Présenté par : D r Sylvain Leduc Directeur de la santé publique

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Présenté par : D r Sylvain Leduc Directeur de la santé publique

70 % 60 % 50 % 57 % 50 % 0-19 20-64 65+ 47 % 61 % 56 % 54 % 40 % 30 % 20 % 24 % 32 % 18 % 19 % 17 % 36 % 21 % 21 % 23 % 21 % 18 % 26 % 10 % 0 % 2017 2025 2035 2017 2025 2035 Bas-Saint-Laurent Québec La population du Bas-Saint-Laurent vieillit à vitesse grand V!! Institut de la statistique du Québec, Perspectives démographiques du Québec et des régions, 2011-2061. 3

Dans les MRC de Témiscouata, Les Basques et La Matapédia, la population est plus dispersée qu ailleurs dans la région : Une population plus dispersée sur le territoire implique des enjeux au niveau de l offre de services. Pour l ensemble de la région : 43 individus/km linéaire de route. MRC de Kamouraska 35 individus/km MRC de Rivière-du-Loup 63 individus/km MRC des Basques 26 individus/km MRC de Témiscouata 22 individus/km MRC de Rimouski-Neigette 116 individus/km MRC de La Mitis 32 individus/km MRC de La Matanie 58 individus/km MRC de La Matapédia 24 individus/km Dispersion géographique 25 individus/km linéaire de route et moins Entre 26 et 35 individus/km linéaire de route Entre 36 et 65 individus/km linéaire de route 66 individus/km linéaire de route et plus 4

Environnement bâti % de la population vivant dans un secteur avec un potentiel piétonnier moyen-fort à fort, 2006 % de la population qui est à moins de 1 000 mètres d un commerce d alimentation, 2006 % de la population ayant accès à une infrastructure récréative dans un rayon de 1000 mètres, 2006 % de la population ayant accès à au moins un parc ou un espace vert dans un rayon de 1000 mètres, 2006 Bas- Saint- Laurent Québec 28 % 48 % 18 % 40 % 41% 40 % 22 % 70 % 5

6

85 % des municipalités affichent un indice négatif (2 e pire bilan du Québec); Sur les 25 pires municipalités selon l indice de vitalité au Québec, on en retrouve 9 au Bas-Saint-Laurent. Trois indicateurs composent l indice : Taux de travailleurs de 25 à 64 ans; Revenu total médian des particuliers de 18 ans et plus; Taux annuel d accroissement moyen de la population sur 5 ans. 7

Environnement économique Bas-Saint- Laurent Québec Taux d'emploi de la population de 15 ans et plus, 4 e trim. 2015 51,2 % 59,8 % Taux de chômage, 4 e trim. 2015 8,2 % 7,6 % Revenu disponible par habitant, après impôts, 2014 Taux d'assistance sociale (adultes de 18-64 ans), 2015 Population sans diplôme d'études secondaires, 2011 23 317 $ 26 046 $ 7,3 % 6,5 % 19 % 14,8 % 8

Les gains de santé sont répartis de façon inégale au sein de la population; Plus on est pauvre, plus on risque d être malade et de mourir jeune. Plus la durée de privation socioéconomique est longue, plus les dommages sur la santé seront importants; Ces disparités sont souvent liées à un cumul de déterminants sociaux défavorables (revenu, logement, scolarité, accès à des aliments sains, etc.). 9

Au Québec, par rapport à la population plus favorisée, il y aurait dans la population plus défavorisée sur le plan socioéconomique : 88 % plus de fumeurs quotidiens; 28 % plus de personnes obèses; 54 % plus de personnes insatisfaites de leur vie sociale; 93 % plus de personnes ne se percevant pas en bonne santé; Environ 20 % sont atteints d au moins deux maladies chroniques, comparativement à 7 % chez les plus aisés; Mortalité près de deux fois plus élevée chez les moins de 65 ans; Les hommes vulnérables sur le plan socioéconomique vivent jusqu à huit ans de moins. Les femmes, elles, vivraient jusqu à quatre ans de moins. 10

40 % 35 % 30 % 25 % 20 % 15 % 10 % 5 % 0 % 35 % 33 % 33 % 30 % 31 % 31 % 27 % 28 % Bas-Saint-Laurent Québec 25 % 26 % 23 % 22 % 22 % 21 % 22 % 25 % 24 % 23 % 22 % 18 % 15 % 20 % 19 % 18 % 17 % 17 % 16 % 15 % 14 % 14 % 13 %13 % Bien que toujours supérieure à la proportion du Québec, la proportion de personnes sans diplôme d études à considérablement diminuée depuis 2000 dans la région : Efforts pour contrer le décrochage scolaire. 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Statistique Canada (SC), Enquête sur la population active, compilation spéciale, adaptée par l'institut de la statistique du Québec (ISQ). 11

Est-ce que les Bas-Laurentiens les adoptent?

Proportion de fumeurs actuels (%) 30 % 29,3 % 29,4 % 25,8 % 24,4 % 24,3 % 25 % 23,0 % 22,8 % 20 % 22,6 % 22,8 % 22,6 % 23,1 % 23,3 % 20,9 % 19,3 % 15 % 19,0 % 17,8 % 10 % 5 % Bas-Saint-Laurent Québec 0 % 2000-2001 ESCC 12 ans et + 2003 ESCC 12 ans et + 2005 ESCC 12 ans et + 2007-2008 ESCC 12 ans et + 2009-2010 ESCC 12 ans et + 2011-2012 ESCC 12 ans et + 2013-2014 ESCC 12 ans et + 2014-2015 EQSP 15 ans et + Note : 1 Population considérée comme étant des fumeurs réguliers et occasionnels Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), cycles 2000-2001, 2003, 2005, 2007-2008, 2009-2010. 2011-2012 et 2013-2014 Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur la santé de la population, 2014-2015 13

LUTTE CONTRE LE TABAGISME, INSPQ 2017 IMPACT ÉCONOMIQUE DU TABAGISME ET DE LA RÉDUCTION DE SA PRÉVALENCE Environ 15 % des dépenses en santé dans les pays à revenu élevé sont attribuables au tabagisme; Le rapport coût-efficacité des mesures législatives de lutte contre le tabagisme est très favorable : Une augmentation de 10 % du prix des cigarettes se traduit par une réduction de la prévalence de 4 % à 8 %; Il n y a pas de seuil d exposition sans risque à la fumée du tabac; L utilisation de pharmacothérapie (varenicline, bupropion, TRN) lorsque combinée à du counseling est démontrée efficace, tant sur le plan clinique que du rapport coûts-bénéfices; Les cigarettes électroniques peuvent être aussi efficaces que les autres thérapies de remplacement de la nicotine pour arrêter de fumer; Expérimentation et début du tabagisme chez les jeunes? 14

Proportion de personne de 12 ans et plus (%) 60 % 52,9% 53,3% 50 % 40 % 42,4% 45,3% (-) 47,7 % 52,2% 47,1% 47,0% 45,4% 30 % (-) 32,8 % (-) 38,5 % (-) 38,1 % Bas-Saint-Laurent 20 % Québec 10 % 0 % 2000-2001 2003 2007-2008 2009-2010 2011-2012 2013-2014 (-) Valeur de la région significativement plus faible que celle du Québec. Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), cycles 2000-2001, 2003, 2007-2008, 2009-2010. 2011-2012 et 2013-2014. 15

MRC de Témiscouata MRC de Kamouraska MRC des Basques MRC de Rivière-du-Loup MRC de La Matapédia MRC de La Mitis Bas-Saint-Laurent MRC de la Matanie Québec MRC de Rimouski- (-) 29,7 % 32,8 % 33,2 % 34,2 % 35,3 % 35,4 % (-) 35,7 % 36,0 % 38,1 % (+) 40,6 % 0 % 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % Proportion de personnes (%) (-)(+) Valeur de la MRC significativement plus faible ou plus élevée que celle du Bas-Saint-Laurent. (-) Valeur de la région significativement plus faible que celle du Québec. Source : Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP) 2014-2015. 16

Source : JAMA Original investigation, Association between diet and cardiometabolic mortality in the United States, March 7, 2017, volume 317, number 9. 17

Proportion de personnes de 15 ans et plus (%) 50 % 40 % 41,4 % 40,7 % Bas-Saint- Laurent Québec 47,9 % 48,7 % * La définition des niveaux tient compte de trois composantes : l indice de dépense énergétique (IDE) 30 % la fréquence l intensité de pratique 20 % 10 % 10,7 % 10,6 % Actif = IDE 14 kcal/kg/semaine et plus, fréquence d au moins 5 fois/semaine et intensité de 3 METs (multiple du métabolisme au repos) et plus 0 % Actif (Recommandation Moyennement actif (Recommandation Peu actif ou sédentaire Source : Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP) 2014-2015. 18

L ENNEMI : LA BALANCE ÉNERGÉTIQUE POSITIVE CHRONIQUE APPORT EN ÉNERGIE DÉPENSES ÉNERGÉTIQUES Accumulation de graisse; Augmentation de l IMC; Résistance accrue à l insuline (insulinorésistance); Augmentation des adipocytes : promotion de l inflammation et modification de la quantité d hormones circulantes (œstrogènes); Homéostasie énergétique «par palier»; On ne rate la cible que de la moitié de 1 %. 19

COMPRENDRE L ÉCART ÉNERGÉTIQUE (ÉNERGIE GAP) POUR EXPLIQUER LA SITUATION (SUITE) Body Weight New Steady-state New Steady-state New Steady-state New Steady-state Time Figure 2 : Continued weight gain in the population has occured in a «ratchet» fashion where periods of slight positive energy balance are followed by achieving a new steady-state of energy balance, followed by other periods of slight positive energy balance. 20

Proportion de personnes (%) 65 % 60 % Bas-Saint-Laurent (+) 58,4 % 55 % 50 % 45 % 44,7 % Québec 48,5 % 46,8 % 47,3 % 47,2 % (+) 52,2 % 48,3 % 50,5 % 50,1 % 52,0 % 50,5 % 52,2 % 55,2 % 52,7 % 40 % 41,5 % 35 % 30 % 2000-2001 ESCC 20-64 ans 2003 ESCC 20 ans et + 2005 ESCC 18 ans et + 2007-2008 ESCC 18 ans et + 2009-2010 ESCC 18 ans et + 2011-2012 ESCC 18 ans et + 2013-2014 ESCC 18 ans et + 2014-2015 EQSP 18 ans et + (+) Valeur de la région significativement plus élevée que celle du Québec. Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), cycles 2000-2001, 2003, 2005, 2007-2008, 2009-2010. 2011-2012 et 2013-2014. Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP) 2014-2015. 21

POIDS, SAINES HABITUDES DE VIE ET CANCER La prise de poids, l embonpoint et l obésité augmentent les risques de 11 types de cancers (colorectal, sein (en postménopause), prostate, pancréas, endomètre, foie, rein, vésicule biliaire, œsophage, ovaires et estomac); POIDS : strong evidence. Sources : World cancer Research Fund International (Continuous update Project, mises à jour des données du rapport 2007) American Institute for Cancer Research 22

Ajout de 11 cm du tour de taille : augmentation de 13 % de risque de souffrir d un cancer lié à l obésité (sein, colon, endomètre). British Journal of cancer 2017. Syndrome métabolique : attention à la sédentarité et au fructose industriel. 23

Plus de 55 000 patients suivis 15 ans et répartis en 4 groupes : Sédentaires; Actifs selon les recommandations; Actifs qui essaient d y arriver; «Weekend warriors». Résultats étonnants! 24

Source : International Journal of obesity 2017. 25

MÉDICATION Outre l exercice, il n existe pas de pilule miracle; Étude favorable sur l aspirine à faible dose (75 mg) prise quotidiennement pendant au moins 4 ans; Réduction de la mortalité d environ 20 % après 5 ans pour de nombreux cancers (œsophage, pancréas, cerveau, poumon) et plus tardivement pour colorectal et estomac; «The USPSTF recommends initiating low-dose aspirin use for the primary prevention of cardiovascular disease (CVD) and colorectal cancer (CRC) in adults aged 50 to 59 years who have a 10% or greater 10-year CVD risk, are not at increased risk for bleeding, have a life expectancy of at least 10 years, and are willing to take low-dose aspirin daily for at least 10 years». 26

Sommes-nous moins en santé qu ailleurs au Québec?

Nombre de nouveaux cas (Bas-Saint-Laurent) 1 500 Bas-Saint-Laurent Québec Nombre de nouveaux cas (Québec) 50 000 43 878 1 250 1 068 1 303 40 000 1 000 750 500 250 804 25 196 35 520 Variation du nombre de cas de 2000 à 2010 Bas-Saint-Laurent : augmentation de 22 % Québec : augmentation de 23 % 30 000 20 000 10 000 0 1985 1990 1995 2000 2005 2010 0 Source : MSSS, Fichier des Tumeurs. 28

Taux ajusté pour 100 000 personnes 700 600 597 572 561 500 561 (-) (-) (-) (-) 548 (-) (-) 556 400 300 Bas-Saint-Laurent Québec 200 100 0 1985 1990 1995 2000 2005 2010 (-) Valeur de la région significativement plus faible que celle du Québec. Source : MSSS, Fichier des Tumeurs. 29

10 % 8 7,7 8,0 8,0 8,3 8,2 8,5 8,4 8,6 8,7 8,5 8,5 (+) 9,1 (+) 9,1 8,6 8,6 8,7 8,7 8,7 (+) 9,3 (+) 9,3 (+) 9,3 8,6 8,5 8,4 7,7 Bas-Saint-Laurent Québec 6 (+) Valeur significativement plus élevée que celle du reste du Québec au seuil de 1 %. Source : Institut national de santé publique du Québec, Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ), 2014-2015. 30

15 (+) 13,2 2004-2005 2014-2015 12 9 % 6 (+) 9,9 (-) 8,4 (-) 8,1 (-) 7,9 (-) 6,7 (+) 10,2 (+) 9,0 9,1 (-) 8,6 (-) 6,6 (-) 5,1 8,4 9,7 (+) 10,4 (+) 10,1 (+) 9,3 8,5 8,4 8,4 3 0 (+) (-) Valeur significativement plus élevée que celle du reste du Bas-Saint-Laurent ou du reste du Québec au seuil de 1 %. Source : Institut national de santé publique du Québec, Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ), 2014-2015. 31

Bas-Saint-Laurent Québec 25 % 20 15 16,9 16,8 17,9 17,8 18,8 18,7 19,5 19,3 20,0 19,9 20,4 20,2 20,7 20,9 (+) 21,0 (+) 21,0 (+) 21,0 (+) 20,8 (+) 20,7 (+) 20,7 20,5 20,6 20,7 20,7 20,6 20,4 20,2 20,0 10 (+) Valeur significativement plus élevée que celle du reste du Québec au seuil de 1 %. Source : Institut national de santé publique du Québec, Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ), 2014-2015. 32

Inscriptions générales Inscription en GMF % total Rimouski 32% 51% 83 % La Mitis 12% 74% 86 % La Matapédia 3% 84% 87 % Kamouraska 12% 75% 87 % Témiscouata 18% 74% 92 % Rivière-du-Loup 15% 77% 92 % La Matanie 27% 65% 92 % Les Basques 3% 90% 93 % Bas-Saint- Laurent 19% 69% 88 % Québec 21% 54% 75 % 0 % 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 % 70 % 80 % 90 % 100 % Source : Rapport 6, RAMQ (2017-03-31). 33

Taux pour 1 000 14 12 11,8 11,4 11,6 11,8 11,0 10,7 10,3 11,0 11,6 10,6 10,9 10,8 11,6 10,7 11,9 10 8 6 8,4 8,1 7,9 8,4 8,0 6,9 6,8 6,6 7,1 6,1 6,7 5,8 5,9 5,5 5,6 4 2 0 Hypertendu Non hypertendu Source : Institut national de santé publique du Québec, Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ), 2014-2015. 34

8 % 6 4 4,3 (-) 3,6 4,6 (-) 3,8 4,8 (-) 4,0 5,0 (-) 4,2 5,2 (-) 4,4 5,9 6,0 6,1 6,1 6,1 6,2 5,6 5,7 5,4 (-) 5,2 (-) 5,3 (-) 5,4 (-) 5,5 (-) 5,5 (-) 4,9 (-) 5,0 (-) 4,6 (-) 4,7 Bas-Saint-Laurent 2 Québec 0 (-) Valeur significativement plus élevée que celle du reste du Québec au seuil de 1 %. Source : Institut national de santé publique du Québec, Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ), 2014-2015. 35

8 2004-2005 2014-2015 % 6 4 5,5 (+) 5,1 (-) 5,2 4,0 4,1 5,7 (-) 3,3 (-) 3,9 (+) 6,0 (+) 6,0 5,5 (+) 4,6 4,1 4,1 5,8 4,2 (-) 4,2 (-) 5,5 5,0 6,2 2 0 (+) (-) Valeur significativement plus élevée que celle du reste du Bas-Saint-Laurent ou du reste du Québec au seuil de 1 %. Source : Institut national de santé publique du Québec, Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ), 2014-2015. 36

Taux pour 1 000 24 20 18,0 18,0 18,2 19,1 16 15,4 14,4 15,3 15,9 15,3 14,8 16,1 13,0 16,3 13,6 15,9 12 8 8,4 8,3 8,1 8,7 (+) 8,8 7,7 7,5 7,6 (+) 8,3 7,6 (+) 7,9 7,3 7,2 (+) 7,3 7,4 4 Diabétique Non diabétique 0 (+) Valeur significativement plus élevée que celle du reste du Québec au seuil de 1 %. Source : Institut national de santé publique du Québec, Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ), 2014-2015. 37

2,5 % 2 1,5 1 1,3 1,3 1,4 1,4 1,5 1,5 1,6 1,7 1,6 1,6 1,8 1,8 1,7 1,8 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 1,9 2,0 2,0 2,0 2,0 1,9 1,9 1,9 Bas-Saint-Laurent 0,5 Québec 0 Source : Institut national de santé publique du Québec, Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ), 2014-2015. 38

3 2004-2005 2014-2015 % 2 1 (+) 2,4 2,2 (+) 2,1 1,9 1,7 2,1 2,0 (-) 1,5 1,4 (-) 1,2 (-) 1,3 2,2 (+) 2,4 1,7 (-) 1,4 (-) 1,0 2,0 2,0 1,6 1,6 0 (+) (-) Valeur significativement plus élevée que celle du reste du Bas-Saint-Laurent ou du reste Québec au seuil de 1 %. Source : Institut national de santé publique du Québec, Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ), 2014-2015. 39

Plusieurs études commencent à démontrer une diminution de la prévalence et de l incidence des démences (taux ajustés!); Activité physique régulière et le contrôle des facteurs de risque de maladie cardiovasculaire (obésité, diabète, HTA, tabagisme) RÉDUISENT le risque de déclin cognitif et de démence (strong evidence); Années formelles d éducation (classroom based) réduisent le risque de démence (consistent evidence); Une alimentation saine et des exercices d apprentissages cognitifs toute la vie peuvent réduire le risque. Source : Alzheimer s and Dementia 11 (2015), 718-726. 40

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