Guide du Cloud. 2 e EDITION. Plus de 400 leaders du Cloud répertoriés Un dossier spécial hébergement Les chiffres-clés du Cloud O U V R A G E U N



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U N O U V R A G E 2 e EDITION D E R É F É R E N C E Guide du Cloud Plus de 400 leaders du Cloud répertoriés Un dossier spécial hébergement Les chiffres-clés du Cloud

LA PUISSAE DERRIÈRE LES SERVEURS Des data centers de premier ordre avec une grande capacité électrique et un service client d exception Interxion : fournisseur de services de data centers de colocation neutres vis-à-vis des opérateurs Télécom. Comptant un vaste ensemble de clients à travers 31 data centers en Europe. ESPACE POWER COOLING CONNECTIVITÉ SÉCURITÉ SUPPORT Un vaste choix d opérateurs Télécom Performance réseau et redondance Disponibilité du réseau Idéal pour les applications des clients Visitez note nouveau site Internet www.interxion.fr. ez-nous au 01 53 56 36 10 ou écrivez-nous à france@interxion.com pour plus de renseignements. Connectivité et Entreprise LISTED Colocation Power Cooling Connectivité Securité Support technique Développement Durable Communautés

Sommaire Éditeur Siège social CBP : 12 allée du Lac, 94310 Orly. Tél : + 33 1 82 01 39 51. www.channelbp.com www.c-bp.com www.guidecloud.fr CBP : 501 864 979 RCS Créteil Rédaction Directeur de publication & rédaction : Olivier Bellin bellin@channelbp.com. Rédaction : Olivier Bellin, Damien Greffet redaction@channelbp.com Responsable de la publicité : Claude pub@channelbp.com, Production Développeur : Nicolas Loye Responsable production : Daniel Muller - Mainatework Impression : Imprimerie de Champagne Illustrations : D.R. Dépôt légal à parution ISSN : en cours Prix au numéro : 49 TTC Conformément à la jurisprudence, la société CBP ne saurait être tenue pour responsable du libellé des annonces et des informations rédigées ou non par elle, ni des erreurs ou omissions de toutes natures. Tous droits de reproduction et d adaptation, même partiels, des supports, illustrations, adresses, thèmes sont réservés. En raison des impératifs techniques, l du Guide du Cloud ne peut s engager sur un emplacement prédéterminé des informations et annonces. Edito 2 Chiffres et analyses 3 Des nuages obscurcissent-ils le Cloud? 4 Cloud, la grande désillusion? 4 Trois quarts des PME-TPE ignorent ce qu est le Cloud! 5 Le Cloud accélère la croissance des éditeurs 7 Le Saas pointe son nez 7 Bien choisir son hébergement : le parcours du combattant 8 Fiches signalétiques 15 Fournisseurs 16 Constructeurs s FAI/Opérateurs télécom Hébergeurs Partenaires 63 Revendeurs SSII SSLL Sociétés de conseil Grossistes 84 Distributeurs Grossistes VAD Autres 87 Affactureurs Autres Associations professionnelles Banques Fédérations/syndicats professionnels Forces de vente externe Gestionnaires de réseaux Groupements Leaseurs Logisticiens Loueurs Organisateurs d événements Sociétés d assurance Sociétés d emailing/routage Sociétés d études Sociétés de financement Sociétés de formation Sociétés de management Bon de référencement 30 Index 94 Par région 95 Par types d offre 98 Par types d acteur 101 Bon de commande 96 Lexique 104 1

Edito Cloud : le nuage traverse sa première dépression LE bulletin météo de l Informatique dans les nuages, le fameux Cloud Computing, ne serait pas au beau fixe en cet automne 2012, à en croire le cabinet d études Gartner. Une petite déprime, passagère semblet-il, qui affecte pas ou peu le marché de l hébergement IT. Au contraire, cette météo Nuageuse est favorable à l ouverture de nombreux data centers. Le décollage du Cloud Computing s essouffle-t-il? C est la question qu un petit nombre d analystes IT ont posé durant l été 2012. Plus que le constat d une absence de clients pour cette nouvelle forme de consommation de l informatique, en ligne et à l usage, cette interrogation est surtout le fruit d un double constat : il reste encore des freins à lever (géolocalisation, sécurité des données, réversibilité, etc.) afin de convaincre les clients encore réticents d adopter les technologies Cloud ; et les arbres ne montent pas jusqu au ciel. Ou du moins, pas à la vitesse du Haricot Magique du conte anglais. Le Cloud est dans la même situation que l était la ToIP il y a 10 ans N en déplaise à certains fournisseurs IT, pour qui le Cloud Computing devrait enregistrer la même vitesse de commercialisation que des technologies IT plus matures, telle que la ToIP par exemple. Or, le Cloud est actuellement dans la même situation que l était la ToIP il y a 10 ans : en bas de la courbe d apprentissage du marché. Pire même, puisque Gartner positionne ce marché émergent dans une «phase de désillusion». Autrement dit, sur la pente descendante. Temporairement apparemment, car ce cycle fait partie de la courbe d apprentissage de toutes les technologies high tech étudiées par ce cabinet d études américain. Reste à savoir quand le Cloud remontera la pente pour s engager dans la voie qualifiée «d illumination» par Gartner. Que les clients se rassurent, toutes les grandes technologies qui se sont imposées dans l IT, telles que l IP dans les réseaux, ou la virtualisation dans les serveurs, ont traversé cette étape. Mais contrairement à l IP ou à la virtualisation, le Cloud relève davantage d un bouleversement des habitudes de consommation de l informatique, que d une vraie innovation technologique. D ailleurs, les fournisseurs IT détenteurs d offres Cloud mobilisent-ils suffisamment de ressources pour évangéliser les clients potentiels? C est peut-être là que le bât blesse. Vivant sous la dictature, permanente, du chiffre d affaires trimestriel, ces fournisseurs IT se lassent assez rapidement d évangéliser les DSI et clients finaux, lesquels ne sont pourtant pas habitués à consommer l IT à l usage. Raison pour laquelle le magazine CBP regrette que certains «leaders du cloud computing» autoproclamés soient absents de cette 2 e édition du Guide du Cloud, qui est pourtant un formidable moteur d évangélisation. Notons également que l avènement du Cloud impose aux entreprises le déploiement d une vraie conduite du changement dans leurs organisations, et pas uniquement chez les clients. D ailleurs, certains fournisseurs du Cloud peinent encore à la déployer chez eux. HP n a nommé un Monsieur Cloud qu en septembre 2012, alors qu il vend des offres Cloud depuis 2010. Même constat chez Cisco, IBM, Oracle, etc. Auparavant, aucun d eux n avait d interlocuteur Cloud unique. Reste à connaître le réel pouvoir en interne de ceux qui ont été nommés Mais les composants (logiciels, réseaux, serveurs, stockage, etc.) de leurs solutions Cloud restent ventilés dans autant de divisions organisées en silos, qui communiquent rarement entre elles, quand elles ne sont pas concurrentes! Au bout de la chaîne, les hébergeurs et revendeurs IT sont eux souvent en avance dans ce domaine. En contact direct avec les exigences des clients dans le Cloud, ils ont dû s adapter plus rapidement, dans la douleur parfois. D ailleurs, dans cette 2 e édition du Guide du Cloud, CBP a consacré une grande partie de son éditorial à ces mutations, ainsi qu au choix du meilleur hébergement pour les offres Cloud. Parfois difficile à décoder pour les clients, l univers des data centers s affiche enfin au grand jour. Il ne se cache plus derrière le Nuage. Olivier Bellin 2

Éditorial Analyses Etudes de marché Synthèses 3

Chiffres et analyses Des nuages obscurcissent-ils le Cloud? AUTREMENT dit, le décollage du Cloud Computing s essoufflet-il? C est la question qu un nombre - encore limité - d analystes IT américains, ont posé durant l été 2012. Les moyens déployés par les fournisseurs IT et leurs partenaires pour évangéliser sur la consommation de l IT à l usage, mais aussi pour conduire ce changement dans les organisations, sont-ils insuffisants? Ces analystes, dont le Gartner (voir page suivante) et Ernst & Young, disent constater que les offres Saas, Paas, mais aussi Iaas, décolleraient moins rapidement qu anticipées par les principaux fournisseurs IT vendant des solutions pour créer des services Cloud. Rien d étonnant a priori. Car il est clair que les prévisions des Cisco, HP, IBM, etc. sont toujours très trop? optimistes dès qu il est question de générer d importants revenus, à très court terme, à partir d une nouvelle technologie IT. C était déjà le cas avec la VoIP et la virtualisation notamment. Mais mobilisent-ils suffisamment de ressources pour évangéliser et accompagner le décollage du marché du Cloud? C est bien là que le bât blesse, une fois de plus. Nombre de ces acteurs voudraient changer - en un claquement de doigts - un mode de consommation de l IT en vigueur depuis des décennies. Autant leur dire, c est juste mission impossible. Ne pas relâcher le niveau d évangélisation Vivant sous la dictature permanente du chiffre d affaires trimestriel, ces fournisseurs IT se lassent souvent très rapidement d investir dès qu il est question d évangéliser massivement les DSI et les clients finaux. Ces derniers sont pourtant rarement habitués à externaliser leur informatique et encore moins à la consommer à l usage. D autant que dès qu il est question d externaliser les ressources IT d une entreprise, les applications notamment ; certains salariés y sont carrément réfractaires. Surtout ceux qui craignent pour leurs postes à la DSI. Raison pour laquelle CBP regrette que certains des leaders autoproclamés du cloud computing soient absents de cette 2 e édition du Guide du Cloud, qui est pourtant un formidable vecteur d évangélisation. Le succès du Cloud passe par la conduite du changement En parallèle, ces mêmes acteurs souhaitent que leurs revendeurs ouvrent des comptes-clients dans le Cloud à la même vitesse que sur des technologies IT matures, telle que la VoIP. Or, rappelons-leurs que le Cloud est actuellement dans la même situation que ne l était la VoIP il y a 10 ans : en bas de la courbe d apprentissage du marché. Pire même, puisque contrairement à l IP, le Cloud est davantage une affaire de bouleversement des habitudes de consommation de l informatique, qu une vraie innovation technologique. Il leur faut donc réinventer tous les modèles de vente et de commissionnement des équipes de vente. Une paille A ce titre, notons d ailleurs que l évangélisation dans le Cloud induit le déploiement d une vraie stratégie de conduite du changement dans les organisations. Or, la plupart de ces «leaders du cloud computing» peinent à la déployer en interne encore actuellement. HP n a nommé officiellement un «Monsieur Cloud» qu en 2012, en septembre exactement, alors qu il déclare vendre des offres Cloud industrialisées depuis début 2011 Même constat chez Cisco, IBM ou Oracle notamment. Auparavant, aucun d eux n avait pas un interlocuteur unique officiel. Reste à connaître le réel pouvoir de ces «Monsieurs Cloud» en interne Ont-ils les équipes, l autorité et le PNL nécessaires pour servir un client désireux d acheter l une de leurs offres Cloud en mode «one stop shopping»? Rien n est moins sûr car les différentes composantes (logiciels serveurs, stockage, réseaux, etc.) de ces offres sont ventilées dans «x» divisions spécifiques, toutes pilotées par des dirigeants détenteurs d objectifs et de PNL tous différents Or, là encore, ces fournisseurs IT majeurs ne sont pas en phase avec les préceptes mêmes du Cloud, dont le mode de consommation à l usage, présuppose un décloisonnement partielle ou totale - des organisations pour présenter un interlocuteur unique au client. Et non une multitude de commerciaux qui vont tenter de lui vendre tantôt un serveur, un ERP, etc. Un changement difficile à imposer dans des structures pyramidales multi décennales, toutes organisées en silos (baronneries) autour de gammes de produits (serveurs, stockage, réseaux, etc.), lesquelles communiquent rarement entre elles on l a vu, quand elles ne sont pas directement concurrentes! 4

Chiffres et analyses Cloud, la grande désillusion? GARTNER a déclaré durant l été 2012 que le Cloud Computing était entré dans une «phase de désillusion». Autrement dit, il est sur la pente descendante. Temporairement apparemment, car ce cycle fait partie de la courbe d apprentissage des technologies high tech étudiées par ce cabinet d études américain. Reste à savoir si le Cloud remontera la pente, et quand surtout. Chaque année, ce cabinet d études américain spécialisé dans la high tech classe les principales technologies émergentes de l IT en cinq phases d évolution. Dans son classement, une technologie IT émergente démarre au bas de la courbe d apprentissage du marché dans une phase initiale de «déclenchement», puis, elle monte en théorie vers ce que Gartner appelle «un sommet d espoir», avant de redescendre vers un «creux de désillusion». Ensuite, si elle survie à cette étape car elle intéresse suffisamment de clients, elle peut remonter la pente dîtes de «l illumination». Très poétique. Enfin, cette technologie atteint son «plateau de productivité», ce qui signifie que les clients l ont finalement déployé massivement. Combien de temps le Cloud restera-t-il bloqué dans cette phase? Ce passage par la case désillusion est donc «normal», en théorie, dans le modèle établi par Gartner. Reste à savoir combien de temps le Cloud restera-t-il bloqué dans cette phase. Le problème est que beaucoup d entreprises sont encore sceptiques vis-à-vis des bénéfices qu apportent les différents types d offres Cloud. D autant que la nature exacte des services proposés ne leur semble pas toujours lisible. Dès octobre 2011, Gartner avait déjà identifié les différents freins à lever pour accélérer l adoption Cloud dans son étude intitulée «Les tendances dans l adoption du Cloud», ainsi que les bonnes pratiques à mettre en place. Afin d aider le Cloud à remonter la pente et à s engager dans la voie dîtes de «l illumination», les professionnels du Cloud devront (re) prendre leur bâton de pèlerin pour évangéliser et rassurer les clients et prospects potentiels. Et notamment sur quelques aspects qui suscitent encore des interrogations, voire des craintes, telles que la protection et la géolocalisation des données, les niveaux de disponibilité et de réversibilité réels du processus d externalisation, mais aussi la responsabilité du prestataire Cloud en cas de pertes des données. Pour les dissiper, les différents acteurs de l écosystème Cloud devront faire rapidement toute la lumière sur les offres et services Cloud proposés. Raison pour laquelle CBP édite ce Guide du Cloud d ailleurs. Trois quarts des PME-TPE ignorent ce qu est le Cloud! L INSTITUT de sondage TNS-Sofres a publié début octobre une étude assez alarmante sur la perception réelle du Cloud par les TPE et PME française. En effet, près de trois quarts des 800 dirigeants interrogés déclarent ignorer ce qu est le Cloud! Un résultat qui va déplaire aux fournisseurs IT détenteurs d offres Cloud. Mais leur travail d évangélisation est-il suffisant? Première constatation de TNS- Sofres, les dirigeants des TPE-PME ne sont guère familiers avec le Cloud Computing. En effet, seuls 32% d entre eux déclarent connaître le Cloud, et au moins 68% d entre eux n ont aucune idée de ce que ce recouvre ce terme! Au final, ils ne sont que 5% à connaître le Cloud et à l utiliser. Pire, 66% des 800 sondés ne voient pas dans le Cloud un outil de croissance pour leur entreprise Les PME connaissent mieux le Cloud que les TPE et y voient une source d économies Cet institut de sondage relativise quelque peu la situation en précisant que 43% du panel voit malgré tout dans le Cloud une source d économie potentielle pour leurs entreprises. Pour cette dernière statistique, il émet un bémol important, puisque si l on ne prend en compte que les réponses des PME, alors, 63% d entre elles y voient cette fois-ci une opportunité de réduire les coûts de revient de leur système d information. Toutefois, TNS-Sofres remarque que les PME sont plus nombreuses (43%) que les TPE (31%) à connaître plus ou moins le Cloud mais elles ne sont que 6% à l utiliser. Seule vraie bonne nouvelle, 65% de ceux qui connaissent le Cloud pensent que son utilisation va se généraliser. C est assez peu. A l inverse, un petit tiers (29%) des sondés connaissant le Cloud le considère comme un simple effet de mode. Ces premiers chiffres quelque peu alarmants - devraient encourager les fournisseurs IT, les hébergeurs, et 5

Chiffres et analyses Quel est votre degré de connaissance du Cloud Computing? Je connais et j'utilise le Cloud Computing Je connais bien, mais je ne l'utilise pas actuellement Je connais mal le Cloud Computing Je ne connais pas le Cloud Computing PME-TPE PME TPE 5% 14% Connaît 32% 6% 16% Connaît 43% 5% 14% Connaît 31% 68% 13% 57% 21% 69% 12% tous les acteurs de l écosystème Cloud, à renforcer massivement leurs actions d évangélisation En étant davantage présent dans le Guide du Cloud de CBP par exemple, dont la deuxième édition paraîtra fin octobre en versions papier et web. Les PME ne sont pas toutes prêtes à délocaliser leurs données en dehors de France La sécurité et la géolocalisation des données constituent toujours un frein à l adoption du Cloud dans les TPE et PME en France. Un nombre significatif de contraintes légales existent quant à l hébergement des données, conditionnant donc le choix des hébergeurs et des pays d accueil des données. Or, ces contraintes sont très méconnues des entreprises selon TNS-Sofres. En effet, 61% des PME et 71% des TPE déclarant connaître le Cloud disent être mal informées sur les obligations légales, telles que celles qui imposent de garder leurs données «sensibles» sur le sol français ou européen. De même, 68% des PME et 55% des TPE n ont aucune connaissance du tristement fameux Patriot Act. Cette loi américaine oblige toute filiale d une entreprise américaine à fournir aux agences fédérales de sécurité locales (FBI, CIA, etc.) les données qu elle héberge, sur simple requête d un juge. Et même si de tels dispositifs existent aussi en Europe, cette législation américaine très médiatisée pourrait inquiéter les entreprises non américaines, et les encourager à choisir des hébergeurs locaux pour leurs besoins en infogérance et en Cloud. 55% des TPE-PME favorisent encore une solution d hébergement des données en interne D ailleurs, selon TNS-Sofres, 74% des TPE-PME choisiraient, à prix et service égal, un hébergeur français. Le problème de la confiance vis-à-vis du prestataire à qui elles confient leurs données est toujours important. 55% des sondés privilégient une solution interne pour utiliser le Cloud plutôt que de recourir à un hébergement extérieur. Mais si elles devaient externaliser leurs données et applications, les 45% des TPE-PME restantes choisiraient en priorité un opérateur télécoms (27%) ou une SSII qu elles connaissent déjà (16%). Tous les freins à l adoption du Cloud ne sont pas levés. Loin s en faut. Selon TNS-Sofres, pour 76% des 800 TPE-PME interrogées, la sécurité est leur première préoccupation, facteur qui arrive loin devant le manque de transparence (42%) et le manque de clarté contractuelle (34%). Tous les acteurs de l écosystème Cloud ont donc intérêt à renforcer massivement leurs actions d évangélisation s ils veulent voir le Cloud s imposer rapidement comme un produit de commodité dans les PME. Pour ceux qui connaissent le Cloud (32% des PME-PTE)* Le Cloud est : une pratique qui va se généraliser 65% Le Cloud est : une mode passagère 29% Sans opinion 6% (*) 99% des utilisateurs actuels parient sur une généralisation 6

Chiffres et analyses Le Cloud accélère la croissance des éditeurs LE chiffre d affaires cumulé des 100 premiers éditeurs français a progressé de 12% en 2011, grâce au Cloud notamment. Tel est le principal enseignement de l étude réalisé par PwC, en partenariat avec l Association Française des s de Logiciels (Afdel). Le poids du Saas est passé à 8% dans leur chiffre d affaires cumulé, contre 5% en 2010. Selon le cabinet PwC, la croissance des éditeurs français est liée à leur politique d acquisitions et à leur positionnement par rapport aux grandes tendances du marché : le cloud computing et le SaaS, la mobilité, ou encore Le Saas pointe son nez SELON Gartner, les applications vendues en mode Saas font leur apparition en bonne place cette année dans la liste de courses des clients BtoB désireux de remplacer voire de compléter - leurs applications installées sur site. Selon Tom Eid, les services logiciels de type Saas et basés sur le Cloud devrait représenter 16% des dépenses mondiales en applications des entreprises en 2015, contre 11% en 2011. Les analystes de Gartner précisent que les procédures d optimisation des coûts et d automatisation du système d information récemment mises en œuvre dans les entreprises bouleversent leurs modèles d acquisition de logiciels. Ces derniers privilégient davantage le recours aux coûts d exploitation (OPEX), au détriment des dépenses en capital (CAPEX) réalisées au moment de l acquisition des logiciels. l intégration des réseaux sociaux. Les acquisitions en 2011 et 2012, pour plusieurs milliards de dollars, de «pure players» du SaaS par les géants mondiaux des logiciels «traditionnels» SAP et Oracle, ont boosté le modèle de vente de logiciels par Internet Le Cloud comme relais de croissance D ailleurs, le poids du Saas est passé en 2011 à 8% du chiffre d affaires logiciel global du secteur, contre 5% environ l année précédente. Ce modèle de revenu dépasse les 350 millions d euros sur l ensemble du Top 100 étudié par PwC, grâce à une progression de plus de 47% sur la période. Cinq des dix éditeurs ayant enregistré les meilleures croissances de ce panel sont des «pure players» du Saas. Pour cette raison, les éditeurs d applications vendues en mode Saas, de logiciels de virtualisation, mais aussi de gestion des projets et des portfolios, ont de beaux jours devant eux. Enfin, ces analystes constatent En prime, dix acteurs de ce Top 100 français sont des pure players du SaaS/ASP et cinq entrent dans le Top 50, à savoir : Emailvision (marketing), Criteo (optimisation de la publicité sur internet), TraceOne (PLM), Oodrive (sauvegarde et partage), Kyriba (gestion de trésorerie à la demande), Sidetrade (optimisation de la relation financière), Talentsoft (gestion des talents/rh), ASP64 (sécurité des données) ou encore Proginov (ERP). PwC précise que plus de 40 des 100 acteurs du Top 100 vendent déjà tout ou partie de leurs solutions en Saas. Quant aux éditeurs traditionnels, ils favorisent désormais un modèle de distribution hybride, mi-licences, mi Saas. Ce comportement va sans doute se généraliser dès 2013. qu un nombre croissant d entreprises demandent des fonctionnalités logicielles associées aux modèles de services du type Infrastructure as a service (IaaS) et Platform as a service (PaaS). 7

Dossier Bien choisir son hébergement : le parcours du combattant CHOISIR son hébergement quand on est une PME ou une ETI désireuse d infogérer ses applications ou de les utiliser en mode Cloud est une vraie gageure. Car la plupart de ces entreprises ne disposent d aucun repère sérieux pour naviguer dans une multitude d offres aussi séduisantes que disparates, voire traitres. CBP a donc demandé à des experts de les aider à naviguer dans cette jungle. Tous ces experts sont au moins unanimes sur un point que résume bien d emblée Henri Abenezra, le P de la société de services Elit Technologies : «Les clients doivent tout d abord bien identifier leurs besoins IT pour pouvoir les formuler correctement au prestataire qu ils contacteront, car ce dernier leur demandera alors d établir un cahier des charges précis. Cette étape est cruciale dans l établissement des niveaux de services (SLA) souhaités. Elle facilitera aussi la migration de l infrastructure IT du client chez le prestataire, et son maintien en condition opérationnelle.». Pour réussir son cahier des charges, le client doit donc s interroger très en amont sur la nature de ses besoins réels et non idéalisés- en matière de Cloud. Par exemple, le client doit savoir d emblée s il a besoin d infrastructures serveurs, stockage, réseaux, etc. Pour bien choisir son hébergement, il faut vérifier : - La facturation à la consommation réelle de l offre - La qualité de la connectivité proposée. - Le niveau de redondance des installations - La densité électrique - La réversibilité gratuite du service - Le respect du niveau de service requis - Le niveau de responsabilité du prestataire en cas de sinistre proposés à l usage comme un Service (Iaas), de consommer des logiciels à l usage comme des Services (Saas), ou de développer des applications à distance en utilisant une plateforme logicielle comme un Service (Paas)? Veut-il ensuite faire appel à des services hébergés dans du Cloud public, où les applications sont mutualisées entre différents clients et facturables à la consommation, ou bien privilégier un Cloud privé disposant d un environnement plus fermé et propriétaire? Et donc plus sécurisé a priori, même si des éditeurs comme Trend Micro déclarent être capables de sécuriser correctement tous les flux des différents types de Cloud. Ensuite, le client doit définir les niveaux de qualité et de disponibilité recherchés pour ses services Cloud. Il établira sa liste en fonction de la criticité des infrastructures IT et des applications à installer dans le Nuage. Ce point est particulièrement polémique car il donne lieu à de nombreux abus de part et d autre. Raison pour laquelle tous les professionnels de 8

Dossier l hébergement estiment que les clients doivent demander des engagements minimums raisonnables, compatibles avec les sommes payées. Attention à l électricité, ça peut coûter cher! Autre question importante : le client cherche-t-il à concentrer beaucoup de baies de serveurs rackables en un endroit très restreint? Si la réponse est affirmative, il convient d écarter les hébergeurs qui ne seront pas capables de lui offrir de la haute densité électrique au mètre carré. Fabrice Coquio, le président d Interxion, rappelle qu un «data center possède deux limites physiques principales, sa capacité électrique et sa surface». Et Stéphane Duproz, le directeur général en France de l hébergeur TelecityGroup, de préciser : «La composante électrique est très importante dans le choix d un data center pour le client qui veut y héberger ses offres Cloud. En effet, chaque serveur physique est utilisé habituellement à environ 25% de sa capacité théorique. Or, avec la virtualisation des baies de serveurs utilisées en grappes dans le Cloud, ce taux d utilisation monte facilement à 80 ou 85%. Cette installation va donc consommer beaucoup plus d électricité sur un espace réduit. Les data centers qui ne sont pas optimisés pour en tenir compte, au niveau de la climatisation notamment, rencontreront des problèmes de refroidissement critiques». P. Anguet, SFR Business Team Chez Equinix ou Digital Reality notamment, les équipes techniques estiment que le niveau de densité électrique doit atteindre environ 4 Kw/ m2 pour garantir de bonnes performances à ce type d installations, qui sont très gourmandes en énergie. Et dire que tous ces grands hébergeurs professionnels pensaient, il y a encore quelques années seulement, qu une puissance de 1 Kw/m2 suffisait dans leurs «anciens» data centers Le client doit donc être vigilant et ne travailler qu avec des installations disposant de systèmes de refroidissement et de stabilisation du courant dignes de ce nom, tels que ceux vendus par Eaton, Emerson Power ou encore Schneider Electric par exemple. Le Cloud répond à des critères différents de ceux de l hébergement pur Une fois ces postulats posés, tous les spécialistes du Cloud insistent également sur le respect d un certain nombre de critères factuels, sans lesquels l offre d hébergement proposée n est pas ou peu compatible avec une vraie approche du Cloud. Le client doit ainsi s assurer que les offres Cloud qui lui sont vantées sont bien flexibles, évolutives et réversibles. En théorie, il doit pouvoir faire varier son contrat en fonction de sa consommation réelle en services Saas ou Iaas, et non supposée. Il doit également pouvoir l interrompre, à tout moment en théorie du moins, et disposer de la liberté de réintégrer gratuitement ses applications et données sur ses infrastructures IT. A l instar de nombre de leurs concurrents hébergeurs, des opérateurs télécoms tels que Colt, Orange ou SFR assurent prendre très au sérieux cette notion de réversibilité. Selon Patrick Anguet, responsable des offres Cloud chez SFR Business Team : «Avant de signer son contrat, le client doit bien vérifier les modalités de récupération de ses données et obtenir toutes les garanties nécessaires». Le client doit faire attention à disposer d une clause de réversibilité en bonne et due forme, qui ne doit pas lui être opposable juridiquement. Or, Gilles Caumont, le président de l hébergeur Adista, précise qu il «n y a pas de norme claire en matière de réversibilité lors d un changement d opérateurs, mieux vaut qu elle se déroule sans dommage pour l entreprise En outre, il ne faut ni barrière à l entrée, ni à la sortie pour ne pas bloquer le client.». Ce dirigeant estime également que le client doit aussi savoir où sont ses données, en France de préférence, car leur positionnement géographique permet d avoir ou non des recours et de les récupérer facilement France or not France? Dans le même esprit, le client devra déterminer si l hébergement de ses données sur le sol français est une priorité. Une question qui peut être critique pour certains types d acteurs, dont ceux du e- commerce, estime Michel Calmejane, le directeur général de l opérateur Colt en M. Calmejane, Colt France : «En effet, il n y a pas que les considérations liées au patriotisme et à la souveraineté des données critiques qui entrent en ligne de compte dans le choix de leur géolocalisation. La fiscalité est aussi importante. Ainsi, les taxes sont plus basses au Luxembourg qu en France sur les transactions BtoC, donc ce pays offre un environnement plus favorable pour un hébergement des données de cette nature à horizon 2015». 9

Dossier La confidentialité des données à externaliser en est une autre. Certaines entreprises voudront éviter de tomber sous le coup du Patriot Act, une loi américaine obligeant les sociétés américaines à livrer aux autorités fédérales des Etats-Unis les données de leurs clients, si ceux-ci sont soupçonnés d actes répréhensibles par la justice américaine. Un directeur d un grand opérateur de Cloud français, qui tient à garder l anonymat, relativise : «Ce type de loi existe dans la plupart des pays européens. Attention, si un hébergeur affirme à un client intéressé par une offre de Cloud public que ses données resteront en France, ou qu il ne sait pas où elles se trouvent, il ne faut pas travailler avec lui». Car cette clause est impossible à garantir à la lettre en dehors d une offre de Cloud privé, et encore, si elle n est pas raccordée à Internet Autre chapitre à aborder, l inclusion dans cet appel d offres d une éventuelle mise à disposition des applications et services Cloud pour les collaborateurs ou sous-traitants en situation de mobilité. De ces premières réponses, déjà fort nombreuses, dépendront la nature des offres et des acteurs à retenir, qu ils soient hébergeurs, éditeurs ou intégrateurs de technologies IT par exemple. Peut-on confier l hébergement de ses données à une société de services IT? Cette question est récurrente. Un intégrateur qui investit beaucoup dans le Cloud, comme APX par exemple, affirmera qu un «intégrateur est mieux adapté qu un hébergeur pour accompagner le client dans la migration de son système d information vers un environnement Cloud, car il a l habitude de bien accomplir ce type de prestations IT. Et il bénéficie de la confiance du client, avec lequel il entretient une vraie proximité». Et un spécialiste de Cheops Technologies d ajouter : «La proximité avec le client est fondamentale. Data center Interxion Paris 5 de nuit Celui-ci fait davantage confiance à un intégrateur IT pour créer son service Cloud et l héberger, car il est joignable rapidement. De plus, son installation n est pas noyée parmi celles de dizaines ou centaines de clients répartis dans plusieurs milliers de m2.». La taille du data center est-elle toujours synonyme de qualité, en matière d industrialisation notamment? Pas si sûr. «Un opérateur télécoms comme Orange utilisait déjà l argument de la taille lors de l avènement de la ToIP afin de dissuader les clients de faire appel à de nouveaux entrants», se souvient le responsable Cloud d un grand intégrateur parisien. Chez Cpro, un basé à Valence qui revendique déjà plusieurs clients dans le Cloud, on estime également que le client peut faire confiance à de plus petites structures d hébergement, quand elles sont conçues par des sociétés de services IT disposant des certifications technologiques nécessaires. Selon Cyril Ruche, le M. Cloud de l intégrateur Quadria «Si le data center est bien pensé à l origine et validé par des experts certifiés, la taille n est pas forcément un gage de qualité, ni en termes d industrialisation, ni en termes de qualité de services». Pas sûr qu un pur hébergeur partage les points de vue respectifs de ces sociétés de services IT. Certains intégrateurs non plus, du moins, pas ceux qui ont décidé d externaliser la gestion de leur serveurs chez des hébergeurs professionnels. Cette collaboration entre ces deux familles de spécialistes des offres Cloud est plus fréquente qu on le croit. Fabrice Coquio, le président en France d Interxion, indique d ailleurs que dans les Cloud hybrides - mi-publics, mi-privés «l utilisateur va demander l aide d intégrateurs IT, afin d accéder à certaines applications dans le Cloud public, pour de la messagerie par exemple, tout en conservant des applications stratégiques sur un Cloud hébergé en interne ou chez Interxion». Ne pas jouer les apprentissorciers Intégrateurs et hébergeurs se rejoignent quasiment systématiquement sur deux points. Primo, le client doit proscrire les data centers affichant une trop grande hétérogénéité des installations dédiées aux services Cloud. La multiplication des plateformes Cloud provenant d un trop grand nombre de fournisseurs IT différents, la plupart étant des concurrents, est une source importante de conflits techniques, et donc de pannes. Chez un hébergeur comme Equinix par exemple, l équipe technique estime qu il faut «Eviter de jouer les apprentis-sorciers. Il est préférable de faire confiance qu à 10

Dossier des technologies IT éprouvés et validées pour le Cloud par les constructeurs IT. Les installations doivent faire l objet de certifications reconnues». Secundo, intégrateurs et hébergeurs estiment de concert qu il est préférable de ne pas faire appel directement à un éditeur, même pour déployer des infrastructures Saas ou Paas. Ils leurs reprochent de trop vouloir «verrouiller» le client et de ne pas toujours maîtriser la chaîne Cloud de bout en bout, tant sur le plan technique que commercial. «L éditeur a rarement les compétences pour monter des infrastructures IT sécurisées, car cela nécessite d être polyvalent dans le stockage, les réseaux, etc.», estime Henri Abenezra. Une position que récusent de grands éditeurs comme Microsoft ou SAP (voir encadré p. 12). D autant que tous les éditeurs interrogés dans ce Guide du Cloud, tels qu EBP, Eurecia, Kyriba, Yooz, etc. affirment détenir désormais lesdites compétences techniques, soit par une acquisition, soit en travaillant avec des sociétés de services IT. Point de salut en dehors de Paris? Il est clair que si vous êtes une très grande banque ou compagnie d assurance disposant d applications critiques qui nécessitent un très haut niveau de disponibilité des données, vous aurez du mal à trouver une offre d hébergement publique haut de gamme et abordable en dehors de l Ile-de-France. Quasiment tous les grands data centers éligibles ceux proposant de la très haute densité électrique et réseaux - sont d ailleurs concentrés au nord de Paris, sur la plaque de communication du «triangle d or» reliant Londres, Paris et Amsterdam. C est la chasse gardée, ou considérée comme telle par des opérateurs comme Colt, Orange et SFR, mais aussi de grands hébergeurs anglo-saxons d origine pour la plupart tels qu Interxion Equinix, Telecity, etc. Comme par hasard, les L hébergement en province est-il plus «green» Vers une pénurie de haute densité électrique pour les data centers en milieu urbain? La polémique fait rage entre hébergeurs à propos de la capacité en haute densité électrique dans les zones d habitation à forte population, tel Paris. Certains soutiennent qu il n y a plus suffisamment de courant haute tension pour alimenter de très grands data centers. A l inverse, d autres soutiennent le contraire. Qui croire? Les deux ont sans doute raison. En effet, les investissements réalisés par ERDF (Electricité et Réseaux de France) sont insuffisants dans certaines régions pour convertir de la haute tension en basse tension, et donc, il existe bien un risque de pénurie à court terme, mais uniquement pour les énormes data centers dont le niveau énergétivore au m² est élevé. installations de grands intégrateurs IT parisiens comme APX, Econocom ou SCC notamment, sont également situées ou hébergées au nord de Paris. Plus on s éloigne de la Capitale et des grands centres urbains, plus l accès en volume au courant électrique et aux réseaux de communication centraux, dits backbones, devient cher. «En France, le problème est que l Internet français est basé sur un noeud installé à Jules-Henri Gavetti, Ikoula Précisons que ces derniers ne sont les seuls gros consommateurs d énergie et, qu à l instar d autres industries, ils doivent déposer chez ERDF et EDF des options d achats de courant stabilisé sur de longues périodes, allant jusqu à 10 ou 15 ans. Or, beaucoup de réservations effectuées sur l Ile-de- France ne sont pas ou peu utilisées au final. De plus, en cas de réel besoin, le propriétaire d un grand data center peut «s arranger» pour racheter un droit de consommer à un autre client, ou des sites disposant d une réservation électrique, et la réaffecter à son activité. Un peu comme dans l agriculture, où les cultivateurs rachètent des installations autant pour leur intérêt industriel, que pour les subventions ou les quotas de production qu elles reçoivent des différentes institutions. Paris, et donc l opérateur de data center tente de rester sur un périmètre assez faible si ses clients ont besoin de transférer très rapidement de grands volumes de données, car les tuyaux adéquates coûtent chers», explique Jules-Henri Gavetti, le P de l hébergeur Ikoula, dont le data center principal est situé à Reims. Et d ajouter : «De grandes villes comme Marseille, Lyon ou Reims disposent aussi de bonnes capacités de diffusion, mais pas forcément suffisantes pour des Google ou Daily Motion». Il aurait pu ajouter que les opérateurs ADSL ne veulent plus payer plein pot le coût des infrastructures de transport haut débit, passé une certaine distance. Ils encouragent donc leurs clients, les hébergeurs notamment, à se rapprocher des diffuseurs de contenus, et des plaques télécoms les mieux équipées en nœuds de communication nationaux. Vivement la généralisation certes très coûteuse de la fibre optique. Ce facteur n empêche pas des hébergeurs français comme Aspaway, 11

Dossier Les éditeurs ont-il raison de vouloir conserver l hébergement de leurs applications vendues en Saas? Didier Mama, le vice-président des offres Cloud de SAP au niveau EMEA, explique la différence entre externalisation et Saas en matière de consommation des applications. Il précise aussi pourquoi confier à un éditeur l hébergement et l exploitation de ses applications en mode Saas est un bon choix. Pour que le client choisisse, en tout connaissance de causes, le meilleur mode d hébergement de ses logiciels consommés dans le nuage, ce spécialiste l invite tout d abord à faire le distinguo entre une logiciel consommé et facturé à l usage, via Internet, sous forme de service (Saas), et une application juste hébergée sur un site distant différent de celui de son serveur d origine (on premice), chez un hébergeur tiers spécialisé par exemple. Tel que le CRM On Premice de SAP, qui est hébergé dans les data centers d IBM. Beaucoup de clients confondent la simple externalisation d une application sur un serveur distant avec sa seule consommation par «x» utilisateurs dans le Nuage. Or, une offre logicielle proposée à la consommation en mode service (Saas) possède, selon Didier Mama, des propriétés différentes d une application juste hébergée à distance. Elle doit être notamment multi utilisateurs (multi-tenants), vendue à l usage, être hébergée sur une plateforme technique opérée en mode Iaas (Infrastructure as a Service), etc. Le cas de SAP est intéressant, car il est révélateur des changements de mentalité et de modes de commercialisation qui s opèrent chez les éditeurs actuellement. SAP dit avoir réalisé des efforts importants depuis deux ans pour proposer ses applications à la demande à des coûts attractifs, tout en évitant de trop verrouiller les clients. «Ils sont libres de partir et de récupérer leurs données quand ils le souhaitent», précise Didier Mama. Ne pas perdre de marges Il reconnaît néanmoins qu il est difficile pour un éditeur de ne pas se réserver le droit d être le seul à héberger les applications vendues en Saas aux clients. Ne serait-ce que pour des raisons économiques. En effet, ce nouveau mode de vente cannibalise encore souvent la traditionnelle vente de licences. De plus les marges que des éditeurs comme SAP réalisent sur les offres en Saas sont réduites par rapport à celles qu ils touchent sur la vente sous forme de licences et l installation d applications «on premice». En effet, il y a moins de services d installation rémunérateurs à la clef pour eux et leurs partenaires avec le Saas dans la durée. De plus, l éditeur doit déployer de coûteuses infrastructures d hébergement pour garantir à ses clients qui n ont pas à investir eux dans de lourdes infrastructures IT - une bonne qualité de service lors de l utilisation à distance de leu rs applications. «C est la raison laquelle aucun éditeur proposant ses offres en pur Saas, avec un véritable engagement de services, n utilise un réseau de partenaires pour héberger les applications de ses clients». Il n empêche, ces derniers regrettent parfois de ne pas avoir accès à un bouquet d applications à la demande, regroupant le meilleur des offres de différents éditeurs. Un scénario que Didier Mama voit se profiler à l horizon dans quelques années. Adista, CIV, Ikoula, OVH, etc., d offrir un hébergement de qualité et à des tarifs abordables dans toute la France. Nous n avons pas cité ces acteurs par hasard. En fait, ils partagent le même point commun : être situés au nordest de l Ile-de-France, là où les réseaux Internet et électrique sont également accessibles en volume et à moindre coût. De plus, la météo étant moins clémente qu en dessous de la Loire, ces data centers gaspillent donc moins d énergie électrique pour refroidir leurs installations. Une problématique «Green», une parmi d autres diront ses détracteurs, mais qu un nombre croissant de clients apprécient, d autant que la facture électrique ne fera qu augmenter (voir encadré). D ailleurs, tous les data centers les plus récents, même les installations géantes bâties récemment sur Paris par Interxion et Telecity Group notamment, tentent de maîtriser leur consommation électrique. L hébergement en région est-il plus «green»? Car tous savent que le coût de l électricité va beaucoup augmenter dès 2015 en France et en Europe. De nouvelles directives européennes vont obliger les Gouvernements à fermer les centrales thermiques les plus polluantes, et donc diminuer de fait le niveau d électricité disponible à faible coût. De plus, les entreprises commencent à s interroger sérieusement sur la localisation de leurs données et services Cloud. Elles ont entendu dire que la notion d empreinte carbone jouera un rôle économique de plus en plus important en Europe à l avenir. Ainsi, une société allemande ou française pourrait décider de placer ses données en Islande afin d avoir une empreinte neutre, surtout fiscalement. L Union européenne pourrait appliquer dès 2015 à l industrie du data center, dont l empreinte carbone est aussi élevée que celle de l industrie aérienne, une taxe du type pollueurpayeur. 12

Dossier Sans surprise, de nombreux hébergeurs, dont Interxion, TelecityGroup, etc, se vantent donc d avoir déjà ratifié le nouveau code de conduite pour data centers de l Union européenne. «Nous sommes l un des rares à l avoir signé en France, car ce texte est très contraignant en termes d environnement. L UE veut réduire la consommation des data centers. C est un vrai engagement de notre part car ce document nous oblige à produire un rapport qui dévoile certains détails de l activité de l entreprise», explique Stéphane Duproz, le directeur général de l hébergeur TelecityGroup en France. L hébergement en région présente certains avantages spécifiques Jules-Henri Gavetti, le P d Ikoula, place d ailleurs l aspect Green au même niveau d importance que d autres facteurs ayant présidé au choix de son implantation à Reims : «Le data center est un gros consommateur d énergie. Un certain éloignement d une forte densité urbaine est souhaitable, car il affiche aussi d autres nuisances pour le voisinage, sonores notamment, en raison du bruit généré par les climatiseurs, par les camions qui nous réapprovisionnent en fuel, ou par les travaux d agrandissement, etc.». Le dirigeant reconnaît avoir étudié avec soin l implantation de son data center. Par exemple, il a veillé à ne pas s enfermer dans une zone industrielle difficilement accessible pour les clients, et où la capacité d agrandissement n est pas limitée, voire nulle. Des facteurs importants, que les clients doivent prendre en compte, surtout s ils prévoient d augmenter la taille de leurs applications Cloud hébergées dans ce type d installation. D autant que le prix du mètre carré étant plus bas, la facture présenté par un data center implanté en périphérie est théoriquement plus faible. Sauf si la facture du raccordement aux différents réseaux est plus élevée. Clouds souverains : la polémique Le lancement en septembre 2012 de Numergy et Cloudwatt, deux opérateurs de «Clouds souverains» pilotés respectivement par SFR et Orange notamment - dont la vocation théorique est d héberger dans le Nuage, mais en France uniquement, les données publiques stratégiques - n inquiète pas tous les hébergeurs interrogés. Certains d entre eux estiment quand même que l Etat n avait pas à financer le développement de concurrents français d Amazon ou de Google dans le Cloud public avec l argent du contribuable. Les administrations disposent déjà, semble-t-il, des infrastructures informatiques nécessaires pour héberger correctement leurs données critiques. Alors pourquoi accorder 500 M à ces deux acteurs? D autant que Numergy et Cloudwatt Chez les Roubaisiens d OVH, on estime que les data centers régionaux affichent d autres avantages non négligeables par rapport à leurs homologues parisiens, en termes de qualité et de fidélité des équipes notamment. «Sur la région parisienne, il est plus difficile de recruter facilement du personnel compétent, car le prix du logement est trop élevé. Les distances et temps de transport étant plus longs qu en province, il y a donc davantage de turn over dans leurs équipes». Un constat que les Lorrains d Adista partagent et qu ils mettent en avant comme un point fort auprès de leurs clients : «Nous avons tous intérêt à rapprocher les salariés de nos data centers, afin d améliorer leur qualité de vie, mais aussi le niveau de services que nous proposons aux clients». Et les de rappeler : «les clients ne doivent pas oublier que l équipe de les data centers sont avant tout une affaire d hommes et de proximité». disent vouloir adresser aussi les PME. Auquel cas, ils concurrencent directement tous les acteurs français du Cloud. Les hébergeurs ou sociétés de services IT qui déclarent ne pas redouter la concurrence de ces deux consortiums partent du principe qu ils ne font pas le même métier. Selon eux, Numergy et Cloudwatt ne vendront que des services de Cloud public en très grands volumes, et donc sur la base d une approche «low cost». Certes, toutefois, ils tiendront ce faisant l une des promesses du Cloud, qui est de proposer une informatique à la consommation à des coûts abordables. Par ailleurs, cette approche nécessite un haut niveau d industrialisation des offres, qui n est pas compatible avec une faible qualité de services. La situation sera plus claire fin 2012 quand Numergy et Cloudwatt auront dévoilés leurs vraies offres. Maillage du territoire : l union fait la force Les propriétaires de data centers et d offres de services Cloud en région ont parfois du mal à se faire entendre, tant leurs grands homologues parisiens occupent médiatiquement le terrain. Mais qu ils prennent garde, la «révolte» s organise en région. Qu ils soient membres, ou non, de groupements de revendeurs IT, comme Euralliance s ou Resadia, les «régionaux de l étape» montent des partenariats et associations au niveau régional, y compris entre intégrateurs et/ou hébergeurs. Plusieurs annonces importantes devraient voir le jour d ici fin 2012. Leur objectif n est pas uniquement de valider l expression consacrée : «l union fait la force». Rationnelle, leur approche est d origine économique et technique. Ce type de partenariats leur permet en 13

Dossier effet d augmenter le taux de remplissage de leurs coûteux data centers, mais aussi d améliorer les niveaux de redondance de leurs installations. Ils peuvent ainsi vendre plus facilement à leurs clients des plans de reprise après sinistres (PRA) ou des garanties de service plus élevés, plus rémunératrices. Une aubaine aussi pour de nombreux hébergeurs, petits ou grands. En effet, les clients étant frileux quand il s agit d externaliser leurs données et applications, cela peut les rassurer de savoir qu elles sont sécurisées dans un ou plusieurs data centers différents. Si leurs moyens le leurs permettent, il est préférable d héberger ses données à plusieurs endroits, car aucun data center n est garanti à 100%. Mieux vaut ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier en d autres termes. Une problématique qui n est pas l apanache du data center. «Lors de la maintenance des moteurs d avion, ce n est jamais la même personne qui effectue la maintenance des deux, afin qu elle ne soit pas en mesure de reproduire la même erreur», explique Stéphane Duproz de TelecityGroup. La qualité d un data center dépend de la qualité de son équipe On l aura compris, si l union fait la force dans les prestations liées au Cloud, il n y a pas de data center de qualité sans une équipe très compétente et disponible 24H/24. C est une évidence, mais que le client doit traiter comme une donnée cruciale. Comme le rappelle Stéphane Duproz : «Même des entreprises très argentées, dans la banque et l assurance par exemple, n ont pas forcément l expertise technique nécessaire pour créer un data center aussi performant et ultra connecté que celui que Telecity a bâti à Paris-Condorcet, et qui a été élu cette année Meilleur Data Center d Europe. Il existe une différence importante entre une simple connaissance et une véritable expertise technique fruit de 10 années de travail. Raison pour laquelle il faut aussi faire appel à des consultants indépendants pour se remettre en cause régulièrement». Dès qu ils le peuvent, et s ils en ont les moyens, les clients doivent exiger une redondance de certaines équipes techniques pour être certains de disposer du maximum de garanties en matière d exploitation de leurs services Cloud. Quant au propriétaire du data center, il doit être capable de gérer ses propres équipes, de maitriser ses coûts de A à Z, ainsi que ceux de ses sous-traitants, etc. Bref, comme tout a un coût en ce bas monde, tout est donc affaire de moyens et de compromis. Olivier Bellin 14

Fournisseurs Constructeurs s FAI/Opérateurs télécoms Hébergeurs Infogéreurs Opérateurs Cloud 15

Fournisseurs ASPAWAY Hébergeur Présentation de la société Aspaway est un hébergeur SaaS/Cloud créé en 2000 dont le métier s articule autour de trois activités : - Proposer des infrastructures IaaS IBM pour l hébergement d applications, - Accompagner les éditeurs dans la construction de leur offre SaaS, - Proposer des solutions de gestion «clé-en-main» en mode SaaS. En hébergement comme en ASP/SaaS/Cloud, nous gérons et délivrons des applications avec une granularité de services évoluant du 8/5 jusqu au 24/7 pour des sociétés de toutes tailles : de la PME aux multinationales. Effectifs (01/09/2012) 28 rue Pagès Monde : 37 92150 Suresnes France : 37 01 46 67 88 88 France dédiés Cloud : 37 01 46 67 88 89 contact@aspaway.fr www.aspaway.fr Clients finaux ciblés Type société : SA PME SIRET : ETI Code APE : 722C Création : 2000 Secteurs d activités Cloud Hébergement Infogérance Infrastructures Virtualisation Offres Cloud Noms des offres commercialisées Solutions d hébergement sur infrastructures IaaS IBM ( IAAS ) Solutions de gestion en mode SaaS (Sage, Microsoft ) ( SAAS ) SaaS/Cloud enablement pour éditeurs de logiciels ( Autre ) Détail de l offre principale Aspaway est un partenaire global vers le Cloud. Plus qu un simple Cloud provider, il propose un large éventail de services managés : SLA, sécurité, administration, pilotage, garantie de services, help desk, etc. Relai de l offre d outsourcing d IBM, Aspaway met l excellence de ses services à disposition des entreprises de toutes tailles : de la PME/PMI au grand compte. Certifications compatibles Cloud Systèmes d exploitation compatibles MS Windows, Unix, Linux, VMWare Fournisseurs partenaires IBM France - Infrastructures Cas d entreprise Voir notre site http://www.aspaway.fr s Michel Theon Bruno Marty Dir. technique Christophe Ripaud Resp. des alliances/partenariats Patrice Lagorsse Stockage (Solutions) Virtuelle Machine Applications Progiciels Partenaires adressés ISV Var Intégrateurs Stés de conseil Autre Chiffre d affaires France 2011 : 8,98 M Monde 2011 : 8,98 M France 2010 : 8,67 M Monde 2010 : 8,67 M Activité channel Nom du programme partenaire : Descriptif du programme partenaire : Nombre de partenaires actifs : 16

Fournisseurs CIV / ALTERNATIVE DATA CENTER Hébergeur Présentation de la société Pionnier dans les domaines des salles serveurs, data centers et réseaux locaux depuis plus de 38 ans, Alternative Data Center et CIV rassemblent leurs compétences et celles de leurs partenaires pour créer une solution d hébergement mutualisé avec le 1er Green Data Center au nord de Paris. Loueur d espaces sécurisés, les sept salles de 200 m2 chacune peuvent accueillir 20.000 serveurs physiques au total. L avantage majeur demeure la partie Green IT, de par son fonctionnement en Freecooling durant plus de 250 j/an. «Les géants mondiaux font de l offshore, en Inde notamment. Nous, nous sommes socialement responsables en investissant en métropole». Effectifs (01/09/2012) Parc du Mélantois, rue des Saules Monde : 59262 Sainghin en Melantois France : 20 03 20 70 39 78 France dédiés Cloud : 03 20 27 18 94 civ@civ.fr www.alternativedatacenter.com Clients finaux ciblés Type société : SA TPE/TPI SIRET : PME Code APE : ETI Création : 1974 Grands comptes Comptes publics Secteurs d activités Data centers Green IT Hébergement Protection électrique Sécurité Data centers Climatisation Fibre optique Onduleurs Offres Cloud Noms des offres commercialisées Data Center as a Service ( Autre ) Hébergement / Colocation (Autre ) Hébergement Haute Densité (Autre ) Private Cloud via des partenaires ( IAAS ) Messagerie et collaboration via des partenaires ( SAAS ) Détail de l offre principale - Hébergement de serveurs de 250 à 8000 watts par racks 42U. - Le loyer intègre l ensemble des prestations, baie, câblage électrique, câblage vers l opérateur, entre les racks, salle de réunion/crise, salle de détente/repas, zone logistique. - Pas de frais d installation (contrat 36 mois) avec loyer ajustable selon vos besoins et évolutions. Nos certificats : ISO9001, APSAD R7, R13, R81 - Data Center Full Services. Véritable green data center avec plus de 250 jours en Freecooling. L hébergement classique multiplie par trois la consommation de base d un serveur, Alternative Data Center, grâce à la mutualisation et au «free-cooling», divise par 2 la facture énergétique. Certifications compatibles Cloud ISO 9001.2008 APSAD N7 APSAD N13 APSAD N81 TIER III+ TIER IV courant 2013 Systèmes d exploitation compatibles N C Fournisseurs partenaires N C s Sebastien Cousin Jeremy Cousin Partenaires adressés Hébergeurs Intégrateurs Opérateur de services SSII FAI Chiffre d affaires France 2011 : Monde 2011 : France 2010 : Monde 2010 : Cas d entreprise voir le site web http://www.alternativedatacenter.com Activité channel Nom du programme partenaire : Partenaires Descriptif du programme partenaire : Devenez partenaires et ainsi bénéficier d avantages comme : - Présence sur le site web, - Deux événements par an offerts dans le data center, - Expertise avant vente sur la partie Green IT de CIV, - Mise à disposition de salles de PRA, PSI, etc. Nombre de partenaires actifs : 20 17

Fournisseurs COLT TECHNOLOGY SERVICES Fournisseur Présentation de la société Colt est la plateforme d échanges d informations pour les entreprises en Europe, permettant à ses clients de partager, traiter et stocker leurs données vitales. Cet opérateur est un acteur majeur des solutions réseaux et IT intégrées destinées aux grands comptes, PME, opérateurs et fournisseurs de services. Colt est présent dans 22 pays, gère un réseau de 43000 km incluant des boucles locales dans 39 villes en Europe, 18 000 bâtiments connectés en fibre optique et 20 data centers. Colt conçoit aussi des data centers modulaires à haute efficience énergétique. Effectifs (01/09/2012) 23-27 rue Pierre Valette Monde : 4 900 92240 Malakoff France : 450 01 70 99 55 00 France dédiés Cloud : 40 01 70 99 55 00 emailing.fr@colt.net www.colt.net/fr Clients finaux ciblés Type société : SA PME SIRET : 402628838 Grands comptes Code APE : 6110Z ETI Création : 1992 TPE/TPI Comptes publics Secteurs d activités Télécoms Data centers Infrastructures Hébergement Cloud Internet VoIP Stockage (Solutions) VDI Communication unifiée (outils) Offres Cloud Noms des offres commercialisées Hosted virtual server (IAAS ) Hosted VDI (PAAS ) Microsoft Lync, SharePoint, Exchange ( SAAS ) Détail de l offre principale Colt propose des offres de services hébergés dans le Cloud pour les PME et les grands Comptes. Ces services de IaaS, PaaS, SaaS constituent l offre globale mise à disposition des réseaux de distribution indirects (franchisés, agents, et distributeurs), qui font ainsi bénéficier leurs clients d un guichet unique pour s équiper des meilleurs services IT fournis par Colt dans ses 20 data centers de pointe. Certifications compatibles Cloud VMWare Partner Award - Partenaire de l année Data center Dynamics award - Data center leader for modular datacenter Data center ISO 27001 - Certified Data center Tier 3 - Certified SaaS accredited vendor - Accrédité Cloud Service provider - Accrédité Systèmes d exploitation compatibles MS Windows, Unix, Linux, VMWare, Autres Fournisseurs partenaires VMWare - Virtualisation EMC - Stockage Microsoft - Edition logicielle Cisco - Réseaux Cas d entreprise Voir notre site web http://www.colt.net/fr s Michel Calmejane Dir. commercial Laurent Hullot-Wilm Dir. des offres Cloud Francis Weill Dir. marketing Arnaud Fayolle Dir. marketing Carla Decurey Partenaires adressés Var Intégrateurs Revendeurs spécialisés Telcos SSII Chiffre d affaires France 2011 : Monde 2011 : 1 555,00 M France 2010 : Monde 2010 : Activité channel Nom du programme partenaire : Colt Partner Network Descriptif du programme partenaire : Via le réseau de partenaires locaux de Colt, les entreprises de toutes tailles bénéficient d un guichet unique pour accéder à son large portefeuille d offres et services IT & Télécoms et aux prestations de conseil, support et intégration de premier plan. Nombre de partenaires actifs : 80 18