Ac#vité préparatoire à la visite de l exposi#on Vaccins Primaire 2 e et 3 e cycle

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Transcription:

Ac#vité préparatoire à la visite de l exposi#on Vaccins Primaire 2 e et 3 e cycle Titre de l ac#vité: Je découvre les débuts de la vaccina2on. Buts: Expliquer aux enfants les débuts de la vaccina2on et éveiller leur curiosité à ce sujet. Durée: 30 minutes. Matériel requis: histoire à imprimer. Consignes: L enseignant demande aux enfants s ils savent depuis combien de temps les vaccins existent. Il indique que cela fait plus de 200 ans, et commence à raconter l histoire. Il peut aussi demander aux enfants d en faire la lecture. Après la lecture, l enseignant demande aux enfants s ils ont des ques2ons au sujet de l histoire racontée ou de manière plus générale, au sujet des vaccins. Les ques2ons pourront être posées à l animateur lors de la visite au Musée. Retour lors de la visite au Musée: Le professeur pourra indiquer à l animateur qu il a raconté l histoire et remeire la liste de ques2ons des élèves à l animateur. Ce dernier pourra faire un retour sur la variole et la rage, en présentant notamment des objets en exposi2on. Il tentera aussi de répondre à quelques- unes des ques2ons lors de la visite.

Les débuts de la vaccination 1796 : Edward Jenner et la variole Dans le temps du Docteur Edward Jenner, aux 18 e et 19 e siècles, aucune solution n existait contre les maladies infectieuses, causées par des microbes. Tout ce que les gens pouvaient faire, c était d espérer que leur corps soit assez fort pour les combattre. Depuis plusieurs centaines d années, la variole avait tué des millions de personnes et semait la terreur. Le tiers de ceux qui contractaient la maladie en mouraient et ceux qui survivaient étaient généralement défigurés. La variole est caractérisée par l'apparition de taches rouges sur la peau et de vésicules remplies de liquide. Edward Jenner était un médecin curieux qui aimait observer autour de lui et émettre des hypothèses. Il s intéressa particulièrement à la vaccine, une maladie qui affecte la vache. La vache peut transmettre la vaccine à l humain, mais cette maladie est sans conséquence grave (guérison spontanée). L humain atteint de la vaccine développe des vésicules semblables à celles causées par la variole. À force d observations, Jenner a remarqué que les gens qui avaient attrapé la vaccine n attrapaient jamais la variole dans leur vie, ce qui était particulier puisque la variole était une maladie extrêmement contagieuse. Il a émis l hypothèse que ces gens étaient protégés (ou immunisés) contre la variole grâce au fait qu ils avaient attrapé la vaccine. Une trayeuse de vache nommée Sarah avait attrapé la vaccine. Jenner a décidé de faire une expérience avec Sarah et James Phipps, un jeune garçon de huit ans. Il a donc frotté une des vésicules de Sarah, infectée par la vaccine, avec un morceau de bois. Il a ensuite déposé le pus dans le bras de James. Cette inoculation a provoqué de la fièvre et un malaise général, mais pas de maladie grave. Deux mois plus tard, il a inoculé la variole à Phipps, qui n a pas développé la maladie. Jenner avait donc inventé une façon de prévenir la variole, puisqu il n y avait pas de façon de la guérir. C était donc le premier vaccin!

On pourrait penser que tout le monde à l époque allait être vraiment content d avoir enfin trouvé une solution aux épidémies de variole. Ce n était pas le cas. Étant donné qu on ne comprenait pas la maladie, certaines personnes pensaient que le vaccin d Edward Jenner était aussi dangereux que la variole elle- même. Il y a même eu des caricaturistes qui ont publié des images faisant croire aux gens que le vaccin, puisqu il provenait de la vache, allait faire pousser des cornes de bœuf aux gens qui le recevaient. Les gens, qui ne savaient pas tous très bien lire, ont commencé à avoir peur de recevoir le vaccin à cause de ces caricatures. Il est vrai qu à l époque, les techniques de fabrication des vaccins n étaient pas aussi contrôlées et aseptisées que de nos jours. Pour cette raison, il est arrivé à l occasion que certains vaccins aient été contaminés par le virus de la variole et aient donc donné la maladie. Le nombre de personnes infectées par le vaccin était néanmoins beaucoup moins élevé que le nombre de personnes infectées naturellement par la maladie avant l arrivée de la vaccination. 1881 : Louis Pasteur et la rage Louis Pasteur est un chimiste français qui s'est intéressé aux microbes durant toute sa carrière. De 1861 à 1881, il s est mis au travail afin de développer un vaccin contre la rage. Tout comme Edward Jenner, le vaccin de Louis Pasteur a été testé pour la première fois sur un jeune garçon. Joseph Meister, un garçon qui s était fait mordre quelques jours plus tôt par un chien enragé, s est rendu au laboratoire de Pasteur. À l époque, et c est encore le cas aujourd hui, toute personne qui se faisait infecter par la rage était vouée à en mourir si elle ne recevait pas le vaccin. Le vaccin de Pasteur était donc le seul espoir pour Joseph Meister pour continuer à vivre. Après hésitation, Pasteur et son équipe décidèrent de pratiquer la vaccination sur lui. Joseph n a jamais développé la rage. C était la première personne qui recevait le vaccin contre la rage. Pour la majorité des maladies, on doit recevoir le vaccin avant d être infecté par le microbe. Pour la rage, c est différent : étant donné que le virus de la rage se multiplie lentement dans le corps, il est possible de recevoir le vaccin quelques jours après avoir été infecté. Beaucoup de progrès ont été accompli depuis les débuts de la vaccination, il y a plus de 200 ans. C est ce que vous découvrirez lors de votre visite de l exposition Vaccins, au Musée Armand- Frappier!

Vaccination : nos questions! Après la lecture, l enseignant demande aux enfants s ils ont des questions au sujet de l histoire racontée ou de manière plus générale, au sujet des vaccins. Les questions pourront être posées à l animateur lors de la visite au Musée et celui- ci tentera de répondre à quelques- unes d entre elles au cours de sa présentation.

Ac#vité de réinves#ssement suite à la visite de l exposi#on Vaccins Primaire 2 e et 3 e cycle Titre de l ac#vité: Je me souviens des vaccins! But: Consolider les nouvelles connaissances acquises par les enfants, concernant l histoire des vaccins, leur rôle et mode d ac2on des vaccins. Durée: 20 minutes. Matériel requis: cartons avec ques2ons (voir page suivante), 2 boutons- sonore ou autres objets qui font du bruit. Consignes: L enseignant demande aux enfants de former deux équipes. L enseignant pose les ques2ons quiz et l équipe qui appuie en premier sur le bouton- sonore a quelques secondes pour se consulter et donner sa réponse. En cas de mauvaise réponse, l autre équipe a un droit de réplique. En savoir plus: Un dossier sur la vaccina2on, comprenant des fiches d informa2on et des ques2ons quiz, est disponible sur le site Internet du Musée.

Ques;ons quiz sur la vaccina;on À imprimer, découper et à poser aux élèves Comment se nomme l armée de notre corps? a) Le système nerveux b) Le système militaire c) Le système immunitaire À quoi sert généralement un vaccin? a) Comba're les microbes b) Aider les soldats de notre corps à préparer ses armes, les an;corps, à l avance c) À guérir une maladie causée par un microbe De quoi peut être fait un vaccin? a) De microbes morts, affaiblis ou en morceaux b) De microbes en santé c) De microbes inconnus Quels sont les effets secondaires des vaccins? a) De la toux et un mal de gorge b) De la sensibilité au site d injec;on et de la fièvre c) La perte des cheveux et des ongles Pourquoi est- ce important de se faire vacciner? a) Pour se protéger soi- même et les autres b) Pour protéger les microbes c) Pour protéger son animal de compagnie Quelle est la première maladie pour laquelle on a inventé un vaccin en 1796? a) La varicelle b) La variole c) La vaccine Quelle maladie prévient le vaccin BCG, amené au Québec par le Dr Armand Frappier? a) La grippe b) Le rhume c) La tuberculose Existe- t- il un vaccin pour prévenir la rougeole? a) Oui b) Non Existe- t- il un vaccin pour prévenir la varicelle? a) Oui b) Non En plus de la vaccina;on, quel moyen permet de réduire la propaga;on des microbes? Le lavage des mains