assistance publique qui a su surmonter les épreuves de la vie, mû par une foi inébranlable dans les vertus égalitaires de la République, parce que celle-ci sait donner sa chance à ceux qui choisissent de la saisir. SAUVE D AUSCHWITZ PAR L ASSISTANCE PUBLIQUE ISBN : 978-2-9540903-3-7 18 e Les témoins du Cercil CERCIL MUSÉE MÉMORIAL DES ENFANTS DU VEL D HIV CERCIL Organisée avec l OTI Val de Loire & Forêt d Orléans. Charles Waserscztajn Le fonds de Moscou des archives nationales, une fin de guerre froide ou un nouveau lieu de mémoire? Jeudi 15 juin à 19h30 Les témoins du Cercil Samedi 10 juin à 15h Sauvé d Auschwitz par l Assistance publique Dans le cadre de la Journée internationale des archives Reem Fadel, journaliste syrienne réfugiée en France, originaire d Alep, interviendra auprès des élèves avec Anthony Gautier, journaliste en résidence au Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv. Lundi 5 juin à 15h, par François Maurin du Service des archives historiques de l évêché d Orléans Vendredi 9 juin à 18h 10 De la propagande autour des camps de Pithiviers à Beaune-la-Rolande à la photographie de presse aujourd hui. L exemple de la Syrie. Beaune-la-Rolande 1941-1945 Mardi 13 juin à 14h RENCONTRE. Collection Musée de la Résistance Nationale - Champigny-sur-Marne Du 3 au 5 juin 2017 //// À Chatillon-sur-Loire - Collège Pierre-Dezarnaulds «L appellation fonds de Moscou désigne un important ensemble de fonds d archives, d origine privée ou publique, saisies par les forces d occupation allemandes lors de leur arrivée à Paris en 1940. Transférées dans les territoires du Reich afin d y être exploitées, ces archives passèrent aux mains de l Armée Rouge après la capitulation du régime nazi. Elles ont été conservées pendant plus de 50 ans aux Archives spéciales centrales d État de l URSS à Moscou. La chute du bloc soviétique permit leur restitution à la France entre 1994 et 2001.» //// À Beaune-la-Rolande Salle des fêtes «le Parville» À l occasion de la parution des ouvrages Histoires secrètes, les enfants juifs et l Assistance publique de Marion Feldman et Katy Hazan (éd. In Press, 2017) et Sauvé d Auschwitz par D AUSCHWITZ l assistance publique de Charles PAR Waserscztajn. (éd. du Cercil 2016). L ASSISTANCE SAUVE LES CAMPS DE PITHIVIERS ET DE BEAUNELA-ROLANDE Entre 1941 et 1943, plus de 16 000 Juifs, dont près de 4 700 enfants, ont été internés dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande, gérés par les autorités françaises sous le contrôle des Allemands, avant d être majoritairement déportés à Auschwitz-Birkenau. Des hommes d abord, 3 700 Juifs étrangers arrêtés le 14 mai 1941 lors de la rafle du billet vert et déportés pour la plupart dans trois convois partis des gares de Pithiviers et Beaune-la-Rolande les 25 juin, 28 juin et 17 juillet 1942, après plus d un an d internement. PUBLIQUE De quelle manière se comporta l Assistance publique envers les enfants juifs qui lui furent confiés pendant la Seconde Guerre mondiale? L étude de plus de 300 dossiers, jamais ouverts jusque-là, donne lieu à une lecture historique Puis arrivent les familles arrêtées lors de la rafle du Vel d Hiv les 16 et 17 juillet 1942 : 7 600 personnes, dont une majorité de femmes et d enfants. Au camp, adultes et enfants sont violemment séparés avant d être déportés. Plus de 4 000 personnes, dont 735 enfants, sont déportées des gares de Pithiviers et Beaune-la-Rolande entre le 31 juillet et le 7 août 1942. Les enfants les plus jeunes, restés seuls, sont transférés au camp de Drancy et majoritairement déportés entre le 17 et le 28 août 1942, dans six convois. Charles WASERSCZTAJN Préface : Serge Klarsfeld À partir de l automne 1942, d autres familles juives sont internées dans ces camps avant d être déportées, jusqu à ce qu Aloïs Brunner décide la fermeture du camp de Beaune-la-Rolande en juillet 1943 (après celle de Pithiviers en septembre 1942). et psychologique. L un de ces enfants, Charles Waserscztajn, replonge dans son passé pour reconstituer son histoire propre et la replacer dans l Histoire de la Shoah. En présence de Katy Hazan, historienne de l OSE, Marion Feldman, maître de conférences HDR en psychologie clinique, Université Paris Descartes, et Charles Waserscztajn. Animée par Antoine Rivière, maître de conférences en sciences de l éducation à l Université Paris 8. Organisée par le Mémorial de la Shoah. Mercredi 21 juin à 18h CONCERT. Fête de la musique Guillaume Dettmar, professeur de violon et de musiques traditionnelles au Conservatoire d Orléans nous fera écouter de la musique traditionnelle klezmer et tsigane jouée par ses élèves. En partenariat avec le Conservatoire d Orléans. 11

Il y a 75 ans, déportation à Auschwitz des Juifs internés à Pithiviers et Beaune-la-Rolande Il y a 75 ans, la rafle du Vel d Hiv Géraldine Aresteanu 12 //// À Pithiviers Théâtre du Donjon Jeudi 22 juin à 20h LE GRAND TÉMOIN DU CERCIL. Arlette Testyler Abraham Reiman, originaire de Lituanie, émigre en France où il devient artisan fourreur. Marié avec Malka, ils ont deux filles : Madeleine en 1930 et Arlette en 1931. Il est incorporé le 2 janvier 1940 au 21 e R.M.V.E. et fait la campagne des Ardennes avant d être démobilisé en septembre 1940. À partir du 14 mai 1941, il est interné à Pithiviers. Il a la chance de voir sa femme et ses filles régulièrement grâce à la gentillesse d un gendarme qui les héberge. Il est déporté le 25 juin 1942 à Auschwitz où il est assassiné à l âge de 37 ans. Sa femme et ses filles sont arrêtées lors de la rafle du Vel d Hiv et sont internées au camp de Beaunela-Rolande. Malka parvient à les faire libérer. Elles quittent Paris pour Vendôme (Loir-et-Cher). Arlette et Madeleine sont confiées à une famille et leur mère se cache de son côté jusqu à la Libération. À l annonce de la mort d Abraham, sa femme se laisse mourir de chagrin : leurs filles deviennent orphelines de guerre. Entretien animé par Nathalie Grenon, directrice du Cercil, suivi d une intervention sur l organisation du départ des convois 4, 5 et 6, par Catherine Thion, docteure en histoire et chargée de recherches au Cercil. Organisé par Le Mémorial de la Shoah et le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv. //// À Pithiviers Médiathèque Denis Poisson Samedi 24 juin à 15h RENCONTRE. De l histoire à la fiction avec Philippe Pintaux, ancien maire de la ville de Pithiviers et Jacques Wenig, fils de Zysman Wenig, interné au camp de Pithiviers et déporté à Auschwitz, le 25 juin 1942 par le convoi 4. Jacques Wenig, dans Lettres à Khayè (éd. Calmann- Lévy, 2017), nous présente la correspondance de son père, à sa mère, pendant son internement au camp de Pithiviers. Partir de l histoire, se documenter pour réaliser une œuvre de fiction, est la démarche que Philippe Pintaux a mis en œuvre dans son livre L irréparable - Pithiviers, sur le chemin d Auschwitz (éd. L Harmattan, 2017). A travers l histoire de deux fillettes liées d amitié, il tente de montrer l horreur, la peine, le chagrin, l espoir qu ont rencontré les familles après la rafle du Vel d Hiv. Organisée avec la Ville de Pithiviers et la librairie Gibier. Samedi 24 juin à 20h CONCERT-CRÉATION. Quand la chanson se souvient de la Shoah Alors que la France va commémorer les 75 ans de la rafle du Vel d Hiv, le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv a voulu interroger les chansons françaises qui évoquent la Shoah dans les années qui suivent la Libération. La chanson est une source historique à part entière. Art populaire, art social, elle témoigne de la société de son temps. Ainsi que le dit Serge Bernstein, elle est une forme d expression culturelle qui s adresse à tous, et qui permet d étudier la manière dont une société a vécu tel ou tel événement. Il est des chansons qui font l histoire et des chansons qui disent l histoire... Que nous dit la chanson de ce que connaît la société française de la Shoah après la guerre, quelles évolutions cette mémoire subit-elle de 1946 à aujourd hui? Quatre chanteurs, Lila Tamazit, Valérian Renault, Aymée Leballeur et Daniel Prat, deux musiciens, Éric Amrofel et Fred Ferrand, interpréteront des chansons qui sont autant de marqueurs de l évolution de l histoire de la mémoire de la Shoah en France : Jean Ferrat, Daniel Guichard, Pia Colombo, Maurice Fanon, Renée Lebas, Barbara, Serge Gainbourg, Paul Louka, Pierre Selos, Daniel Balavoine, Jean-Jacques Goldman, Hugues Aufray, Louis Chedid, Annie Cordy, les Rita Mitsouko, François Morel Pour accueillir ce spectacle, tout public et séance scolaire, contacter le Cercil au 02 38 42 03 91 ou par mail à mediationculturelle @cercil.eu Dimanche 25 juin //// À Pithiviers Square Max Jacob à 12h Le 25 juin 1942, partait de la gare de Pithiviers, le convoi n 4 vers le camp d Auschwitz. Ce convoi, le premier à partir des camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers, est constitué de 1 000 hommes, la plupart arrêtés le 14 mai 1941. Le Mémorial de la Shoah organise une cérémonie à Pithiviers pendant lesquelles les noms des déportés seront lus. Pour les personnes souhaitant partir en car depuis Paris, contacter le Mémorial de la Shoah, (réservation indispensable). Organisées par le Mémorial de la Shoah et l Association des Fils et Filles des Déportés Juifs de France, avec le soutien notamment de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, de la ville de Pithiviers, de la ville de Beaune-la-Rolande et du Cercil Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv. 13

EXPOSITION PHILATÉLIQUE. //// À Paris Mairie 3 Dimanche 25 juin JOURNÉE DES ASSOCIATIONS. Gilles Rapaport Dimanche 25 juin à partir de 15h INAUGURATION DES EXPOSITIONS. Les enfants du Vel d Hiv Le paroxysme de la «solution finale» en France Comment évoquer le terrible sort que subirent les familles arrêtées lors de la rafle du Vel d Hiv, en juillet 1942, puis internées dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande où les enfants y furent cruellement séparés de leur mères, puis déportés à Auschwitz d où aucun ne revint. Aucune photo connue n existe de cet événement, qui fut le paroxysme de la solution finale en France, ainsi que le dit Serge Klarsfeld. Par ses dessins d une grande puissance évocatrice, Gilles Rapaport raconte, sans mots et peutêtre mieux que des mots ne pourraient le dire, cet événement insoutenable et en particulier la disparition de ces milliers d enfants... Ce sont ces dessins qui seront exposés au Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv, accompagnés de documents d archives qui mettront en lumière l organisation administrative et politique mise en place par les autorités allemandes et françaises. En écho, les témoignages de rares rescapés accompagneront cette évocation, ainsi que les récits de ceux qui, de façon proche ou lointaine, en furent témoins (assistantes sociales, infirmières, etc. ). Écrire pour survivre Le courrier dans les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers Pour ceux, Juifs français et étrangers, qui furent internés entre 1941 et 1943 dans les camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers avant leur déportation à Auschwitz, les lettres maintiennent le lien familial qui leur est essentiel pour survivre. Pour nous, elles restent un témoignage irremplaçable de ce que ces hommes et ces femmes, parfois même des enfants, vécurent là, de leur vie quotidienne, de leurs espoirs et découragements, de l angoisse pour leurs familles désormais seules devant les persécutions quotidiennes. Elles sont aussi pour l historien une source d information essentielle sur l organisation de ces camps et la vie de ceux qui y ont été internés. Enfin, pour le philatéliste, elles apportent de précieux renseignements sur les inscriptions et tampons divers (censure ) figurant sur les enveloppes et les cartes inter-zones. Exposition conçue par l association philatélique du Loiret et le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv. Lancement des timbres-poste commémoratifs CONFÉRENCE de Serge Klarsfeld président des Fils et Filles des Déportés Juifs de France et vice-président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Jeanne Rousseau Des Juifs orléanais dans le convoi 5 Par Catherine Thion, docteure en histoire et chargée de recherches au Cercil. Peu avant le départ du convoi 5, pour en compléter l effectif (chaque train devant transporter 1000 personnes, selon le programme élaboré lors des négociations franco-allemandes), 111 Juifs sont transférés au camp de Beaune-la-Rolande : 34 femmes (la plus jeune a 14 ans) et 77 hommes arrêtés quelques jours plus tôt et venant principalement de Chartres (Eure-et-Loir), Bourges (Cher), Montargis (Loiret), mais aussi Orléans (Loiret) où 13 personnes sont arrêtées le même jour par les autorités allemandes, le 24 juin 1942. Jeanne Rousseau a 25 ans lorsqu elle assiste le 24 juin 1942, rue de l Empereur à Orléans, à l arrestation d Isidore Kaïman, 18 ans. Des années plus tard, encore choquée par cette arrestation, elle rédige un journal illustré pour en témoigner. Isidore, envoyé au camp de Beaunela-Rolande, est déporté par le convoi du 28 juin 1942. Son frère Lazare et leurs parents. Mendel et Blima sont déportés en mars 1944, sa femme Hélène en mai 1944. Seul leur petit garçon Claude sera sauvé. Lettres à Khayè Yiddish sans frontière Le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv sera présent toute la journée à cette rencontre désormais incontournable. //// À Paris Café des Psaumes Mercredi 28 juin à 16h30 RENCONTRE AVEC. ZYSMAN WENIG Préface d Annette Wieviorka Jacques Wenig Lettres à Khayè Autour du livre Lettres à Khayè, Correspondance clandestine d un amour en temps de guerre (éd. Calmann-Lévy, 2017). Depuis qu il a été interné au camp de Pithiviers, en mai 1941, Zysman écrit presque tous les jours à Khayè, sa femme. Ces lignes serrées clament son amour absolu pour Khayè, sa «chère âme lumineuse», mais racontent aussi l intimité, les peurs, la révolte et l âpre quotidien Zysman, maintenu dans l ignorance de son sort prochain, ne se berce pas d illusions et pressent à de nombreuses reprises toute l horreur et l ampleur du projet d extermination nazi. Pourtant, inlassablement, il tente de transmettre à son épouse sa formidable envie de vivre, sa force et sa détermination. Débordante de vie et d amour, cette correspondance inédite dessine le portrait d un couple malmené par l histoire et la folie des hommes. Organisée avec le Café des Psaumes - 16 ter, rue des Rosiers - Paris 4 e. 14 15

JUILLET - AOÛT 2017 //// À Fleury-les-Aubrais Rue Marcellin- Berthelot Jeudi 6 juillet à 15h VISITE. Viste commentée de la Nécropole nationale Peu de gens le savent, mais Fleury-les-Aubrais abrite la plus importante nécropole de regroupement en France située loin des champs de batailles. Depuis 1951, y sont regroupés 3 400 soldats décédés lors de l une ou l autre des deux guerres mondiales. Durant ces deux conflits, l armée française a fait appel à son empire colonial. Ces milliers d hommes d origines très diverses ont combattu et sont morts ensemble. Le travail de recherche mené par le Cercil permet d approcher cette histoire dans toute sa complexité. Cette visite aborde aussi un sujet peu connu, les crimes racistes commis par certains soldats de la Wehrmacht sur plusieurs centaines de soldats de l armée française, de ceux qu on appelait les tirailleurs sénégalais. Ce fut le cas à Clamecy en Bourgogne ou encore à Gaubertin, entre Beaune-la-Rolande et Pithiviers. Tout public 2h. Informations et réservations au 02 38 42 03 91. Orléans sous l Occupation et les persécutions Mardi 11 juillet à 15h Mardi 25 juillet à 15h Jeudi 17 août à 15h Visite du musée-mémorial et de l exposition temporaire sur la rafle du Vel d Hiv Jeudi 13 juillet à 15h Jeudi 27 juillet à 15h Jeudi 24 août à 15h Mardi 29 août à 15h //// À Orléans - Place de la République Dimanche 16 juillet - 10h COMMÉMORATION. Il y a 75 ans, se déroulait la rafle du Vel d Hiv Cérémonie officielle pour la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l État français et d hommage aux «Justes» de France. 15h Concert-hommage dans la cour du Musée-Mémorial des enfants du Vel d Hiv. //// À Pithiviers Rdv devant l ancienne gare Lundi 17 juillet à 15h Sur les traces de l ancien camp d internement de Pithiviers Il y a 75 ans le convoi n 6 partait de la gare de Pithiviers pour Auschwitz. Parmi les 928 personnes entassées dans les wagons à bestiaux, ils étaient 24 jeunes de 12 à 17 ans dans ce 6 e convoi à partir depuis la France pour le camp d Auschwitz. //// À Beaune-la-Rolande Rdv au cimetière Mardi 22 aout à 15h Sur les traces de l ancien camp d internement de Beaune-la-Rolande Il y a 75 ans, du 15 août au 27 septembre, les enfants du Vel d Hiv sont transférés depuis les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers à Drancy, avant leur déportation à Auschwitz. Organisée avec la ville de Beaune-la-Rolande. //// À Jargeau Rdv devant le collège Samedi 26 aout à 15h Sur les traces de l ancien camp d internement de Jargeau Entre 1941 et 1945, 1 200 Tsiganes, dont plus de 700 enfants, ont été internés au camp de Jargeau dans d effroyables conditions. Organisé avec l OTI Val de Loire & Forêt d Orléans. Fermeture du Musée-Mémorial du 1 er au 15 août inclus Il y a 75 ans les départs de convois L année 1942 marque le début de la déportation des Juifs de France vers les centres de mise à mort nazis. 75 ans après, des cérémonies sont organisées pendant lesquelles les noms des déportés de chaque convoi seront lus. Organisées par le Mémorial de la Shoah et l Association des Fils et Filles des Déportés Juifs de France, avec le soutien notamment de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, de la ville de Pithiviers, de la ville de Beaune-la-Rolande et du Cercil Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv. Convoi 4 : 25 juin 1942 (à Pithiviers) Convoi 5 : 28 juin 1942 (à Beaune-la-Rolande) Convoi 6 : 17 juillet (à Pithiviers) Convoi 13 : 31 juillet 1942 (à Pithiviers) Convoi 14 : 3 août 1942 (à Pithiviers) Convoi 15 : 5 août 1942 (à Beaune-la-Rolande) Convoi 16 : 7 août 1942 (à Pithiviers) Convoi 35 : 21 septembre 1942 (à Pithiviers) Charles Tremil 16 17

//// À Olivet Bibliothèque du mardi 25 avril au samedi 6 mai 2017 EXPOSITION. Il n y a pas d enfants ici - Auschwitz Gross-Rosen Buchenwald En partenariat avec l association française de Buchenwald-Dora et Komandos. Ouvert aux horaires d ouverture de la bibliothèque, gratuit //// À Olivet Espace Desfriches de la bibliothèque Mercredi 3 mai à 18h00 CONFÉRENCE - LECTURE PUBLIQUE. «Le cri de l art» PARTENARIATS par Marie-France Reboul La lecture s appuie sur l ouvrage du poète André Verdet, Anthologie des poèmes de Buchenwald, recueil de poèmes écrits par les déportés de toutes nationalités dans le camp nazi de Buchenwald. La lecture est complétée par une conférence qui permet de replacer cet art dans son contexte très particulier, de dépeindre ce qu étaient le camp de Buchenwald, camp de répression, et la vie des déportés par la projection de dessins réalisés par eux-mêmes pendant leur déportation. En partenariat avec la FNDIRP Sur inscription au 02 38 69 83 03 ou culture@olivet.fr AVRIL 2016 AGENDA Mardi 11 avril Orléans ATELIER La rafle du Vel d Hiv au cinéma par Catherine Thion p. 4 Jeudi 13 avril Orléans VISITE COMMENTÉE du Musée-Mémorial par Nathalie Grenon p. 4 Mardi 18 avril Orléans PROJECTION La colline aux mille enfants, de Jean-Louis Lorenzi p. 4 Jeudi 20 avril Cerdon RANDONNÉE COMMENTÉE Les fermes de Sologne : persécutions des Juifs, p. 4 déportations et sauvetages Du 23 au 24 avril Paris YOM HASHOAH Lecture des noms des Juifs de France déportés. p. 5 Mardi 25 avril Orléans CONFÉRENCE Les réfugiés dans l Europe de 1938 : une question humanitaire et p. 5 politique par Catherine Nicault suivie de la PROJECTION du film Évian 1938 La conférence de la peur, film de Michel Vuillermet Jeudi 27 avril Orléans PROJECTION Une histoire de fou, de et avec Robert Guédiguian p. 6 Vendredi 28 avril Orléans SPECTACLE Lettres à Khayè par Jean Barat, suivie par KLEZMER! concert par p. 6 Denis Cuniot, Guillaume Dettmar et Rémy Yalzuri Dimanche 30 avril Orléans COMMÉMORATION Journée nationale du Souvenir des victimes et héros de p. 6 la Déportation et visite commentée du Musée-Mémorial. Mardi 2 mai Orléans RENCONTRE Qui connait Albert Goering, frère d Hermann Goering? p. 7 François Guéroult Jeudi 18 mai Orléans CONFÉRENCE Les lieux mémoriaux peuvent-ils raconter l indicible? p. 8 Laurent Aucher Samedi 20 mai Orléans NUIT DES MUSÉES Projection, visite et musique p. 8 Dimanche 21 mai Beaune & Pithiviers COMMÉMORATIONS p. 9 Dimanche 21 mai Orléans PARCOURS ET JARDINS Lecture musicale Pour en finir avec la question juive Hugo Zermati, Mathieu Jouanneau et Sacha Gillard Dimanche 28 mai Orléans VISITE COMMENTÉE du Musée-Mémorial par Hélène Mouchard-Zay p. 9 Mardi 30 mai Orléans CONFÉRENCE La Cour des comptes pendant la Seconde Guerre mondiale p. 9 Jean-François Potton Du 3 au 5 juin Beaune-la- Rolande EXPOSITION - Les archives de l abbé Leduc, Beaune-la-Rolande, 1945-1941 p. 10 Vendredi 9 juin Orléans CONFÉRENCE Le fond de Moscou des Archives nationales, une fin de guerre froide ou un nouveau «lieu de mémoire»? Sylvie Le Clech Samedi 10 juin Jargeau VISITE COMMENTÉE Sur les traces de l ancien camp d internement Nathalie Grenon Mardi 13 juin Châtillonsur-Loire ATELIER EN MILIEU SCOLAIRE De la propagande des camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande, à la photographie de presse aujourd hui : l exemple de la Syrie Anthony Gauthier et Reem Fadel Jeudi 15 juin Paris CONFÉRENCE Les enfants juifs et l assistance publique Charles Waserscztajn, Marion Feldman et Katy Hazan Mercredi 21 juin Orléans CONCERT Les élèves du Conservatoire sous la direction du Guillaume Dettmar p. 11 p. 9 p. 10 p. 10 p. 11 p. 11 18 Thomas Geve Jeudi 22 juin Pithiviers LE GRAND TÉMOIN DU CERCIL Arlette Testyler p. 12 Samedi 24 juin Pithiviers RENCONTRE De l histoire à la fiction avec Philippe Pintaux et Jacques Wenig p. 12 Samedi 24 juin Orléans CONCERT-CRÉATION Quand la chanson se souvient de la Shoah p. 12 Dimanche 25 juin Pithiviers Orléans IL Y A 75 ANS Lecture des noms des internés déportés par le convoi 4. Conférences, inauguration des expositions p. 12 Dimanche 25 juin Paris JOURNEE DES ASSOCIATIONS Yiddish sans frontière p. 15 Mercredi 28 juin Paris RENCONTRE Lettres à Khayè avec Jacques Wenig p. 15 Du 6 juillet au 31 août PROGRAMMATION DE L ETE p. 16 Fermeture du Musée-Mémorial du 1 er au 15 août inclus 19

Cercil - Musée-Mémorial des enfants du vel d Hiv - 45 rue du Bourdon-Blanc - 45000 Orléans Réservation et renseignement 02 38 42 03 91 - cercil@cercil.eu www.cercil.fr Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h - Fermé le lundi et le samedi - Mardi nocturne jusqu à 20h Groupes : ouverture tous les jours sur rendez-vous L équipe du Cercil est présente du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h. Tarifs Visite du musée-mémorial : 4e - Tarif réduit : 2e Gratuité pour les moins de 18 ans Visite guidée et atelier : 4e Pour les groupes de 10 à 20 personnes : Visite libre : 30e - Visite guidée : 40e En lien avec les programmes scolaires, le Service éducatif du Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv propose des visites commentées et des ateliers pour les élèves du cycle 3, du collège et du lycée. RUE BANNIER PLACE DE GAULLE AV. DE PARIS RN20 PLACE DU MARTROI RUE ROYALE PONT GEORGE V GARE SNCF BD DE VERDUN RUE DE LA RÉPUBLIQUE RUE ALBERT 1 ER RUE JEANNE-D ARC PLACE DE L ÉTAPE RUE F. RABIER RUE E. VIGNAT P AVENUE P. SEGELLE R. DUPANLOUP P RUE DE BOURGOGNE Accès : suivre direction centre ville Parking : Hôtel de ville ou cathédrale Ligne tram A arrêt place de Gaulle Ligne tram B arrêt Cathédrale-Hôtel de Ville BOURDON-BLANC RUE DES BOUTEILLES CERCIL QUAI DU CHÂTELET QUAI DU LA LOIRE RUE DU RUE DE LA TOUR-NEUVE THÉÂTRE AVENUE J. ZAY RUE SAINT-EUVERTE RUE DE BOURGOGNE FORT-ALLEAUME Le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv est une association soutenue par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, la Ville d Orléans, la Région Centre - Val de Loire, la Région Ile-de-France, le Ministère de la Culture Centre-Val de Loire, le Ministère de la Défense-DMPA, le Ministère de l Education Nationale, le Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports au titre du Fonjep, la DILCRAH, le Conseil départemental du Loiret, les Villes de Paris, Beaune-la-Rolande, Pithiviers, Jargeau et par de nombreuses communes du Loiret. BOULEVARD SAINT-EUVERTE PONT R. THINAT Création graphique : L. Scipion - 04-2017 - Impression : Prévost Offset